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La création de kamui shiro



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» Auteur : kamui shiro - Voir le profil
» Créé le 31/07/2004 à 17:12
» Dernière mise à jour le 31/07/2004 à 17:12

» Mots-clés :   Action   Aventure   Science fiction

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Vélicia
Je m'avançai vers Camélia sans faire le moindre faux pas, et empoignai délicatement de sa poche, la Masterball et la pokeball. J'ordonnais ensuite à Pikachu de sortir et d'essayer de broyer les liens qui liaient les pieds du docteur. La chambre se montrant peu spacieuse, je n'avais toujours pas la possibilité de libérer Migalos. Remarquant que le pikachu semblait avoir du mal à défaire la corde, j'arrachais un morceau de pierre déjà à moitié brisé de la paroi, et me mis à frotter les liens avec lui. Rapidement, les attaches se brisèrent et Camélia usa de la même technique que la mienne pour enlever la corde ligotée autour de ses mains. Les efforts ayant pris fin, le docteur, fatigué, s'assit au sol. Je m'approchais de lui pour lui poser quelques questions.- Camélia, vous vous sentez mieux ? On peux s'en aller ? Il soupira.- Oui, oui... j'ai juste la tête qui tourne un peu... s'il te plait, attend quelques minutes, que j'aie le temps de retrouver mes esprits.J'acquiesçais, de toute façon, si l'un de nous se sentait mal, nous ne pourrions rien faire de concret. En attendant que Camélia me donne le feu vert, j'enlaçait mon Goupix et le caressait, il semblait apprécier, et cela m'apaisait ; J'étais tellement inquiète, j'avais tant  peur que l'on ait fait du mal à mes chers pokemon...Finalement, après une dizaine de minutes, Camélia se leva, tapa ses habits et soupira.
- La porte de la pièce est fermée, n'est – ce pas ?Je lui répondais qu'elle l'était et que je ne possédais rien pour l'ouvrir.Pour être sûre de mes dires, je m'avançais vers celle- ci, suivie du docteur qui se frottait toujours ses poignets, puis appuyai sur la poignée. La porte resta close comme nous l'avions pensé.- Mince... ! Qu'est – ce qu'on va faire ? dis-je d'un air déçu. Camélia répliqua immédiatement.
- Je vais la défoncer.
Je lui répondait en criant que cela serait beaucoup trop bruyant, mais il ne prêta aucune attention à ma remarque. Il recula et pris son élan.
Camélia sprinte rapidement vers la porte, et s'apprête à la percuter. Brusquement, celle – ci s'ouvre avant qu'il ne la touche et il se trouve
face à face avec un homme en bleu !Ne pouvant stopper son mouvement aussi vite, il s'écrase sur la personne. Camélia et l'ennemi tombèrent violemment sur le sol derrière la porte. Rapidement, le docteur –qui avait acquit de l'expérience depuis son ancienne rencontre- pris l'humain par les poignet et d'un mouvement sûr, le plaqua contre un mur rugueux d'un coup sec. Étrangement, la personne ne montra pas de grande résistance et ses poignets que Camélia tenait fermement semblaient fins, aussi fin que ceux d'une femme. L'ayant constaté, le docteur se montra moins brute.- Qui es tu... tu es une femme... ?
L'humaine répondit dans un gémissement, encore sur le choc.- Ca... Camélia... je... suis...
Entendant la voix douce de la personne, le docteur réagit immédiatement et la relâcha doucement. Celle – ci, libérée, ôta le masque bleu qui cachait son visage, et fit apparaître une magnifique femme aux longs cheveux noir et aux yeux brun – vert. Je mis quelques temps pour me rendre compte de l'identité de la personne, tant j'étais abasourdie.De son coté, Camélia n'en croyait pas ses yeux. Cette demoiselle c'était... C'était la personne qu'il aimait ! Aussitôt, il enlaça chaudement la jeune dame qui se laissa faire et se mit subtilement à pleurer.- Vél...Vélicia... Tu m'as tellement manqué... Depuis ce jour où... Lucia est morte... je... n'ai plus osé te voir... Il l'embrassa devant mes yeux effarés. Je n'y comprenais plus rien. Camélia aurait été amoureux de... de ma mère ? Alors qu'il la relâchait de son étreinte et qu'elle lui fit une remarque sur ses beaux cheveux, je m'approchais des deux tourtereaux. Me voyant arriver, Vélicia s'éloigna immédiatement du
docteur, je lui sautai dans les bras et l'étreignit fortement. Elle se mit à sangloter.- Ma fille... Ulicia... tu es vivante... je... suis... tellement heureuse !
