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Le blog d'une Massko qui adore les couleurs
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[Sommaires]Récapitulatifs des reviews et des shinys


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Pokémon Special : arc Noir&Blanc
Il était temps que j'écrive cette review moi !



PokéSpe : arc NB

Je ne sais pas ce qui est passé par la tête des éditeurs ou de The Pokemon Company, mais pour une fois, nous, les francophones, avons été privilégiés : l'arc NB n'était même pas sorti au Japon sous la forme de scans que nous avions déjà les tomes chez nous !

Nous suivons donc les aventures de Noir, un garçon foufou qui rêve de devenir le meilleur Dresseur. Je vous rassure, ce n'est pas vraiment un Sacha bis. De toute façon, le jour où on aura un Sacha bis dans PokeSpe n'est pas encore arrivé !
Noir a tendance à trop se précipiter et parfois à négliger même ses amis. Si Bianca ne diffère pas trop du jeu vidéo, Tcheren est lui plus intéressant. C'est un personnage que j'ai eu beaucoup de mal à cerner. Sa relation avec ses Pokémon et avec Noir est aussi troublante : on voit que c'est un bon stratège mais il a ce petit quelque chose qui le rend antipathique.
Noir est si obsédé par son but que cela l'empêche de réfléchir. Il fait pour cela appel à son Munna : manger les rêves de son Dresseur permet à ce dernier de mieux analyser la situation.
Même si ça ne l'empêche pas de causer d'énormes dégâts collatéraux.

C'est ainsi qu'il fait la rencontre de Blanche, une jeune fille plutôt débrouillarde dressant des Pokémon pour les films et les pubs. A cause d'un incident, Noir se retrouve à devoir lui rembourser de l'argent en travaillant gratuitement pour elle pendant quelques temps. Leur voyage est bien vite interrompu par N, qui est au passage encore plus flippant que dans le jeu. Rien qu'en voyant ses yeux on se rend compte que quelque chose ne va pas en lui. Il est très intéressé par Kikui, la Gruikui de Blanche car elle semble adorer ce qu'elle fait tout en ne pouvant pas faire autre chose à cause de sa Dresseuse. Cela sera pour Blanche un gros choc, et elle ne sera pas la seule secouée émotionnellement. J'ai néanmoins trouvé qu'elle s'en sortait mieux que Noir sur ce coup-là.

Après leur séparation, il ne se passe pas grand-chose d'intéressant. Le match d'arène qui m'a le plus marquée est celui contre Zhu. D'ailleurs je me demande si c'était réellement un combat Pokémon. Il n'est pas rare que dans PokeSpe des affrontements mettent en danger la vie des Pokémon et de leur Dresseur mais cette fois, c'est différent : ce qui menace Noir n'est pas un adversaire, mais bien son propre Pokémon.
On assiste ensuite à la Ligue Pokémon qui propose de meilleurs combats pendant que Blanche et quelques autres enquêtent sur la présence éventuelle de membres de la Team Plasma.
C'est à ce moment-là qu'on en apprend plus sur Tcheren. Son combat contre Noir était d'une rare violence pour des amis qui sont toujours plus ou moins restés en contact.


Sans transition, nous nous retrouvons à dos de Pokémon légendaires pendant que les Champions d'arène et quelques personnages secondaires rencontrés se mesurent à la Team Plasma. Je vous passe les détails car la scène suivante est à peu près similaire à celle du jeu, et je ne vous cache pas que, même si le moment de la révélation EN FACE de N des projets de Ghétis fait de la peine, elle n'apporte pas grand-chose à ce que nous avions déjà vu dans le jeu.


Ce qui va suivre est un ENORME spoil alors si vous voulez découvrir la fin de cet arc par vous-même, je vous conseille de ne pas lire la suite et de passer directement à la conclusion.

Alors que le dragon ayant choisi Noir reprend sa forme de Galet, aspirant tout ce qui se trouve aux alentours, un nouvel ennemi apparaît. En un coup de Psyko, il plaque Noir contre le torse du Pokémon légendaire. Le Dresseur a tout juste le temps de montrer à Blanche qu'il a tenu sa promesse qu'il est transformé en Galet. Galet qui s'envole d'un seul coup.
Et ça s'arrête sur Blanche qui hurle le nom de Noir en voyant le Galet disparaître.
Et moi, j'étais en mode : '' Hein ? Quoi ? Ca se finit comme ça ???!!! ''.
Pour info, à la Masterclass de Bordeaux, quelqu'un a demandé si on reverrait Noir. La réponse ne fut ni oui ni nom. La réponse fut un dessin de Reshiram. Interprétez cela comme vous le voulez mais en ce qui me concerne, la première chose à laquelle j'ai pensé fut qu'il avait fusionné avec Reshiram. Ce serait vraiment troublant surtout si lui, Blanche, Tcheren et Bianca doivent réapparaître dans d'autres arcs (autres que NB2), et on est en droit de se demander ce qui est arrivé à ses Pokémon si c'est le cas. Ont-ils fusionnés avec Reshiram eux aussi ? Ca me semble peu probable mais pourquoi pas, après tout ?


L'arc NB n'est vraiment pas le meilleur du manga Pokémon. Néanmoins, il se laisse lire et propose à la fin de beaux combats. Noir peut être assez pénible à hurler tout le temps son rêve, et sa technique avec sa Munna peut paraître ridicule. C'est pour cela que j'apprécie davantage Blanche, surtout que l'on apprend que certains éléments des jeux ont été créés par elle. J'ai également bien aimé Tcheren. Dans les jeux il m'a laissée totalement différente, je le trouvais même ennuyeux avec son calme olympien. Du coup, ça fait plaisir de voir qu'il avait quelques problèmes. Et la fin de l'arc NB nous pousse à nous intéresser de près à l'arc NB2, qui a malheureusement du céder sa place à l'arc XY.
Article ajouté le Dimanche 11 Décembre 2016 à 20h28 |
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To Aru Majutsu no Index ~ To Aru Kagaku no Railgun
Aujourd'hui une review un peu spéciale avant que je n'aille réviser. Au début je voulais attendre de trouver mon Passerouge shiny avant de la rédiger mais il met trop de temps à venir. T-T
Cette fois-ci je vais parler de l'anime original et de son espèce d'OAV. Pourquoi ? Tout simplement car je n'ai pas grand-chose à dire sur le scénario original. Pas de présentation conventionnelle pour cette fois non-plus donc. La prochaine review devrait être sur l'arc NB de PokéSpe, Orange ou Wolf's Rain.



