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Les Promesses des Îles [CONCOURS USUL 2017] de Fantomega



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Informations

» Auteur : Fantomega - Voir le profil
» Créé le 26/10/2017 à 13:48
» Dernière mise à jour le 30/10/2017 à 23:47

» Mots-clés :   Action   Alola   Kanto   Organisation criminelle   Présence de personnages du jeu vidéo

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Chapitre 2 : La Prise
Il m’a fallu quelques années pour faire à nouveau fructifier pleinement les affaires à Alola. J’ai commencé en temps que simple touriste plein aux as. Petit à petit, j’ai fini par connaître chacune des îles de l’archipel, les attentes de ces autochtones, le potentiel de développement de chaque ville. Mon attention s’est d’abord portée sur Ho’ohale.

Cette ville était déjà bien développée avec son centre Pokémon, ses boutiques, et même son hôtel les Embruns dont j’étais un habitué. Les affaires sont juteuses dans cette ville. Les habitants baignaient dans la culture des batailles royales, mais qui n’avaient absolument rien de royal dans la mesure où elles se faisaient sauvagement dans la nature comme de vulgaires combats.

J’avais là une opportunité à saisir. Les batailles royales méritaient leur palais et j’allais le leur construire même si pour cela, je devais surmonter un tas d’obstacles, je flairais que c’était un bon point de départ pour moi à Alola. Au Sud Est, se trouvait un bois idéal avec une petite boutique à proximité. Malheureusement pour moi, le bois et l’échoppe appartenaient à la même personne : Bradley. Cet homme ne voyait en rien l’intérêt de mon palais pour les batailles royales. Il me rétorquait :

« - Ce bois était là bien avant votre naissance Giovanni, les batailles royales n’ont que faire de votre palais, nos rois les ont toujours pratiquées sur de la terre dans la nature et cela ne changera pas ».

Bradley avait tout pour m’énerver. À Kanto, si une personne ne me disait ne serait-ce que la moitié de ce que j’avais entendu à ce moment-là, elle se retrouvait à l’hôpital, mais… je devais rester calme et saisir Bradley avec tact :

« - La somme que je vous propose n’est-elle pas suffisante pour tourner la page du passé à présent ? Bradley, vous savez, tout ce que je veux c’est votre bien, ce bois n’est qu’un nid à Dardar… euh non Lucanon. Les gens iront dans mon palais, je n’en ai aucun doute mais, ils iront aussi dans votre boutique par la même occasion qui pourra grandir en même temps, cet endroit deviendra attractif et dessus s’implantera un Centre Pokémon.
- Vous ne m’avez pas entendu Giovanni ? C’est non. »

Ce second refus allait être le dernier. Bradley avait dépassé les bords avec son entêtement, il n’avait gagné que ma colère :

« - Vos affaires émergent peu à peu Bradley, le succès que vous avez connu à Ula-Ula pourrait bien se terminer plus vite que vous ne le pensez, au revoir. »

Je partis ainsi sous son regard étonné par ma menace. En regagnant ma voiture, j’ai reçu un appel au sujet de la conception d’un costume assez particulier pour Tauros. Ce rendez-vous manqué méritait une réunion avec mes collaborateurs que je devais organiser dans la soirée dans une cave gracieusement prêtée à l’hotel Embruns.

À cette réunion je fis le point sur le comportement à adopter vis-à-vis de Bradley. Sa boutique à Ula Ula devait sauter pour asseoir mon pouvoir et mes affaires sur Akala. Mes sbires savaient ce qu’ils avait à faire et tout le matériel et les Pokémon étaient prêts pour ça. La nuit mon Alakazam téléportait des larcins sans grandes valeurs de mes sbires jusqu’à l’intérieur du magasin. Je fis propager des rumeurs sur le super marché et la marchandise volée qui y serait en vente. Je ne laissais toutefois pas assez de fausses preuves à la police pour qu’elle intervienne et mette Bradley en prison. J’avais un tout autre projet pour Bradley et son magasin devait connaître la fin qu’il méritait.

La tension a finis par devenir presque insupportable à Akala au sujet de Bradley Prix, les habitants commençaient à s’emporter et à dégrader la boutique par des graffitis insultant. C’était le moment de porter le coup de grâce à ce magasin. Un soir, Akala fut secouée par une attaque d’un Pokémon d’une telle violence qu’elle fit trembler toutes les villes aux alentours. J’avais installé une caméra et des micros bien cachés pour suivre le spectacle, j’appelai mon sbire sur place :

« - Il est prêt ?
- Oui Boss.
- Passe-le-moi.
- Rouar…
- Utilise Bélier sur le bâtiment en face de toi, tu n’arrêteras d’attaquer qu’à mon signal. »

C’était le début de soirée et les vendeurs assistèrent impuissant à la scène un Pokémon qu’ils n’avaient jamais vu déferlait sur le magasin. Je demanda à mon sbire :

« - Tu peux commencer avec le champ herbu avec ta discrétion habituelle.
- Bien Boss »

Les environs se couvrirent alors d’une pelouse. Les passants étaient stupéfaits par le Pokémon dévastant tout en voyant cette herbe pousser sous leurs pieds. Ces événements ne tardèrent pas à leur faire croire que c’était Toko Toro en plein châtiment divin qui était en train de saccager le magasin. J’appuyais sur le bouton pour déclencher le signal.

Tauros se retira alors aussi rapidement qu’il était entré dans le magasin. L’herbe qui avait poussé si rapidement commença a fané également. Le déguisement de Tauros avait pris chère après tous ces chocs, mais il restait crédible pour qu’il soit confondu avec le Pokémon Totémique d’Akala. Dans tous les cas, Tauros n'est pas originaire de cette région et les témoins de la scène ne connaissent certainement pas ce Pokémon.

Bradley venait de perdre son premier magasin, son premier succès. Les dégâts étaient considérables, l’opinion et les clients lui étaient des plus défavorables tout pour lui laisser abandonner son projet à Akala.

Quelques semaines après l’incident, je revenais voir Bradley :

« - Il est temps de te renflouer les caisses avec du cash et des Pokémons disponibles immédiatement, ne te reste qu’à signer pour rebondir.
- Vous êtes impitoyable Giovanni, je ne sais pas comment vous avez fait pour monter même Toko Toro contre moi, je n’ai pas vraiment le choix et je ne sais pas ce que Toko Rico me réserve à présent.
- Il vous réserve tout son succès, j’en suis sûr, signez ici »

C’était inimaginable le plaisir que sa signature me procura. Je venais de mettre la main sur son bois en ne lui donnant que quelques Évoli et de quoi renflouer sa trésorerie pour un an.

Les travaux commencèrent en soulevant un tas de questions que je balayais rapidement avec le soutien de mes nombreux associés. Un architecte endetté me dessinait le palais que je voulais sous la forme d’un dôme. Je décidai finalement d’appeler sobrement mon premier bien Alola le Dôme Royal.
Sa construction fut longue. Mes sbires volaient des Pokémon dans toute la région pour les faire travailler sur le chantier jusqu’à épuisement. Les accidents sur le chantier et les Pokémon blessés étaient monnaie courante. En général, leurs blessures se soignaient avec des potions ou des rappels, mais quand c’était plus grave, une équipe compétente s’en chargeait.