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Une Vie Mouvementée  de Bleu2MéthylN



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Informations

» Auteur : Bleu2MéthylN - Voir le profil
» Créé le 15/07/2020 à 11:05
» Dernière mise à jour le 26/08/2020 à 23:11

» Mots-clés :   Amitié   Aventure   Drame   Galar   Présence de personnages du jeu vidéo

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Chapitre 1 : Une Vie Paisible
Ma vie commença à Motorby un jour de printemps, j'avais vécu toute mon enfance dans une grande maison de campagne entre Brasswick et les Terres Sauvages, à l’écart de la ville. Mais j'avais quand même habité les trois premiers mois de mon innocente vie dans ma ville de naissance. Je n'ai évidemment aucun souvenir de cette période. Néanmoins, mes parents m'avaient raconté, un jour, qu'on vivait près de la voie ferrée et d'une usine à vapeur, le bruit incessant de ces machines et la pollution engendrée par celles-ci les dérangeaient beaucoup. Ils n'arrivaient pas à s'habituer à la vie en ville et à l'industrialisation. Ils avaient donc décidé de déménager en campagne très rapidement après ma naissance.

Notre nouveau lieu d'habitation était très paisible, on n'avait aucun voisin mis à part les pokémons qui vivaient aux alentours mais qui ne nous dérangeaient pas du tout pour le coup. Peu d'entre eux s'approchaient de notre maison, seuls les curieux Rongourmands étaient attirés par les quelques arbres à baies qui ornaient notre jardin. Ils étaient tout de même difficiles à approcher. Bref, le calme était absolu. Il n'y avait aucune activité humaine dans les environs. Nous étions totalement déconnectés du monde urbain, de quoi ravir mes parents ! et moi aussi d'ailleurs ! C'était notre petit coin de paradis. Notre maison se situait au centre d'une grande plaine plutôt calme, non loin de cette étendue se trouvait une petite colline qui avait pour but de délimiter la zone des fameuses Terres Sauvages.

J'adorais monter sur cette butte pour admirer le magnifique paysage et les nombreux pokémons qui vivaient sur ce plateau. On pouvait donc observer depuis celle-ci les créatures de la plaine où je vivais, mais aussi ceux de la Réserve Naturelle. De plus il y avait un manoir en ruine aux abords de cette zone et près de chez nous, on y entendait quelques bruits étranges la nuit, des événements inexpliqués se produisaient dans ses environs, pas très rassurant tout ça. Malgré cela, étant têtu comme un Bourrinos, j'y étais quand même allé, une seule fois... et je l'ai regretté, j'ai eu la peur de ma vie ! On y reviendra...

Notre maison était plus près des Terres Sauvages que de la ville mais cela n’était pas du tout dérangeant car un taxi Corvaillus pouvait nous déposer près de chez nous dans ces terres, on pouvait donc aller en ville assez rapidement. Dans le pire des cas, il y avait une petite route de terre qui rejoignait la Route 2 qui elle, était liée à Brasswick, ville dans laquelle se trouvait une gare. Ce chemin rejoignait également la station de train des Terres Sauvages mais elle était assez dangereuse à emprunter à pied à cause des montagnes abruptes qui délimitaient ce territoire. Malgré la dangerosité de cette petite route, je l'avais emprunté plus d'une fois sans jamais me blesser. Je n'étais pas un exemple à suivre, mais je n'avais jamais rien eu heureusement.

Concernant mon enfance, elle fut peu conventionnelle. En effet, je n'avais que très peu d'amis voire même pas du tout car je n'étais pas allé à l’école comme tous les autres enfants, mes parents ne pouvaient pas financièrement m'inscrire dans un établissement scolaire. La solitude ne me dérangeait pas le moins du monde. Ils s'étaient donc occupés personnellement de moi en m’apprenant l’essentiel : lire, écrire, parler et surtout ils m'avaient enseigné leur métier pour que je puisse, à l'avenir, les aider dans leur travail. Malgré le fait que je n'étais pas allé l'école, je n'avais aucune lacune.


Mes parents étaient les propriétaires d'une ferme proche de chez nous, ils travaillaient donc tout le temps là-bas, mais ils devaient quand même aller en ville de temps en temps pour des rendez-vous professionnels, cela ne les enchantait guère. Ils produisaient quelques fruits comme des kiwis, des pommes et des poires. Au niveau des légumes, il y avait plus de choix mais les principaux étaient les courgettes et les poivrons. Ils avaient également un troupeau d'Ecremeuh qui erraient dans un champ, mais seulement pour le lait, ils ne produisaient pas de viandes. Quelquefois, on y retrouvait même des Moumoutons qui avaient réussi à s'infiltrer dans leur enclos pour y brouter l’herbe fraîche de leur champ.


Mes parents n'étaient donc pas très présents chez moi. Mais ça ne m'avait pas empêché de les aimer énormément, c’était les seules personnes que je connaissais vraiment et qui comptaient pour moi à ce moment-là de ma vie. Ils avaient énormément de travail, je ne pouvais pas leur en vouloir. J'essayais tout de même de les aider le plus possible à la ferme mais avec mon jeune âge je ne pouvais pas faire grand-chose malheureusement, mais je faisais de mon mieux. Ils arrivaient malgré tout à passer du temps avec moi. S'ils ne me faisaient pas travailler, on se promenait souvent dans les Terres Sauvages. C’était un des seuls moments que je pouvais passer avec eux en dehors du travail. Je me souviens, un jour, nous étions en balade dans la Plaine Verdoyante et un essaim de Papilusion était passé juste au-dessus de nos têtes, ils migraient vers le Miroir du Géant lorsque l'hiver s'installait dans cette zone. Cette scène était juste magique ! On était tous émerveillés par ce moment !