To Aru Majutsu no Index
~ To Aru Kagaku no Railgun ~

Commençons par le commencement, à savoir parler de Majutsu no Index.
On suit les aventures de Kamijou Touma et d'Index (je vous épargne son nom complet qui est vraiment hyper long) qui vient dans la Cité Scolaire, ville entière composée à 90 % d'étudiants, dont certains, les espers, possèdent des pouvoirs spéciaux.

Touma en a un lui aussi : il peut annuler tout ce qui est surnaturel en le touchant avec sa main droite. Il est aussi énormément malchanceux. Un jour débarque chez lui Index, une none pourchassée par des personnes qui veulent prendre possession des 100 000 grimoires interdits qu'elle a … dans la tête. Ses grimoires contiennent de terribles sorts convoités par beaucoup de personnes.
En tant que son nouveau protecteur, Touma va se retrouver mêlé à tout un tas d'histoires riches en magie et pouvoirs surnaturels.

Les histoires sont variées mais elles sont à mon sens trop communes. Le scénario est toujours le même, bien qu'on soupçonne que quelque chose de plus important se trame dans l'ombre pendant que Touma vit des jours mouvementés. La preuve en est du dernier arc de l'anime (et on m'a dit que la suite du Light Novel était encore mieux) que j'ai adoré. Pensée spéciale à Alister, le type dans le bocal avec la tête à l'envers qui gouverne la Cité Scolaire, et au professeur grenouille. Sans oublier Accelerator, que j'avais du mal à supporter avant l'arrivée de la gamine dans sa vie. A la fin de l'anime il devient terriblement intéressant.

La fin réservée à la plupart des ennemis est souvent bien trop gentillette. Je veux bien que Touma se préoccupe énormément du bonheur des autres et soit toujours prêt à pardonner et à aider, mais ça me fait quand même grincer des dents de voir tous les anciens méchants se ranger de son côté. C'est pour ça que sa gentillesse sans limite m'énerve.

Ensuite nous avons Index. D'accord elle est mignonne et c'est une gamine mais décidément, elle m'agace à faire des caprices pour un rien. Vu la valeur des grimoires qu'elle a mémorisés, je m'attendais à ce qu'elle sache se défendre sans avoir recourt à chaque fois à leur contenu. Mais soyons clairs, à part quand elle les utilise elle ne sert pas à grand-chose. J'ai du mal à la voir comme l'héroïne tant elle me paraît inactive lors des moments importants.

On a une ribambelle d'autres personnages féminins qui, s'ils ne sont pas plus intéressants, sont tout de même plus dynamiques quand il s'agit de défendre quelqu'un ou quelque chose.


Qui dit personnage secondaire dit To Aru Kagaku no Railgun, surtout si on parle de personnage secondaire féminin.
Misaka Mikoto est l'une des tsundere les plus célèbres et appréciées. Et je comprends pourquoi !
Dans Majutsu elle avait tendance à m'agacer, comme la plupart des tsunderes. Je dois être la seule personne au monde à n'avoir pas vraiment apprécié son arc. (on remerciera Touma pour ça) Mais c'est diablement plus intéressant de la suivre elle que Touma et Index.

Misaka est une esper dont le pouvoir est de manipuler l'électricité. Tant qu'il y a un champ électromagnétique dans l'air, elle peut faire ce qu'elle veut avec. C'est la troisième plus puissante esper de la Cité Scolaire. Elle a gagné son surnom de '' Railgun '' car sa spécialité est d'utiliser une pièce comme projectile. Un projectile qui va plus vite que le son une fois chargé en électricité, ça fait bobo.

Cette célébrité attire autour d'elle beaucoup de fans dont une un peu particulière. Shirai Kuroko, une esper spécialiste de la téléportation, en pince énormément pour sa colocataire de chambre d'internat. J'avais trouvé le running gag de son côté lesbienne pour Misaka ennuyeux et ridicule dans Majutsu. Mais dans Railgun c'est intéressant car ça contraste totalement avec la personnalité de Misaka. Oui parce que c'est vraiment gonflant de la voir galérer toute seule alors que ses amies peuvent facilement trouver des informations importantes si elle prenait la peine de leur en parler.

Quand elle n'essaie pas en vain de se rapprocher un peu trop de Misaka, Kuroko travaille pour Judgement, organisation constituée d'esper qui a pour but de maintenir l'ordre dans la Cité Scolaire. (l'équivalent pour les personnes normales étant Anti-Skill, une espèce de milice avec armes à feu sophistiquées) Sa collègue Uiharu Kazaki, spécialiste de tout ce qui touche aux ordinateurs, et son amie Saten Ruiko (qui a elle aussi quelques hobbies bizarres), une ado sans pouvoir, vont nous faire découvrir un autre aspect de la Cité Scolaire et de son côté sombre.

J'ai beaucoup aimé les arcs en général. Les intrigues sont plus recherchées que celles de Majutsu et des personnages intéressants sont introduits. Je pense notamment à la responsable de la diffusion de la musique donnant des pouvoirs aux personnes normales, ou encore à celle qui a participé au projet Sisters. On n'a pas l'impression qu'elles se rangent du côté de Misaka, mais plutôt qu'on a découvert ce qu'elles voulaient vraiment faire.

J'aime également beaucoup la fille avec des lunettes qui travaille pour Anti-Skill. Encore une fois, je suis déçue qu'elle n'apparaisse pas davantage dans Railgun.

Autre différence avec Majutsu : on voit Misaka évoluer. Certes elle reste toujours en grande partie une tsundere, mais ce n'est pas comme si elle ne comprenait pas qu'elle était incapable de faire certaines choses toute seule.

L'arc Sisters est beaucoup plus intéressant vu du côté de Misaka. Il apparaît plus horrible. J'ai perçu Accelerator comme un autre personnage. La constatation de Touma m'avait fait hurler à l'excuse bidon et pas crédible la première fois.

Il est vrai que j'ai adoré la plupart des arcs de Railgun (en même temps un combat stratégique c'est quand même plus intéressant qu'un type qui fonce dans le tas en brandissant sa main droite et en hurlant), mais à côté il y a des personnages que je n'ai vraiment pas appréciés. Mention spéciale à la troupe d'esper qui agit sur contrat, où à l'arc sur la senpai de Uiharu et Kuroko. Le coup de la jalousie était selon moi un peu bête, heureusement l'action et l'intelligence des combats rattrapent le tout. Quant à l'arc de autour de la senpai, je l'ai regardé sans grand intérêt.

Le dernier arc était plutôt cool mais j'adore les moments où tous les personnages allient le peu de forces qu'ils ont pour un même but, mettant de côté leurs différents de tous les jours.


