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L'héritage du professeur. de Armadragon



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Informations

» Auteur : Armadragon - Voir le profil
» Créé le 30/10/2018 à 23:18
» Dernière mise à jour le 30/10/2018 à 23:40

» Mots-clés :   Drame   Famille   Humour   Kanto   Présence de personnages de l'animé

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[6] La vente
Régis but une gorgée de sa tasse de café et s'accordant une pause dans son travail. Cela faisait désormais deux mois qu'il vivait ici, et il avait finit par trouver son rythme. Dehors Marin et Evoli aidait Jacky avec les pokémons, et lui était finalement à jour dans son travail de recherche.
Par esprit de conscience, il regardait de temps en temps la page des ventes du laboratoire. Il n'y avait toujours aucune propositions sérieuse. Et Régis se faisait une raison, il allait devoir vivre ici encore un bon moment.

Et cela ne le gênait pas outre mesure.

Mais alors qu'il allait se remettre à son travail une sonnerie stridente le fit sursauter, et il manqua de renverser le reste de sa tasse. Maugréant contre le téléphone, il alla tout de même le décrocher.

-Allô ?

-Vous êtes bien le Professeur Régis Chen ?

La voix était féminine et autoritaire. Le souvenir de l'avocate qu'ils avaient vue avec Jacky lui revînt en mémoire. Peut-être s'agissait-il des créanciers, à qui il devait 4 millions de pokédollars. Il hésita alors un instant à prétexter un faux numéro, mais trouvant l'idée ridicule il bégaya :

-Euh...oui ? Qui le demande ?

-Je suis Cynthia, la maîtresse de Sinnoh. J'aurais une offre à vous faire pour votre laboratoire, je crois que vous chercher à le vendre non ?

Régis passa par toutes les émotions possible, le soulagement de ne pas avoir à se justifier pour sa dette, de l’intimidation d'avoir la maîtresse de Sinnoh au téléphone, l'espoir d'avoir enfin un acheteur, et l'interrogation de n'avoir pas vu cette offre sur son annonce en ligne.

-Oui, mais...

-Je vous donne rendez-vous cette après-midi, à Jadielle, dans un café nommé Le Persian Anthracite , si vous êtes intéressé par mon offre venez.

-Atten...

Mais déjà elle avait raccroché. Régis resta ainsi un long moment le combiné encore collé à l'oreille, pour réfléchir à la situation. Il jeta un œil à la pendule, 12h17, et le temps de faire la route...

-JACKY ! JE DOIS ALLER À JADIELLE POUR UNE AFFAIRE URGENTE, JE PREND LA JEEP !

Ce dernier lui répondit du haut d'une colline d'un signe de main. Satisfait Régis ferma la baie vitrée, se saisit de son manteau, sauta dans la jeep, vite rejoint par Noctali.
Un chemin Régis se demandait si cela était bien réel, voilà qu'il allait enfin voir le bout du tunnel de cette situation inextricable. Car même si il avait réussi à faire abstraction du papier peint du laboratoire, le problème de la dette flottait au-dessus de lui comme une épée de Damoclès.

Mais qu'avait Cynthia à lui proposer ? Et pourquoi tout ces secrets ? Cela attisait sa curiosité comme son inquiétude. Mais à peine eut-il finit de se poser toute ces questions qu'il était arrivé.

Régis entra alors dans le café Le Persian Anthracite. Le bar devait tiré son nom de la statue grise d'un Persian qui trônait devant. Et à l'intérieur il fut accueilli par des regards méfiants, ou prédateurs. Ne voyant aucune trace de Cynthia il choisi une table dans un coin et se mit à attendre. La patron vînt tout de même vers lui.

-C'est pour déjeuner ?

-Non, j'attends juste une amie...

-Si vous consommez pas, vous sortez.

Mais Régis n'avait ni l'envie, ni vraiment les moyens de payer les prix exorbitants de ce café, qui visiblement faisait aussi office de brasserie. Il allait insisté mais la taille des biceps du patron et son air intransigeant le décidèrent.

