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Story 01 - La Plus Grande Épreuve de Mele-Mele de Ottotom



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Informations

» Auteur : Ottotom - Voir le profil
» Créé le 05/10/2016 à 23:55
» Dernière mise à jour le 12/10/2016 à 13:44

» Mots-clés :   Action   Alola   Aventure

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Chapitre 1 – Ben et Léo
Toute cette histoire commença par un jour ordinaire. Le soleil matinal déversait déjà sa chaleur sur la région d'Alola. Dans le ciel, d'un bleu immaculé, une PokéMonture fendait les airs à toute vitesse. Le Pokémon en question était un Dracaufeu, un dragon majestueux tout en muscle et grâce. Ses écailles, principalement orangées, captaient les rayons du soleil ce qui entourait son corps d'une aura de lumière. Sur son dos, un Dresseur de Pokémon se tenait fermement à un harnais et virevoltait au gré des figures que le Dracaufeu effectuait dans le ciel. En parfaite communion, le Dresseur et sa PokéMonture traversaient l'océan en direction de l'île située au Nord-ouest d'Alola : l'île Mele-Mele.

C'est sur ce morceau de terre au milieu de l'océan que la vie d'un jeune garçon était sur le point de subir le plus grand changement qu'il ait connu.
Ben avait quinze ans aujourd'hui, mais il ne le réalisait pas encore, tout simplement parce qu'il était encore plongé dans le pays des rêves. Allongé par dessus sa couette, à cause de la chaleur, son corps occupait tout l'espace sur son lit, si bien que le Matoufeu de sa famille n'avait nulle part où s'installer ; juste retour des choses, car le félin était d'ordinaire celui qui prenait toute la place sur le matelas. Le Pokémon de type feu miaula donc au pied du lit jusqu'à ce qu'un oreiller vienne frôler son visage. Il esquiva d'un bond agile. Le lancer de Ben fut loin d'avoir l'effet escompté, puisque Matoufeu profita du coussin à plat pour s'y allonger au lieu de fuir la chambre. Peu importait, le résultat était le même, Matoufeu s'était tu.

L'adolescent était donc libre de terminer le peu de nuit qu'il lui restait en toute tranquillité. Il soupira longuement puis s'efforça de retrouver le sommeil en enfonçant sa tête dans ses bras.
Toutefois, ce fut sans compter sur l'arrivée d'un nouveau protagoniste pour le perturber. Ce dernier atterrit sur le rebord de la fenêtre, grande ouverte, censée laisser entrer la fraîcheur de la nuit. Seulement, le soleil se levait, et avec lui, les quelques Pokémon sauvages vivant auprès du petit village où habitait Ben et sa famille.
Le nouvel arrivant dans la chambre était un petit oiseau aux plumes blanches, noires, et rouges uniquement sur sa tête. Le Pokémon observa la pièce de son regard bleu acier. Il remarqua tout d'abord la tapisserie : un mélange de bleu et de marron clair qui donnait à la chambre une atmosphère reposante. En face de lui se trouvait une porte en bois recouverte de peinture blanche, sale par endroit. Tout près de la fenêtre se trouvait un lit en désordre sur lequel dormait l'adolescent. À côté, une lampe et un verre d'eau à moitié vide étaient posés sur une table de chevet. Quant à l'autre côté de la pièce, on y trouvait un bureau relativement bien rangé, une armoire en fer forgé dont l'intérieur était caché par un rideau en tissu bleu marine et une petite bibliothèque accueillant quelques ouvrages sur les Pokémon.
Toutefois, ce qui intéressait plus l'intrus ailé, était le rebord en bois de la fenêtre sur lequel il pourrait dégourdir son bec puissant. Ainsi, il commença à frapper la planche à répétition, créant ainsi un vacarme assourdissant.

