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Né pour tuer : La Haine de Tjaurdin



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Informations

» Auteur : Tjaurdin - Voir le profil
» Créé le 09/11/2010 à 20:56
» Dernière mise à jour le 26/08/2012 à 23:29

» Mots-clés :   Action   Kanto   Policier   Suspense

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Chapitre 6 : Création - corrigé -
- Réveille-toi veux-tu, dis-je le secouant à dessein de le sortir de son sommeil.

- Mmpf... Grogna-t-il se mettant de l'autre côté du lit à deux places qui était un très vieux modèle.

- Néophyte, M.Mime est là avec deux casseroles prêt à faire le ménage, si tu ne bouges pas je ne donne pas cher pour la bosse que tu vas avoir. Fais le bon choix, lui murmurai-je regardant de côté M.Mime tenant fermement ses deux casseroles et d'attaque à s'en servir.

Il n'attendait que ça en réalité tendu, comme une corde d'un arc, puisqu'il n'avait pu m'avoir avec ses deux casseroles il lui fallait se venger sur mon disciple, je me rappelle quelle galère fut mon premier réveil fait par M.Mime qui avait eu aussi mon Maître ; ce dernier avait même tenté de le tuer ! Je m'étais juré de ne plus me faire avoir par M.Mime. Et cela fut, à chaque fois que je me réveillai le matin c'était moi le premier réveillé faisant fuir le ménager dépité à chaque fois, marmonnant dans sa barbe.

- Quoi ? S'écria-t-il se relevant cherchant le ménager des yeux qui était parti déprimer dans son coin. Mais non, qu'est-ce que vous racontez ? Il n'est pas là, je me recouche. Trop fatigué pour bouger de la matinée, finit-il par bailler ramenant la couverture sous mon étonnement.

Ah bon ? Etait-il sûr de son choix ? En effet il ne bougeait pas s'endormant avec un sourire au coin des lèvres. Que c'était mignon...

- M.Mime tu peux ! L'appelai-je.

- Quoi ? Je suis réveillé, regardez !

- Mimeeee !

Il ne cessa de frapper avec ses casseroles provoquant un douloureux réveil au garçon qui chut sur le sol se bouchant les oreilles, tandis que je m'en allais le laissant se débrouiller avec M.Mime qui frappait.

Alors que je préparais mon petit déjeuner le vacarme cessa pour mon plaisir soulageant mes tympans, le bol de lait était au micro-onde le chauffant pour une minute, pendant que je sortais de vieux céréales, je regardais le paquet... de la moisissure recouvrait les céréales, écœuré pour la matinée autant que par l'odeur fétide circulant maintenant dans la pièce ; un simple bol de lait devrait me suffire.

Le Néophyte arriva se débouchant les oreilles faisant une grimace suivi de M.Mime me lançant un regard joyeux, il dansait presque. Ce pokémon était vraiment sadique, à quand la relève ?

- M.Mime quand est-ce que tu as un bébé ? Où est Métamorph ?

Il haussa les épaules avec une franchise qui m'étonna, d'habitude quand j'abordais ce sujet là il prenait deux casseroles pour me faire part de son mécontentement. Si Métamorph était mort alors la maison serait un tas de poussière dans pas mal de temps ! J'en fus très troublé, sans ménager la Maison ne serait que l'ombre d'elle même, surtout que certains documents appartiennent à un passé lointain ou, des documents pouvant résoudre maintes enquêtes abandonnées de nos jours.

- Vieux, que se passe-t-il ?

Je lui administrai une petite tape le rappelant à l'ordre.

- La Maison doit être sauvegardé par un certain ménager qui sont tous issus de la famille de ce M.Mime, cette famille est rattachée à un serment, c'est en partie grâce à elle que personne ne peut trouver ce château, l'autre partie est due aux pokémons sauvages. Et pour assurer la progéniture un Métamorph âgé de millier d'années est là. En l'occurrence ce pokémon antique rôde toujours dans la maison à l'abri de nos regards.

Nous mangeâmes silencieusement sous les regards suspicieux du ménager cherchant la faille pour crier. Ensuite nous allâmes nous laver dans les salles de bains, celle dans laquelle j'étais semblait vieille avec sa tapisserie délavée, sa disposition ancienne, ses instruments en or ou argent, ses toilettes où l'on devait appuyer sur un levier pour que les excréments disparaissent.

Puis, je partis rejoindre mon disciple, l'emmenant pour lui faire visiter deuxième étage. L'escalier évoluait en vis, humide et sombre, éclairé par des torches crépitant. Dans ce même couloir étaient des tableaux d'anciens tueurs. Le Néophyte ahuri par ces portraits faillit tomber deux fois, je lui sauvais la vie deux fois.

