Collège Pokémon : L'enfer de l'école [Fic collective] de AFFPP

Bonjour, bonsoir! Bon, sachez que cette compilation de plusieurs chapitres était prévue le jour de Noël, ce qui aurait été bien, mais le temps nous a rattrapé, à tous.

Donc. Les règles pour cette compilation:

Il y a plusieurs chapitres, chacun issus des différents membres de l'AFFPP. Ceux-ci ont été écrits indépendamment, ce qui fait qu'il n'y a pas vraiment d'ordre, chacuns étant un point de vue différent du même évènement.

La chronologie dans les chapitres a été établie ainsi:

~> Avant la fête - quelque action que ce soit.
~> Pendant la fête
~> Show des personnages.

Voilà. Maintenant, nous commençons par le chapitre.
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1."L'hypocrisie est un vilain défaut" (Charlie43)
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Point de vue de Romain:

La journée était superbe en ce 23 décembre. Pas une seule goutte de pluie, le soleil brillait et était à son zénith et les fleurs s'épanouissaient tranquillement dans les jardins aménagés qui...

-Romain, arrête ton délire!
-Oh, ça va, Jasper, si on peut plus s'amuser... Bon, je refais.

Un temps maussade, des journées pourries, de la neige a portée de main et on peut même pas lancer une boule de neige, des profs qui (heureusement!) avaient arrêté de nous saouler mais qui continuent en vacances: tous les éléments étaient réunis pour avoir des vacances plus que casse-couilles.

-J'avais pas dit d'aller jusque-là, non plus.

J'éteignis mon dictaphone, le rangeai sous mon plumard, me retournai vers Jasper et lui dis:

-Toi, tu veux absolument une taloche, je me trompe?
-Je vois pas ce que je t'ai fait.
-Ben, en fait, moi non plus. Maintenant, casse-toi, que je puisse être tranquille!
-Non.
-...S'il te plaît.
-Dit comme ça, je vais pas dire non.

Et il sortit de la chambre. Je ressortis mon dictaphone et dis:

"-Monde de Barges, épisode 112: Noyeux Joël.
Aujourd'hui, dernière journée avant le bal de Noël et on va passer une journée pourrie. Pourquoi? Tout simplement car je me retrouve sur mon plumard en train de parler a un engin mécanique alors que je pourrais sortir pour lancer ces PUTAIN de BOULES de NEIGE!!
Je me demande pourquoi notre très gentil directeur n'a pas voulu que nous nous blessions et pourquoi il nous chérit comme ses enfants...*
Bon, je vais éteindre le truc, il y a quelqu'un qui se ramène."

Effectivement, quelqu'un rentrait. Il s'agissait d'Arno, qui me lança directement:

-Tu as un problème, Romain? Je t'ai entendu gueuler depuis la chambre des filles...
-Tu es parti mater les filles??
-Non, c'est pas ce que tu crois...
-Oh, le pervers...
-Tu te fous de ma gueule?
-Mais bien sûr que non...**
-Bon, ok. Je vais voir si Hanako va bien...
-D'accord, et...
-Oui?
-Tu pourras demander a Alice de venir dans la chambre? Je dois lui dire quelque chose...
-Partie de jambes en l'air?
-Petit con. Dégage.
-Ok, c'est bon, je plaisantais...

Il ferma la porte. Je ressortis mon dictaphone et dis:

"-Apparemment, certains ne jurent que par le sexe. Si si. Et aussi a mater les filles.
Ah, la génération d'aujourd'hui... Fesses, seins et autres cochonneries..."

Et je le rangeai a nouveau. Alice venait d'arriver dans la chambre.

-Romain, s'il te plaît, dis-moi que c'est important.
-Tu vas pas me trahir pour un autre?
-Je n'ai jamais pensé ça, voyons!, dit Alice, surprise.
-Et tu penses que je vais te croire?
-...Tu ne me crois pas?
-Bien sûr que je te crois!, ajoutai-je en rigolant.
-Romain, arrête avec tes blagues pas drôles.
-Mais...
-Non. Ne rajoute rien. Je sais que t'as voulu être avec moi juste pour la réputation, parce que j'étais la plus belle fille de l'université, hein?
-Pas du tout...
-Tu voulais juste te faire des amis car tu étais le pauvre paumé de service??, ajouta-t-elle dans un sanglot étouffé.
-Mais non...
-C'est même pas la peine que tu en rajoutes. Reste dans ton ignorance, tu me dégoûtes.