Vous l'aurez compris, j'ai adoré Railgun alors que Majutsu a été pour moi un de ces animes plaisants qui ne m'ont pas marquée, notamment à cause de Touma et Index. Car il y a une foule de personnages secondaires plaisants dans Majutsu. La prof' de Touma et bien sûr les magiciens qu'on voit une fois tous les 10 épisodes. Ca manque aussi d'Alister dans Railgun je trouve. Néanmoins, le dernier arc de l'anime illustre parfaitement le débat entre la science et la religion. Si la science n'a rien dit grâce à notre ami dans son bocal, la religion n'a pas du tout apprécié son expérience et je déplore ne pas avoir la suite de l'histoire rien que pour ça et ce qu'il advient d'Accelerator.
Le point fort de Railgun par rapport à Majutsu, ce sont sans doute ses combats. Outre le fait que Misaka soit classe (oui, défoncer des murs avec une pièce c'est classe quand même), ses combats sont très stratégiques et dynamiques. Et les openings, bon sang les openings. J'adore '' Only my Railgun '' et '' Sister's Noice '' !


Article ajouté le Samedi 11 Février 2017 à 14h59 |
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Wolf's Rain
La note que j'avais à la base prévue pour cette review parlait de ma galère pour faire le projet de réseau pendant la semaine de révisions. Comme quoi la connexion au réseau de ma fac était atroce !
Sinon, je suis en joie, on va avoir de nouveaux chapitres de Hunter x Hunter fin Juin, ouiiiiiii ! <3



Wolf's Rain

Histoire : Faisons court, faisons bien ! L'intrigue se déroule dans un futur pré-apocalyptique où les loups ont été exterminés. En vérité, il n'en est rien : ces créatures magiques se sont mêlées aux hommes en prenant leur apparence. Nous suivons 4 loups partis à la recherche de « la fille fleur » qui, selon la légende, doit leur permettre d'atteindre un paradis destiné aux loups.

Points forts : L'une des premières choses que l'on voit dans un épisode, c'est l'opening. Celui de Wolf's Rain se marie parfaitement bien avec l'univers dans lequel les personnages vivent. On ressent très bien que quelque chose ne va pas dans ce monde. Certes les couleurs, le style vestimentaire des personnages et les nombreuses scènes se déroulant dans la rue démontrent bien qu'à l'époque où cet anime a été créé, les délinquants étaient très appréciés en tant que personnages principaux. L'ending est magnifique et les OST sont de manière générale très bonnes. Les personnages sont attachants et l'intrigue intéressante.

Points faibles : Les méchants sont … inintéressants. D'ailleurs, la plupart se font tuer avant même d'être apparus. Tous les autres sont détraqués mentalement, au point que même le spectateur s'y perdra. Est-ce qu'il a une raison d'être comme ça ? De faire ça ? D'arriver à un tel point ? Même pour le premier antagoniste, qui est le plus développé, j'ai du mal à comprendre comment il en est arrivé à vouloir tout simplement embêter le monde, alors que juste avant il avait perdu toute envie de vivre.

Avis : Je ne suis généralement pas fan des scénarios qui se déroulent dans un monde post-apocalyptique (ou pré-apocalyptique ici). Mais les personnages sont charismatiques et il faut bien avouer que le début du premier épisode est très intriguant. Bien que l'histoire se concentre sur un groupe de quatre loups, les autres personnages n'en sont pas moins intéressants. Sans compter les méchants dont on ne se souviendra que de l'esprit détraqué, nous avons un homme décidé à exterminer les loups pour venger sa famille, une scientifique étudiant « la fille fleur » qui n'hésite pas à se mettre en danger pour en apprendre plus sur elle, et son ex-mari policier qui ne désire que protéger son ex-femme et la reconquérir.
Les personnages secondaires sont donc beaucoup plus intéressants que les quelques antagonistes.
Le voyage qu'entreprennent les loups permet de développer l'univers mais aussi de voir comment les autres loups et humains vivent. C'est alors que l'on ressent réellement l'approche de la fin du monde : les autres loups ne vivent pas, ils survivent quitte à être traités en esclaves par les humains, les paysages sont pratiquement tous désertiques (soit il n'y a que de la glace, soit il n'y a que de la roche et du sable) et la plupart des villes ont un côté délavé. La seule ville qui ne donne pas cette impression est faite de rues identiques entièrement constituées de métal.
L'anime nous propose deux fins : celle des OAVs et celle des épisodes normaux. Néanmoins, il semble que le réel dénouement soit celui des OAVs. Sans être grandiose, il est tout de même très fort en émotions.


Autre :
Opening - '' Stray '' :
Article ajouté le Vendredi 02 Juin 2017 à 17h50 |
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Orange
Vous ne rêvez pas. Moi, grande haisseuse de shoujo … j'ai apprécié un shoujo.



Orange

Histoire : Takamiya Naho pensait passer une année scolaire comme les autres. Mais un jour, elle reçoit une lettre d'elle-même … venue du futur lui demandant d'effacer les erreurs de son double adulte. Naho se rend compte que ce n'est pas une blague lorsque, Naruse Kakeru intègre sa classe, comme dit dans la lettre. Elle se décide alors à faire de son mieux pour suivre les instructions de la lettre et ainsi ne pas avoir de regret. Surtout qu'elle dit que sans cela, Kakeru mourra.

Points forts : C'est un shoujo, ça on ne peut pas en douter, mais un shoujo qui raconte tout de même une belle amitié plus qu'une romance selon moi. Les autres amis de Naho ne sont pas non-plus en reste dans cette histoire. On voit dès le départ que le groupe est très soudé.

Points faibles : Kakeru est sans doute un peu énervant parfois. Pour quelqu'un habitué à des surprises scénaristiques, l'histoire pourra paraître relativement banale dans l'ensemble, voire parfois traîner en longueur.

Avis : Orange est un shoujo, un slice of life, un school life. Mais il n'est pas ordinaire. Il est mignon non pas grâce aux scènes romantiques ou au physique des personnages. Il est beau parce qu'avant de raconter une histoire d'amour, il raconte une belle histoire d'amitié. On suit au fur et à mesure tous les efforts du nouveau groupe d'amis de Kakeru pour l'aider, l'intégrer. Qui ne trouve pas le sacrifice de Suwa honorable ?
Le principal antagoniste qui se met au travers de la relation Naho-Kakeru n'est ici pas une personne, mais un sujet plus sérieux qui suffit à expliquer le comportement parfois énervant de Kakeru. Certains penseront tout de même que le jeune homme est agaçant malgré ça, mais on ne peut s'empêcher de compatir un minimum.
Orange a prouvé qu'un shoujo n'avait pas besoin d'être mignon tout plein ou de mettre en avant beaucoup d'intrigues amoureuses, pour être très bon. Parfois, une belle amitié suffit.

