Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

La création de kamui shiro



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : kamui shiro - Voir le profil
» Créé le 25/07/2004 à 20:37
» Dernière mise à jour le 25/07/2004 à 20:37

» Mots-clés :   Action   Aventure   Science fiction

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Terreur endormante
La personne appuya sur un bouton qui ornait sa chemise, et une alarme se déclencha. Camélia, sentant que l'affaire commençait à tourner mal, se concentra, puis crispa son poing et l'envoya à la figure de l'homme en bleu.
Le blessé chancela, et comme si le docteur avait parfaitement calculé son coup, il s'affala au sol, totalement sonné. Camélia profita de l'ouverture pour filer vers Ulicia en criant.
- Il faut partir d'ici ! Cours !
Je réagis immédiatement, le docteur et moi galopâmes affolés en direction de l'entrée de la grotte, mais elle ne se trouvait plus toute proche. Heureusement, lors de notre course folle, personne ne se manifesta. Pourtant, l'arrivée ne fut qu'une nouvelle déception. A notre grand malheur, l'accès demeurait bloqué par une puissante porte de béton armé. Nous nous trouvions bloqués. Coléreux, Camélia cogna son point contre la parois en jurant, et l'écho diffusa la grossièreté dans toute la grotte. L'alarme continuait de sonner et de faire battre mon coeur à son maximum, j'étais terrifiée.
- Camélia. ? Qu'allons nous faire ?
Le médecin semblait totalement déconcerté.
- Commence par appeler tout tes pokemons !
J'approuvais, cependant il me sembla étrange que Camélia n'appelât pas son Migalos. Je l'interrogeai dessus, et il me répondit dans un soupir que la caverne était beaucoup trop petite et qu'il aurait été dans l'impossibilité de se mouvoir. Je marmonnais, dans un soupir, que le sort était contre nous. Je sortis tous mes pokemon de leur balles et je leurs ordonnai de se placer devant moi ainsi que devant Camélia. L'atmosphère tendue, nous commençâmes à attendre, car c'était la seule chose que nous pouvions faire. Alors que l'alarme semblait s'être calmée, pour tenter de me rassurer, je murmurais quelques questions à Camélia.
- Camélia, tu as pratiqué les art martiaux ?
Il me regarda d'un air abasourdi.
- Pour... pourquoi tu me demandes ça ?
- Bah... Quand vous avez terrassé l'autre personne, avant, vous ne lui avez donné qu'un seul coup de poing et il s'est évanoui.
Le docteur montra un sourire ironique.
- Ah... ça... C'était un coup de bol.
Je répliquai d'un « Super... » au négatif hyper prononcé, puis recommençai à broyer du noir. Soudain, l'alarme se déclencha à nouveau, me faisant sursauter, elle recommença à diffuser son infâme plainte dans la cavité. Cependant, cette fois ci, la sirène était accompagnée de voix d'humains qui proliféraient des « Il y a des intrus ! » ou encore « Des espions sont entrés ! », ce qui rendit le moral de Camélia et le mien au plus bas.
Brusquement, pour arranger le tout, un autre humain déguisé de bleu fit son apparition, sortant tout droit d'une porte camouflée. La première chose qui me frappa fut les quatre lettres gravées sur sa longue robe indigo, «K.E.R.A ». Maintenant, j'était nettement au courant de ce que représentait ce repaire où je me trouvais coincée, néanmoins cela ne suffit point à me rendre heureuse. Je hurlai vers la personne qui s'avançait imprudemment vers nous.
- Ne vous approchez pas, si vous faites un pas je vous crame vif !
Sur ce, j'ordonnai à Démolosse de prendre la première place. Pourtant l'homme ne se montra guère impressionné, il se permit même de m'adresser la parole.
- Attends... qui es - tu... et que fait tu avec cette homme ?!
J'hésitais à répondre, cependant, il ne lâcha pas prise.
- Je... je suis à la recherche de quelqu'un !
- Ah bon, et de qui ?
Camélia me fit signe de ne pas révéler la cause de notre intervention et je lui obéis. Je retrouvai ma rage et criai à nouveau.
- Cela ne vous regarde pas ! Laissez - nous partir, maintenant !
L'homme éclata de rire puis se mit à crier.
- Tu veux rire ? Nous ne pouvons pas laisser s'échapper des espions ! Que quelqu'un amène l'armée des pokemons plante !