J'étais trop enchantée pour pleurer à mon tour.- Maman... ! Nous t'avons retrouvée ! C'est génial ! On va pouvoir s'en aller ensemble !Etrangement, maman montra une mine moins satisfaite.
- Mais... mais... Je t'avais bien dit de ne pas venir me chercher... c'était bien trop dangereux ! Qu'allez vous faire maintenant ? Cet endroit est surveillé de toute part, même la simple mouche se fait repérer, ici... Elle se releva et se retourna vers Camélia.- Mon chéri... je t'en supplie, fuit d'ici avec ta fille... s'il te plait.... Je ne veux pas qu'elle subisse le même sort que... Le regard de Camélia se fit dur, comme s'il semblait fâché. La jeune femme le perçut et se tut.- J'espère que tu rigoles ?! Moi et Ulicia avons parcouru plein d'épreuves pour te retrouver ! Et maintenant que nous te voyons, c'est la seule chose que tu as à nous dire ?Vélicia se mit à pleurer à chaude larmes, elle s'accrocha à la chemise du docteur.- Non... Non ne te fâche pas... Tu sais très bien que je dis ça parce que je m'inquiète pour toi et ta fille...Le regard amoureux de Camélia s'apaisa, bien sûr, il le savait qu'elle se faisait du souci pour lui... Il l'embrassa à nouveau.Je restais assise au sol, n'en croyant pas mes oreilles... Maman avait bien dit  « ta fille, ta fille, ta fille !! » et elle l'appelait « mon chéri ! » Et
subitement, je fus prise d'un mal de tête. Tout ce voyage, je l'aurai fait avec... mon père ? Camélia était mon père et il ne me l'avait jamais dit ? Il devait y avoir un malentendu... Je me souvenais d'un cadre avec une photo montrant ma mère et son amoureux, mais l'homme était bien différent de Camélia ! Ses cheveux apparaissaient noirs et courts, et il ne portait aucunes lunettes !Cela voudrait dire que... Camélia serait l'amant de...Et moi je serais une adultérine ??? <-- réflexion inutile ._.
Je le regardai d'un air soupçonneux, et instantanément, il détourna son regard du miens d'un air gêné. Je compris alors qu'il n'y avait rien d'un malentendu.- Ca... Camélia... c'est... c'est vraiment mon père ?!Le docteur eu un frisson quand au moment où la question fut posée. Vélicia l'observa d'un air étonné. - Camélia... tu ne le lui avais jamais révélé ?
Le docteur rougit.
- Je... euh... non. J'ai pas osé, ha, ha !Je le regardais, abasourdie... Je ne pouvais plus rien dire... Cet homme si beau, c'était mon père... En y repensant, il s'était beaucoup occupé de moi... mais... Je ne devais pas oublier que c'est l'amant de ma mère ! <-- Elle y tient ._.Soudain, maman prit la parole, et nous affirma qu'il fallait que nous partions d'ici au plus vite. - Bon... Est – ce qu'il vous reste des pokemons ?Je répliquais immédiatement.
- Il nous reste un Goupix, un Pikachu sans pouvoirs et un Migalos géant.
Vélicia sursauta.
