L'académie des Dresseurs de Rubis-san

Le lendemain matin, je me levai de bonne heure, pour une fois.

- Tu es déjà debout ! Constatai-je.
- Bah oui ! Qu'est-ce que tu crois ? Je ne dors pas comme un Ronflex moi ! Se moqua-t-il.
- Très drôle.

Koukaï était déjà levé et prêt à partir. Encore une fois, je pris mon petit déjeuner tout seul.

- Aller ! Go au parc safari ! Lança-t-il heureux de pouvoir capturer de nouveaux Pokémon.

Nous nous dirigeâmes vers le pars safari. Le soleil brillait malgré le froid de l'automne. Brillera-t-il longtemps ?

- Bienvenue au parc safari !

Une dame nous accueillit et nous conduisit dans une pièce où était ranger des centaines de Safariball voir même des milliers.

- Les règles sont simples. Vous avez droit à 30 Safariball. Vous pouvez donc capturer que 30 Pokémon de votre choix, les Pokéball sont interdites ainsi que les combats. Vous avez quand même le droit d'utiliser un Pokémon pour vous tenir compagnie. Je vous souhaite bonne chance et bonne promenade au parc safari !

Nous la remerciâmes et partîmes dans le parc. Je pris un plan du parc en passant.
À peine passé la porte qu'un magnifique paysage s'offrit à nous. Il y avait beaucoup de dresseur qui venait capturer des Pokémon.

- D'après le plan, le parc fait plus de 16 000 milles hectares comportant, deux grand bois, une dizaine de prairies et de champs, un grand lac et une grande carrière rocheuse. Tu vas capturer tous les Pokémon ?
- Seulement ceux qui m'intéresse. Dit-il les yeux brillant.

Nous nous dirigeâmes vers un bois. Tout plein de Pokémon nous observèrent discrètement. Soudain, un Insécateur apparu devant nous. Il était à une dizaine de mètres de nous mais il ne nous avait pas encore vus. Tant mieux !

- Je vais le capturé !

Koukaï prépara une Safariball et, au moment où il s'avança vers le Pokémon, mon Pokénav sonna. Ça me fit sursauter mais pas autant que Koukaï qui regarda l'Insécateur s'enfuir.

- Qu'est-ce que tu fou ? Se fâcha-t-il.
- Désolé, c'est mon Pokénav !

Je décrochai rapidement. C'était le professeur Seko.

- Désolé Koukaï ! Dis-je en raccrochant le téléphone, mais je dois partir. On se voit à la rentrée !

Je sortis aussitôt du bois, appela mon Dracaufeu, monta sur son dos et m'envola de suite sans laisser le temps à Koukaï de me demander « Pourquoi ».
Il ne put que me regarder partir.


À la rentrée, Je m'installai à ma place en salle de cour. Koukaï, qui était assis au-dessus de moi, me tapota l'épaule gauche et m'appela.

- Pourquoi tu es parti si vite quand on était au parc safari ?
- C'est un problème personnel, désolé mais je ne peux rien te dire ! Lui répondis-je sans me retourner.

Depuis la rentrée des vacances d'automne, je rentrai chez moi tous les weekend et fis plein de combat Pokémon contre quelque Pokédollard. Je ne m'arrêtai pas, je devais le faire pour ma mère !

Dernière semaine de cour, dernier jour avant les vacances de Noël, je retournai dans ma chambre après avoir déjeuné et je découvris Koukaï assis à mon bureau entrain de fouiller dans le tas de papier qui le recouvrait.

- Je peux savoir se que tu fais dans ma chambre à fouiller dans mes affaires ?
- Te plains pas, j'ai pas encore fais ton armoire ! Me répondit-il dédaigneux.

Son air arrogant et son sourire moqueur commença déjà à m'énerver, mais je réussis tout de même à garder mon calme et je lui répondis d'un ton sec.

- Tu sors de ma chambre tout de suite ! Tu n'as rien à n'y faire et surtout pas à fouiller dans mes affaires !
- À vrai dire, je suis surtout venu pour te montrer ça !

Il me tendit un papier avec écris en en-tête « Bulletin de notes de Topaze »

- Et alors ?
- Depuis la rentrée des vacances d'automne, tes notes on commençaient à baisser ! Tu n'as plus la même motivation, la même envie pendant les cours et les combats Pokémon et tu es souvent en retard voir même absent ! J'aimerais savoir et comprendre pourquoi !
- En fouillant dans mes affaires ?! Répondis-je sèchement.
- Je voulais juste voir si je pouvais trouver une réponse à mes questions.

Il me dit ça avec son air supérieur. Un air qui me plut pas du tout et dont j'avais envie de le lui faire ravaler.
Je ravalai cette envie et, au moment où j'allai répondre, il recommença à parler mais cette fois, sur un ton un peu plus sympathique, plus sensible.

- Je te connais depuis peu je sais, mais je te considère comme mon ami et en tant que tel, je me dois de t'aider ! Comme tu as fais pour moi au début des vacances.

J'étais à la fois surpris et gêner par ce qu'il vint de me dire. Ma colère se dissipa peu à peu.

- Je te remercie Koukaï, mais je ne peux rien te dire ! C'est personnel et je ne veux pas te mêler à mes problèmes ! Maintenant, peux-tu sortir de ma chambre s'il te plait ? Que je puisse ranger mes affaires. Je pars dans une heure.
- D'accord, mais je passerai te voir chez toi avant Noël, que tu le veuille où non ! Insista-t-il en quittant ma chambre.

Il partit ci-tôt après avoir fini sa phrase sans même me laissai le temps de lui répondre.


Il pleuvait à saut, je couru jusqu'au bateau allant à Hoenn. Je ne savais pas si j'avais, par m'égard, montré mon côté fille. C'était bien la dernière chose à laquelle je pensais c'est temps-ci.

Le bateau s'arrêta au quai de Nénucrique. Je rejoignis ma maison sous la pluie. À l'intérieur, seul Machopeur m'attendait, ma mère étant absente pour un long moment, elle ne pourra revenir qu'après son hospitalisation.

Dans ma chambre, à ma fenêtre, je regardais la pluie tombée. L'orage gronda et les éclairs illuminèrent le ciel couleur noir ébène. À chaque éclair, mon reflet s'intensifia sur la vitre mais ce ne fut pas le reflet de Topaze LE Dresseur mais celle de Topaze, fille unique d'une mère très malade.