Ben ouvrit finalement les yeux, et fut accueilli par la lumière matinale qui entrait par la fenêtre. Aveuglé, il lui fallut plusieurs secondes pour s'habituer à la luminosité. Une fois capable de garder les yeux ouverts, il se redressa. Son regard se posa sur l'origine du boucan qui l'avait réveillé : un Picassaut, qui semblait s'acharner sur le rebord de sa fenêtre.
Alors que le jeune homme allait se lever pour le faire fuir, son chat le prit de court et bondit, toutes griffes dehors, pour l'attraper. Les poils sur son dos se hérissèrent alors qu'il crachait un petit jet de flammes. Apeuré, le Pokémon oiseau s'enfuit, laissant Matoufeu libre de retourner à sa sieste du matin. Ben se leva et alla caresser le dessus de la tête du félin de feu.
– Un vrai chasseur que tu es, Matoune, s'amusa le jeune homme.

Soudain, un bruit venant de la porte interpella l'habitant de la petite chambre. Il y eut un toc toc suivi d'un court silence puis :
– Ben, tu es réveillé ? s'enquit une voix maternelle depuis l'autre côté.
– Tout juste, répondit-il.
– Je peux entrer ?
Le jeune homme vérifia rapidement l'état de sa chambre. Son parquet ? À peu près rangé. Sa tenue ? Convenable. Il se dirigea vers la porte pour l'ouvrir. De l'autre côté, il fut accueilli par un sourire radieux, autour duquel se dessinait les traits du visage de sa mère. Une femme d'âge mûr aux grands yeux bleus, les mêmes que son fils, des fossettes aux joues et une chevelure châtains descendant jusque sur ses épaules.
– Joyeux anniversaire, s'écria-t-elle, en lui sautant au cou.
Surpris, le jeune homme ne put que subir l'assaut de sa maman qui l'enlaça fort contre elle. Elle sentait bon l'odeur des malasadas fraîchement préparés, pour son anniversaire bien sûr. Il réalisa soudain quel jour on était, un jour très important pour lui : le jour où il recevrait son premier Pokémon.
– C'est aujourd'hui... marmonna-t-il pour lui-même.
– Oui ! C'est aujourd'hui, répéta sa mère.
Elle relâcha son étreinte et plongea son regard dans celui de son fils. Il put remarquer qu'elle l'analysait avec précision. Il n'était plus le petit garçon tout frêle de son enfance. Désormais, son physique était bien plus prononcé grâce à ses épaules carrées et il dépassait même sa mère de quelques centimètres en taille.
– Allez prépare toi vite, conclut la mère de famille. Ton petit-déjeuner est tout prêt, tu mangeras sur la route.
Puis sa mère sortit de la chambre, elle fut rejointe par Matoufeu qui préférait sûrement aller se coucher dans la chambre des parents, où il avait le droit de dormir sur le lit. Ben se retrouva donc seul dans sa chambre. Il profita une dernière fois de cette vue si familière, car d'ici peu, il serait sur les routes de la région d'Alola accompagné de ses propres Pokémon.

Une heure plus tard, Ben était enfin sur le départ. Il avait passé les soixante dernières minutes à préparer son sac de voyage avec le minimum requis, s'habiller d'un t-shirt aux rayures blanches et bleues et d'un bermuda en jean, manger un petit-déjeuner avec sa mère et profiter de la douceur du foyer.
Toutefois, l'heure était venue. Le jeune homme se rendit dans la chambre de ses parents pour y retrouver le Pokémon de compagnie de la famille.
– Tu vas me manquer Matoune, avait-il murmuré, la voix remplie d'émotions.
Puis, il avait rejoint sa mère qui l'attendait sur la terrasse en bois devant la maison. Son visage était à moitié caché par l'ombre de la tonnelle au dessus d'eux, néanmoins, le jeune homme devina les larmes sur le visage de la femme. Il la prit dans ses bras. Elle lui tendit son sac à dos plein d'affaires.
– Bon voyage, dit-elle simplement, la voix chargée de sanglots en attente d'éclater.
Il la remercia, enfila une lanière du sac sur son épaule, puis s'en alla sans dire un mot de plus. Un instant, le doute lui prit la gorge. Il n'était plus si sûr de vouloir partir en voyage. Puis il jeta un coup d’œil vers les arbres près du sentier. Des Croquine et des Mimantis jouaient au milieu des branches, et soudain, sa volonté était revenue : il voulait découvrir les Pokémon de sa région.