-Je vais prendre … un café ?

-Tout de suite.

Régis regarda la pendule, il était à peine le début de l'après-midi, et dans sa précipitation il n'avait pas manger, et Cynthia pouvait arriver dans la minute suivante comme dans trois heures. Il faillit regretter sa décision de ne pas déjeuner. Mais après plusieurs heures la maîtresse de Sinnoh fit son entrée.

Visiblement, elle était beaucoup moins perturbée que lui d'évoluer au sein d'un tel lieu. Un des poivrots accoudé au bar siffla en sa direction, mais le regard qu'elle lui rendit le rendit blême. Et dans sa confusion, il tomba de son tabouret de bar, et s’étala au sol dans l'hilarité général des autres piliers de bar.
Cependant, alors que Cynthia venait s’asseoir en face de Régis, il se sentit plein d'empathie pour le pauvre homme.

Car la femme qui se tenait devant lui était magnifique.

De grand yeux gris, des cheveux qui tombait sur ses épaules en boucles blondes, un chemisier turquoise et un pantalon noir aurait put être un ensemble banal sur bon nombre de femmes.
Mais pas elle.
Une aura de chartérise se dégageait d'elle, comme si elle maîtrisait dans un calme impérial chaque secondes de la situation. Son unique œil gris que révélaient ses cheveux le scrutait avec un regard à la fois amusé, mais aussi analysant Régis de fond en comble.

Ce dernier avait d'un coup chaud et froid à la fois. A la fois intimidé par le statut de Cynthia et son apparence, il se sentit d'un coup comme un rattatta devant les phares d'une voitures, qui émerveillé et terrifié n'essayait même pas d'éviter la collision.

-Désolé de vous avoir fait attendre, je ne vous pensez pas si...ponctuel.

Sa voix était à son image. Douce, mais empreinte d'autorité.

-Oh...euh...oui, j'ai fait aussi vite que j'ai put.

-J'en déduis que vous êtes intéressé par mon offre ?
Régis sortait petit à petit du choc initial. Là il retrouvé une certaine contenance, prêt à négocier le sort de son laboratoire.

-Et cette offre est ?

-Je vous rachète le terrain pour 10 millions et vous rentrez avec moi à Sinnoh.

Nouveau choc.

-10 MILLIONS MAIS VOUS N'Y PENSEZ PAS ?

Regards courroucés de l'assistance.

-10 millions mais vous... Commença Régis plus bas.

-J'avais compris la première fois. Répondit elle avec l'ombre d'un sourire.

A leur côtés le patron refît son apparition, plus discrète cette fois.

-Vous voulez déjeuner Madame ?

-Mais enfin...c'est...c'est beaucoup trop ! Votre offre est très généreuse mais je ne saisit pas pourquoi vous voulez acheter ce lieu pour plus du double de sa valeur...

-Si vous ne consommez pas, je vais devoir vous inviter à sortir Madame...

-En fait, jeune professeur Chen, je dois être honnête avec vous. D'une part mon mari a suffisamment d'argent pour se permettre de telles largesses, et d'autres part, si je paye une telle somme c'est surtout pour vous avoir, vous, le laboratoire sera vendu à un groupe hôtelier qui va j'imagine tout rasé et...

-Moi ?!

Là Régis était, à nouveau, complètement perdu. Une part de lui même s'était serrée quand elle avait évoqué son mari, mais c'est surtout le fait qu'elle voulait le recruter et le ramener à Sinnoh qui était perturbant.

-Oui, vous. Voyez-vous en parallèle de mon activité de maîtresse de Sinnoh je dirige des activités de fouille et de recherches à Sinnoh, et de récentes découvertes nécessitent un spécialiste en pokémon, et plus particulièrement en pokémon anciens.

-Vous avez pas assez à faire avec les ultra-chimères ?

-Madame, peut-être vous laisseriez vous tentez par les pieds de porcs ?