Et elle me planta ici, tout seul.
Je commençai a pleurer.
Et partis en courant.
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Alice, elle, était partie dans sa chambre, en pleurant. Les filles étaient surprises de la voir comme ça, mais elles ne s'en étonnèrent pas plus que ça.

Le soir, Romain ne dormit pas dans sa chambre. Il ne vint pas non plus dîner. Il était dans la nature, en train de se relaxer. Cette pression qui avait été exercée de tous les côtés le tiraillait. Il avait besoin de repos...
Alice, quant a elle, croisait les filles et les garçons qui, eux, ont remarqué que Romain était parti. Tout le monde avait peur que Romain soit tué, ou pire encore... Alice commençait a comprendre son geste. Elle aussi voulait pleurer...

Le lendemain matin, vers 7 heures, lorsque tout le monde était endormi, Romain vint discrètement dans sa chambre pour prendre son smoking, et repartit tout aussi furtivement vers la forêt...
Alice, elle, commençait a se préparer, avec un air tout aussi maussade que le temps pourri qui était dehors. Elle mit sa plus belle robe de soirée, non pas pour séduire Romain, mais pour être appréciée des filles. Elle savait qu'elle n'était plus la même...
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Le lendemain soir, Alice se trouvait seule a une table. Romain était parti, sans prévenir. Il s'était enfui, la laissant seule. Elle avait dit la veille que c'était fini entre eux. Elle regrettait tellement son geste...
Elle prit un deuxième verre de punch.
Pendant ce temps-là, Romain priait devant une statue. Il ne pensait plus a rien. Même plus a son amie. Ce qu'elle lui avait fait était indigne de leur amour.
Romain versa une larme, et se rappela de ne pas avoir de débordements d'émotion.
Il prit une grande bouffée d'air et se calma, avant de recommencer a prier.
Après s'être calmé, Romain pensait qu'il fallait aller au bal, pour présenter ses excuses a Alice. Il avait été tellement pitoyable, a critiquer tout le monde...
Et tout ça avait été a cause de ses parents. Encore une fois.
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J'étais déjà sur scène. Seule. Romain n'était pas avec moi.
Je n'avait toujours pas commencé, et je paniquais.
Au moment où je m'apprêtai a chanter, une musique retentit. Je connaissait cette musique...
La musique que Romain me chantait quand il ne se sentait pas bien... Sous le vent...
Romain commença. Sa voix portait très loin, je ne l'avais jamais vu comme ça... Et il jouait tellement bien de la guitare sur cette chanson...

Romain:
Et si tu crois que j'ai eu peur, c'est faux
Je donne des vacances a mon coeur, un peu de repos
Et si tu crois que j'ai eu tort, attends
Respire un peu le souffle d'or qui me pousse en avant et...
Fais comme si j'avais pris la mer, j'ai sorti la grand-voile
Et j'ai glissé sous le vent...
Fais comme si je quittais la terre, j'ai trouvé mon étoile
Je l'ai suivie un instant...

Il avait une voix que je ne connaissais pas, une voix claire comme un adolescent de 14 ou 15 ans n'ayant pas fini sa mue. J'avais découvert un nouveau Romain...
Je commençai alors.

Alice:
Et si tu crois que c'est fini, jamais
C'est juste une pause, un répit après les dangers
Et si tu crois que je t'oublie, écoute
Ouvre ton corps aux vents de la nuit, ferme les yeux et...
Fais comme si j'avais pris la mer, j'ai sorti la grand-voile
Et j'ai glissé sous le vent...
Fais comme si je quittais la terre, j'ai trouvé mon étoile
Je l'ai suivie un instant...

Nous chantâmes cette chanson a merveille et nous fûmes chaudement applaudis.
Romain me prit alors dans ses bras et nous nous embrassâmes longuement, toujours sous les applaudissements du public.
Il fit une révérence et sortit. Je fis de même quelques secondes plus tard, et je courus vers Romain pour lui parler.

-Romain! Attends-moi, s'il te plaît, lui dis-je en arrivant derrière lui.
-Je suis désolé. J'ai vraiment été un imbécile, un pauvre con, un...
-Non! Ne dis pas ça, c'est moi qui suis désolée. J'ai vraiment dit ce qui ne fallait pas et...
-Et?
-J'ai parié avec Electra qu'on allait casser pour une journée. Elle me doit 50 euros!
-Oh la..., fit Romain avant d'exploser de rire.

