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L'académie des Dresseurs de Rubis-san



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Informations

» Auteur : Rubis-san - Voir le profil
» Créé le 20/10/2010 à 21:06
» Dernière mise à jour le 30/05/2018 à 17:38

» Mots-clés :   Amitié   Aventure   Hoenn   Romance

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Une journée banale.
Le directeur de l'académie accorda à tous les élèves un weekend de quatre jours : vendredi, samedi, dimanche et lundi.
Le vendredi matin, tout le monde se préparèrent et prirent le bateau pour rentrer chez lui, je fis de même ainsi que Koukaï et Antoine.

Arriver chez moi, je courus m'affaler sur mon lit. Il m'avait tant manqué.
Ma mère avait retrouvé du travail au centre commercial de la ville.

Je passai toute l'après-midi à dormir et en regardant mon réveil, je me rappelai que je devai voir le professeur Seko.
En un bon, je sortis du lit, courus dans la salle de bain, me débarbouillai le visage, me coiffai, me rhabillai, attachai mes cheveux, mis mon bandana, pris mes Pokéball, dévalai les escaliers quatre par quatre, allai dans la cuisine prendre un morceau de brioche que je coinçai entre mes dents, mit mon manteau vert foncé, enfilai mes chaussures et ouvris la porte d'entrée.

- Topaze ?!

L'appel de ma mère me coupa mon élan.

- Oui maman ? Répondis-je en rentrant dans le salon.
- Tu vas chez le professeur ?
- Oui !
- Peux-tu lui apporter ceci, s'il te plaît ?

Elle me tendit une Pokéball de couleur verte.

- Qu'est-ce que c'est ? Lui demandais-je surpris tout en la saisissant.
- Un nouveau petit compagnon pour Machopeur. Pour qu'il s'ennuit moins en notre absence. Me dit-elle avec un sourire radieux.
- Ok ! Je lui amène ça. À plus tard !
- À plus tard ma chérie, fais attention à toi ! Lança-t-elle.

Je claquai la porte derrière moi et courus jusqu'à la sortie de la ville.

Il faisait froid, et il y avait de la neige partout. L'hiver n'était pas encore fini et la neige tomba sans cesse. Les arbres furent blanchis par la neige, il était très difficile de distinguer la route du trottoir et toutes les flaques d'eaux et autres petits étangs furent tous gelés.
À la sortie de la ville, des gens déblayèrent le passage pour éviter tout accident.

Je me frottais les mains pour les réchauffer tellement j'avais froid. Le printemps n'arrivait que dans un peu plus d'un mois et pourtant on se serait cru au tout début de l'hiver. Plus je marchais plus le paysage était magnifique. Les arbres furent tous blanc ainsi que le sol, le ciel gris blanc et très peu de Pokémon sauvage montra le bout de leur museau.
Bientôt, j'arrivai à l'entrée de Cimetronnelle.
Cette ville était réputée pour avoir des maisons construites dans les arbres.
La neige ne les avait pas épargnés, et beaucoup de personnes nettoyèrent leur devant de porte. Je m'arrêtais au Centre Pokémon pour manger un peu et me réchauffer.

- Bonjour ! Bienvenue au Centre Pokémon de Cimetronnelle. Que puis-je faire pour vous ? Me demanda l'infirmière Joëlle.
- Euh .. Je voudrais … Commençais-je.
- Elle vient pour manger et repartir à la chasse aux dresseurs ! Dit-une voix derrière moi.

Je me retournai et vis Koukaï une Pokéball à la main.

- Non pas du tout ! Je ne vais pas à la chasse aux dresseurs mais chez le professeur Seko ! Répondis-je en lui tournant le dos. Je prendrais un bon bol de vermicelle bien chaud, s'il vous plaît infirmière Joëlle.
- Je t'apporte ça tout de suite. Répondit-elle en souriant.

Alors que je m'installai à une table libre, Koukaï me rejoignit.

- Tu ne peux pas me laisser tranquille au moins le temps que je mange ?!

Mon regard était si insistant qu'il partit de la table.