Pendant ce temps, au large de l'île de Mele-Mele, un bateau de croisière approchait à bonne allure de la côte. La proue fendait les vagues, jetant des éclaboussures sur le pont et les côtés du bateau. La plupart des passagers étaient à l'abri dans leur cabine ou bien en haut sur le toit, installés dans des chaises longues pour profiter du soleil.
Seul sur le pont, recevant de l'eau régulièrement, un Dresseur originaire de la région de Kanto observait l'océan. L'eau transparente lui permettait de distinguer des silhouettes de Pokémon qui nageaient. Ceux-ci lui étaient totalement inconnus. Il remarqua un banc de petits poissons au dos bleu et à la tête blanche. Ils se regroupaient en petit banc et suivaient les mouvements des vagues.
Bientôt la côte se rapprocha, et avec elle le port de la plus grande ville de l'île, où le bateau amarra.

Léo avait dix-huit ans, et avait par conséquent de l'expérience en tant que Dresseur de Pokémon. Il avait voyagé dans toute la région de Kanto, à la conquête des badges d'arènes, et avait aussi séjourné à Kalos pendant quelques mois pour s'y entraîner. Puis, alors que la Ligue Pokémon de sa région d'origine s'était terminée pour lui, le Professeur Chen, l'expert Pokémon de sa ville natale lui avait proposé de se rendre à Alola pour y rencontrer son cousin, scientifique lui-aussi.
Le jeune homme avait bien évidemment accepté la proposition, car il était toujours prêt à se lancer de nouveau défi. Il avait donc emporté quelques uns de ses compagnons de route et avait pris la mer en direction de la région aux quatre îles.
Enfin, après un voyage long de plusieurs semaines, il allait enfin débarquer sur l'île Mele-Mele, là où le voyage des Dresseurs de la région commençait.

Léo regagna donc sa cabine personnelle pour y récupérer son sac à dos. Il était ravi de laisser derrière lui la petite pièce de trois mètres carrés, qui comportait simplement une couche trop petite pour son mètre quatre-vingt et un tiroir où il devait ranger vêtements, casse-croûtes et autres objets de soin pour Pokémon.
Une fois le bateau à quai, il fut le premier à descendre les quelques marches pour rejoindre la terre ferme. Tout autour de lui, des bateaux de toutes tailles étaient amarrés dans le port. Il crut même voir un sous-marin en forme de Magicarpe.

Le jeune homme quitta ensuite le quai. Respirant les embruns de l'air marin, il contourna le port pour se rendre sur une plage de sable fin. Il avait un peu de temps devant lui avant l'arrivée de Raphaël Chen, le cousin du Professeur Chen de Kanto. Il en profita pour marcher un peu dans le sable. Ôtant ses chaussures, il put sentir le sable se glisser entre ses doigts de pied. Autour de lui, quelques habitants d'un âge avancé prenaient le soleil sur des chaises longues dispersées un peu partout.
Léo alla jusqu'au bord de l'eau pour y tremper ses pieds. Il accueillit la morsure de l'eau fraîche avec sérénité. Les petites vaguelettes montaient jusqu'à ses chevilles puis se retiraient en laissant de l'écume au bout de ses orteils. Petit à petit, ses pieds s'enfoncèrent dans le sable humide. Il resta là, à profiter de l'instant.