Arrivé en haut dans un couloir composé d'armures entières, les habituels portraits, sauf que là étaient des statues de pokémons immenses terrifiantes avec leur regard froid sans vie, mais quelque chose était en eux faisait qu'on était touché par ces regards. Je me sentis petit à côté de toutes ces œuvres d'arts respirant la beauté et la terreur ; le Néophyte avait peine à retenir sa bouche formant un O. Sûrement le plus beau était la voûte avec son armature en pierre sur laquelle était peinte des scènes d'action, notamment une scène unique en son genre.

Il s'agissait d'une réunion durant la nuit dans une tour dominant une cité fortifiée, avec trois hommes réunis autour d'un piédestal soutenant un livre, notamment sur l'une des pages figuraient diverses signatures. L'un des hommes tenait encore la plume tandis que les autres s'étaient tamponnés le dos de la main avec un fer apposant une marque. Chacun de ces hommes ne montraient aucun visage et étaient habillés d'une manière obscure montrant qu'ils appartenaient à quelque chose de particulier.

- Qu'est-ce que c'est, Vétéran ?

- La Séparation des Pouvoirs, lorsque le Peuple se souleva contre le Roi. Le peuple n'exigea qu'une chose, la Séparation des Pouvoirs : juridique, législatif et exécutif. Savais-tu qu'ultérieurement cette révolte le pouvoir juridique était attribué à un Ordre qui infligeait des punitions dites divines. C'était l'Ordre du Secret, lors de la révolte les dirigeants de ce groupuscule se disputèrent sur ce qu'allait devenir le plus grand secret du monde. La majorité vota afin de créer deux groupes, Police et Assassins, comme tu dois t'en douter le groupe Assassins plongea dans l'oubli et échappa aux pouvoirs juridiques, dès lors les tueurs à gage naquirent mais aussi un moyen pour l'État de cacher la vérité sur certaines choses, la Police un jour lui confisqua ses châteaux avec tous les documents qui sont à présent quelque part, les Assassins plongés dans un enfer pendant un moment, puis d'anciens dirigeants de l'Ordre prirent à leur compte une sorte de Secte de tueurs à gage respectant les anciennes lois du Secret, ainsi que ces vertus. Cette scène que tu vois c'est le scellement de la création de la Secte.

/!\Attention vous avez remonté le temps/!\


Deux hommes se tenaient sur le balcon ; l'un était droit le regard altier embrasé devant les flammes. Des cheveux poivre et sel bouclés tombaient jusqu'à son cou. Quant à ses vêtements ils étaient faits pour la nuit ou pour se battre, rien de gênant. Son manteau ( = une cape ) tombait juste au ras du sol cachant ses vêtements et son épée, dont il tenait la garde. La garde de l'épée parlait d'elle-même, le symbole de la lys arborait au pommeau et une garde en cuir usé.

Le second homme était un genou à terre la tête courbée, en un signe de soumission ou respect, dont les cheveux bruns clairs tombaient en un rideau troublé. Ses yeux fermés, il cherchait à écouter, la rumeur d'un peuple révolté. Ses habits à lui étaient tout de marron avec le symbole d'un cheval sur lequel était deux chevaliers.

Le Roi, du balcon pouvait voir le peuple se rebeller avec leurs torches, il se taisait ainsi que ses suivants derrière lui, du moins ceux qui n'avaient pas fuis, le peuple prenait le château de Celadopole, d'ailleurs la basse-cour flambait et la haute cour était le théâtre de la colère du peuple.

- Maître que devons-nous faire ? Tout le monde est mobilisé pour vous en bas. Et les autres dirigeants de l'Ordre du Secret attendent vos ordres. Un seul mot suffira, suggéra son plus fidèle allié.

- Laissez-les tranquilles, voyons ce que le peuple a à réclamer et avisons par la suite ; faire une répression ne réglera pas le problème, de surcroît croyez-vous que vos hommes sauront se frayer un chemin ? Ne réglons pas ça dans le sang, mon ami, ayons l'air royaux. Admirez ! Peuple, admirez-vous ! Vous cassez ce que vous avez construits et il faudra le refaire ! Toutefois pour l'instant je ne suis guère apte à donner des ordres, je reconnais n'avoir plus aucun droit devant mon ancien Peuple, lui laissant tous les pouvoirs ! Seulement, puis-je vous demander ce que vous souhaitez en cassant tout ceci ? Je suis un prisonnier et j'exige un droit auquel j'ai toujours tenu à ce qu'il soit respecté ! Le droit de savoir pourquoi je suis prisonnier de votre furie destructrice !

