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Collège Pokémon : L'enfer de l'école [Fic collective] de AFFPP



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Informations

» Auteur : AFFPP - Voir le profil
» Créé le 09/06/2010 à 13:23
» Dernière mise à jour le 09/06/2010 à 13:23

» Mots-clés :   Action   Fanfic collective   Présence d'armes   Sinnoh

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Chapitre 31: Makin' excuses [Charlie43]
21 février 2010.

"Demi-finale de l'épreuve de patinage de vitesse: Romain contre Steeven!"

C'est parti. Il ne restait que 2 minutes avant la course, et je stressais pour savoir si j'allais l'emporter sur mon adversaire... Ou pas.
C'est justement ce qui me stressait, car nos records personnels étaient similaires... En 37 secondes 21... Mais ne stressons pas pour autant, n'est-ce pas?
Revenons a la course.
Nous nous plaçâmes tous deux sur la ligne de départ, en attendant le coup de feu, synonyme du départ de la course. Une trentaine de secondes avant le départ, mon adversaire me lança:

-Tu aimes te prendre une branlée mémorable, l'asperge?
-Très peu pour moi, répliquai-je. Je déteste les sports de chambre. Surtout quand je suis seul...

Je sifflai cette dernière phrase en le regardant avec un air sadique, l'air de dire: "Vas-y, continue, que je te taille en pièces".
J'entendis un petit "tut", ce qui voulait dire que je n'avais que 5 secondes. Je me replaçai alors rapidement et fixai le public.
Dans ce public, pas mal de personnes étaient venues m'encourager: Alice, ma chérie, restant silencieuse (elle avait toujours encouragé mentalement quelqu'un, jamais en criant); Yuri, qui avait d'ailleurs profité de l'occasion pour passer des conseils a Yamaguchi qui, lui, regardait Sylvestra, habillée comme d'habitude (c'est-à-dire avec une tenue un peu trop décontractée); Diamond et Aurore, tous deux avec les yeux rivés sur le terrain; Jasper, Will et Ian, tous trois réunis, qui faisaient des paris pour savoir qui se casserait la gueule en premier; Electra et Naomi qui discutaient des derniers dossiers a balancer sur les autres de la bande de joyeux drilles dont je fais partie, une bande d'une quinzaine de personnes unies dans la connerie et le maltraitage de Drew. (Qui était généralement obligatoire, d'ailleurs.) Enfin, je ne faisais réellement pas partie de ce groupe, puisque je menais, en quelque sorte, une double vie.
C'est clair qu'entre le moi que j'étais a l'université et le moi que je suis ici (ça va, vous suivez? NDA), il y a pas mal de différences, c'est pour vous dire.
Mais revenons a la course.
Le coup de pistolet retentit dans ma tête comme les chansons que je m'écoutais en boucle sur mon iPod. Je ne mis pas longtemps a réagir et mis directement une légère avance sur mon concurrent.
La course étant lancée, nous entendîmes des encouragements venant de toute la salle, et certains boulets gueulaient carrément dans leur mégaphone pour qu'on entende bien ce qu'ils disent. J'entendis notamment un "Vas te faire s*cer" de la part d'un mec, ce a quoi j'essayai de garder mon sérieux, bien que je sois mort de rire intérieurement.
Je mettais quelques centimètres de plus a chaque appui, ne laissant que peu de répit a mon adversaire, qui semblait de plus en plus fatigué.
Le premier virage se fit sans encombre, mais je sentais le souffle de Steeven dans mon dos, ce qui voulait dire qu'il était presque a égalité avec moi. Je récupérai un peu d'avance et passai un tout petit peu en tête avant le dernier virage.
J'eus a peine fait la moitié du virage que Steeven s'écroula et se dirigea, allongé, vers mes patins a une vitesse fulgurante. N'ayant point envie de voir mon adversaire amoché jusqu'a la fin de son existence, je bondis pour éviter sa tête...
...Et manquai de m'écrouler a mon tour a l'aterrissage. Faudra que je m'entraîne...
Pendant ce temps-là, j'avais entendu les cris du public, d'horreur pour certains, de joie pour Jasper, qui venait a peine de gagner son pari. Je lui dirai quelques mots...
Je continuai sur les 100 derniers mètres, me donnant a fond pour le plus grand plaisir du public. J'arrivai finalement en 49 secondes pile, loin de mon record... Mais, le principal, j'avais une médaille, en argent au grand minimum, mais une médaille tout de même. Ce que je peux vous dire, c'est que j'étais sauvé. Au moins, j'étais sûr de rentrer en vie au collège...
Alice et Electra, elles, n'avaient pas a s'inquiéter: elles étaient dispensées de la compétition en raison de leur grossesse. Mais elles étaient venues quand même, Atlas n'ayant sans doute pas envie de retouver le collège dans un état plus que chaotique a son retour. Qui sait ce que pouvaient faire ces deux-là... Une rébellion, le collège mis a sac, et une vingtaine de sbires a l'infirmerie: Alice et Electra étaient, quand elles étaient réunies, vraiment capables de TOUT.
Surtout Electra. On aurait rajouté Naomi et ç'aurait été la Bérézina.
A ma sortie, je vis Alice se diriger vers moi. Je lui fis un sourire, et elle me lança:

