L'académie des Dresseurs de Rubis-san

Le lendemain, ce fut un dimanche, je me remis au travail. J'aidai Machopeur aux corvées de la maison puis je partis pour gagner un peu d'argent pour ma mère.

En chemin, je rencontrai Koukaï.

- Qu'est-ce que tu fais à Nénucrique Koukaï ? Lui demandai-je effacé.
- Je venais justement te voir. Et toi ? Ou vas-tu par ce temps ?
- Je vais faire quelque combat.

J'essayais de garder un sourire et un calme normal mais je crus que c'était loupé.

- Ça se voit trop quand tu mens !
- Je mens pas, je vais faire des combats Pokémon ! Criai-je soudainement.
- Arrête ! J'ai pas vu un seul dresseur sur le chemin que tu t'apprête à emprunter ! Cria-t-il plus fort que moi. Aller viens ! On rentre chez toi. J'ai à te parler de toute façon !

Tête baissé, triste et en colère et même honteuse, je le suivis jusque chez moi. Nous retirâmes nos manteaux et autre veste, puisqu'il faisait bon chez moi et nous nous s'installâmes sur le canapé du salon. Machopeur vint nous servir, peut de temps après, une bonne tasse de chocolat chaud.

- De quoi veux-tu me parler alors ? Demandai-je en regardant avec dépit ma tasse de chocolat.
- J'ai appris par mon père, qui travail à l'hôpital, que ta mère était hospitalisé dans un état assez grave. Est-ce que c'est à cause de ça que tu as perdu toute motivation en cours et que tu ne fais que des bêtises c'est temps-ci ?

Je compris tout de suite que je n'avais plus le choix. Je dus lui en parler.

- Ma mère à une maladie qu'elle a eu quelque jour après ma naissance. Ce qui lui empêche d'avoir d'autre enfant au risque de transmettre cette maladie mortelle au bébé. Ils l'ont hospitalisé une première fois à l'époque mais comme elle n'était pas très importante à ce moment là, ils n'ont pus faire grand-chose.

Je me levai du canapé et marchai jusqu'à la fenêtre les bras croisés.

- Quand le professeur Seko m'a appelé le jour où on était au parc safari, c'était pour me dire qu'elle était à l'hôpital dans un état assez grave.
- Et depuis ça ne sais pas amélioré ?

Des larmes coulèrent sur ma joue, mais je les essuyai avant que Koukaï ne vint à moi.

- Il lui faut une opération d'urgence sinon elle risque de mourir mais le problème c'est que… que … que nous n'avons pas assez d'argent ! L'opération coûte plus cher encore que se que ma mère gagne à son travail. Je ne sais pas comment faire… Sanglotai-je.

Malgré mes essaies pour retenir mes larmes, quelques unes réussirent à tomber. Je sentai une main me frotter le dos. C'était la main de Koukaï. Sur le moment, il y eu un gros vide. Personne ne disait un mot même Machopeur ne disait rien. Mes larmes continuèrent de tomber doucement.
Soudain, Koukaï rompu le silence.

- Je vais t'aider !
- Hein… ?!
- Si si ! Je m'occupe des frais d'opération et toi tu nous prépare une fête de Noël inoubliable !
- Quoi ?! Mais … Non, ce n'est pas à toi de faire ça !
- Tu m'as aidé pendant les vacances, tu m'as fais montré autre chose que Hoenn. Alors à moi de t'aider maintenant ! Je me charge de ta mère quant à toi, tu te charge de la fête de Noël ! Je compte sur toi ! Et de plus, mon père travail à l'hôpital, je pense qu'il sera d'accord avec moi pour vous aidez ta mère et toi.

Aussitôt, il partit. Me laissant là, planté au milieu du salon les yeux en larmes surprise mais aussi heureuse. Je sentais mon cœur s'alléger petit peu par petit peu. J'avais quand même un peu de mal à comprendre se qu'il venait de ce passer.



Je courus au centre commercial charger de plusieurs sac et accompagné de Machopeur. Avec tout l'argent que j'avais réussi à gagner pendant les combats Pokémon, je fis mes courses de Noël. Entre temps, j'avais reçu un message de Koukaï me disant que ces parents seraient de la fête aussi.
En sortant du centre commercial, au moins six sacs, pendu aux bras de Machopeur, furent remplis à ras bord de nourriture, de décoration et de cadeau.

Koukaï me prévint de son arriver prévu pour la lendemain soir. Le 24 décembre dans l'après-midi, le téléphone sonna. Je me jetai dessus comme un Goinfrex affamer.

- Allô !
- J'espère que tout est près pour la fête ?!
- Koukaï ?! Ma mère ? Comment va-t-elle ? !
- Elle va bien ne t'inquiète pas ! On te la ramène avec mes parents.

À peine raccroché et rassuré, je terminai la décoration, m'habillai ainsi que Machopeur et attendis impatiente l'arriver de ma mère.
18h30, on toqua à la porte. Je courus ouvrir. Ma mère était là, j'étais si heureuse de la revoir que je lui sautai au cou pour l'embrasser.

- Doucement Topaze, tu vas me faire tomber.

Ma mère riait de joie tout en me serrant dans ses bras. Je fis entrer les parents de Koukaï et les invitèrent à s'installer au salon pour prendre l'apéritif.

On passa à table. L'ambiance étais à la fête et on oubliait vite les problèmes d'avant. Minuit sonna au moment du dessert. Nous nous échangeâmes les cadeaux de Noël. J'en reçu un de la pars de ma mère, des parents de Koukaï et de Koukaï lui-même.

- JOYEUX NOËL !!! Cria t'on tous de joie.

En ouvrant le cadeau de Koukaï, je vis un magnifique collier en or avec comme pendentif une flamme rouge auquel était graver un petit cœur en or.
Je regardai Koukaï avec de grands yeux tout ronds. Il s'approcha de mon oreille et me chuchota quelque chose qui me laissa bouche bée.

- Joyeux Noël ma chère Topaze.

Puis il se remit à sa place comme-ci de rien n'était.
Je regardai le collier et Koukaï comme une girouette ne sachant où va le vent.

Mon cœur se mit à battre très fort. Cela veut-il dire qu'il sait qui je suis réellement ?