- Je suis Sans-Culotte Jacques ! Moi porte-parole du Peuple et commanditaire de cette révolte populaire, je vous déclare coupable de : monarchie absolue ! Emprisonnement illégal ! Egoïsme ! Morts injustifiées ! Et de garder secret un Ordre selon vous, Secte selon nous ! Dont le Maître serait avec vous sur ce balcon ! Que déclarez-vous pour votre défense, Prisonnier ?

- Que je me fusse attendu à plus de prétexte, mais bon je n'oserai pas faire de l'ironie ou du cynisme, dans ma position cela coûterait ma tête, ce que bien entendu vous répugnerez à faire, n'est-il pas ?

- Cela l'est, tout comme les centaines de têtes que vous avez coupées, il me semble, injustement.

- Même pas une ?

- Même pas une, je suis catégorique, n'est-il pas cher ami ?

- Euh... Monseigneur ? Mon cousin a fait plein de bêtises et je suis heureux que vous lui ayez coupé la tête.

- Moi aussi, monseigneur.

- Vous voyez, plein de gens m'adorent, alors, messieurs, veuillez, gentiment, retourner chez vous, et vous levez gentiment, à dessein d'aller travailler durement, pendant que je penserai à vous dans mon lit employant toute mon énergie physique à manger et à me baigner – l'énergie psychique sera pour vous – vous voyez, je suis un Roi équitable, et avec une finesse d'esprit hors du commun ! Jamais je me suis fi de vous. Ou alors je ne l'ai fait point exprès, et vous m'en verrez profondément chagriné. D'ailleurs je vous fournirai de l'or si vous l'eussiez demandé car mon esprit possède de telles capacités mentales que je ne sais quoi faire. Vous m'en voyez encore des plus chagriné de ne pouvoir vous les partager, triste sort. Ô destin cruel pourquoi m'as-tu pourvu de toutes ces capacités ?

- Bon, euh vous avez fini ? Puisque nous nous avons un Palais à détruire ensuite on retourne chez nous pour que nous mangions, car nos femmes sont strictes et droites, nous reprendrons ensuite le massacre, d'accord. Vous ne voyez aucun inconvénient ?

- Aucun problème, en contrepartie puis-je moi aussi aller dîner ? J'ai ma mère mourante à Hoenn, avant que vous me tuiez j'aimerais lui dire adieu. Au revoir cher peuple, vous me manquerez !

Tout le peuple sortit son mouchoir de sa poche pour pleurer, la larme à l'œil, d'un coup résonna les appels des femmes de la basse-cour appelant leur mari qui quittèrent la haute courte silencieusement.

- Voyez-vous ? C'est ainsi qu'on m'a appris à parler au peuple, avec eux il faut être fin d'esprit sinon on les perd.

- ...

- Bien, à présent je compte me déguiser afin d'obtenir le nouveau pouvoir, franchement croyaient-ils que j'allais fuir les laissant faire à leurs guises ?

- Il me semblait sans doute que cela était le plus judicieux, non ? Le pouvoir ne vous retombera plus entre vos mains, à moins qu'un miracle se produise. Et tout le monde sait très bien que les miracles ne tombent pas du ciel.

- J'ai une idée ! Je m'en vais et vous aussi, quoi qu'il arrive vous déclarerez que vous êtes mon représentant. Ainsi je ferai croire au monde que je suis absent, seulement je serai dans les parages au courant de la situation politique de la Capitale, tout cela grâce à vous. Et ce par missive. Dès qu'il y aura une Loi qui naîtra informez m'en, et si un nom apparaît pour le représentant du pouvoir informe-m'en aussi.

- Comme vous voulez, ô Roi déchu.


Et le soir même le Peuple revint à dessin de mettre en feu le Palais royal signe de monarchie avant tout, dedans ils capturèrent quelques représentants importants de l'Ordre du Secret qui moyennèrent leur liberté en vendant certains espions ou assassins grandioses. Ces derniers au sein même du Peuple plus tard tuèrent ces hommes là qui les vendaient. En réalité dans l'Ordre du Secret se déroulait ce qui s'appela plus tard la Purge. Car l'Ordre tomba en ruine par la faute des représentants qui furent les purgés. A l'inverse les anciens employés se fondaient dans la masse se regroupant auprès d'un Grand Maître de cet Ordre qui devenait de plus en plus secret.

La surface que les gens voyaient étaient les meurtres en série des représentants. Personne ne s'en souciait, on avait mieux à faire que de s'occuper de cet Ordre qu'ils considèrent comme intempestif pour un bref moment, tous espéraient que ça finiraient un jour. La réalité était tout autre, l'Ordre se restructurait grâce au nouveau Grand Maître montant en puissance, et tenant toujours au courant le Roi Déchu, qui se cachait dans la campagne ; bien à l'abri de tout pouvoir, à part ceux des campagnards.