-Tu aurais pu faire mieux...
-Oh, ça va, répliquai-je. Je te signale que l'autre guignol de Jasper faisait des paris sur le fait que Steeven se casse la gueule...
-Oh, tu sais, t'as l'habitude, avec les courses hippiques...
-Ah non, ne me ressasse pas ce moment en me disant a chaque fois "Tu m'avais promis" et en me regardant avec un regard furieux! C'est tout de même la 17ème fois que tu me le repasses!
-Non, 19ème. Tu oubliais les dîners avec Sophie...
-... N'en parlons plus, d'accord?

Et nous partîmes vers la falaise, tous deux, main dans la main.
Arrivés là-bas, je sortis une petite flûte, et commençai a jouer "My heart will go on". Cette chanson nous rappelait Titanic, un film qu'on s'était repassé plusieurs fois lors de nos bonnes vieilles "soirées films" avec Jeanne et Martin, deux amis. Quand Alice chantait, cela nous rappelait notre amour. Trois ans, bientôt quatre, déjà, de vie commune...
Assis dans la neige, je jouais de ma flûte, devant Alice qui me regardait, comme d'habitude. Comme au bon vieux temps, où nous chantions, au spectacle de fin d'année, un duo qualifié de "mémorable" par les profs et les élèves. Sur la chanson que nous maîtrisions le plus, "Sous le vent". La même que nous avions chanté lors du spectacle de Noël...
Arrivés dans le self, vers sept heures, je demandai a Alice de m'attendre, car je devais aller chercher mon appareil photo, que j'avais d'ailleurs toujours sur moi. Ma chambre étant a l'autre bout du second étage, je passais fréquemment devant la chambre des différents Ficeurs, dont Charlie qui n'avait plus l'air de m'adresser la parole depuis un certain temps.
Mais cette fois-ci, arrivant devant la chambre de Parodiie, j'entendis une voix s'élever:

-... Mais quand je suis arrivé, qu'est-ce que j'ai eu comme accueil? Ni merci, ni merde, ni rien!

Je fus surpris et décidai d'entendre, un temps soit peu, cette conversation. J'entendis alors deux voix distinctes: celle de Parodiie et celle d'un jeune homme. Charlie? Non, cela ne pouvait pas être imaginable, pensai-je.
Je recollai mon oreille contre la porte.

-... Tu te rends compte que j'ai été traité comme un chien, dès mon arrivée? Tu trouves ça normal?
-Mais arrête ta parano, Charlie!
-Non, justement, j'arrêterai pas. Tu sais pourquoi? Parce que tu es la fille que j'appréciais un tantinet soit peu dans cette communauté, et que j'apprends que tu t'es enfilé Alpha!
-Tu es en train de te détruire, là! Tu sais combien j'en ai souffert pour ça? T'as perdu un proche? Non, eh bien alors, vas te faire enculer!
-Et tu vas me dire que tu avais besoin d'un support, d'une consolation? Moi, je vais te dire que je me les suis brisé a bosser comme un dingue ce putain d'oral alors que je sais très bien que je retape!! Alors, tu vas arrêter ton égoïsme permanent, tu vas laver la merde qu'il y a dans tes yeux et tu vas regarder ceux qui s'en prennent plein la gueule!

Il ouvrit la porte et tomba nez a nez avec moi, droit comme un I sur le palier.
Il se retourna vers Parodiie et cria:

-Tu vois? Encore un con qui écoute notre conversation! C'est a cause de ces connards de voyeurs que je suis dans cet état-là!

Et il partit en pleurant, dans sa chambre, en claquant la porte.
Parodiie, surprise, me lança:

-Je suis désolée pour toi. Sache juste que Charlie n'aime pas trop qu'on le surprenne avec moi... Et, de plus, il stresse a cause de son oral de français, comme tu as dû l'entendre... Mais ne t'inquiètes pas, demain, ce sera réglé...

Je partis vers la chambre de Charlie, et toquai a la porte.

-Qui c'est?, lança-t-il d'une voix furieuse.
-Euh... Service d'étage?, lançai-je, en m'apercevant un peu tard que j'avais dit une connerie de trop.

