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Une Vie Mouvementée  de Bleu2MéthylN



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Informations

» Auteur : Bleu2MéthylN - Voir le profil
» Créé le 15/07/2020 à 11:06
» Dernière mise à jour le 26/08/2020 à 23:49

» Mots-clés :   Amitié   Aventure   Drame   Galar   Présence de personnages du jeu vidéo

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Chapitre 2 : L'Orphelinat
Ce jour-là, le lendemain de mes 12 ans, mes parents périrent lors d'un accident de taxi Corvaillus, pourtant ce genre d'événement était très rare. Seuls deux autres accidents mortels de taxi Corvaillus avaient été recensé auparavant. Ils se trouvaient un peu avant Skifford au-dessus de la mer au moment où le Corvaillus avait été attaqué par des Goélises enragés. Pourtant ces pokémons n'avaient pas pour habitude d'attaquer sans raison, encore moins en horde. Du moins ceux des Terres Sauvages, eux, étaient plutôt du genre pacifique, ils avaient tendance à éviter tout contact avec les Hommes. Bref, Passons, ils s'étaient attaqués directement au Corvaillus, il avait donc commencé à s'agiter. Un Goélise avait frappé directement ses yeux, sous le coup de la panique il avait lâché prise et le taxi avait donc chuté en pleine mer. Malgré tout le Corvaillus avait réussi à rattraper le chauffeur du taxi en plein vol qui avait réussi à se faufiler hors du véhicule en chute. Mais mes parents, eux, étaient restés coincés dans le véhicule, le taxi avait pris l'eau très rapidement, la mer étant plutôt agitée ce jour-là, le Corvaillus ne pouvait rien faire pour les aider. Mes parents s'étaient donc noyés atrocement dans ce taxi.

La police et les autorités locales n'avaient jamais réussi à trouver l'épave du taxi et leurs corps au fond de la mer. Avaient-ils vraiment cherché ? Je n'en étais pas si sûr. De toute façon, Je n'avais jamais cru à cette histoire tirée par les cheveux, je ne pouvais pas croire que mes parents étaient morts dans un simple accident qui aurait largement pu être évité. Ma tristesse s'était vite transformée en colère, je ne voulais pas croire que mes parents étaient mort de cette façon. Mais au fur et à mesure du temps j'ai dû l'accepter.

Ce jour-là, j'attendais avec impatience le retour de mes parents pour leur raconter le début de mes aventures avec Kiwi : on avait commencé notre entraînement, on avait d'abord combattu des cibles faciles, telles que des Chrysaciers inoffensifs, pour évaluer de quoi était capable Kiwi. Sa puissance était hors normes ! Mais il pouvait sûrement l'être encore plus, tout comme moi. Pauvres bêtes, ils s'étaient tous fait humilier un par un, mais pour nous, c'était très satisfaisant ! Après cela, on avait essayé d'affronter un Caninos, le combat était rude mais nous avions tout de même réussi à le vaincre. Notre entraînement commençait à la perfection.

Mais mes parents n'étaient jamais rentrés à la maison... Il était assez tard, ils étaient censés rentrer dans la soirée avant le dîner, quand j’aperçus une personne qui se rapprocha doucement de chez moi, c'était ni ma mère ni mon père, mais un officier de police. C'est lui qui m'avait annoncé la terrible nouvelle, mais ce n’était pas tout. Il m'avait appris également que j'allais devoir intégrer un orphelinat le temps de me trouver une nouvelle famille. Trop de nouvelles d'un seul coup, je n'étais pas prêt à cela, j'attendais juste mes parents avec Kiwi à la base.

Depuis ce jour je m'étais renfermé sur moi-même et j'étais devenu très arrogant et méprisant je l'avoue mais c'était pour camoufler ma tristesse et ma souffrance. Cette méthode de camouflage de mes sentiments avait fonctionné pendant un bout de temps. Je voulais rester fort et ne montrer à personne ma tristesse et ma faiblesse. Depuis cet accident un lien très puissant s’était formé entre Kiwi et moi, on était devenu plus proche que jamais. Il ne me restait que lui. Il représentait toute mon enfance. Il était tout pour moi, je ne pouvais en aucun cas le perdre.

Le lendemain, le directeur de l'orphelinat de Galar, Mr Potiron, une personne plutôt âgée avec un style assez classe pour le coup, était venue me chercher chez moi pour me mener à ma nouvelle maison. Il était très gentil avec moi et très attentionné mais je ne voulais absolument pas quitter la maison de mon enfance où j’avais vécu tellement de belles choses pour arriver dans un endroit inconnu, avec des personnes étrangères. Mais bon, je n'avais pas tellement le choix de suivre Mr Potiron, je ne pouvais être autonome à seulement 12 ans.