Soudain, un mouvement entre ses jambes le tira de ses rêveries. Un frisson remonta du bas de son dos jusque sur sa nuque. Un Pokémon à l'allure étrange semblait s'intéresser à lui. C'était une petite créature au corps grisâtre et à la queue violacée. Deux antennes violettes chatouillaient les mollets du garçon. Ses deux yeux jaunâtres, quant à eux, semblaient examiner les talons du jeune homme. Léo se demanda de quel type de Pokémon il s'agissait. Il fléchit donc les genoux pour se mettre à la hauteur de son curieux ami. Celui-ci prit peur et fit volte-face avant de se précipiter en se tortillant vers le large.
– Non, ne t'en va pas, supplia le Dresseur.
En vain, le Pokémon avait déjà disparu.
– C'était un Sovkipou, expliqua une voix dans son dos.
Léo se retourna et découvrit un homme assez âgé, au visage si bronzé qu'il n'y aurait presque pas retrouvé l'air de famille avec le Professeur Chen. L'homme avait des cheveux gris qui descendaient jusque sur ses épaules et portait une chemise verte à motifs. Celui-ci s'avança vers l'adolescent et tendit la main. Léo l'attrapa et la serra.
– Tu dois être Léo.
L'intéressé acquiesça.
– Enchanté, je m'appelle Raphaël. Raphaël Chen.
– Ça se voit. Vous vous ressemblez beaucoup, remarqua le garçon.
– Ahah. On nous le dit souvent. Bien Léo, tu sais pourquoi tu es ici ?
– Eh bien, à vrai dire, je n'ai pas trop compris. Le Professeur, enfin.. votre cousin, m'a parlé de Pokémon avec une forme différente à Alola.
Le visage du vieil homme s'illumina. Un sourire se dessina sur ses lèvres, et une étincelle de complicité brilla dans ses yeux alors qu'il offrait un clin d’œil au garçon. Sans donner plus de précisions, Raphaël Chen reprit :
– Suis moi.

L'homme emmena Léo dans la ville qui longeait la plage. De loin, il aperçut un plaisancier quitter le port pour faire un petit tour en mer. Il suivit donc le chercheur en Pokémon alors qu'il lui faisait traverser les différentes rues. Une fois en centre-ville, ils prirent un taxi qui quitta rapidement la ville. Après un court trajet durant lequel ils contournèrent une montagne de petite taille, ils arrivèrent auprès d'une nouvelle plage. C'est ici que le chauffeur les déposa.
Chen paya la course puis la voiture fit demi-tour pour retourner vers la ville. Léo contempla le paysage face à lui. La plage était moins occupée, à l'ombre de la montagne. Il faudrait attendre l'après-midi pour que le soleil vienne y darder ses rayons. Raphaël guida le jeune homme jusqu'à son laboratoire de recherche. Celui-ci était entouré de cocotier gigantesque qui semblait pousser dans un endroit quelque peu incongru.
Mais le plus incongru fut quand les palmiers avancèrent vers les deux hommes en les voyant arriver. Léo poussa un cri de surprise. Cela sembla amuser le scientifique. D'un geste du doigt, il conseilla au garçon de lever les yeux. Ce dernier s'exécuta. Surprise et perplexité. Les noix de cocos en haut des palmiers avaient des visages. Et leur tronc se finissait en deux pattes et une tige possédant un quatrième visage, d'un vert clair.
– Ce sont des Pokémon ! s'émerveilla le jeune homme.
– Pas n'importe quel Pokémon, reprit Chen. Ce sont des Noadkoko d'Alola.
– Des Noadkoko. Mais ils ne sont pas comme ça normalement. Oh...
Et soudain, Léo comprit pourquoi le Professeur Chen l'avait envoyé ici. Sa mission lui parut alors très claire. Il repensa à son propre Noadkoko, resté à Kanto. Son Pokémon était beaucoup plus tassé, ne possédait que trois têtes et un corps bien plus trapu. Une rafale de question gagna l'esprit du jeune homme. Pourquoi les Noadkoko étaient-ils différents à Alola ? Existaient-ils d'autres Pokémon différents ? Leurs types changeaient-ils ?
Il n'eut soudain plus qu'une envie, obtenir les réponses à ses questions. Puis il se rappela le nouveau Pokémon qu'il avait rencontré sur la plage, et il réalisa qu'il avait aussi de nombreux autres Pokémon à découvrir.

Raphaël Chen invita le garçon à déjeuner chez lui, mais ce dernier ne s'attarda pas. Il ne tenait plus en place, et n'avait qu'une hâte, commencer son exploration. L'homme d'âge avancé lui offrit donc de quoi grignoter sur la route ainsi que quelques Pokéball. Puis, il mit à jour le Pokédex du Dresseur pour qu'ils reconnaissent les Pokémon d'Alola.
Une fois tous les préparatifs terminés, Léo remercia le vieux scientifique puis laissa derrière lui sa demeure et les Noadkoko gigantesques pour se diriger vers une colline où il apercevait des bâtiments de loin. Alors que le soleil atteignait son zénith, l'aventure du jeune homme dans la région d'Alola commençait.