Et nous repartîmes, tout heureux, vers le public.
A la fin, nous ne gagnâmes pas le premier prix (une soirée dans une chambre luxueuse pour la nuit) mais le sentiment d'avoir renforcé notre couple.
C'est ça, la magie de Noël.
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Annotations de l'auteur:
*La phrase énoncée est plus qu'ironique...
**Même chose.




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2. "Noel, joyeux No Hell!" (Hybries)




-JOYEUX NOËL FRANCO!
Nous étions tous caché à l'angle d'un couloir. Le cri avait jailli quand Franco était apparu, et s'en était suivi des nuées de coups sur le pauvre noob. Yam avait du mal à s'installer, mais il redoublait d'effort sur Drew. Puis, la cloche sonna.
-Allez tous vous couchez, demain aura lieu le bal de noël !
Je retournai vers ma chambre en compagnie de Jasp, Ian et Will. La journée de demain serait riche en émotion...
-Hey les gars, vous avez des costumes pour demain ? Demanda soudain Jasper.
-Non.
-Non.
-Non.
-On en pique à Drew ? Je sais qu'il en a plein.
-Ok.
-Ok.
-Ok.

Après une nuit mouvementée( Surtout pour Drew qui s'est retrouvé bâillonné et attaché au fond de l'armoire) ,tout le monde sortit de la chambre pour proposer une danse à quelqu'un. Jasper à Electra, Will à Naomi, Drew à... l'armoire ! Et Ian tenta de déclarer sa flamme à Aurore.
Quant à moi, mon regard oscillait entre la chambre de Yami et la chambre de Sylvestra. Des deux côté j'avais 75% de chance de me prendre un râteau. Sylvestra était froide et elle voulait certainement allerau bal seule. Elle et moi ne nous connaissons pas vraiment finalement... Quant à Yami, Arno lui a à coup sûr déjà demandé... A moins qu'il ait demandé à Hanako ? Tant pis, j'irais seule au bal.

Je vis soudain Yam traîné dans les couloirs. La joue rouge sang et le nez en sang.
-Qu'est-ce qui t'arrive ? Demandais je.
-Heu...





FLASH BACK !
Point de vue de Yamaguchi.

J'approchais de mon but. Ma cible : Naïcha ! La fille mystérieuse du collège ! Comme moi aussi je suis mystérieux, on devrait bien s'entendre !
J'ai pas vraiment compris pourquoi moi et Sylvestra on s'était retrouvés ici... Atlas nous à dit que c'était pour tenir compagnie à Yuri... Ouais bon, il a déjà des amis là... Il vit sa vie, je vis la mienne !
-Salut Naïcha ! M'exclamai-je.
-...
Un vent, un !
-Ca va ?
-...
Elle se détourna et partit vers sa chambre.
-Attend !
Je m'élançais pour la rattrapER, mais glissai et lui tombai dessus. Mes doigts s'enfoncèrent dans sa poitrine... Haaa... heu, non ! Pas haa ! J'ai déjà vécu une scène comme ça, ça s'est mal fini...
Naïcha me regarda avec des yeux de tueuse. Oups.





FIN DU FLASHBACK
Point de vue de Yuri.

-Heu... Je suis tombé sur quelque chose de mou, répondit Yam.
-On dirait plutôt que tu est tombé sur quelque chose de dur, répliquai-je.
-Après être tombé sur le truc mou c'est le truc dur qui m'est tombé dessus... Et j'ai toujours pas de partenaires...
Et il partit.
Je le regardais s'en aller.
-Hey, Yam ! Et si on formait un groupe !

Le soir tant attendu, nous les hommes étions tous dans le hall à regarder les escaliers pour voir descendre les filles en tenue de bal.

-Yuri, Yam, vous avez une partenaire ? nous demanda Will.
-Non... Mais on a un super groupe de rock avec Sylvestra !
-Et Sylvestra a un partenaire ?
-Je ne pense pas...Je me demande ce qu'elle a mis comme robe... A son époque il ne doivent mettre que des robes en feuille !