Autres : Opening '' Hikari no Hahen '' :

Article ajouté le Samedi 24 Juin 2017 à 15h01 |
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Re : Zero
Aujourd'hui, on va parler d'un anime sorti cette année que l'un de mes amis de la fac m'a conseillé. Adapté d'un light novel qui sort chez nous début juin, l'anime ne traite que du tout début de l'oeuvre et compte déjà de très nombreux fans.



Re:Zero kara hajimeru isekai seikatsu (Ou Re:Zero pour faire plus simple)

Histoire : Natsuki Subaru est un lycéen comme les autres. Un soir, alors qu'il va s'acheter son repas dans une supérette, il se retrouve transporté dans un monde style RPG fantasy (le côté jeu vidéo en moins) et s'aperçoit qu'à chaque fois qu'il meurt, il ressuscite. Il fait vite la connaissance d'une superbe demi-elfe nommée Emilia dont il tombe amoureux. Il décide donc de l'aider à monter sur le trône. Ce faisant, il apprend que sa venue dans ce monde et sa capacité à ressusciter seraient due à la Sorcière disparue, que tout le monde craint.

Points forts : Les personnages sont uniques. Tous se détachent des autres de par leur simple caractère. Si vous n'avez jamais entendu parler de Rem, c'est que vous viviez dans une grotte jusqu'à maintenant. L'intrigue avec la Sorcière et les 7 Pêchers Capitaux est sans aucun doute le plus grand mystère du LN pour le moment. Même dans les romans, on en sait très peu sur elle et sur tout ce qu'elle fait. D'ailleurs, le Pêcher de la Paresse est sans doute l'un des meilleurs personnages rien que pour son attitude complètement détraquée.

Points faibles : Subaru est la plupart du temps un héros tout ce qu'il y a de plus banal mais horriblement énervant. Emilia a les moyens de se défendre mais ne les utilise quasiment jamais. De ce fait, elle se retrouve souvent à dépendre des autres pour sa protection.

Avis : Le scénario peut sembler redondant à première vue : Subaru meurt jusqu'à ce qu'il parvienne à sauver tout le monde. Ce n'est pourtant pas aussi simple car à chaque fois, ses choix changent irrémédiablement les évènements futurs. Cela le conduit donc à rechercher à chaque fois comment faire en sorte que tout se passe bien. Il prendra entre autres conscience que s'amuser à se suicider pour tout recommencer est loin d'être une décision qu'il peut prendre à la légère. Il lui arrivera de douter, de perdre totalement confiance en lui, ce qui est au départ intéressant mais devient énervant. C'est d'ailleurs en partie pour le soutien qu'elle lui apporte dans ces moments-là que Rem est si appréciée. Et aussi par le fait qu'elle fasse preuve d'une efficacité remarquable en combat.

J'ai encore du mal à juger la plupart des personnages et la qualité du scénario. En effet, c'est la recette assez classique des LN fantasy. Il faut cependant garder à l'esprit que l'anime n'adapte que le tout début de l'histoire (le prologue se finissant 2 ou 3 épisodes avant la fin de l'anime). Néanmoins, ça reste plaisant à regarder et ce que j'ai vu de la suite annonce du bon.

Autres: Opening 1'' Redo '' :

Article ajouté le Mardi 01 Août 2017 à 13h57 |
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Erased/Boku Dake Ga Inai Machi
Je suis déçue, je n'ai pas trouvé d'image où on voyait tous les personnages principaux. :(



Boku Dake Ga Inai Machi

Histoire : Fujinuma Satoru est un mangaka qui n'arrive pas à être publié. Il a aussi un pouvoir spécial : quand il voit un papillon bleu, il va se produire une catastrophe. Satoru se retrouve alors ramené quelques instants avant le drame, lui donnant ainsi un chance de l'empêcher. Un jour, après avoir vu un papillon bleu, il demande à sa mère d'observer les alentours, sans que rien d'anormal ne se passe. Le soir, il retrouve sa mère assassinée dans son appartement et est poursuivi par la police. C'est alors qu'il est ramené 18 ans en arrière, quand il était encore à l'école primaire et que plusieurs de ses camarades ont été enlevés puis assassinés. Dont une certaine Hinazuki Kayo qui porte sur elle des traces de coups.

Points forts : L'opening. Je ne sais pas pourquoi mais je l'ai adoré. Les paroles (d'ailleurs la version anglaise n'est pas mal du tout aussi) et l'animation correspondent parfaitement à l'histoire. L'animation montre des tranches de vie typiques de l'école primaire : les enfants courent partout, jouent, rigolent. On voit le protagoniste regarder avec tristesse cette époque joyeuse de sa vie ... Avant d'être brutalement rattrapé par la réalité de sa vie d'adulte. Les personnages sont attachants et la partie qui se concentre sur le sauvetage de Kayo est très intéressante. Elle met en avant non seulement la vie pénible de la petite fille chez elle, mais aussi tout ce que ses camarades lui font subir à l'école. D'ailleurs, la mère de Satoru est très bon personnage.

Points faibles : La deuxième partie, celle qui se concentre sur l'assassin, est décevante. On revient à une enquête plus ou moins banale qui se concentre sur le héros et le coupable. La fin est naïve au possible tout en étant ennuyeuse.

Avis : Erased est un anime qui commençait très, très bien. Un adulte dans la peau d'un enfant essaie de sauver l'une de ses camarades martyrisée par sa mère, avec le peu de moyens dont il dispose. Pour cela, et parce qu'améliorer son quotidien à la maison ne suffit pas, il a besoin de ses amis. Et il faut bien reconnaître que sans être exceptionnels pour la plupart, ils sont attachants. Certes nous n'avons pas droit à une aussi belle amitié que dans Orange, mais elle reste tout de même appréciable grâce à la naïveté des enfants. La mère de Satoru est un très bon personnage de par le fait qu'elle se fiche des normes et qu'elle n'hésite pas à utiliser son expérience de journaliste pour enquêter de son côté.
Si les retours dans le passé sont intéressants, les parties dans le présent sont loin d'être indispensables, sauf le début. On comprend vite que Satoru ne pourra rien faire dans son corps d'adulte.
L'intrigue à propos de la mort de Kayo finie, le scénario devient un peu plus plat, plus commun. Les enfants ne font pas preuve d'autant d'ingéniosité et de détermination. En fait, Satoru lui-même les tiens à l'écart.
La fin est quand à elle navrante. La fin de l'arc Kayo pouvait paraître naïve, celle de l'oeuvre en est affligeante. Le héros arrive à ressentir de la sympathie pour l'assassin, qui a tenté de le tuer en plus, et vice-versa ... QUOI ?! Je ne parlerai pas non-plus de la partie pseudo-philosophique que Satoru lui fait. L'assassin décide de se livrer parce qu'il prend conscience que, à la façon de Meruem découvrant qu'il n'est pas le meilleur dans tous les domaines dans Hunter x Hunter, il éprouve de l'admiration pour la personne qui l'a arrêté. Sauf que là, ça ne marche absolument pas.