J’étais donc arrivé à l'orphelinat accompagné du directeur, l'établissement était situé tout au Nord de Galar après Winscor au bord de la mer. Il était entouré par de nombreuses collines de toutes tailles. Elles ressemblaient fortement à celle près de chez moi. La mer était si proche de l'orphelinat, mais on avait l'interdiction d'y aller sans autorisation. J'y étais allé une seule fois, avec tous les autres enfants de l'établissement, la plage était magnifique, le sable était si fin et si doux ! Mais la température de l'eau était plus que fraîche, les eaux qui bordaient la région de Galar n'étaient pas réputés pour être chaude... Il y avait très peu pokémons qui vivaient sur ce littoral à mon grand désarroi, à notre arrivée, les gosses les avaient fait fuir avec leurs cris infâmes et je les comprenais ! Pauvres pokémons...

L'établissement était très impressionnant, il y avait un immense parc naturel à l'entrée. Des enfants y jouaient et hurlaient en permanence. À longueur de journée, leurs cris stridents étaient à la limite du supportable. On les entendait dans tout l'établissement, c'était une horreur. Je n'étais jamais resté trop longtemps dans ce jardin, d'autres endroits étaient plus tranquilles. J'avais tendance à ne pas supporter les autres enfants, surtout les plus petits qui ne connaissaient rien à la vie à part jouer et hurler sans arrêt.

Juste derrière il y avait le bâtiment principal avec un style plutôt moderne mais qui restait agréable à regarder. C'était mon nouveau lieu de vie. J'y restais seulement pour dormir et pour manger entre autres, pas très souvent du coup. J'avais pu découvrir ma nouvelle chambre et les personnes qui allaient cohabiter avec moi. Il y avait deux garçons âgés de 11 et 12 ans, ils se connaissaient déjà. Je ne leur avais jamais vraiment parlé, ils étaient si peu intéressants... Je ne me souviens même plus de leur nom pour vous dire. Ils ne s'étaient jamais intéressés à moi, ce n'était pas plus mal finalement. De toute façon je n'avais jamais véritablement parlé à un enfant de l'orphelinat. J'étais resté solitaire et c'était très bien comme ça ! Je n'avais aucune envie de raconter mon histoire à qui que ce soit.

Et enfin, derrière le bâtiment, se trouvait un grand stade dédié au combat pokémon. C'était peut-être le seul endroit qui me plaisait vraiment dans cet orphelinat. En s'approchant du stade, Mr Potiron m'avait dit que je pouvais participer à un entraînement quotidien pour entraîner mon pokémon, il suffisait simplement d'aller s'inscrire auprès de madame Reyes la coach, une jeune femme au look assez osé et avec une coupe de cheveux venue d'un autre monde. Elle était très extravagante mais très gentille. C'était une dresseuse plutôt forte, mais elle avait également une passion cachée pour le chant. Elle se débrouillait assez bien d'ailleurs. Après la visite je m'étais précipité vers elle pour aller m'inscrire. Elle était enchantée de faire ma connaissance et contente qu'il y ait une nouvelle personne dans son programme d’entraînement quotidien. Après m’être inscrit, la nuit commençais à tomber. J'étais donc parti dans ma chambre pour aller me coucher, je n'avais qu'une hâte : être à demain pour enfin commencer mon entraînement ! Il pouvait être la clé pour oublier la mort de mes parents ou du moins faire mon deuil.

Le soleil se leva, l’entraînement commençait à 9h du matin, j'étais déjà prêt depuis au moins une heure. Je m'étais donc approché doucement du stade où Mme Reyes devait nous attendre. Pour vous dire que j'avais hâte, j'étais même arrivé avant elle. Il y avait cinq autres personnes avec moi, trois garçons et deux filles. Le but ultime de ces entraînements était de réussir à battre notre coach Mme Reyes. L’entraînement commença directement par des combats. J'étais prêt à leur montrer de quoi Kiwi et moi sommes capables.

Mais à peine sorti de sa pokéball, Kiwi avait suscité l'attention de tout le monde. Je n'avais pas la moindre idée de la raison de cet étonnement. un enfant s'approcha de moi et me demanda : «  t'as eu comment le shiny ? T'as eu où le shiny ? T'as eu quand le shiny ? », un shiny ? Je ne savais pas du tout de quoi il parlait. Je n'avais donc pas répondu à ce gamin, il ne méritait pas d'avoir une réponse de toute façon. C’était peut-être la couleur différente de Kiwi qui impressionnait tant tout le monde ? Ce n'était qu'une hypothèse.