Cynthia daigna enfin tourner la tête vers le patron qui brandi un maladroit sourire de façade face au regard désabusé de Cynthia.

-Je prendrais une glace, Marco. À la vanille.

-Glace, vanille, oui, Madame.

Le dit Marco était encore planté là à regarder son interlocutrice dans le blanc des yeux.

-Allez, pshht pshht !

Il fila sans demander son reste. Cynthia se retourna vers Régis.

-Justement on ne sait pas encore si cela à un lien avec tout ça. Sûrement pas d'ailleurs, mais vos récents travaux sur la capacité des Ptéra à Méga-évoluer, permet d'estimer que le concept de Méga-évolution est très ancien. Et justement, nos fouilles tentent à vérifier cette hypothèse par des arguments archéologiques....

Régis l’interrompit d'un geste de la main. Il connaissait la suite, les détails techniques étaient son gagne pain après tout. Et il est vrai qu'il était précurseur dans le domaine mais tout de même...pourquoi lui ?

-Votre offre est... intéressante. Mais voyez-vous j'ai déjà, malgré moi il est vrai, prit des engagements au Bourg-Palette, je ne peux pas repartir comme ça...

-Je comprends...et j'ai fait un long voyage moi aussi. Alors je penses rester dans le coin quelques temps. Alors peut-être pourrions nous reprendre cette conversation disons...dans deux jours ? Cela vous laissera le temps de vous faire à l'idée.

Et ni une ni deux elle se leva, laissa un peu d'argent sur la table et repartit. Régis se trouvait ballottait par les événements, et il n'aimait pas vraiment ça. Même si une offre pareil ne se refusait pas, il était assaillit par le doute...

Mais pour le moment, Marco revenait avec une énorme coupe de glace à la vanille destiné à Cynthia, mais elle avait disparu. L'estomac de Régis se rappela à son bon souvenir et pour le temps d'une glace laissa ses problèmes de côtés.



-Alors...tu vas accepter ?

-Bah...un truc pareil, je me vois mal dire non.

-Oui, c'est vrai.

Autour de la table de la cuisine du laboratoire Jacky et Régis discutaient de l'opportunité de Régis. A leurs côtés, Marin caressait son Evoli en écoutant distraitement.
Régis était content que Jacky le soutienne, en fait, c'est surtout ça qui l'angoissait, qu'arriverait il à lui et Marin quand le laboratoire serait rasé ? Mais visiblement, Jacky s'était fait à cette idée depuis le début.
Le jeune professeur était revenu troublé de son entrevue, et après avoir tourné le problème pendant tout le reste de la journée il avait finit par demander conseil à Jacky... et mettre Marin au courant.

-Bon, allons nous coucher...la nuit porte conseil non ? Finit par dire Jacky en se levant. Régis hocha de la tête. La journée avait été riche en émotion, et Régis avait besoin de repos.



Le lendemain fut une journée assez banale. Rien dans leurs actions ne laissait entendre à ce que demain soit le jour de la décision finale. Cependant, alors que Régis vaquait à ses lectures d'articles quotidiennes, Jacky vînt le déranger entre deux nourrissages de pokémons.

-Hey, apparemment on est invités chez Délia...

-Pourquoi, il y a un anniversaire ?

Jacky haussa les épaules.

-Pas à ma connaissance, mais elle a insisté pour que l'on vienne, c'est peut-être un problème avec Mr.Mime ?

Régis réfléchi un instant, mais finit par céder. Après tout elle l'avait logé et nourri à l’œil pendant un long moment à son arrivée, si elle avait un problème il ne devait pas hésiter.



Régis descendit de la Jeep suivi par Jacky, Marin et Noctali. Étrangement, aucune trace de Délia pour les accueillir. Régis sentit soudain l'inquiétude monter en lui. Que s'est il passer ?

Il s'approcha du palier de porte et sortit le double des clés qu'elle lui avait donné. Il poussa la porte, le couloir d'entrée était dans le noir complet, et une odeur de fumée arrivée jusqu'à ses narines...

-SUUUPRIIISE !!