Malgré une deuxième partie moyenne et une fin navrante, Erased (parce que le titre japonais est trop long) est très bon dans l'ensemble. L'arc Kayo est touchant de par les efforts des enfants pour l'aider et le rôle de la mère de Satoru. On peut regretter son dénouement qui semble vouloir pardonner sa mère. Si vous vous doutez de l'identité de l'assassin à la fin de cette première partie, nul besoin de continuer, au risque d'être déçu. (le seul soucis c'est que vous ne comprendrez pas la signification du titre)

Autres : Opening '' Re:Re '' :

Article ajouté le Dimanche 12 Novembre 2017 à 19h26 |
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Miss Kobayashi's Dragon Maid/Kobayashi-san Chi no Maidragon
Il y a ces jours où tu cliques sur des titres de news et en lis le contenu sans savoir pourquoi. C'est comme ça que j'ai commencé Miss Kobayashi's Dragon Maid.



Miss Kobayashi's Dragon Maid

Histoire : Kobayashi mène une vie tout ce qu'il y a de plus banale. Elle travaille beaucoup trop, sort boire un coup avec son collègue, passe son dimanche à flemmarder ... C'est alors qu'une dragonne du nom de Tooru (ou Tohru) débarque chez elle en demandant à être sa domestique. Le quotidien morne de Kobayashi va alors laisser place à un nouveau mode de vie rempli de dragons.

Points forts : Les personnages sont originaux et attachants. Kobayashi et Tooru forment un très bon duo et la façon de voir le monde des dragons est amusante. L'anime, contrairement au manga, a également le mérite de proposer plus ou moins un fil directeur. Le style graphique est simple mais efficace.

Points faibles : Je dirais un peu trop de fan-service inutile. Chaque épisode n'a pas de thème précis ce qui amène souvent à se demander pourquoi ces petites histoires ont été ainsi regroupées.

Avis : Miss Kobayashi's Dragon Maid paraît être un slice of life comique comme il en existe des centaines. Pourquoi donc a-t-il retenu mon attention alors ? Les personnages sont certes attachants, mais je suis sûre qu'il y a mieux dans les slice of life. L'histoire n'est pas non-plus hyper originale.
Eh bien, comme dit dans la news dont j'ai parlé plus haut, l'anime illustre en fait la vie d'une famille japonaise tout ce qu'il y a de plus normal (ou du moins, d'après ce que j'en sais). Kobayashi se tue au boulot dans le but de gagner suffisamment d'argent pour vivre, Tooru s'occupe des tâches ménagères et Kanna est l'enfant qui va à l'école et demande à être choyée. Ajoutez à cela des dragons qui doivent apprendre à vivre dans le monde des humains sans causer de dégât. Monde où on n'essaie pas de s'entre-tuer à la moindre différence d'opinion et où on ne choisit pas une montagne pour dormir.
Les dragons découvrent tout cela, au grand dam de Kobayashi et pour notre plus grand plaisir. D'ailleurs, Kobayashi elle-même est assez attachante avec son attitude toujours blasée. Elle n'est qu'une personne ordinaire et pourtant, elle arrive à se faire respecter des dragons de par sa connaissance de la société humaine.

J'ai un peu moins apprécié le manga car il ne semble pas y avoir réellement de fil conducteur. Il y a aussi la venue d'un nouveau personnage qui, selon moi, ne sert à rien à part rajouter du fan service. C'est néanmoins un anime (et un manga) divertissant qui ne se prend pas la tête et que j'ai beaucoup apprécié.
Article ajouté le Mercredi 13 Décembre 2017 à 00h22 |
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Chihayafuru
Au vu de l'enthousiasme général lors de l'annonce de son adaptation en live-action, je me suis demandée ce que Chihayafuru pouvait bien avoir de particulier. J'ai donc regardé les deux live-action histoire de me faire une idée de ce que le karuta était. Puis je me suis renseignée sur l'anime et … j'ai découvert que c'était un shojo, à mon grand étonnement.



Chihayafuru

Histoire : Ayase Chihaya est une dingue de karuta (un jeu qui consiste à reconnaître des poèmes japonais très célèbres et à mettre la main sur leurs cartes avant l'adversaire) depuis que son ami d'enfance Wataya Arata y a joué avec elle. A son entrée au lycée elle y retrouve un autre vieil ami : Mashima Taichi et ils créent ensemble un club de karuta, non sans l'espoir de revoir un jour Arata.

Points forts : Les matchs de karuta sont très intéressants. Le moindre trait de caractère, la moindre information sur l'adversaire est importante. Les matchs sont longs, ce qui permet des retournements de situation. L'humour est très présent et même les autres membres du club ont leur propre personnalité. La plupart des adversaires importants ont une personnalité particulière.

Points faibles : Pour moi c'est un bon point mais si vous vous attendiez à de la romance, vous allez être déçus. Elle n'y est ici pas très travaillée et les relations entre les trois personnages principaux évoluent peu. Chihaya ne transcende pas par son originalité, au contraire de certains personnages secondaires.

Avis : Chihayafuru est un bon manga (ou du moins l'anime) malgré la romance peu développée et au final plutôt mal utilisée. On a l'impression que la mangaka a voulu faire un manga sur le karuta mais qu'on lui a dit '' nope, notre magazine ne publie pas ce genre d'histoires '' et qu'elle a donc du se rapprocher du shoujo. Et c'est vraiment dommage.
Cela reste tout de même un anime agréable à regarder. On se marre bien et les personnages secondaires sont variés : Kana est une dingue de poésie qui utilise l'image qu'elle a des poèmes pour prendre les cartes avant tout le monde, Deskmonu est très fort pour trouver la moindre information utile, Retro a un comportement très bizarre (très utile pour désorienter l'adversaire), Sudo est tellement sadique que sa présence suffit à motiver ses coéquipiers etc.
Les personnages qui forment le triangle amoureux sont quand à eux assez banals. Le peu d'apparitions que fait Arata le montre terriblement plat. Taichi est davantage mis en avant de par son poste de président du club de karuta et ses interactions avec Chihaya.
Si vous cherchez un manga autour d'un sport peu commun et que la romance ne vous dérange pas, Chihayafuru est un bon choix (passé les 4 premiers épisodes).
Article ajouté le Mercredi 14 Février 2018 à 10h34 |
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CardCaptor Sakura
Quand j'étais petite je ne regardais pas beaucoup la télévision. Même si un dessin animé me plaisait, j'avais plutôt tendance à préférer jouer. Cardcaptor Sakura est l'un d'entre eux. A l'époque je trouvais le doublage horrible et les noms moches. (je me disais que « Lionel » n'allait vraiment pas à Syaoran) Surtout en ce qui concerne Sakura en français, car elle a la même voix qu'Anna dans Hamtaro. Je ne sais pas pourquoi mais ça me perturbait.

