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La création de kamui shiro



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Informations

» Auteur : kamui shiro - Voir le profil
» Créé le 19/07/2004 à 21:31
» Dernière mise à jour le 19/07/2004 à 21:31

» Mots-clés :   Action   Aventure   Science fiction

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Passage secret
Camélia me montra du doigt une grande habitation qui se trouvait à une vingtaine de mètres. Toutes les maisons autour étaient abîmées et brûlées, alors que celle ci paraissait en bon état : pas la moindre trace de cendre ou de cassure. Je commençais à avoir des soupçons sur la vraie nature de cet immeuble, Camélia de même ; il me dévisagea d'un regard sérieux.
- Ulicia, j'imagine que tu penses comme moi ? J'ai l'impression que cette maison renferme un secret.
J'acquiesçais.
- Moi aussi, allons jeter un coup d'oeil ! Attends juste que je rappèle mon équipe.
Je renvoyai tous mes pokemons dans leurs univerball respective, puis je m'approchai lentement de la grande et suspecte demeure, en compagnie du docteur.
Il s'y trouvait une grande porte fermée à clé par un gros cadenas noir imposant, évidemment, ce qui ne nous arrangeait guère. Une petite serrure classique se trouvait dessus. Je comptais appeler Demolosse pour qu'il défonce l'entrée, mais Camélia interrompit mon geste et sortit de son sac un trousseau de clés.
- Je préfère la manière douce.
Je haussais les épaules, et observai Camélia.
Il testa, chacune leurs tours, les clés qu'il possédait. La cinquième qu'il enfonça dans la serrure fut la bonne. La porte s'ouvrit dans un long
grincement, et les battants claquèrent contre le mur dans un bruit sourd. Rapidement, nous nous cachâmes sur le côté pour éviter de nous faire repérer par un gardien, nous n'aurions pas apprécié une rencontre trop rapide. Camélia me chuchota une phrase de satisfaction à l'égard de son objet.
- On appelle cela un "passe - partout", c'est très pratique.
- Effectivement, mais la prochaine fois, tache de tenir la porte !
Je me déplaçai délicatement et tournai doucement la tête pour jeter un coup d'oeil, tout en essayant de ne pas me faire remarquer.
J'observai le lieu, personne ne s'y trouvait à mon grand bonheur. Les deux battants, ouverts, dévoilaient une grande salle spacieuse encadrée de murs rouge vifs.
Étonnamment, l'extrémité de la grande pièce semblait noyée dans un profond noir. N'arrivant pas à en percevoir une quelconque chose, je demandais à Camélia d'entrer avec moi dans l'immeuble pour vérifier le lieu sombre. Il accepta, et nous pénétrâmes lentement dans la vive demeure dont l'atmosphère rougeâtre dégagée par les parois de celle ci faisait croire à un bain de sang. Je fermais calmement les portes derrière moi et avançai vers le lieu obscur. Soudain, mon pied percuta un objet et je faillis chuter, retenue par le médecin au nom de fleur. Je baissais la tête ; il se trouvait au dessous de moi une pierre qui transperçait le sol, une roche dépassait le tapis rouge qui était posé dans la spacieuse chambre !
D'un mouvement réfléchi, Camélia regarda en direction du trou noir.
- Il y a plein de rochers qui dépassent le sol ! C'est comme si nous allions vers...
- Une grotte ? Dis- je en devinant la pensée de Camélia.
Je me relevais et continuais mon avancée, effectivement, les stalactites et stalagmites se faisaient de plus en plus courantes au fur et à mesure que je me rapprochais du sombre lieu.
La porte semblait très loin derrière moi et Camélia. Nous étions arrivés devant la masse noire qui, maintenant, ressemblait radicalement à une grotte. Mais une cavité dans une maison, c'est impossible !
Devinant mon étonnement, le docteur me renseigna.
- Ulicia, je pense que cette habitation a été construite devant et au-dessus de la grotte. Tu ne penses pas ?
Je réfléchis et approuvais l'idée.
- Ça paraît logique... tu penses que des gens habitent ici ?
Le docteur ordonna de ne plus émettre de son et nous nous concentrâmes sur le peu de bruits qui nous parvenaient au loin. J'entendis légèrement, provenant de l'intérieur de l'abri de roche, quelques voix. Je demandai à Camélia s'il percevait quelque chose, et il affirma qu'il entendait quelques sons lui aussi. J'hésitai à entrer dans la caverne, maintenant qu'il pouvait s'y trouver des personnes, mais Camélia, plus sûr de lui, me devança et partit en premier dans l'obscur souterrain. Son regard avait repris son aspect froid. Subitement, il me posa une question.
- Ça fait longtemps que je n'ai plus revu ta mère. Comment est - elle, déjà ?
Je le regardais d'un air ahuri, étonnée de la nature de la demande, finalement, je rétorquai.
- Elle a des cheveux semi-longs noirs et porte des lunettes. Si je ne me trompe pas, ses yeux sont bruns - verts et elle est assez grande...
Camélia me remercia, puis il s'avança à nouveau dans le souterrain d'un pas sûr.
Soudain, nous nous arrêtâmes. Nous étions arrivés à un croisement. Nous n'avions marché qu'en ligne droite jusqu'à maintenant -car il n'y avait dès lors qu'un seul chemin- et le parcours semblait débuter malheureusement à se compliquer. Camélia s'approcha de l'un des cinq couloirs, et remarqua qu'il s'y trouvait au bout, une porte. Il s'en approcha, et plaqua son oreille contre. Il perçu des bruits de pas et m'en informa ; il m'ordonna de rester où je me trouvais sans bouger. Alors qu'il pensait que la personne en question s'était éloignée, la résonance d'une semelle tapant le sol continuait à se faire discerner. Il tourna encore la tête pour vérifier si c'était moi qui marchait, cependant je n'avais pas avancé mon pied d'un seul centimètre. Inquiet, il s'éloigna de la porte en se rapprochant de moi, me prévenant de ne pas faire de bruit.
Soudain, un mur renfermant un passage dissimulé s'ouvrit brusquement devant nous, et Camélia se trouva face à face avec une personne habillée de bleu. Aussi abasourdi l'un que l'autre, aucun des protagoniste ne réagirent. Soudain, l'humain sorti tout droit du mur s'attaqua au docteur, l'empoignant par le col et le plaquant contre la parois rocheuse. Camélia laissa échapper un gémissement ; une roche pointue ressortant du mur le blessa au dos.
- Qui es - tu, toi ! Tu ne fais pas partie de l'organisation !
Le docteur répondit dans un sourire ironique :
- Je... je passais juste observer les lieus.*aie*
- Bien sûr. IL Y A UN ESPION !!! ALERTE !!!
Après avoir hurlé, la personne d'habits bleu appuya sur un bouton ornant sa chemise, déclenchant ainsi une alarme dans toute la caverne.