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L'académie des Dresseurs de Rubis-san



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Informations

» Auteur : Rubis-san - Voir le profil
» Créé le 04/12/2010 à 14:54
» Dernière mise à jour le 31/05/2018 à 09:31

» Mots-clés :   Amitié   Aventure   Hoenn   Romance

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Merci papa !
"Ça ne faisait qu'une année que j'étais à l'Académie et beaucoup de chose me fus arrivé depuis :
- Je me suis fais un ami des le début de l'inscription,
- Je suis arrivée dans la classe la plus haute de toute l'école en moins de deux semaines,
- J'ai eu la réputation de deuxième meilleur dresseur de toute l'école,
- Les parents de Koukaï ont sauvé ma mère et il m'ont aidé dans les démarches financières,
- Je suis devenue le…euh … la meilleure amie de Koukaï,

Mais aussi des inconvénients :
- Koukaï a découvert que j'étais une fille,
- Ma mère a failli mourir,
- J'ai failli mourir gelé dans la neige,
- J'étais à deux doigts de me faire virer.

J'ai adoré cette année."



Dans le bureau du directeur il faisait sombre. Les rideaux étaient tirés, il n'y avait qu'une faible lumière venant d'une petite lampe de bureau.
Koukaï ne dit un mot, il resta debout devant le bureau les mains croisés dans le dos tel un soldat attendant les ordres de son supérieur. Le directeur fut derrière son bureau dos à nous les mains croisés dans son dos et moi debout devant le bureau à coté de Koukaï, les jambes tremblantes, les mains serrés contre ma poitrine, tête baissé je n'osai pas les regarder.

- Koukaï !
- Oui monsieur ! Se mit au garde à vous.

Koukaï répondit instantanément.

- Cela fait maintenant cinq ans que tu es à l'académie. Tu es devenu le chef des Rouges en un rien de temps, devenu le n°1 des meilleurs dresseurs, respecté par tout le monde et le plus sérieux de tous. Bien que tu ais raté une première fois ton diplôme, tu ne t'es pas laissé abattre et tu as continué de te battre. Plusieurs garçons dans ton cas ont fini par abandonner. Beaucoup de dresseurs rêves être comme toi. Tu es un exemple pour beaucoup d'entre eux. Un élément comme toi est rare dans notre académie, crois-moi. Continue comme ça, et tu obtiendras ton diplôme haut la main, tu peux en être sûr !
- Merci monsieur ! Répondit Koukaï sans changer d'expression.
- KINO Topaze…
- Oui… monsieur… Répondis-je avec hésitation.
- Ton père ne s'appellerait-il pas François KINO, par hasard ?
- Euh … Oui, c'est bien ça…

Le directeur se retourna vers moi avec un grand sourire.

- Je savais bien que ce nom m'était familier ! S'exclama-t-il en levant les bras. J'ai connu ton père !
- HEIN !!! Vous… vous connaissez mon père ? Répondis-je étonné.
- Oui ! Lui et moi étions ensemble à l'académie. J'en étais à ma troisième année quand il est arrivé. Il a atterri directement chez les Rouges, comme toi. Au début j'ai réagi comme ton chef, j'ai pris cette ascension comme une menace et j'ai voulu le faire tombé plus bas mais au fur et à mesure du temps, nous sommes devenus de très bons amis.

Je continuai de regarder le directeur avec de grands yeux.

- Nous étions les deux meilleurs dresseurs de toute l'académie ! Personne n'arrivait à nous battre ! Nous avions eu notre diplôme ensemble et avions commencé à faire le tour des arènes mais j'ai vite compris que ce n'était pas ce que je voulais. J'ai passé un concours que j'ai réussi haut la main et qui m'a permit de devenir
le directeur de l'Académie des Dresseurs ! Ton père à continuer de voyager dans tout Hoenn et est devenu le maître de Hoenn. Je dois t'avouer que j'ignorais qu'il avait une fille. Quand j'ai appris son décès, j'ai été très déçu de ne pas avoir pus venir à son enterrement.
- Je ne pense pas qu'il vous en veuille. Dis-je pour le rassurer un peu.
- Tu es aussi doué que ton père ! Mais je ne comprends pas ta motivation à vouloir devenir dresseur. Les filles n'ont pas le droit !
- Si j'ai choisi de le devenir c'est pour exaucer le vœu de mon père et marcher sur ses traces !
- Le vœu de ton père ? Me demanda le directeur curieux.
- Mon père désirait avoir un fils pour qu'il puisse marcher sur ses traces. Malheureusement, il a eu une fille. Après ma naissance ma mère a attrapé une maladie qui serait fatal au futur bébé. D'un côté, mon père fut déçu, mais d'un autre il était heureux de m'avoir. Cependant, j'ai vite compris que mon père était déçu de ne pas avoir de fils. Alors, après sa mort, j'ai juré sur sa tombe que j'exaucerais son vœu. Je me suis travesti en garçon et je suis entrée dans cette académie pour y obtenir le diplôme tout ça pour mon père ! Répondis-je avec assurance.

Le directeur ne dit un mot pendant quelques minutes, puis regarda Koukaï avec un sourire.

- Tu le savais n'est-ce pas ? Tu connaissais toute l'histoire ?
- Oui monsieur !
- Mais tu n'as rien dit. Tu n'as pas osé la dénoncer. Je me trompe ?
- Non monsieur ! Répondit-il en baissant les yeux.

Puis il se retourna vers moi avec le même sourire.

- Ton père doit être fier de toi.

Je le regardai à mon tour avec une telle surprise, je ne m’y attendais pas.

- Vous devez bien vous entendre pour avoir réussi à cacher ce secret à toute l'académie. Mais les règles sont formels, les filles sont interdites !

Nous commençâmes à baisser le regard, déçu.

- MAIS ! Votre niveau est exceptionnel. Je vous accorde jusqu'à la fin de cette année. Vous passerez votre diplôme en même temps que les dernières années. Essayez de l'obtenir ou ne comptez pas revenir à l'académie. Ai-je été assez clair ? Demanda le directeur.
- Oui monsieur ! Répondit-on en même temps.

Koukaï et moi avions retrouvé le sourire et fûmes très heureux. Nous allâmes passer notre diplôme ensemble et nous fûmes pas viré. Quel soulagement.

- Topaze !
- Oui monsieur ? Répondis-je en me retournant vers le directeur.
- Ne fait plus attention à cette rumeur mais garde ton apparence masculine s'il te plaît. Il serait dommage de tout compromettre.
- Bien sûr monsieur ! Je ferais attention. Promis !

Je courus presque pour rejoindre ma chambre et m'écroulai sur mon lit. Koukaï entra quelque instant après.

- Alors heureuse ? Me demanda-t-il.
- Très heureuse ! Répondis-je en serrant mon Pyroli dans mes bras.
- Bien ! Prépare toi pour l'examen, car c'est ta première et dernière chance d'obtenir se fameux diplôme tant convoiter.
- Ne t'inquiète pas Koukaï ! J'ai toujours était prête pour ce moment ! Et, c'est ta dernière chance à toi aussi ! Souris-je à pleine dent.