- J'aime ton regard de fille !

Il quitta le centre Pokémon dans un rire moqueur. J'étais prêt à lui en mettre une quand l'infirmière Joëlle arriva avec un plateau rempli de bonne chose.

- Et voilà jeune homme ! Dit-elle en posant le plateau devant moi.
- Merci infirmière Joëlle.

Elle n'eut pas remarqué qu'en faite j'étais une fille. Tant mieux, cela voulut dire que mon costume était parfait et que si par hasard je rencontrai d'autre dresseurs de ma classe, ils ne verront pas du tout la différence.

Je dégustais ma soupe tranquillement, mangeai mon pain et bus un bon bol de chocolat chaud et avant de partir, payai l'addition.
Une fois dehors, j'entrepris la suite de mon voyage pour Bourg-en-Vol quand une silhouette se dressa au loin devant moi.

- Tu ne compte pas partir toute seule ? Me demanda la silhouette.
- Hein ?! Et ça te ferait quoi si je pars toute seule ?

Je savais que ce fut Koukaï, lui seul connais mon secret.

- Tout Hoenn est recouvert de neige, de givre et de glace. C'est dangereux pour quelqu'un comme toi et qui plus est, une fille ! Répondit-il avec un sourire en coin.
- Tu insinues que je suis trop nul pour me débrouiller toute seule ?! Je te rappel que pendant que toi tu t'amusais chez toi, moi je parcourais le monde seule !

Je commençais à m'énerver que j'en serrai mes poings. Mais je devai bien l'avouer que sur ce coup, je l'eus bien eu.

- Je voudrais quand même t'accompagner, qui sait se qu'il peut arriver.
- Je n'ai strictement pas besoin de toi ! Je suis assez grande pour me débrouiller toute seule ! De plus, je ne prends pas la grande route mais autre chemin plus court ! M'énervais-je.

Je repris mon chemin tout en marchant vite et en passant à côté de Koukaï sans même le regarder. J'étais à une allure entre la marche rapide et la course quand tout à coup, je glissais sur une pente enneigé bordé en contre-bas de gros chênes endormis par l'hiver et rempli de neige jusqu'au bout des branches.

- Oh miinnn..... ?!

Je poussai un cri si fort que j'aurais pus réveiller toute la forêt. Soudain, je sentis quelque chose me retenir.

- Hein ?! Qu'est-ce que …

Je me retournai et vis des lianes me tenir par la taille.
Les lianes me remontèrent et, arrivé en haut, je vis que c'était un Jungko. Son dresseur n'était autre que Koukaï.

- Encore toi ! Je t'avais dit de ne pas me suivre ! Lui lançai-je dans l'énervement et la peur.
- Bah ! Je t'ai entendu crier jusqu'au Centre Pokémon, je me suis dit qu'il vaille mieux t'aider ou tu risquai de te faire mal. Et à ce que je vois, c'étais juste. Se moqua-t-il.
- Je n'en crois pas mes yeux ! De toute façon j'aurais très bien pus m'en sortir toute seule ! Essayais-je de me défendre.
- Oh oui ! En te prenant l'arbre en pleine face. Au moins il aura terminé ta course. Continua-t-il de se moquer.

Il partit dans un fou rire qui me déplu grandement. J'en étais rouge de honte de ma cascade et lui en rajouta une couche, ce qui m'énerva encore plus.
Je profitai de son manque d'attention envers moi pour partir en catimini.

La nuit commença à tomber. J'étais arrivé aux montagnes que beaucoup appelèrent « montagnes dos d'ânes » car elles n'étaient pas bien hautes mais elles étaient très dures à gravir.
Je plantai ma tente loin des arbres pour éviter que la neige ne tombe sur ma toile, allumai un petit feu à l'aide de mon Pyroli et me préparai un chocolat chaud.

Je contemplai la Pokéball verte que ma mère m'avait donné pour le professeur Seko. Je me demandai se qu'elle contenait.
Quand la fatigue vint, j'éteignis mon petit feu, et partis dormir au chaud sous mon couchage avec mon Pyroli à coté de moi.