Encore une fois, Youtube me proposait plein de vidéos de Clear Card Hen. Donc je me suis dit « Bon, puisqu'on me dit beaucoup de bien de CCS et que Clear Card Hen vient de commencer, je vais combler ce trou dans mon enfance. »

Je pense séparer les reviews de Cardcaptor et de Clear Card Hen, déjà parce que Clear Card Hen vient de commencer, et ensuite parce qu'au vu du rythme de parution des chapitres (l'anime et le manga sont très différents) je pense qu'on va attendre encore longtemps la fin de l'arc.




Cardcaptor Sakura

Oui à 21 piges je décide de regarder un anime pour les petites filles.
Eh bah figurez-vous que même si je l'avais regardé quand j'étais gamine, j'aurais eu l'impression de voir un anime totalement différent.

Le scénario est simple : Sakura doit récupérer toutes les cartes de Clow qui se sont échappées d'un livre magique. Le scénario est simple mais … bah en fait le scénario on va voir qu'on s'en fiche un peu. On dirait que CLAMP avait juste envie de mettre un peu de Magical Girl dans l'oeuvre parce que voilà.

Voir Sakura capturer des cartes pendant XX épisodes, ça ne m'avait déjà pas intéressée à l'époque.
La saison 3 se concentre davantage sur le développement des personnages, surtout Syaoran. Cela permet d'équilibrer la balance même si le scénario reste répétitif et qu'on n'a aucun doute sur l'identité du nouvel antagoniste.

Tant qu'on y est, parlons un peu des personnages. Sakura l'héroïne typique des magical girl : elle est naïve, toujours souriante et veut que ses proches soient heureux. Elle a laissé échapper les cartes de Clow et a maintenant pour mission de les capturer. Sinon, une catastrophe se produira. Elle est aussi amoureuse de Yukito, le meilleur ami de son frère.
On a ensuite Keroberos – Kero-chan pour les intimes – qui est « la bestiole kawaï qui choisit et donne ses pouvoirs à la magical girl ». Pour un gardien des cartes de Clow, il ne fait pas très bien son travail. Malgré sa gourmandise c'est un ami au grand coeur. Là non-plus rien d'exceptionnel.

On passe à Tomoyo, la meilleure amie de Sakura. Elle aime Sakura et adore la filmer quasiment H24, surtout quand la chasseuse de carte porte les vêtements que son amie lui a elle-même fabriqués. C'est un passe-temps plutôt dérangeant, je vous l'accorde. Elle va même jusqu'à regarder sur grand écran les films qu'elle fait de Sakura ! Mais je trouve que c'est aussi ce qui fait le charme du personnage (parce que jusque là, aucun ne sort vraiment de l'ordinaire) et on verra par la suite, surtout dans Clear Card-Hen, que Tomoyo est loin d'être la folle furieuse fada des moments kawaï de Sakura.

Vient ensuite Syaoran. Comme Sakura, il a des pouvoirs magiques mais à la différence de celle-ci, il ne peut pas capturer les cartes. Débarqué de Hong-Kong dans le but de récupérer les cartes de Clow pour empêcher la catastrophe, Syaoran est loin d'être sympathique au début. Il faudra du temps et quelques cartes pour que lui et Sakura deviennent amis. C'est néanmoins un personnage extrêmement gentil. Dans l'anime, il a une cousine folle amoureuse de lui. Bien qu'elle soit horriblement énervante, il faut reconnaître que sa présence met davantage en avant la gentillesse de Syaoran. Lui aussi est au début amoureux de Yukito ce qui est loin d'arranger ses premiers échanges avec Sakura (bon, spoiler : Syaoran et Sakura finissent quand même ensemble).
Rien avoir mais je n'aime pas sa mère (regardez le film 1).

Il est aussi utile de mentionner Touya, le grand-frère de Sakura. Ayant lui aussi des pouvoirs (dont il ne se sert jamais vraiment), il sait très bien que sa sœur s'embarque dans des aventures magiques. Il passe son temps à l'embêter en la traitant de monstre, lui disant qu'elle cuisine mal, qu'elle n'est douée qu'en sport … Mais plus les épisodes passent, plus on comprend que ces moqueries sont en fait des preuves d'amour fraternel. Touya aime sa sœur et en tant que grand-frère il cherche à la protéger. Mais ça, pour le comprendre, il faut qu'on nous l'explique.

Parlons donc du dernier personnage à présenter : Yukito. Le grand amour de Sakura et Syaoran et le meilleur ami de Touya. C'est un garçon toujours souriant, doué en sport et qui mange comme quatre. A la différence de Touya, il se montre toujours gentil avec tout le monde. On apprendra plus tard qu'il n'est pas humain : c'est le déguisement de Yue, l'être magique « complémentaire » de Kero-chan. Outre le fait d'être le love interest de l'héroïne – et d'être le déguisement de Yue – c'est un personnage important car c'est lui qui comprend et nous explique l'attitude de Touya envers sa sœur.


Maintenant que les présentations sont faites, passons au coeur du sujet : pourquoi Cardcaptor Sakura c'est bien ?

J'ai l'habitude de dire que les animes sont différents de nos dessins animés occidentaux. Si on y regarde de plus près, beaucoup d'animes destinés aux enfants parlent, de près ou de loin, de thèmes assez matures. Inazuma Eleven, aka du foot avec des pré-ados/ados ayant des super-pouvoirs, parle ouvertement de la pénurie de pétrole et de l'abus de pouvoir des riches hommes d'affaire sur les plus pauvres dans les pays défavorisés. Que vont retenir les enfants ? Que le monsieur au long nez est un méchant qui aime l'argent. Mais quand on va leur parler de ces sujets à l'école, ils vont sans doute se souvenir du monsieur qui fait des méchantes choses pour l'argent.
Beaucoup d'animes utilisent la double-lecture pour aborder des thèmes plus matures et les présenter aux enfants de manière simple. Et ce sans utiliser l'humour.

