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La dresseuse des îles de Rubis-san



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Informations

» Auteur : Rubis-san - Voir le profil
» Créé le 12/04/2010 à 19:49
» Dernière mise à jour le 29/06/2011 à 14:05

» Mots-clés :   Action   Amitié   Aventure   Suspense

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Les larmes du passé !
C'est à e moment-là, que Rubis aurait aimé être un Poussifeu. Mais ce n'est plus possible, pour elle de se défiler, elle doit tout leur dire. Dire la vérité sur qui elle est.

- Ces hommes appartiennent à l'organisation Yamiyo*. Autrefois, mes parents travaillaient pour cette société. Mais un jour, ils ont décidé de partir et de se mettre à leur compte en devenant chercheur/archéologue. Pendant les premiers mois, tout se passa bien, jusqu'au jour où leur ancien patron arriva chez nous. Il demanda à mes parents ce qu'ils avaient découvert récemment. Mes parents avaient quitté la société car elle se concentrait plus sur le vol, le pillage de lieu sacré et sur le crime. Alors ils ne lui répondirent jamais en disant qu'il n'avait pas le droit de venir chez nous ni de toucher à leur travail. Quelque jour après l'anniversaire de mes dix ans et l'obtention de mon premier Pokémon, un feu se déclara dans une propriété à Parmanie à Kanto. Je revenais du Bourg-Palette à ce moment. J'ai couru jusqu'au lieu de l'incendie et vue que c'était le laboratoire de mes parents qui brûlait. Dans la panique, je suis rentrée chez moi pour prévenir mes parents, à la place c'était des personnes de l'organisation Yamiyo. De peur j'ai couru dans ma chambre là où m'attendait Pyroli. Le chef de Yamiyo entra dans ma chambre peut après pour me demander où était la clé des légendaires. Raconta Rubis.
- La clé des légendaires ? Se demandèrent Lionel, Yan et Marion.
- Bien sûr je leur ai jamais dit où elle était, puisque c'est moi qui l'avais. Je me suis enfui par la fenêtre et j'ai passé cinq ans et demi de ma vie à leur échapper. Termina Rubis

Les trois amis restent abasourdis par se qu'ils viennent d'apprendre. Personne n'ose poser de question. Marion se lance la première.

- Qu'est-ce que… la clé des légendaires ? demanda Marion avec hésitation.
- Je sais pas trop. D'après ce que mes parents m'ont dit en me la confiant, c'est qu'elle ouvre une porte sur un magnifique jardin que seul les légendaires connaissent. Répondit Rubis en serrant son pendentif.
- Mais si tes parents n'ont jamais révélés leurs recherches à leur ancien patron, comment ont-ils su pour la clé ? demanda Lionel.
- Une fois que l'incendie fut maitrisé par les pompiers, la police a ouvert une enquête. Ils ont retrouvé deux cadavres dans les sous-sols du labo, ceux de mes parents. Répondit Rubis les yeux remplis de tristesse, de colère et en continuant de serrer son pendentif. D'après les analyses, beaucoup de choses ont été volé. Ils ont certainement dû trouver l'histoire sur la clé, demandé à mes parents où elle était mais comme ils n'ont pas coopéré, ils les ont tués et m'ont attendu chez moi. Enfin, c'est ce que je pense. Dit Rubis en retenant ses larmes.

Voyant leur amie les larmes aux yeux et atteint d'une profonde tristesse, ils l'emmènent chez leur grand-mère et la font aller se coucher pour qu'elle puisse se reposer.

- Repose-toi Rubis. Dit Lionel en sortant de la chambre.

Dans le salon, Marion, Yan et Lionel ne reviennent toujours pas de l'histoire de Rubis. Leur grand-mère leur sert du thé et des gâteaux fait maison sans dire un mot. Pendant plusieurs minutes, un long silence règne dans la maison.

- Ça va faire une semaine seulement qu'on la connait. Dit Marion.
- On l'a toujours vu avec le sourire et rigolé. Jamais on aurait pensé qu'elle aurait un tel passé. Dit Yan.
- Cela n'empêche pas que je veux l'aider. Dit Lionel en serrant le poing sur la table.
- Moi aussi ! dit Marion en imitant son frère.
- Elle nous a sauvé la vie après tout, quoi qu'il arrive, on l'aidera tous les trois ! Termina Yan d'un ton sérieux et en se levant de sa chaise.

Les trois amis sont déterminés, plus que jamais, à aider leur nouvelle amie.

Pendant ce temps dans la chambre, Rubis a du mal à fermer les yeux. Les images de son lourd passé lui hantent la tête et l'esprit. Et, discrètement, des larmes coulent sur ses joues.
Puis, elle ferme ses yeux et s'endort, les larmes aux yeux.

Yamiyo = nuit noire en japonais