- Le M... Migalos géant ?! Vous l'avez capturé ? C... c'est super !Camélia eut une mimique de fierté, puis ma mère partit en première place, en nous montrant le chemin. Elle nous recommanda de faire un minimum de bruit, car même si c'était le moment où la base demeurait la moins surveillée de la journée, on pouvait quand même se faire repérer. Nous arrivâmes dans un grand corridor où plusieurs couloirs marqués d'un écriteau se dévoilèrent. Vélicia me regarda.- Tu dois récupérer tes affaires et tes pokeball, je crois avoir vu quelqu'un les emmener dans le couloir... d'expérimentation...J'eus une poussée d'adrénaline.- Tu... tu veux rire ? Allons y !
Je galopais en faisant des allez et retours dans le grand corridor à la recherche du fameux couloir. Velicia avait beau crier que je pouvais me faire attraper par quelqu'un, l'idée que mes pokemons subissent des expériences me rendait malade. Enfin, je trouvai l'écriteau «  salle
d'expérimentations » Je reculais, le cœur rempli de haine, et fonça dans la porte. Violemment, je tombais sur le sol, couchée sur le battant cassé, et me mis à crier.- RENDEZ MOI MES AMIS !!! NE LES TOUCHEZ PAS !!
Soudain, je cessais d' hurler. Ma rage s'était faite dominée par ma stupéfaction. J'étais atterrie dans une grande salle blanche où à quelques mètres de moi, se trouvait une dizaine d'hommes en bleu qui me regardaient étonnés. Puis au loin, une autre chose avait attiré mon attention. Un sac rouge rayé noir se trouvait ouvert avec quatre univerballs posées à coté. Je me levai brusquement, et m'approchai, inconsciemment, de mes biens. Soudain, une personne se jeta sur moi et me bloqua les membres par une puissante prise.Je me tordais de douleur en ordonnant à l' humain de me lâcher, mais celui ci refusa. Il me semblât difficile de me libérer de son emprise, cependant, je remarquais que ma jambe gauche pouvait se mouvoir. D'un coup dur et précis, j'envoyais celle – ci sur son entre – jambes... Il m'insulta, et me lâcha violemment en me projetant au sol. J'en profitais pour récupérer rapidement mon sac en courant et m'en aller vers la porte d'entrée que j'avais précédemment fracassée. Bizarrement, les autres gens ne bougèrent pas et me laissèrent fuir sans prêter la moindre intention. Heureusement, Camélia arriva au même moment où je franchis le seuil de l'entrée, et rapidement, je lui sollicitai d'appeler son Migalos, car la salle était grande. Il approuva et lança son pokemon. - Migalos ! A toi de jouer !
Le pokemon apparut dans un grand rayon rose. Je profitais de l'instant pour fouiller dans mon sac, et part chance, je remarquais que mon ordinateur portable s'y trouvait toujours. Ce vieil appareil que j'avais soigneusement placé dans ma sacoche le jour de mon départ, allais enfin m'être utile. J'avais prévu de supprimer et de créer un gros bug sur toutes les données qu'exploitaient l'organisation K.E.R.A pour parvenir à ses fins... Mais pour permettre cela, il fallait que j'aie la possibilité de me connecter à la base principale de données, donc à l'ordinateur pilier dirigeant le tout. Malheureusement, je ne savais absolument pas ou il se trouvait et j'espérais que maman le sache.Les hommes – bleus regardaient effarés l'insecte géant. Cependant, ils ne bougèrent toujours pas. Je ne comprenais pas ce qu'ils étaient en train de mijoter. Subitement, une horrible pensée me vient à l'esprit. Dans ma main se trouvaient exactement quatre Univerballs. Je possédais celle de Démolosse, que j'avais précédemment transféré dans une autre ball à cause des tensions entre lui et le chat, celles des deux insectes, ainsi que la boule possédant le Rapasdepic. Effectivement, il me manquait... - Persian !