Je me préparais au pire, surtout que je n'avais pas la possibilité de compter sur l'aide du Migalos géant. Je regardais Camélia en espérant qu'il ait une solution, mais son visage parut aussi confus et apeuré que le mien. Il semblait dire « Ils ont créé d'autres armées de pokemon. ?? On ne va rien pouvoir faire ! »
Alors que moi et Camélia semblions effarés - il faut dire que le combat contre les Arcanins et les Dracaufeu ne nous avait guère laissé un bon souvenir - le sol se mit brusquement à trembler. L'homme en bleu s'éloigna dans l'un des couloirs cachés en nous souhaitant bonne chance d'une façon ironique, il n'obtint, en guise de réponse, qu' une insulte directement sortie de la bouche du noble docteur qui semblait alors avoir retrouvé son sang froid.
Sortant des murs et du plafond comme de vulgaires fantômes, s'approchant lentement en faisant presque s'écrouler les parois de la grotte, apparurent un vingtaines de monstres verts. Ceux ci ressemblaient à des dinosaures aplatis, possédant un bourgeon ouvert sur leur dos dévoilant une traître fleur orange. Les monstres portaient le nom de Florizarre. Comme pour les pokemon précédemment combattus, leurs
regard semblait vide de sentiment et de raison. Ils puisaient leur vie dans cette puce en forme de capsule et ne se souciaient guère des dégâts qu'il commettaient. Il s'approchèrent lentement et s'arrêtèrent à quelques mètres de mes pokemons.
Heureusement, je me trouvais en situation d'avantage, Démolosse était un pokemon feu, donc la faiblesse du type plante, cependant, leur nombre était bien supérieur. Je me décidai à agir.
- Demolosse, ce sera toi qui attaquera en premier !
Le chien se mit en position offensive.
- « grrr. » ( je suis prêt.)
Soudain, un haut parleur, impossible à déceler car il était probablement caché dans la roche, commença à envoyer des ordres.
- "Florizarre devoir utiliser attaque poudre - dodo"
Je réalisais maintenant que l'adversaire m'étais bien supérieur. Comment résister à une concentration de spores endormantes si dense ? Pourtant, il fallait que je passe à l'action, je ne comptais pas me laisser faire !
- Demolosse ! Utilise ton attaque lance - flamme aux maximum sur l'un des Florizarres !
La gueule du chien des ténèbres devint rouge vive et s'ouvra. Un géante colonne feu en sortit et vint s'écraser sur la tête du premier monstre vert. Celui ci arrêta son élan, comme un programme qui disjoncte, et laissa tomber son corps. Rapidement j'ordonnais à Rapic d'envoyer un cyclone pour achever le programme. La tornade effaça l'image du Florizarre qui se désintégra en une petite capsule.
Cette action me redonna espoir, j'avais la possibilité de faire disparaître ces monstres, mais un par un. Cependant, la lueur d'espérance s'éteignit rapidement. La fleur qui se trouvait sur les dinosaures compressés se mit à frétiller. Une brume poudreuse orientée vers nous en sortit et l'air commença à devenir trouble. Immédiatement Neka fut pris d'un comportement étrange, il tituba et parût ne plus pouvoir se concentrer sur son adversaire.
- Persian, Est - ce que ça va ?
- « miaa... siaaa » ( je... fatigue...)
Camélia s'exclama que nous allions nous endormir si nous respirions la poudre qu'envoyaient les Florizarres. Malheureusement, je ne voyais pas comment éviter ce fait. Déjà, mes jambes flageolaient, et je n'arrivais presque plus à dire des ordres. Démolosse tomba raide devant moi et Camélia s'assit sur le sol, sentant que ses esprits commençaient à le quitter. Ensuite, ce fut au tour de Dardargnan et de Papilusion de chanceler pour finalement s'évanouir. Seule encore debout, je tentais difficilement de résister à la faiblesse qui s'emparait de moi. Cette poussière qui remplissait l'air me faisait tousser et voilait ma vue. Pourtant, il fallait que je résiste, car après nous avoir capturé, ces barbares se débarrasseraient peut - être de nous ? Je n'ai pas envie de mourir, moi ! Je ne veux pas finir comme ma soeur !
Soudain, une ombre noire s'approcha de moi. Je n'eus même pas le temps de réaliser que c'étais un ennemi, qu'une douleur effroyable m'envahit le crane. Finalement, comme tous mes amis, je tombai au sol en plongeant dans un profond coma.
- Non... Ulicia !
Quelqu'un m'avait appelé.