Alors que Yam se tapait une barre monumentale en imaginant Sylvestra vêtu de feuille, la dite descendit les escaliers, laissant tous le monde « sur le cul ».
Elle était sublime. Juste sublime. Une grande robe verte émeraude, de petite boucle d'oreille en diamant et ses longs cheveux noir lisse faisait toute sa beauté. Elle nous regarda avec ses grand yeux verts. J'étais persuadé depuis toujours qu'elle était belle, la robe ne faisait que le montrer à ceux qui n'avaient pas encore compris.
-Salut Yuri, me dit elle. Ce serais bête qu'on reste dans notre coin... Tu veux danser ?



Après une heure de bal, nous nous installâmes tous à une table. Alice passa sur scène.
-Tu sais où est Romain ? Me demanda Ian.
-Aucune idée !


Soudain, la voix claire de Romain se fit entendre, et, après un magnifique duo, il embrassa Alice, sous nos applaudissements.

-Bien ! S'exclama Atlas. Au tour du groupe Yuri-Yamaguchi-Sylvestra !
Nous montâmes sur scène et je saisis une guitare électrique. Yam s'installa à la batterie et Sylvestra prit un ocarina. Je me positionnai devant le micro et commençai à jouer de la guitare.
Yam marqua le rythme avec sa batterie et Sylvestra imita un bruit de basse avec son ocarina.
Je me rapprochai du micro.

Ridin' down the highway
Goin' to a show
Stop in all the by-ways
Playin' rock 'n' roll
Gettin' robbed
Gettin' stoned
Gettin' beat up
Broken boned
Gettin' had
Gettin' took
I tell you folks
It's harder than it looks

La foule était en délire, même Atlas semblait entraîné.
Sylvestra lâcha son ocarina pour prendre une cornemuse et souffla dedans.
Je me déchaînai à la guitare.

It's a long way to the top
If you wanna rock 'n' roll
It's a long way to the top
If you wanna rock 'n' roll
If you think it's easy doin' one night stands
Try playin' in a rock roll band
It's a long way to the top
If you wanna rock 'n' roll

C'était le moment instrumentale, nous étions en nage. Yam s'efforçait de maintenir le rythme et, quand vint mon solo, il s'affala sur sa chaise pour se reposer.
J'avais les doigts en feu, mes vêtements étaient collés à ma peau. J'allais lâcher... Je regardais le ciel.
-Angus ! Aide moi !
Je sentis soudain une puissance infini. Le pouvoir ultime. Le dieu de la guitare. Je reprenais sur un rythme plus endiablé que jamais.

Hotel, motel
Make you wanna cry
Lady do the hard sell
Know the reason why
Gettin' old
Gettin' grey
Gettin' ripped off
Under-paid
Gettin' sold
Second hand
That's how it goes
Playin' in a band!

Les dieux du rock nous avaient bénis! C'était une performance digne d'AC/DC ! Avec toute ma puissance, j'entamai le dernier couplet.

It's a long way to the top
If you wanna rock 'n' roll
It's a long way to the top
If you wanna rock 'n' roll
If you wanna be a star of stage and screen
Look out it's rough and mean
It's a long way to the top
If you wanna rock 'n' roll
It's a long way to the top
If you wanna rock 'n' roll
Well, it's a long way
It's a long way, (they tell me)
It's a long way, such a long way,

Après les dernières paroles, je partis en "live". Improvisant totalement, grattant n'importe quelle corde... Le résultat fut... Rock'n Roll !
Après un ultime accord, je me jetai dans la foule survoltée et fus rattraper en héros.
-MERCI ANGUS !!
Seul Arno me regardait avec le regard qui disait : moi j'ai compris !

Après notre prestation, je regardais Sylvestra. Cette fois j'en étais sur ! Enfin j'avais trouvé mon but ! Ma vie sentimentale est...
Yami arriva à côté de moi.
-C'était génial Yuri !
Et elle m'embrassa sur la joue avant de partir rejoindre Arno. Ce geste était normal pour elle. Tout secoué, j'essayai de reprendre mes esprits.
Où en étais-je... Ha oui...
Ma vie sentimentale est un merdier !
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3. "Rapprochement" (Pika_shiney)


Point de vue d'Arno.

Et voilà, me voici là, sans partenaire, en train de regarder les couples danser sous l'enivrante chanson « Can you feel the love tonight ». Pourquoi n'avais-je pas invité Yami ?