-AAAHHHHHHH !

Régis tétanisé continua de pousser son hurlement pendant quelques secondes. Il avait frôlé la crise cardiaque. Devant lui se tenait Mr.Mime qui lui tendait un gâteau un peut trop cuit. Et derrière lui se tenaient Délia, Sacha, Pikachu, Ondine, Pierre, et d'autres personnes que Régis n'arrivait pas à reconnaître. Sur le gâteau était inscrit « BONNE CHANCE RÉGIS ».
Et à croire que l'air ahuri de Régis était dû à la cuisson du gâteau, Délia s'empressa de se justifier.

-C'est Sacha qui a fait la gâteau...ça explique qu'il soit un peu raté.

-Maman !

-Papa, Maman !

Marin et Jacky venaient d'entrer, et le garçon fonçait pour se jeter dans les bras de ses parents, manquant de renverser Mr.Mime et le gâteau. Puis c'est Jacky qui participa aux retrouvailles, manqua d'écraser ses anciens camarades sous ses muscles. Régis lui restait un peu figé ne sachant quoi dire. C'est Délia, qui la première tenta d'expliquer la situation.

-On a appris pour l'offre et c'est une opportunité formidable...On voulait que tu saches qu'on est tous derrière toi.

Régis restait quoi. Impassible. Il finit par avoir les larmes aux yeux, et se mit doucmeent à sangloter.
-Oh non...Régis tu vas pas te mettre à pleurer ! Fit Sacha avec son ton de voix plein d'énergie.

-Surtout qu'on a une surprise. Compléta Ondine avec un clin d’œil.

Régis se laissa alors emporter vers le garage de la maison. Et là, Pierre ouvrit la porte.

-TADAAM !

-C'est...c'est magnifique...

Devant Régis se tenait la décapotable rouge rubis qu'il avait utilisé durant son voyage initiatique. Il avait laissé ce bel engin à son grand-père avant de l'oublier.
Régis passa sa main sur la carrosserie. A son contact tout les souvenirs de jeunesse revinrent ainsi qu'une douce nostalgie. Ses premières victoires, ses premiers égarements, son premier badge, sa première Ligue pokémon.

-On s'est cotisés pour la remettre à neuf. Ajouta Sacha en lui lançant un trousseau de clés.

Tel un enfant devant son jouet sous le sapin, Régis n'y tenait plus et s'empara des clés pour y faire vrombir le moteur. Mais Délia l'arrêta.

-Pas si vite le bolide ! On a un gâteau à manger avant !



Après une journée de fête, Régis se réveillait avec un mal de crâne puissant. Il se leva se mit à remplir sa tasse de café et but de longue gorgée du breuvage fumant.
Il regardait le soleil se levait par delà les collines, pour une raison étrange il avait toujours été matinal avec la gueule de bois. Et il admirait le spectacle de l'aurore qui baignait les collines du parc d'un voile rose.
Doucement, les pokémons s'éveillaient et le parc prenait vie. Soudain il vit la poésie qui se dégageait de cette scène quotidienne et exceptionnelle à la fois. C'était sûrement pour cette raison que son grand-père avait décidé d'écrire des poèmes.
Mais sa valise l'attendait. Connaissant Cynthia, il n'aurait pas d'autre délai, et ne verrait plus cette scène... sauf si il venait louer une chambre dans le futur complexe hôtelier qui trônerait en lieu et place du laboratoire.

Avec un soupir, il commença à empaqueter ses affaires, et à régler des formalités pour prévenir les dresseurs que leurs pokémons leur seront bientôt rendus. Puis, après le déjeuner cette fois il se mit en route dans sa nouvelle voiture accompagné de Jacky, ce dernier lui ayant fait judicieusement remarqué qu'il faudrait quelqu'un pour ramener le bolide.

Sur la route aucun des deux ne disait un mot. D'une part à cause du bruit du moteur et du vent qui leur balayait les oreilles, et d'autre part parce-qu'ils ne savaient pas trop quoi se dire en réalité. Régis avait l'impression d'abandonner Jacky, et Jacky de ne pas avoir été à la hauteur. Bref, l'ambiance était pesante.