De son côté, Ben avait rejoint le laboratoire du Professeur Euphorbe, le scientifique Pokémon en charge de donner leur premier Pokémon aux jeunes dresseurs de la région d'Alola. L'homme, bien qu'âgé d'une quarantaine d'années, avait gardé un côté très enfantin. Il portait une blouse blanche ouverte sur son torse nu, un pantalon court et une casquette ornée d'un logo d'arc-en-ciel.
L'homme l'avait accueilli dans son laboratoire. Ils furent rapidement rejoints par une troisième personne : le Doyen de l'île. Il s'appelait Pectorius, un homme âgé portant un kimono jaune par dessus un t-shirt bleu et un short blanc tenant à sa taille grâce à une ceinture blanche elle aussi. Cet homme gouvernait l'île de Mele-Mele et en garantissait la sécurité.
Enfin, Ben fut placé devant le choix le plus important de sa vie. Pectorius avait sorti trois Pokémon de leur Pokéball. Le garçon devait maintenant en choisir un.

Le premier était un petit hibou joyeux et tout rondouillard aux plumes beiges. Il avait un petit bec blanc presque plat entre deux grands yeux noirs et ovales. Sous son visage, deux petites feuilles vertes donnaient l'impression qu'il portait un nœud papillon. Ce Pokémon s'appelait Brindibou.
Le deuxième, quelque peu familier au garçon, était un Flamiaou. Il était la sous-évolution du Pokémon de compagnie de ses parents. Plus petit, et moins musclé, ce petit félin au pelage noir et aux moustaches rouges évoquaient d'heureux souvenirs d'enfance au jeune homme.
Enfin, le troisième Pokémon s'appelait Otaquin. C'était une otarie au pelage d'un bleu océan. Il avait deux petites oreilles arrondies de chaque côté de sa tête et un museau blanc se terminant par un nez tout rond et tout rose. Autour de son cou se trouvait une collerette d'un bleu azur. Ce Pokémon semblait plein d'énergie.
– Je choisis Brindibou, annonça Ben.
– Excellent choix, répliqua Euphorbe.

Fou de joie, le Pokémon bondit dans les bras de son nouveau Dresseur. Les deux échangèrent un bisou esquimau. Puis, le scientifique confia au Dresseur débutant un Pokédex servant à obtenir des renseignements sur les Pokémon de la région ainsi qu'un lot de dix Pokéball.
Pectorius, quant à lui, s'assura que Ben connaissait les règles du Tour des Îles, l'objectif que tout Dresseur débutant cherchait à remplir. Une fois toutes les explications délivrées, le garçon put enfin prendre la route. Il remercia les deux hommes, et quitta le laboratoire. L'aventure commençait. Il leva les yeux en direction de la colline où sa maison se trouvait. Il imagina sa mère dans le salon, Matoufeu sur les genoux, à regarder la télévision.

Avec Brindibou dans les bras, Ben décida de se diriger vers la grande ville de l'île. Pour ça, il devait passer par une route où il pourrait rencontrer des Pokémon sauvages. Ainsi, il s'enfonça sur un sentier pentu entouré de nombreuses hautes herbes.
Régulièrement des touffes vertes s'agitaient, mais jamais rien n'en surgissait. Le Dresseur débutant marchait prudemment pour ne pas faire de faux pas et glisser. Brindibou volait désormais à ses côtés, beaucoup plus à l'aise dans les airs que sur terre. Ben faillit perdre son Pokémon de vue plusieurs fois. Puis, soudain, son compagnon de route atterrit, comme interpellé par quelque chose. Les bruits de la nature ambiante se calmèrent, plus rien ne bougeait. L'atmosphère changea.

Comme sortie de nulle part, une créature attaqua le petit hibou. Brindibou poussa un cri de douleur.