Après que tout le monde s'était calmé, mon premier combat avait pu commencer, je ne pouvais pas faire mauvaise impression. J'avais affronté Lucy, une fillette de 7 ans qui n'avait pas l'air très maline, mais elle était déterminée, ça c’était sûr. Son pokémon était un Fantominus, elle adorait les pokémons Spectres, l'occasion pour moi de prendre ma revanche sur ces foutues vermines. Le combat fut très rapide. Tout le monde était ébloui par mon talent de dresseur et la force de Kiwi. La fillette, elle, avait les larmes aux yeux mais son pauvre pokémon avait eu ce qu'il méritait de toute façon.

À la fin de l’entraînement, Mme Reyes était venue me parler pour me dire qu'elle était impressionnée par la force de notre équipe. Elle m'avait dit que je serais sûrement un très grand dresseur si je continuais à m’entraîner comme çà. Premier entraînement et déjà des compliments ?! j'étais flatté ! J'en avais donc profité pour lui demander qu'est-ce qu'un shiny, elle m'avait répondu : « QUOI ?? tu ne sais pas ce qu'est un shiny ?! un shiny c'est un pokémon qui possède une couleur différente des autres pokémon de son espèce, ils sont extrêmement rares et très convoités par les dresseurs. C'est seulement la deuxième fois que j'en vois un de toute ma vie ! Tu as de la chance de l'avoir sache le ! ». Mon hypothèse était donc vraie.

Après ces explications je m'étais rendu compte que Kiwi était encore plus rare et incroyable qu'auparavant. Plus rien ne pouvait nous arrêter. Les enfants qui s’entraînaient avec moi étaient si facile à battre que, un mois plus tard, j'avais pu défier en personne Mme Reyes. Son pokemon de prédilection était un Bekaglacon, ce pokémon, qui semblait si peu intelligent et inoffensif m'avait donné du fil à retordre. Mais j'avais réussi tant bien que mal à le battre, Mme Reyes était vaincue, mon entraînement avait porté ces fruits, j'étais le premier à l'avoir battue depuis l'ouverture de cet entraînement. A l'issue de ce combat, Kiwi le Nucléos avait évolué en Méios ! Tout le monde m'avait félicité. Mme Reyes m'avait donc proposé de gérer les entraînements avec elle. J'avais évidemment accepté cette proposition. J'avais donc continué à m’entraîner tout en enseignant mon talent aux autres enfants. Pendant tout ce temps, je n'avais pas pensé une seule seconde à la mort de mes parents, ces entraînements m'avaient permis de m'évader. Après ma victoire, j'étais devenu très proche de Mme Reyes, elle prenait soin de moi comme si j'étais son fils, j'étais tellement touché. j'avais donc fini par lui raconté mon histoire, de part son âge et son expérience, elle m'avait aidé à surmonter ce tragique événement. Elle m'appelait même " Mon Chou " c'était très affectueux, certes, mais je n'appréciais guère ce surnom.


Un jour le Président Sherhoz, accompagné de son assistante Liv, étaient venus à l'orphelinat pendant qu'un entraînement avait lieu. Ils venaient rendre visite à l'orphelinat tous les ans apparemment, d'après ce que m'avait dit Mme Reyes. Ils étaient venus observer notre entrainement. Ils avaient remarqué que mon pokémon était différent mais surtout la force qui nous liait. Mon talent en tant que dresseur n’était pas passé inaperçu évidemment. Sherhoz était donc venu me parler à la fin de l'entrainement pour me poser quelques questions, mais j'étais resté très froid avec lui, je n'avais aucune envie de lui répondre, je ne le connaissais pas du tout et je ne parlais pas aux inconnus.

Malgré cela il avait quand même voulu parler au directeur de l'orphelinat, Mr Potiron, pour lui informer de mon talent de dresseur et qu'il serait mieux pour moi de me trouver une nouvelle famille rapidement car je ne pourrais plus m’améliorer ici. Il avait raison pour le coup. Il y avait un autre détail que je n'avais pas remarqué au premier abord, l'assistante, Liv, me semblait familière mais je ne savais pas pourquoi, pourtant avant l’orphelinat je ne rencontrais que très peu de personnes. Étais-je devenu fou ?

Bref, seulement un mois après la venue du président, Mr Potiron m'avait annoncé que j'allais quitter l'orphelinat pour aller dans une nouvelle famille, je semblais indifférent face à cette annonce mais au fond de moi j'étais fou de joie. J'étais donc resté un an dans cet orphelinat, à ma sortie j'avais 13 ans. Ma nouvelle vie allait enfin commencer. J'attendais ce moment depuis mon arrivée à l'orphelinat. J'étais quand même triste de devoir quitter le groupe d’entraînement et surtout Mme Reyes avec qui j’avais passé un an a m’entraîner, je n'en avais gardé que des bons souvenirs. Le lendemain mes valises étaient faites, j’étais prêt à découvrir mon nouveau chez moi et démarrer une nouvelle vie ! Encore une fois !