J'avais crié une nouvelle fois avant de retourner vers les expérimentateurs. C'étaient eux qui le possédaient ! j'en était sûre. Brusquement, maman cria à son tour et me rattrapa... Elle me stoppa en attrapant fermement mon blouson. - Ulicia, contrôle toi... ! Tu n'es qu'un enfant, qu'est - ce que tu crois pouvoir faire contre eux... ?Alors que j'allais lâchement me fâcher contre elle, je sentis que ses mains lâchèrent mon habit. Son visage était devenu étrangement pâle.- Ulicia... Regarde... c'est impossible...Alors que je lançais mon regard en direction des hommes- bleus, une lueur jaune m'éblouit les yeux. Suite à cette lumière aveuglante, un gigantesque chat blanc... apparut devant les hommes. Le grand félin sauta devant nous et me brutalisa d'un puissant coup de queue. En temps normal, j'aurais évité le coup, mais je tremblais tant, j'étais tellement paralysée en voyant le fauve que je n'en avais pas eu la
force. Des grosses larmes coulèrent le long de mes joues... Il avait triplé de taille. Il se trouvait quasiment à la même hauteur de Migalos. C'était Neka !Ils avaient touché à mon Persian ! Ces expérimentateurs l'avaient utilisé comme un vulgaire cobaye ! Les yeux du chat ainsi que les miens se montraient rouges de fureur et de colère, je paraissait -nul ne sait seulement si c'était pour la même raison- comme Neka, enragée. Mon pokemon voyait son front abîmé d'une de ces affreuses capsules le rendant fou. Je tentais de lui parler, mais en vain. Il fêlait, semblant juste attendre l'ordre de nous attaquer. Alors que je commençais à me résigner sur le sort du félin, un nouvel haut-parleur se mit
à envoyer des sons.- "Persian devoir utiliser attaque tranche contre Migalos"
Le fauve miaula, puis suréleva sa patte-dont les griffes se voyaient clairement- et s'avança vers la grande araignée. Camélia baissa sa tête pour réfléchir, et par chance, trouva rapidement une idée.- Migalos, utilise ton grincement !
L' insecte poilu se mit à crier, si aigûment que le chat fut forcé de s'arrêter dans son attaque. Derrière Persian, certains des hommes - bleus souriaient, amusés, alors que d'autres détournaient leur regard, dégoûtés et se bouchaient les oreilles. - "Persian devoir utiliser morsure contre Migalos"
La géante Mâchoire du Félin s'ouvrit. Il sauta sur Migalos et lui mordit le dos, sans que le docteur ait le temps de trouver une feinte.
Cependant, même si cela était un peu tard, il ordonna rapidement à l'insecte de créer des dards-venins, et de les lancer sur le corps du Persian pendant qu'il subsistait accroché à son dos. Dans un cris de douleur, Migalos s'exécuta, et injecta son venin dans une des puissantes pattes du grand chat. Cependant, exténuée et souffrante, l'araignée s'affala au sol en tentant de récupérer. Le chat, sentant que son membre le brûlait, exécuta un bon de quelques mètres et s'éloigna de nous. L'haut-parleur renvoya un ordre, sans se soucier de l'état de Persian. Je hurlais à Neka de revenir à la raison, j'avais vraiment qu'il se blesse et qu'il nous prenne en chasse un nouvelle fois dans son état, surtout que le Migalos ne pourrait pas non plus se défendre.Il fallait à tout pris enlever la capsule qui se trouvait sur son front.
- "Persian devoir utiliser attaque tranche sur Migalos, ainsi que sur les trois humains"
Exécutant mot par mot l'ordre donné, le chat sauta une nouvelle fois, même boitant, et se prépara à blesser à mort son adversaire. Nous regardions, moi, Camélia et ma mère, dans un sentiment d'impuissance, l'énorme Persian se ruer sur l'araignée rouge, épuisée. Finalement tout aura été un échec. Tout ce que j'ai accompli, tout ce que j'ai fait pour en arriver là, cela n'aurait servi à rien ? Je regardais Camélia. Alors que je venais d'apprendre qu'il était mon père, fallait – il que je meure maintenant ? Lui – même semblait désespéré. Et ma mère, j'avais fais tout ce chemin pour la retrouver ! Vraiment, je n'avais aucune chance... Soudain tout s'arrête. Enfin, seul Neka se crispe brusquement.
Il se baisse, et se couche sur le sol.
Tout son corps tremble.