Cardcaptor Sakura utilise beaucoup la double-lecture. Ce qui est intéressant, ce n'est pas la capture des cartes, ce sont les relations entre les personnages. Et des relations diverses et variées, il y en a beaucoup dans CCS. On a vu plus haut la façon dont Touya avait d'exprimer son affection pour sa sœur. Vous aimez le boy's love ? Il y a du boy's love. Vous voulez de la romance classique ? Il y a de la romance classique.
Je vais reprendre une citation d'un de mes amis de la fac à propos de la romance façon CLAMP : « Ce que j'aime dans les œuvres de CLAMP, c'est qu'il y a de la romance pour tous les goûts. »
On voit toutes sortes de relations et toutes sortes de façons d'exprimer ses sentiments (surtout l'affection ici). Et c'est nettement plus intéressant que la chasse aux cartes.

Sakura est une enfant de 10 ans qui aime que ses proches soient heureux. Elle se fiche de savoir que sa copine sorte avec son prof (oui oui je vous jure) ou que Syaoran aime la même personne qu'elle. Sakura a l'esprit ouvert parce qu'elle est encore une enfant. Elle ne comprend pas quand on lui dit qu'elle et Touya sont vraiment proches parce que tout ce qu'elle voit, c'est que son frère passe son temps à se moquer d'elle. Elle adore Yukito parce qu'il est toujours gentil avec elle. Elle adore sa mère alors qu'elle n'en a aucun souvenir parce qu'on lui dit qu'elle était géniale. Son père apparaît comme le papa parfait qui est gentil et sait tout faire parce qu'elle le voit comme ça.
CCS nous montre la façon dont un enfant voit le monde. Je suis sûre que ma nièce de 6 ans pense aussi que son père est le meilleur père du monde.

S'il y a des relations que l'on peut facilement comprendre – l'admiration de Sakura pour son père par exemple – il y en a d'autres qui sont bien plus difficiles à interpréter. Le meilleur exemple est celui de Touya. Au début, on peut comprendre qu'il n'aime pas Syaoran mais on constate que c'est toujours le cas même après que lui et Sakura soient devenus amis. Encore une fois, c'est grâce à Yukito que l'on comprend pourquoi : le Touya hyper protecteur envers sa sœur a l'impression que Syaoran va « lui voler quelque chose qu'il chérit depuis longtemps. ».
En fait, Touya n'arrive pas à accepter qu'un jour Sakura n'aura plus besoin de lui.

On retrouve cela chez l'arrière-grand-père maternel de Sakura : il n'a jamais vraiment apprécié le père de Sakura car sa petite fille chérie est partie vivre avec lui.
Voir que quelqu'un qu'on aime et qu'on a protégé pendant longtemps peut voler de ses propres ailes, ça rend quand même un peu triste. Je suppose que c'est ce que ressentent tous les parents quand leurs enfants quittent la maison.

On va pas se mentir, mis à part ces éléments, CCS a un scénario vraiment basique et sans prise de tête. C'est plutôt girly et enfantin, mignon pour certains, et on devine facilement qui sont les antagonistes. Mais comme expliqué, le scénario et les « combats » ne sont pas le principal intérêt de CCS.


Je vais faire une exception cette fois-ci et consacrer toute une partie aux différences entre le manga et l'anime. En général, je recommande l'un ou l'autre mais dans ce cas-ci, j'estime qu'il faut regarder les deux.

Commençons par le manga.
L'un de ses points forts par rapport à l'anime, c'est le nombre de cartes : il n'y a que 19 cartes à capturer contre 52 dans l'anime (plus une dans le film). De ce fait, on n'est pas trop lassé par le scénario de la première partie de l'histoire et ça c'est un gros plus. L'ordre de capture des cartes est aussi plus logique : Sakura attrape les cartes les plus compliquées à trouver et à capturer à la fin, et non au début comme dans l'anime. Dans la même idée, certains évènements sont mieux organisés chronologiquement. Je n'ai malheureusement pas d'exemple en tête mais j'ai plusieurs fois haussé un sourcil à ce propos en regardant l'anime.

Un autre point à souligner : Sakura dit plusieurs fois que Yukito et Eriol lui font un peu penser à son père. Cet élément est important pour la suite pour expliquer plusieurs choses.
Et pour finir la fin. Même si elle ne diffère que peu de celle de l'anime, je la préfère car je la trouve plus logique.


Mais l'anime n'est pas non-plus en manque de qualités.
Si nombre d'épisodes fillers sont peu intéressants, il y en a certains qui ont retenus mon attention. L'un de ceux que j'aime beaucoup est celui consacré au père de Sakura. De manière générale, les personnages sont davantage développés dans l'anime, de même que les relations qui les lient. Cet épisode le fait très bien avec la relation Sakura – son père : comme tous les enfants elle voit son père comme la personne parfaite et elle veut l'aider du mieux qu'elle peut.

J'ai aussi remercié l'anime pour le travail sur Syaoran. On découvre vite que c'est un personnage extrêmement gentil. (c'est bien l'une des seules choses positives que la présence de Meilin, sa cousine, apporte) On comprend aussi pourquoi et comment il est tombé amoureux de Sakura. Même si ses sentiments sont rapidement évidents pour tout le monde (sauf Sakura bien sûr), lui met beaucoup de temps à les comprendre. La progression est lente mais elle est réaliste, surtout sachant que c'est un enfant. On pourrait presque résumer la deuxième partie de l'histoire par : « Syaoran est amoureux de Sakura et le réalise enfin. » tant il est inutile lors des « combats ». (même dans le manga) J'ai eu beaucoup plus de mal à l'apprécier dans le manga tant elle est rapide comparée à celle de l'anime.

D'ailleurs, il y a une chose qui me fait grincer des dents que ça soit dans le manga ou dans l'anime : je n'ai absolument pas compris comment, ni quand, ni pourquoi Sakura est tombée amoureuse de Syaoran. L'information est arrivée comme ça, BOUM ! d'un seul coup. Alors oui elle le trouve très gentil et elle est contente qu'il reste un peu plus temps au Japon mais et ensuite ? J'ai l'impression que CLAMP a complètement zappé de développer cet élément.
Bon au moins, elle aussi a eu un peu de mal à comprendre ses sentiments.


En ce qui concerne les films, ils ne sont clairement pas transcendants. Pour moi le seul intérêt du film 1 est qu'il montre la famille de Syaoran. Sa relation avec sa mère est … étrange ? On sent bien qu'elle est froide et exige beaucoup de lui. C'est un personnage que j'aimerais beaucoup revoir.
Le deuxième film est la suite de l'anime où Sakura donne sa réponse aux sentiments de Syaoran. Rien de bien palpitant.


Ceux qui veulent de l'action, du suspense et se fichent des relations entre les personnages auront beaucoup de mal à accrocher. Mais si on commence CCS en n'en attendant rien de particulier, cela reste un anime et un manga sympathique sans prise de tête.