Quelques années passèrent et il s'avéra que l'autorité se mua en une sorte de République basée sur le pouvoir de la Caste des Dresseurs, ces hommes là apprenaient aux pokémons, ainsi les nomme-t-on, des attaques et à vivre avec eux, ce qui s'avérait des plus difficiles pour des être libres depuis la nuit des temps.

Dans tout ce fatras l'Ordre devint la Secte du Secret, qui opérait toujours, alors qu'ils célébraient la mort du Grand Maître de la Secte, mais aussi du Roi Déchu grands amis, ceux qui avaient tout rebâti. Et les nouveaux dirigeants portaient ostensiblement l'habit de cette Secte vêtus de longues robes noires avec un blason sur l'épaule qui représentait un Galopa avec deux hommes dessus tenant une lame. Ce blason avait été fait par l'Ancien Grand Maître. Par conséquent les gens au pouvoir virent surgir un cauchemar oublié.

Donc ils se mirent à chercher le nouveau Grand Maître, ainsi que leur base, très vite ils raflèrent tout, sauf une chose : le château dans le forêt de Jade. Le peuple mécontent fit, lui aussi, la chasse à ces hommes que la République achetait leur offrant un nouveau salut pour laver leur âme de tous les péchés qu'ils avaient commis. Ainsi naquit la Séparation des Pouvoirs et donc la Police et les Assassins étaient nés, la Police officiellement, mais les Assassins étaient nés dans l'ombre.

Les Assassins étaient parfois un Ordre officiel parfois une Secte, en vérité cela dépendait des sujets. Mais on parlait d'eux assez bizarrement pour l'époque, les gens ne savaient pas quoi dire sur eux, sauf dans certaines villes qui les traitaient comme de vrais tueurs et les arrêtaient, dans d'autres villes on regardait, mais on ne dérangeait pas.

Cet Ordre ou Secte opérait sur maints endroits ou régions laissant derrière elle des cadavres. Seulement au fur et à mesure que le temps passa la défiance à leur égard se propagea un peu partout. Les Assassins étaient maintenant des criminels à part entière, selon le peuple, la justice y avait recours pour certains hommes.

A présent la Police menait une guerre envers les Assassins, les États voisins s'y attelèrent aussi ; jusqu'à un beau jour, où un historien tomba sur de vieux documents, des documents révélant où se trouvaient tous les anciens lieux de l'Ordre du Secret. Alors seulement là fut mené une arrestation des plus grandes qui soient. Une arrestation en même temps de tous les Assassins qui devaient brûler sur un bûcher.

La réalité sur ce sujet est que le Maître de Ligue avait lancé un message au Grand Maître de la Secte, ce message demandait que la Secte fusionne avec la Police et dont lui aurait le contrôle. Donc un contrôle sur diverses justices au monde, le Grand Maître aurait refusé entraînant ainsi la perte de la Secte. Et quelques documents firent référence à une organisation tirant les ficelles du Grand Maître ; elle porterait le nom de Secte du Sion, donc pour résumer la Secte des Assassins n'était autre qu'une grande toile dirigée par le Grand-maître, dont lui-même agissait comme un pantin aux ordres de la Secte du Sion. Mais alors depuis quand serait née la Secte du Sion ?

Nul ne le savait et aucun historien ne le sut. Lorsqu'elle apparut dans les premiers documents ce fut pour dire ceci : « durant la période féodale l'Ordre du Secret comprenait les trois associations qui existent de nos jours répandant justice : Police, Ordre des Assassins et la mystérieuse Secte du Sion. La Secte du Sion serait née grâce à deux anciens hommes, en vérité surtout un homme à l'écart des autres qui expliqua la méthode pour tuer d'après les méthodes de l'Ordre du Secret. » C'est la première référence de la Secte du Sion et elle demeure assez vague.

Ce fut elle qui garda le record de morts et le nombre de personnes recherchées dans le monde. Un tueur de Sion en valait dix Assassins, cela resta longtemps un fait historique jusqu'à que cette Secte elle-même tombe dans l'oublie.

Une nouvelle ère commençait, celui de la joie et cordialité, les tueurs à gage devenaient moins utiles, pourtant la Secte des Assassins reprit sa part et laissa la Secte du Sion tombée aux enfers, mais toujours existante perdurant à jamais dans l'oubli comme un mythe, et laissant dans l'histoire des hommes aux capacités ravageuses.

Ainsi La Secte du Sion resta une organisation des plus impénétrables et secrètes au monde.