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L'académie des Dresseurs de Rubis-san



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Informations

» Auteur : Rubis-san - Voir le profil
» Créé le 07/11/2010 à 20:07
» Dernière mise à jour le 30/05/2018 à 21:29

» Mots-clés :   Amitié   Aventure   Hoenn   Romance

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Rumeur !
J'arrivai enfin chez le professeur Seko, dimanche matin. J'en profitai pour soigner mon Altaria qui avait volé toute la nuit.
Je voulais aller chez le professeur à pied mais Koukaï avait insisté pour y aller à dos de Pokémon.

- Professeur, pouvez-vous regarder cette Pokéball s'il vous plaît ?
- Bien sûr ! Je m'en occupe tout de suite.

Il prit la Pokéball verte et parti dans son laboratoire.
Pendant ce temps, je partis voir mes Pokémon se trouvant dans l'immense jardin derrière la maison du professeur.

- Une vraie ménagerie que tu as là ! Me dit une voix familière.

Koukaï était à la porte et me regardait d'un air assez sérieux et affectueux.

- Ce sont tous les Pokémon que j'ai capturé pendant mes quatre années de voyage autour du monde. Lui répondis-je en caressant mon Galopa.

Je restai toute la journée avec mes Pokémon et Koukaï resta avec moi. Sa présence me dérangeait de moins en moins et j'eus le sentiment de n'être plus une fille déguisé en garçon mais simplement une fille.

Le soir tomba sur Bourg-en-Vol, le moment pour Koukaï et moi de rentrâmes chez nous.

- Merci professeur ! Ma mère sera heureuse de savoir son nouvel ami en pleine santé !
- Dis lui Bonjour de ma par surtout ! Ajouta le professeur.
- Je n'y manquerais pas !

Moi sur Altaria, Koukaï sur son Drattak, nous nous envolâmes vers nos villes respectives.

Arriver jusque Cimetronnelle, Koukaï rentra chez lui tandis que je continuai ma route jusque chez moi.

- Ça était chez le professeur ? Me demanda ma mère en m'entendant rentrer.
- Oui ! Tien ! Voilà ton Ptiravi en pleine forme. Et il te passe le bonjour aussi. Lui répondis-je en lui donnant sa Pokéball.
- Merci ma chérie. Euh, dit moi ?
- Oui ?!
- Tu deviens de plus en plus une vraie petite fille. Me dit-elle avec un grand sourire. J'en suis heureuse.
- S'il te plait maman ! Je ne suis qu'a ma première année a l'académie. J'en ai encore 3 à faire. Attend jusque là. S'il te plaît.
- Je sais. Mais je te trouve changer. Tu ne serais pas amoureuse par hasard ? Me demanda-t-elle en toute innocence.

Je la regardai avec de grand yeux ronds et ma peau rougit soudainement. Je montai rapidement dans ma chambre et me laissai tomber sur mon lit.

- Pourquoi pense-t-elle que j'ai changer ? Je suis toujours la... le même.

Quelques minutes après, je fermai mes yeux et repensai à se qu'avait dit ma mère. Dans un sens, ça pouvait être vrai.


Reprise des cours. Fallut que je me remette dans la peau d'un garçon le plus vite possible. Les résultats de l'examen furent affichés. Chez les Rouges, j'étais arrivé deuxième et dans toute l'académie, troisième après Koukaï premier, et André chef des Bleus fut deuxième.

- Félicitation Topaze ! Me félicita André en me serrant la main.
- Merci. Félicitation à toi aussi. Répondis-je en lui serrant la main.

Antoine fut un peu déçut de ne pas être dans les cinq premiers de l'académie mais il fut tout de même troisième de sa classe.

Les journées reprirent leur court normal. La monotonie se réinstalla dans toute l'académie.

Deux mois furent passés ainsi sans rien de bien différent. Mais moi je changeai à vu d'œil, Koukaï adorait me le rappeler.
Je ne savais pas vraiment pourquoi mais je pensai que cela avait un rapport avec ce qu'avait dit ma mère.

Après les quinze jours de vacances du mois de mars, je remarquai des faits plutôt désagréables à mon sujet.

Alors que j'étais appelé dans le « bureau » de Koukaï, j'ai surpris une conversation pas trop plaisante à mon goût.

- C'est bizarre ! Topaze est tout le temps dans la chambre du chef. À croire qu'ils sortent ensemble. Dit le premier.
- Peut être qu'ils sont vraiment ensemble, qui sait ?! Dit le second.

En colère, je m'approchai des deux dresseurs.

- Si je suis toujours appelé dans son bureau c'est parce que je fais partis des meilleurs dresseurs de la classe ! Nous ne sommes pas ensemble mais amis comme vous deux ! Si cela ne vous plait guère, allez-vous plaindre au chef en question !

Après cette conversation agaçante, j'entrai dans la chambre de Koukaï. Il fut assis devant son bureau en train de lire quelque note sur papier. Je m'installai sur la chaise en face de lui énervé.

- Topaze, faut que tu fasses attention à tes actions et réactions. Me dit-il sans lever le nez de ses notes.
- Pourquoi ?! Demandai-je surprise.
- Damien m'a rapporter une rumeur comme quoi il y aurait une fille déguisé dans l'établissement. Si jamais cette rumeur tombe dans les oreilles du directeur, on sera tous les deux virés. Me répondit-il en posant les notes sur son bureau.
- Comment ça, "on" ?!
- Je suis le seul à connaître ton secret. Si jamais il découvre que tu es réellement une fille, non seulement il te vira mais il m'accusera d'avoir menti sur toi et me vira aussi.
- Si le directeur découvre que je suis une fille, je serais la seule à être viré ! Tu m'as beaucoup aidé et se serait très mal venu de ma par de te mettre dans l'embarras. Tu peux faire comme-ci tu n'étais pas au courant et que je t'avais dupé toi aussi. Je ne veux pas que tu rates une seconde fois ton diplôme par ma faute ! Lui expliquai-je.

Je sorti de sa chambre et courus presque dans la mienne pour m'affaler sur le lit. Je ne savais pas pourquoi mais j'avais une profonde envie de pleuré et de hurler ma colère, ma tristesse et mon désespoir.

Les jours, les semaines passèrent. J'essayais de faire l'effort d'ignorer cette rumeur avec l'espoir qu'elle sombra dans l'oubli mais même avec l'aide de Koukaï, elle resta bien accrochée.

Les examens du dernier semestre furent dans un mois. Je ne me sentais pas prêt du tout. Tous les jours, j'avais cette envie de pleuré mais aussi d'être moi-même.