Il déverrouilla les six serrures de sa porte, ce qui prouve que quand il voulait être seul, il voulait être seul. Il ouvrit la porte, me regarda dans les yeux et la referma aussitôt. Je bloquai la porte avec mon pied, et il essaya de la fermer de plus belle. J'entrai alors dans la chambre, en défonçant la porte, le faisant s'écrouler sur le parquet. Je regardai alors a quoi ressemblait réellement Charlie.
Un jeune homme, environ quinze ans, peut-être moins, yeux bleus et cheveux châtains, faisant une petite tête de moins que moi, me regardait d'un air haineux.
Il me regarda et dit:

-Tu me veux quoi?
-Juste savoir pourquoi tu t'engueules avec elle, lançai-je.
-Cela est une affaire qui, en aucun cas, ne te concerne. C'est une affaire entre moi et elle, tu n'as pas a intervenir là-dedans comme si tu tenais absolument a me pourrir la vie!
-Je ne cherche pas a te pourrir la vie, je cherche a vous réconcilier!
-Comment je pourrais lui faire confiance alors qu'elle a sauté cet enfoiré?
-Et pourquoi tu penses que parce qu'elle a sauté un mec qui n'est pas toi, c'est une salope, une pauvre allumeuse de merde? Hein? Parce que t'es un pauvre privilégié a la con, qui cherche a avoir ses petites copines avec du fric et non pas avec ce qu'il a au fond des tripes!
-Et toi, tu n'es qu'un pauvre bourge de merde!

Je le pris par le cou et le plaquai contre le mur. Il allait manger le parquet un bon coup, cela lui changerait les idées... Mais je gardai mon sérieux et criai:

-J'en ai franchement ras les couilles de voir les gens s'engueuler à cause de conneries comme celles-là. Elle a envie de sauter Alpha? Qu'elle s'envoie en l'air avec lui! Mais j'en ai franchement, mais franchement, jusque-là que tu me prennes pour un simple taré qui écoute tes conversations! Alors si tu as envie de ne pas être considéré comme un salaud qui veut garder l'exclusivité sur toutes les filles qu'il trouve, tu t'excuses auprès d'elle et tu passes a autre chose. Compris?

Ce que je ne savais pas, c'est que Mizu, entendant du bruit, était venue dans la chambre et nous avait observés, en pleine discussion, nous regardant. Elle m'avait finalement regardé, bouche bée, attendant que je lui fasse quelque chose.
Je posai finalement Charlie. Il se massa le cou, et je lui mis un poing magistral, qui le fit retomber sur son lit. Je partis, en claquant la porte derrière moi.
Arrivé dans le self, je partis vers les plats, pris un plat de lasagnes et m'installai avec les autres a la table.

Le lendemain, ce fut la finale. Tout le monde était présent, et seul Atlas manquait a l'appel. Tout le monde fut surpris de son absence, sauf moi. Je pensai qu'il était sans doute avec Charlie, et que le pire, en tout cas pour moi, était a venir.
Cette fois, l'adversaire était décidé a ne pas s'exploser la tronche, comme l'avait fait Steeven en demie. Alan (c'est le prénom de mon adversaire) était plus âgé d'une demi-douzaine d'années que moi, mais faisait une bonne tête de moins.
Au signal, nous nous plaçâmes sur la ligne d'arriver et regardâmes le public.
Dans ce public, pas mal de personnes étaient venues m'encourager: Alice, ma chérie, restant silencieuse (elle avait toujours encouragé mentalement quelqu'un, jamais en criant); Yuri, qui avait d'ailleurs profité de l'occasion pour passer des conseils a Yamaguchi qui, lui, regardait Sylvestra, habillée comme d'habitude (c'est-à-dire avec une tenue un peu trop décontractée); Diamond et Aurore, tous deux avec les yeux rivés sur le terrain; Jasper, Will et Ian, tous trois réunis, qui faisaient des paris pour savoir qui se casserait la gueule en premier; Electra et Naomi qui discutaient des derniers dossiers a balancer sur les autres de la bande de joyeux drilles dont je fais partie, une bande d'une quinzaine de personnes unies dans la connerie et le maltraitage de Drew. (Qui était généralement obligatoire, d'ailleurs.)
Euh... Je l'ai dit deux fois? Qu'importe, c'est tout le temps comme ça, avec eux.
J'entendis clairement le coup de pistolet signe du départ, mais partis complètement a la masse par rapport a Alan, qui avait déjà pris une bonne dizaine de mètres d'avance. Je le rattrapai rapidement, juste a la fin du premier hémicycle, et commençai a accélérer l'allure, laissant mon adversaire trois ou quatre mètres derrière.
A l'entrée du second hémicycle, je passais sur le côté gauche et pris l'avantage, jusqu'à ce que je glisse un peu trop et me retrouve sur l'autre côté. Je me rattrapai in extremis et repartis, avec un léger retard.
La ligne droite fut un calvaire: Alan avait l'air d'accélérer au point que je pensais me retrouver second. Mais l'argent ne me suffisait pas.
Alors je sprintai au point d'arriver in extremis sur la ligne...