Il y avait, de temps en temps, des gens qui venaient chez nous mais cela restait assez rare. Notre famille ne vivait pas à Galar, elle se trouvait à Unys. Mais mes parents avaient décidé de briser leur routine pour vivre de nouvelles aventures ici même, à Galar. Ma famille ne venait donc que très rarement. Mais une dame assez grande et élancée, avec un air aussi aimable qu'un Chaglam, venait régulièrement à la ferme mais ne me prêtait pas attention. Je ne m'étais jamais demandé pourquoi elle venait. Mais elle avait l'air très proche de mes parents à l'ouverture de la ferme. Mais plus le temps passait, moins je voyais cette femme venir à la ferme ou chez moi. Je ne savais pas pourquoi mais cela ne m'importait que très peu à l'époque.

En étant la plupart du temps seul chez moi, j'avais commencé rapidement à m’intéresser aux pokémon. Deux types de pokémons m'intriguaient tout particulièrement : le type Psy et le type Fée. Les pokémons de types Psy possèdent une force mentale exceptionnelle et se distinguent par une intelligence hors norme, ils maîtrisent la téléportation, la télékinésie et j'en passe. Ils surpassent même les hommes ! Leur force mentale est fascisante ! et puis les pokémons de type Fée, eux, sont dotés de pouvoirs de la nature, ils sont très forts tous en restant si mignons ! Ils arrivent même à vaincre les plus puissants pokémons de type Dragon. Ils m'impressionnent ! C'est un des meilleurs types pokémon en plus de ça !

J'aimais tant les observer dans les Terres Sauvages seul malgré le danger potentiel de ce lieu, et sans l'autorisation de mes parents évidemment. J'y passais tout mon temps libre. Une nuit j'avais voulu aller voir de plus près ce fameux manoir abandonné aux abords des terres, à peine passé la porte d'entrée, je m'étais fait surprendre par une horde de Fantominus qui s'était fait un malin plaisir de me faire une petite frayeur. Ils m'avaient fait tellement peur que j'étais sorti en courant et en criant, mes parents m'avaient même entendu depuis notre maison pour vous dire ! Je n'avais même pas eu le temps de découvrir le lieu. Je ne suis plus jamais retourné près de cet endroit. Après cet événement, je détestais les Fantominus plus que jamais ! Je comptais bien prendre ma revanche un jour ou l'autre !

À part ce pokémon fourbe, tous les autres étaient très intéressants, mais il y avait deux pokémons qui me fascinaient plus que tout : Symbios et Sorcilence. Ce sont deux créatures totalement différents mais qui sont tout aussi intéressantes et spécifiques. Symbios pouvait broyer des rochers rien qu'à la force de ces bras ! Et Sorcilence, lui, était capable de lacérer le pauvre être vivant qui faisait trop de bruit près de lui à son goût. Un peu radical comme technique mais très efficace ! Ces deux pokémons n'étaient pas du genre à se faire humilier, loin de là ! Un de mes rêves de gamin était de pouvoir les observer dans les Terres Sauvages mais ils étaient tout de même assez rares. Malgré cela, j'avais réussi à apercevoir un Symbios une fois, c'était lors d'un coucher de soleil d'été sur la Plaine Verdoyante, c’était si beau ! Je me souviendrais toute ma vie de ce moment !

Mon plus grand rêve était d'avoir un pokémon, mais s'il pouvait être de type Psy ou Fée c’était encore mieux. Le jour de mes 12 ans j'étais à la ferme avec mes parents pour les aider, et ils m'avaient fait le plus beau cadeau que je pouvais espérer : ils m'avaient offert mon tout premier pokémon : un Nucléos ! Ils avaient réalisé mon rêve, en plus ce pokémon est de type Psy ! J'étais tellement content ! J'étais l'enfant le plus heureux au monde ! Mais ce Nucléos semblait différent des autres spécimens que j'avais pu observer dans les Terres Sauvages, il avait une couleur légèrement différente des autres spécimens. Tous les autres possédaient une enveloppe corporelle de couleur verte plutôt claire, mais pas le mien. La sienne était de couleur de jade. Mais mes parents ne l'avaient même pas remarquée. Dès que je l'avais sorti de sa pokéball, il s'était précipité sur les kiwis qui se trouvaient dans une cagette près de lui pour en manger, je l'ai donc appelé Kiwi. J’étais si heureux d'avoir mon tout premier pokémon qui, en plus, est l'un de mes pokémon favoris avec une couleur différente qui lui allait très bien d'ailleurs.

J'étais tellement excité d'avoir mon tout premier pokémon que je n'avais pas fermé l’œil de la nuit ! J'avais emmené Kiwi sur la colline au coucher de soleil pour lui faire découvrir ce coin si paisible où il allait désormais vivre. Je voulais devenir le meilleur dresseur de Galar avec lui, je comptais aller dans les Terres Sauvages pour nous entraîner dès le lendemain et prendre ma revanche sur ces foutus Fantominus au passage ! Une intense satisfaction se lisait dans les yeux Kiwi, dans les miens aussi d'ailleurs. Nous étions restés toute la nuit sur cette colline à admirer le paysage.

Le soleil commençait à se lever, Kiwi et moi étions toujours sur la colline, lorsque j'avais vu au loin que mes parents s’apprêtaient à quitter la maison. Ils m'avaient dit qu'ils devaient aller à Winscor car ils avaient un rendez-vous avec leur supérieur pour parler de l'avenir de la ferme, ils devaient rentrer dans la soirée avant le repas, mais, cela ne s'était pas passé comme mes parents me l'avaient dit...