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Carnet de bord de Bridou de Brindibou12



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Informations

» Auteur : Brindibou12 - Voir le profil
» Créé le 10/08/2022 à 02:12
» Dernière mise à jour le 10/08/2022 à 15:01

» Mots-clés :   Alola   Aventure   Organisation criminelle   Présence de personnages de l'animé   Slice of life

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La visite
Nous commençâmes la visite du paradis Ether et je peux vous dire que pour un paradis, s’en était un! La première salle que nous visitâmes était la salle de réunion. Là, j’étais encore au comble de mon excitation: la salle était immense mais n’avait aucune fenêtre. Elle comportait de multiples portes qui faisaient penser à un labyrinthe et un énorme écran était accroché au fond de la salle. Mais ces détails n’ont pas suffi à me surprendre. Ce qui m’a surpris, c’est que tous les meubles de la pièce étaient en fait un hologramme solide de couleur bleue. En appuyant sur un interrupteur, quelqu’un pouvait faire disparaitre toutes les chaises et la longue table en demi-cercle. Cette dernière était divisée en plusieurs sections, probablement déterminant les places des professeurs, pensai-je.
Le professeur Euphorbe prit la parole et je me vis forcer de l’écouter de mes deux oreilles.

-Voici la salle de réunion, ici nous pouvons discuter avec nos collègues. Nous devons la création de ces hologrammes à la professeure Pimprenelle.
J’aperçus une photo devant le bureau du professeur Euphorbe. Sur la photo, on voyait le professeur tenant un bébé à côté d’une jeune femme aux cheveux gris avec un bandeau vert et un sourire qui incarnait la gentillesse et la joie de vivre J’en déduit qu’il s’agissait là de la professeure Pimprenelle et mon hypothèse fut confirmée lorsque je vis la même photo sur le bureau de cette dernière. En arrière-plan on pouvait voir le légendaire Félinferno, fidèle partenaire du professeur Euphorbe et un petit pokémon que je reconnus comme le Goinfrex de la professeure Pimprenelle.
Elsamina prit la parole:

-Nous allons maintenant prendre la porte de gauche pour aller dans l’abattoir- euh… je veux dire le laboratoire de monsieur Sobon.
-Est-ce qu’il y aura des produits chimiques dangereux ? demandais-je.
Mon père répondit à ma question immédiatement.
-Bridou! Même s’il y en a, il est hors de question que tu en achètes.
-Tu devras attendre ton anniversaire pour en avoir, dit ma mère.
-Tu sais combien ça coûte les assurances pour produits chimiques dangereux? lâcha mon père.
Elsamina reprit la parole:
-Bien sûr qu’il y aura des produits chimiques, mais ils ne seront pas à vendre. Si vous voulez en manipuler, vous devrez d’abord travailler dans notre entreprise dans le département de chimie.

Le laboratoire était, en comparaison aux deux autres salles, petit, mais il n’en restait pas moins impressionnant. La salle ressemblait aux laboratoires de génies machiavéliques qui font office de supers vilains dans les films: elle n’avait pas de fenêtre et était mal éclairée. Le sol était fait de titane, mais il était couvert de trous. Des bulbes vertes transparentes étaient accrochées au plafond et on pouvait distinguer des silhouettes à l’intérieur. J’ai pu voir une table minuscule couverte d’une sorte de glue derrière un gros réacteur avec un liquide que je ne reconnus pas.
Au fond de la salle, je vis des pokémons enfermés dans des grandes cages. Il y avait surtout des Ratatas et certains avaient des membres en trop ou en moins. On aurait dit qu’ils avaient été les sujets d’expériences très dangereuses. Je pus confirmer cette hypothèse car lorsque nous entrâmes, un curieux personnage aux lunettes vertes et aux cheveux blonds plaça un drap sur les pauvres pokémons après leur avoir injecté un produit visqueux.
Cet homme mystérieux à la blouse blanche s’approcha de moi et me regarda dans les yeux:
-Ne t’inquiète pas jeune homme, je leur ai juste donné un médicament.
Je n’étais pas convaincu de cette explication car 5 minutes plus tard une dent poussa dans le cou de l’un des Ratatas.
-Bonjour jeunes dresseurs. Je suis le professeur Sobon et je travaille en tant que scientifique dans notre organisation. Ici je fais des expériences sur des pokémons afin de les torturer- euh… je veux dire, les observer. Je m’occupe aussi de la formation des jeunes recrues. Mes expériences les plus récentes visent à enregistrer la réaction de mes cobayes-euh…, je veux dire, de mes pokécollègues à quatre pattes, vis-à-vis plusieurs produits.
-Bon, nous pouvons continuer la visite, dit le professeur Euphorbe. Bridou, laisse le réacteur nucléaire tranquille !
-Pas cool!
-La prochaine salle que nous visiterons risque de plaire à Bridou. Il s’agit de la salle des machines!
-Super! dis-je.
Pour nous rendre à la salle des machines, nous avons dû faire beaucoup de détours et maintes fois nous nous demandâmes si les professeurs ne s’étaient pas perdus en chemin, mais nous avons fini par trouver la salle que j’attendais de voir depuis si longtemps: LA salle des machines.
Avec sa quantité astronomique de moteurs et de morceaux de métal et sans compter la quantité d’outils que je n’avais encore jamais vu, cette salle était la définition du paradis. Il y avait même un avion en construction et tous les ouvriers étaient accompagnés de leurs pokémons respectifs. Dans cette usine, les humains et les pokémons collaboraient en harmonie pour réaliser des prouesses de l’art de l’industrialisation.

-Ne dérangeons pas nos vaillants travailleurs et allons directement à l’atelier où nous manufacturons les pièces qui forment ces merveilles.
L’atelier était un endroit poussiéreux où une grande diversité d’objets étaient fabriqués. Les artisans qui travaillaient ne portaient pas d’uniformes comme les ouvriers de la salle des machines. Ils étaient tous accompagnés d’un Capumain et les artisans en chef d’un Capidextre.
-Si vous le souhaitez, vous pouvez aller questionner nos employés pendant une demi-heure, dit Elsamina.
Sans demander la permission à mes parents, je courrais vers une vieille artisane qui fabriquait des pokéballs à la main! Je déduis quelle possédait le titre d’artisane en chef car elle avait un Capidextre comme compagnon.