***

Un frisson me parcouru le corps. Il faisait froid. Je me trouvais dans une grande salle blanche, une salle où de la neige tombait d'un plafond blanc. Mes mains, paralysées par le froid ne me permettaient plus d'enfiler une veste qui pourrait me réchauffer. Soudain une fenêtre apparut... les rideaux blancs qui l'ornaient se mirent à bouger, et elle s'ouvrit. Un courant glacial pénétra dans la pièce et me frigorifia d'avantage. Je ne pouvais plus bouger mes pieds, de la glace c'était formée autour et elle commençait à remonter ma jambe. La masse blanche parcoura mon corps sans s'arrêter et finalement arriva à mon coup. Une tête ce format dans le reflet de la glace et me fixa. Cette figure, elle me ressemblait, c'était.
- Lucia !
Je me réveillai violemment en criant, ce qui sortit du sommeil en même temps Camélia. J'avais cauchemardé, cependant mes membres restaient toujours impossible à bouger, même après que je sois revenue à la raison. Un voile continuait à me masquer les yeux et je ne distinguait plus que quelques formes. Heureusement, mon ouie semblait intacte, et je pu percevoir le gémissement de Camélia. Il se plaignit d'avoir des mots de tête. Heureuse de constater que nous étions tout deux vivants, je tentais de lui parler pour comprendre ce qui s'était passé, mais ma voix sortit toute rauque. Il me fallut quelques temps pour que je puisse prononcer un mot compréhensible. J'avais probablement attrapé un mal de gorge dû au froid diffusé dans la chambre. Ma tête tournait elle aussi comme celle du docteur aux cheveux
longs blonds et le lieu ou j'était posée demeurait glacial.
- Camélia... où sommes - nous ? je... je... ne vois rien.
Le médecin tourna légèrement sa tête vers moi et répondit dans un gémissement.
- U... Ulicia. ? C'est toi ? Je me sens tellement mal.
Brusquement, une pensée majeure me traversa l'esprit. Je tâtai mes poches, observai de la main les alentours et ne trouvant point ce que je cherchais, je m'affolai.
- J'ai perdu... mes pokemon... où sont... mes pokemon !?
Dans un effort, j'ouvrai grand mes paupières pour faire disparaître le voile et réussi enfin à discerner quelque chose. Je tournais la tête sur les cotés pour vérifier s' il s'y trouvait une univerball quelque part, cependant, mise à part la vision de Camélia somnolant, il ne se trouvait pas le moindre objet dans la salle. Ma vue partiellement retrouvée, je pu néanmoins me rendre compte que mes jambes et mains étaient liées par une corde solidement serrée. Camélia subsistait dans le même état et tentait de défaire les liens, mais en vain. Soudainement, il émit un petit cri de surprise et se retourna vers moi. Son visage semblait avoir retrouvé de l'espérance.
- Ulicia... dans ma poche... ils ont oublié.
Je l'observais avec étonnement.
- Qu... qui a - t - il ?
- Pikachu... Migalos... Il ne les ont pas pris... Je sens... dans la poche arrière.
Je n'en revenais pas. Comment nos ennemis avaient - ils pu oublier une chose aussi élémentaire ? Peut-être ont - ils cru que nous ne possédions que les pokemon envoyés au combat ! Cela voulais aussi signifier que j'étais en possession de mon Goupix ! Heureuse, je tentais de me lever, pour poser la poche de ma veste contre la parois de la grotte. Après m'être hissée de quelques centimètres, je percutai la parois, et une boule s'enfonça dans mes cotes. Je retombai parterre, m'étant fait mal, mais au moins j'étais au courant qu'il me restait
mon petit renard rouge. Je remontai ma jambe d'un mouvement brusque, ce qui me griffa à l'endroit ou mes pieds étaient attachés, mais ce mouvement ne fut pas inutile car la pokeball sauta de ma poche et roula sur le sol.
- Gou... Goupix ! Sors !
Un petit éclair rose fit surgir l'animal rouge qui se posa lentement sur le sol en émettant un petit cri de joyeuseté. Quand il m'aperçut, il me
contempla d'un air exprimant « qu'est - ce que tu as ? » Je lui expliquai alors que j'avais besoin de son aide.
- Goupix, écoute moi. Camélia et moi sommes prisonniers, si tu pouvais essayer de broyer les liens attachés à mes pieds et mains, je serais génial.
Le petit pokemon rouge fit mine, à mon grand bonheur, qu'il avait compris. Il s'approcha, renifla les liens sur mes chaussures, et finalement, dévoila ses petites dents. Il commença à mordre durement la corde - qu'on aurait cru qu'elle était faite d'acier- et continua ainsi pendant de longues minutes.
J'attendis, en espérant qu'aucun garde ne vienne nous surveiller à cet instant. En patientant, j'observais les lieux. Nous étions dans une petite pièce où des gouttes d'eau tombaient de temps en temps du plafond. Une porte, fermée, se trouvait au bout de la chambre glaciale.
Je sentais la chaleur du pokemon sur mes jambes. Il semblait réussir à briser la première corde. Cela faisait maintenant une trentaine de minutes que j'attendais. Camélia se sentait un peu mieux et reprit confiance en voyant le petit pokemon s'acharner sur le lien, il y avait encore un espoir. J'arrivais petit à petit à déplacer un peu mieux mon pied. Finalement, la corde se rompit d'un coup sec. Goupix s'assit, fatigué, laissant reposer sa mâchoire. Je sautais de joie et le remerciais infiniment.
- Goupix... tu es génial !
Je réussis enfin à me lever, et m'entrepris de frotter les autres liens de ma main contre le mur rugueux. Rapidement, la corde s'usa et se cassa, je fus vite délivrée. Camélia retrouva le sourire, il me demanda de prendre les balles qui se trouvaient dans la poche de son pantalon.