Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Dans ton monde de Silver_lugia



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Silver_lugia - Voir le profil
» Créé le 27/04/2008 à 18:39
» Dernière mise à jour le 09/01/2010 à 11:34

» Mots-clés :   Aventure   Fantastique   Humour   Région inventée   Suspense

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
1 - La frontière.
Cette lumière... Je l'ai déjà vue, j'en suis sûr. Hmmm... Il n'y a qu'une seule solution, ouvrir les yeux. C'est d'ailleurs ce que je fais. Je suis dans une clairière inondée de soleil. Ça explique la lumière. Mais où suis-je ? Je regarde plus attentivement autour de moi. Il y a une petite cascade. Étrangement, elle ne fait aucun bruit. Elle n'était pas là il y a deux minutes, j'en suis certain. Il y a aussi des énormes rochers moussus. C'est drôlement joli, ici.

« Joliflor. »

Hein ? Quoi ? Quelqu'un a parlé ? Je regarde autour de moi. Rien. Bizarre...

« Joliflor ! »

Quelqu'un a parlé, j'en suis persuadé. Mais qui ?

« JOLIFLOR !
- Qui... Qui est là ? »

Une créature étrange est apparue mystérieusement devant moi. Je ne la vois qu'à contre-jour, à cause de la lumière. Cette lumière...


« Regarde maman, il se réveille ! »

Alicia, ma jeune maîtresse, est accroupie devant moi. Je suis dans mon salon. Je n'y étais pas il y a deux minutes. J'étais... J'étais où ? Je ne me souviens plus. Peu importe, ce n'était sûrement qu'un rêve.

« Tu veux jouer à la ficelle, Rusty ? »

Elle agite une ficelle devant mon nez : encore ce jeu idiot ! Bon, allez, jouons le jeu : et vas-y que j'attrape la ficelle, et vas-y que je la mords, et vas-y qu'elle s'échappe mystérieusement, et vas-y que je la rattrape...

« Alicia, ce n'est pas l'heure de jouer, tu as ton cours de piano ! l'interrompt sa mère.
- Bon, allez, on arrête, Rusty ! À tout à l'heure ! » crie-t-elle en quittant la pièce.

Le soleil réchauffe la moquette couleur crème qui tapisse le sol. Je m'étire et m'allonge sur la moquette toute chaude. Quel bonheur...
« Rusty, viens manger, ta pâtée est servie ! » crie la mère d'Alicia.
Je pénètre dans la cuisine au sol carrelé où m'attend un bol de pâtée pour chats. Je la renifle. Poulet et haricots verts. J'irai manger quelques souris dans le jardin pour compenser. La femme est toujours là. Je mange, pour lui faire plaisir, mais j'arrête dès qu'elle quitte la pièce. Je retournerais bien me prélasser au soleil, moi... Mais, au moment même où je pénètre dans le salon, j'entends un bruit assourdissant et abominable : l'aspirateur. N'ayant nulle envie de devenir sourd, d'être aspiré, où même de devenir sourd puis d'être aspiré, je quitte la pièce. Et si j'allais écouter Alicia jouer du piano, en haut ? Si, au début, c'était un véritable massacre pour les oreilles, elle joue à présent suffisamment bien pour que j'aille l'écouter. J'arrive dans la chambre de la jeune maîtresse. Comme prévu, elle y prend ses cours de piano. Elle joue justement mon morceau préféré : Clair de lune, de je ne sais plus qui. Je m'assieds pour écouter. Dommage, je suis arrivé pour la fin du morceau.

« Miaaaou ! ( Bravo ! )
- Ah ! s'écrie Alicia dans un sursaut. Rusty, tu étais là ! Allez, sors, tu me déconcentres ! »

Quel accueil ! Puisque c'est comme ça, je m'en vais ! Voyons... Quel jour sommes nous ? Alicia a ses cours de piano les mercredis et les samedis. Y a-t-il eu beaucoup d'écart entre cette leçon-ci et la précédente ? Non ! Nous sommes donc samedi, et le père est à la maison ! Il doit être dans le deuxième salon, à lire son journal. C'est en effet là que je le trouve. Je me frotte à ses jambes.

« Miaaaou ? ( Excusez-moi, monsieur, pouvez-vous, s'il vous plaît, m'ouvrir la porte ? ) »

Apparemment, il comprend, puisqu'il se dirige vers l'immense baie vitrée et va me l'ouvrir.

« Vas-y, tu peux sortir ! » me dit-il.