Cependant, Régis repensait à leur dernière soirée. Chacun l'avait encouragé sur son choix, argumentant de diverses manières. Le plus enthousiaste était Sacha, qui, regrettant ses mots dans la forêt, se voulait être le plus fidèle des amis, et affirmait que c'est avec le même état d'esprit qu'il avait finit par réaliser son rêve, et devenir maître pokémon.
Oui chacun avait donné son avis...
Ou presque...

A un embranchement, n'y tenant plus, Régis tourna brusquement, et prit une autre route. Jacky le regarda faire surpris, mais restant silencieux, car Régis avait un regard déterminé.

Enfin il arrêta la voiture, il en sortit et poussa un petit portillon. Personne ne se trouvait là, et Jacky ne l'avait pas suivi, il était seul...

Ou presque...

-Salut grand-père.

Devant la tombe de son grand-père Régis se tenait campé là, attendant un signe de sa part. Mais bien vite il se rendit compte de l'absurdité de son geste, et se prépara à repartir vers Jadielle. Mais son œil fut attiré par l'épitaphe de l'ancien professeur Chen.

'Couvert de Papilusions
L'arbre mort
Est en fleurs !'

C'était niais, mais une chose frappa alors à l'esprit de Régis. Là, qu'importe tout ses poèmes et ses articles, ses recherches, ses disciples, qu'importe tout cela, le professeur Chen avait finit dans la tombe.
Et apparemment, il s'en été rendu compte. Il avait choisi une vie tranquille, simple, et lui permettant de vivre ses passions. Il avait trouvé une place peut exceptionnelle, se l'était adjugée et n'avait pas couru après les titres et les reconnaissances.
Parfois Régis se demandait quand est-ce que cette quête effrénée pour la reconnaissance devait s'arrêter, il s’imaginait qu'une fois le rêve atteint on vivait une vie de bonheur insouciant. Mais Sacha en était la preuve, ce n'était pas ça le secret d'une vie épanouie.
En fait c'est nous-même qui choisissons de nous arrêter de courir...

Régis avait enfin prit sa décision, et se sentait en paix.

-Merci grand-père...Murmura t-il. Avant de retourner vers la voiture.

-On fait quoi du coup ? Lança Jacky.

-On rentre à la maison.

-Pas à Jadielle ?

-Pas à Jadielle.

A nouveau un silence gêné s'installa. Il faudrait du temps à Régis pour accepter toute les conséquences de son choix, mais il se sentait tellement soulagé qu'il ne chercha même pas à le remettre en question.

Ting !

Les deux hommes sursautèrent. C'était le téléphone de Jacky qui venait de recevoir une notification, et Jacky utilisait tellement peu cet appareil qu'il avait presque oublié son existence dans le fond de sa poche.
-C'est un e-mail des maisons d'éditions de ton grand-père... Finit il par dire...

-J’imagine qu'ils veulent qu'on les paye...

-Je leur dit quoi ?

-Je sais pas...je pense qu'on peut payer la moitié de la somme en revendant la voiture, et j'irais emprunter le reste à la banque pour nous donner un peu de marge...

Jacky finit par ouvrir son mail et ne dit rien pendant un long moment.

-C'est si grave que ça ? Lança Régis au désespoir.

-Apparemment les recueils de poèmes de ton grand-père se sont exceptionnellement bien vendu à titre posthume, à croire qu'il était très populaire, et vu que je suis le nouveau détenteur des droits, ils me demandent si j'ai d'autres manuscrits à fournir...

-Comment ça exceptionnellement ?

-Disons à hauteur de 15 millions de pokédollars de royalties...

Régis stoppa net la voiture, faisant crisser les pneus. Jacky et lui se regardèrent incrédules. Puis dans un immense éclats de rire ils repartirent vers le bourg-palette, tout deux riches de l'héritage du professeur.