Vidéo :
Article ajouté le Mercredi 10 Octobre 2018 à 21h56 |
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Neon Genesis Evangelion
Pfiou ! Ca fait longtemps que je n'ai pas écrit de review ! Le format que j'utilise habituellement ne me semble ici pas adapté cependant.



Neon Genesis Evangelion

Histoire : 10 ans après avoir été abandonné par son père, Shinji est recontacté par celui-ci pour piloter un EVA, un robot géant seule arme efficace contre les Anges, des monstres tentant d’éradiquer l'humanité. Il fait ainsi la connaissance de Rei et Asuka, deux autres pilotes d'EVAs sans se douter qu'il pourrait lui-même conduire l'humanité à sa perte.

Les premiers épisodes sont répétitifs. Shinji se bat contre un Ange, gagne etc. Ce n'est pas particulièrement intéressant, bien que Misato soit un personnage que je trouve très appréciable. Elle est une figure comique tout en servant de tutrice ou de mère adoptive à Shinji. Et elle est quand même classe quand les choses deviennent sérieuses. Shinji ne cesse de douter. Il a peur de tout, et surtout que les autres soient blessés par sa faute. D'habitude j'aime bien ce genre de personnage, mais là, on a l'impression qu'il ne tire jamais rien des encouragements qu'il reçoit (parce que oui, il lui arrive de reprendre confiance en lui, de trouver un but à ses affrontements avec les Anges). J'en suis toujours en train de me demander s'il a réellement fait quelque chose lui-même pour que l'anime (et le film que j'ai vu) se termine ainsi ou pas.

Rei est un peu dans le même cas. Malgré la transparence de sa personnalité, je regrette qu'elle n'ait pas été davantage travaillée. Un perso' inexpressif peut très bien avoir une personnalité et un background développé (et pas une histoire WTF sans réel intérêt – sauf pour le plot – comme c'est le cas ici).

Au contraire de Rei, Asuka est une tsundere et elle le montre bien. Elle hurle sur tout et sur tout le monde sans raison. J'ai rien contre les tsundere, la preuve j'adore Misaka, mais Misaka ne hurle pas car la porte de sa chambre est une porte coulissante ! Je me suis donc réjouie quand je l'ai vue transformée en légume (il faudra m'expliquer ce qu'elle fichait nue dans une baignoire à moitié détruite par contre) puis qu'elle est revenue botter des fesses d'anges avec classe, mettant son côté tsundere au placard. Ca c'était du bon combat.

J'ai bien aimé les combats. L'aspect scientifique est très présent, entre l'autonomie des Evas, les attaques informatiques des trois supercalculateurs. Bien qu'étant un personnage secondaire, je trouve que Ritsuko est tout de même très importante. C'est elle qui s'occupe de la maintenance des Eva, des recherches sur les Eva et les Anges et de tout ce qui touche à l'informatique. Encore une fois, j'ai trouvé sa fin inintéressante et peu crédible par rapport à sa personnalité.

Je vais d'abord parler de la fin de l'anime. Les derniers épisodes montrent Shinji se questionnant sur la raison de son existence. Soit j'ai rien contre, mais je n'ai pas compris comment il est arrivé au point B depuis le point A. J'ai parfaitement saisi le message final mais je pensais qu'il déprimait pour une autre raison moi. Tout se mélange dans ces épisodes : les pensées d'Asuka, de Rei et de Misato, l'intrigue autour des magouilles de l'espèce de conseil de machines, le véritable but du père de Shinji … et nous avons Shinji qui semble communiquer par télépathie avec Misao et ses amis. Tout cela à cause du plan final de son père, qui consiste à unifier tout le monde pour combler les faiblesses de l'humanité et pour que personne ne se sente rejeté. Shinji se libère de cette emprise, semblant au passage délivrer le monde entier de leur peur de ne pas avoir leur place dans la société. En soit la morale est bien mais bon sang y avait-il réellement besoin de passer par un raisonnement aussi compliqué ??
Outre cela, le dernier épisode ne répond absolument pas aux questions que l'on se pose. J'ai eu espoir que le film que j'ai vu le faisait.


Alors oui, le film a répondu à pas mal des questions que je me posais. Mais il est encore plus bizarre et délirant que la fin de l'anime. Jusqu'à la moitié des 1H30~2H on profite de l'action, des personnages, des quelques explications etc.

Un seul petit détail m'a dérangée : au début du film, Shinji est déprimé (encore). Il supplie tout le temps Asuka de l'aider. Celle-ci le repousse à chaque fois et se retrouve à l’hôpital après un combat qui a mal tourné. Shinji va donc voir son amie et … bah faut croire que le désespoir, la peur et la tristesse ne sont pas très différents de l'immense bonheur finalement. Ce n'est pas tant le fait qu'il se sente subitement au paradis qui m'a dérangée, mais plutôt comment on peut passer de l'état de désespéré énervé au bonheur maximal aussi vite.

Mais ça, c'est le détail le plus normal parmi les étrangetés de ce film. La deuxième partie semble avoir été écrite par une personne totalement différent. Je ne sais pas ce qu'il y avait dans son café ce jour-là mais ça devait être fort. Le fameux Ange, le boss ultime qui se révèle être Rei, se réveille enfin et fusionne avec l'Eva de Shinji. Et là on part dans un délire total avec des Anges, une géante qui aspire toutes les âmes sur Terre, des plans entrecoupés du monde réel sans aucune logique apparente, des dessins d'enfants, Shinji qui apparaît à moitié fusionné avec Rei au milieu de nulle part … et on finit avec notre héros sur une plage essayant d'étrangler Asuka pour une raison qui m'échappe totalement. Que sont devenus les autres ? Etons toujours sur Terre ? Personne ne le sait.

Je ne sais pas ce qu'il en est des autres films (car ils proposent des fins différentes) mais en voyant la première partie je m'attendais à un épilogue clair et net. J'ai donc été déçue, surtout que j'ai adoré la première partie. Je ne dis pas que ce que le film ou l'anime essaie de nous faire comprendre est mal, mais que ce n'est pas fait de façon vraiment intelligible. On ne ressort pas de la salle en ayant compris une quelconque morale, loin de là. Du moins, on ne comprend pas une grande partie de ce qu'il se passe.

Avec de telles intrigues il était possible de faire quelque chose de vraiment très bon – et facilement compréhensible. L'opening est sans doute un des points positifs, de même que les personnages (sauf Shinji qui n'évolue pas vraiment, à part à la fin, et Asuka qui hurle tout le temps). Evangelion avait un potentiel fou, gâché par un côté psychologique très intéressant mais mal présenté, et trop de questions sans réponse (go Wikipédia pour tout comprendre).

Opening :
Article ajouté le Mardi 08 Janvier 2019 à 19h43 |
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