Je pénètre dans le jardin. Il y fait plus chaud que dans le manoir. Le Chéba poulet-haricots verts m'a laissé sur ma faim. Je vais me dénicher une où deux petites souris et me prélasser au soleil. Une vraie vie de chat ! Je sens l'odeur d'une souris. Mais dans l'immense parc, difficile de la trouver ! Je vais plutôt aller dans le petit bois qui est la propriété de mes maîtres. En y arrivant, j'ai comme une impression de... déjà vu. Enfin, bon, peu importe ! L'alléchante odeur de la souris parvient jusqu'à mes narines. Et je l'aperçois. Elle est juste là, devant moi, et semble ne pas m'avoir remarqué. Je me tapis, prêt à bondir sur ma proie. Un CRAC sonore retentit. La souris s'enfuit. Je regarde en face de moi. Une énorme souris jaune se tient devant moi ! J'aimerais fuir, mais je suis paralysé de peur.

« Pikachu ? »

Quoi ? Cette créature parle comme les humains ? Mais... Que veut dire "Picatchou" ? Sans essayer d'en savoir plus, je continue mon chemin en quête d'une autre proie.

*************************************************
« Bon... ben, salut Foudre ! »

Je regarde mon amie entrer dans sa maison.

« Ouais, salut ! »

Et elle me plante là, devant la porte. Par une aussi belle journée, je n'ai pas très envie de retourner tout de suite chez mon dresseur. En même temps, la chaleur est étouffante, et je ne peux pas flâner en ville. Je vais aller dans la forêt. L'ombre des arbres fait que cet endroit est chaud en hiver et frais en été. C'est mon petit coin de paradis. C'est d'ailleurs là que je suis née et que j'ai été capturée.
Arrivée là-bas, j'irai à mon endroit préféré : un mini lac, où j'aime me baigner où m'allonger sur l'herbe pour rêvasser. Je suis d'ailleurs une experte en matière de rêvasserie. Si on organisait des concours de rêvasserie, je les gagnerais sûrement. Tout en pensant cela, je me fraye un chemin parmi les fougères, et arrive dans mon petit paradis à moi. Des magiparpes et des poissirènes y font un concours de saut.

« Hé, salut Foudre ! Tu veux bien être notre juge ? me demande Aurélien, un magicarpe.
- Bien sûr ! »

Je les regarde faire leurs bonds impressionnants. Le plus fantastique de tous est sans doute celui de Lorène, la poissirène. Triple saut périlleux accompagné d'éclaboussures d'eau qui scintillaient magnifiquement au soleil. Je regarde les autres sauts. Aucun ne m'impressionne particulièrement.

« La gagnante est Lorène ! » annoncé-je à la fin du concours.

Puis je m'allonge dans l'herbe pour regarder les nuages.

« Tiens, celui-là ressemble à un Oursaring. Quelle magnifique journée... »

Je me réveille. Il fait sombre.

« Houlà ! J'ai dû m'endormir ! Mon dresseur doit s'inquiéter ! »

Je me lève précipitamment. Un peu trop, même, puisque je tombe dans la mare. Je suis pleine de boue... Beurk ! Les poissons éclatent de rire. Je me secoue. Ça leur renvoie toute la boue à la figure. Bien fait pour eux ! Je sors de la clairière. Il fait maintenant très sombre... Je n'étais jamais restée si longtemps ici. Dans le noir, je ne reconnais plus rien. J'avance au hasard. Des odeurs intriguantes me titillent. D'où viennent-elles ? Je me dirige vers leur source. Quelles drôles d'odeurs ! Je n'avais jamais senti ça ici ! J'arrive devant une drôle de petite bête. Elle a une longue queue, comme un Raichu, mais sans éclair au bout. Oui, en fait, elle ressemble beaucoup à raichu, mais en gris. Et en dix fois plus petit. Mais il n'y a pas qu'elle qui dégage ces odeurs. Je m'approche un peu plus. Je fais craquer une branche. La petite bête s'enfuit. Une autre créature m'aperçoit. On dirait un chaglam. Où alors un persian. Un peu des deux, en fait. Elle me dévisage.

« Eh ben, qu'est-ce que t'as ? »

La créature a l'air encore plus effrayée de m'entendre parler. Elle s'enfuit.

« Hé, attends, je ne voulais pas t'effrayer ! » lui crié-je.

Maintenant, il fait très sombre. Je dois continuer d'avancer.