"Mesdames et messieurs, nous allons avoir besoin d'une photo-finish! C'est exceptionnel! Pour la première fois dans cette compétition, nous assistons a une arrivée in extremis de Romain, qui empochera peut-être la médaille d'or!"

S'en suivit alors un long murmure et, après une centaine de secondes environ, la sentence, irrévocable:

"C'est tellement dommage! Romain a essayé de revenir sur la fin, mais ce n'est pas suffisant! C'est donc Alan qui remporte la médaille!"

Je fis la grimace, mais gardai quand même le sourire: la médaille d'argent était déjà mieux que pas de médaille du tout...
Les garçons m'applaudirent tout de même, notamment Jasper (médaille d'argent au saut a skis après un saut a peu près correct), Naomi (médaille de bronze sur le patinage artistique, discipline que j'aurai d'ailleurs voulu prendre) ou Diamond, seul médaillé d'or de l'équipe.
Une semaine plus tard, ce fut la cérémonie de clôture, et la remise des médailles pour notre groupe. Tout le monde avait été récompensé, et certains avaient même attrapé une médaille de bronze in extremis.
Lorsque ce fut mon tour, je me levai, souriant, et me dirigeai vers le podium. Se joignirent alors a moi Alan et Steeven, les deux seules personnes que j'ai combattues qui ont tenu jusqu'au bout.
Ce fut Charlie qui me remit la médaille. En me la rendant, il ajouta:

"-Ca a l'air complètement stupide, mais je voudrais m'excuser pour ce que j'ai dit...
-Oh, t'inquiète, j'en ai l'habitude, de ces surnoms..." lançai-je avec un grand sourire.

Il me rendit le sourire, me fit un clin d'oeil et un petit geste, ressemblant à un garde-à-vous avec deux doigts, qu'il leva ensuite au ciel avant de partir et de se rasseoir auprès des autres.
Le lendemain, vers 5 heures et quelques (j'avais la flemme de voir l'heure sur le radio-réveil de Will), je reçus un coup de fil de mon portable. Je regardai qui appelait, et il s'agissait de... Marty?
Je décrochai a la hâte, et entendis:

-Alors, vieille branche? On donne pas de nouvelles?
-Putain, évite de me réveiller en plein milieu de la nuit!
-Oh merde, encore le décalage horaire...
-Oh, pas grave, j'ai l'habitude.
-Bon, tu viens plus aux cours par correspondance?
-Mais comment veux-tu, j'ai vraiment pas le temps...
-Il est bien ce collège?
-Assez, ouais. J'ai fait un petit coup de patinage de vitesse, comme ça, pendant les vacances...
-Ah, d'accord... Bon, je dois te laisser, j'ai mon cours d'éco-gestion. Tchao!
-Bonne journée!

Je raccrochai le combiné, et entendis des pas dans le couloir. C'était en réalité les Ficeurs qui avaient pour mission de nous réveiller a 5 heures et demie tapantes, car on devait rentrer au collège avant le début des cours. Ah, je vous jure... Ils sont prêts a tout pour nous gâcher nos vacances...
Je sortis avec mon sac et vis Atlas, comme à son habitude, dans le couloir avec son désormais fameux colt au niveau de la ceinture. J'attendis que les autres sortent de la chambre, ce qui prit une bonne demi-heure, puis attendis les filles.
Alice sortit en première, comme a son habitude, et nous partîmes vers le fond du couloir, où Atlas nous attendait. Il nous dirigea alors vers les bus, où nous attendîmes les autres. Je regardais l'heure sur ma montre: 6 heures 05. Encore vingt minutes a tuer...
Les autres n'arrivèrent qu'au bout d'un quart d'heure, et nous avions passé le temps en jouant a Buzz (vous savez, ce jeu où on doit dire Buzz dès qu'on a un multiple de 7, un multiple de 11 ou si le nombre se termine par 7! Vous connaissez pas? Bon, tant pis... NDA). Lorsqu'Atlas fit l'appel, nous en étions arrivés a 257, ou un truc dans le genre. Nous nous tûmes au moment où il commença a arriver vers la lettre M. Lorsqu'il prononça mon nom, je répondis présent, mais Alice n'a pas pu s'empêcher de dire "Buzz!" en arrivant a son prénom, ce qui provoqua une petite crise de rire chez les uns, et un regard de surprise de la part d'Atlas.
Nous rentrâmes alors dans les bus. Naomi, assise devant nous, se retourna et dit:

"-Alice, c'était quoi, ton délire?
-Oh, rien, un private joke stupide..."

Elle nous laissa tranquille, et le bus démarra, pour partir alors vers le collège, pour une fin d'année qui s'annonce... pourrie. Tout simplement.