J'étais vraiment minable, et la voilà, qui dansait au doux rythme de la chanson avec XD, l'un des membres de la Team Kikoo. Je crois vraiment qu'elle les considère comme des amis. XD, justement, qui semblait avoir changé, car pas une fois dans la soirée il n'avait laissé balader ses mains tout en s'efforçant de garder une intonation normale...

Cela prouve que tout le monde peut changer. C'est vrai que du trio, XD est le moins pervers, aussi peut-être était-il comme cela à cause du contenu de cette étrange bouteille jaune, dans laquelle macérait plusieurs frelons.

Mais pourquoi est-ce que je parle comme ça moi ?!

[Pika_shiney ; Fais un effort, c'est la première fois que je te fais parler, il faut que tu montres aux gens que tu es quelqu'un de très sensible.]


Ouais... La musique s'éteignit, et moi, j'étais là, assis sur ce banc de merde à les regarder danser. Voyant qu'Hanako était elle aussi assise, je vins l'accoster :

-Salut ! Pourquoi tu ne danses pas ? lui dis-je.
-Oh... Euh... répondit-elle; c'est bizarre, elle rougit tout le temps en ma présence.
-Je croyais que Drew, t'avais invité.
-OH ! Oui ! Mais... Je ne sais pas, il y a aussi Electra...
-Ah ! Ah ! Allez, viens ! On va danser je suis tout seul !

Aussitôt, comme si elle attendait cela depuis longtemps, elle m'enlaça doucement, et la tenant par le bassin je commençai à danser. Mon poitrail effleura ses seins... C'était gênant mais je ne pouvais rien dire sinon elle risquerait de se vexer. Je n'avais jamais remarqué, jusqu'à ce soir, à quel point elle était belle... On aurait dit cette Sylvestra, qui est peut-être la petite amie de Yuri.

Nous dansâmes toujours, ses cheveux verts, ornés de fleurs rosâtres, se balançant au gré de nos pas. Elle semblait flotter dans l'euphorie, et ses joues s'empourprèrent de plus belle à présent. Serait-elle ? Non... Qui pourrait m'aimer, je suis sûr que même si je demandais à Yami, elle ne voudrait pas...


Après avoir longtemps dansé, je m'exilai d'Hanako, la laissant maintenant vaquer à ses occupations. On dirait que ma présence lui a été utile, car elle semble beaucoup moins recroquevillée sur elle-même, et elle parle maintenant avec Electra.

Yami vint aussitôt me voir, vêtue d'une longue robe d'ébène, ornée de petits cristaux, semblable à une rosée céleste. Pour la première fois, il me semblait qu'elle avait donné forme à ses cheveux, attachant entre elles plusieurs de ses mèches ondulées. Voilà ce qu'elle portait pour le bal, sa beauté résidant dans le seul fait de sa personne, étant naturellement charmante.

Et malgré le fait qu'elle n'avait point besoin d'ornements pour briller et faire s'éteindre les autres femmes, ses nouveaux atouts n'enlevaient nullement à sa grâce, lui ajoutant quelques nouvelles facettes.

Malgré cela, toutes les autres filles étaient très belles, la beauté n'étant que le reflet de la vision d'une personne. Moi? je trouve Yami comme étant la plus belle créature au monde, mais pour les autres, ce n'est pas pareil. Des fois, j'envie Will. Il a vraiment de la chance d'avoir Naomi, au moins elle, elle n'est pas totalement inculte.

-Alors Arno, ça va ? me dit-elle, m'arrachant à mes pensées.
-Oh.... Oui ! Mais tu n'es pas avec XD, ce n'est pas ton cavalier ?
-Non, en fait je n'aie personne... Mais comme c'est un ami j'ai bien voulu danser avec lui.

Soudain, Yuri accompagné de ses deux amis, monta sur scène, et se mit à entonner l'air bien connu d' « It's a long way, to the top, If you wanna Rock'n'roll ».

J'invitai aussitôt Yami à danser et nous partîmes sous le rythme entrainant de la musique, au milieu de tous les élèves et d'Atlas. Je me demandai comment allait Bon Scott. Je l'avais vu en Enfer... Je vis sur scène Yuri, prier l'aide d'Angus, et ne puS me retenir de lâcher un petit rictus.

Je préférais de loin Hell Bells, parlant de Satan, autrefois l'une de mes idoles. Ah ! Ah ! fis-je repensant à la raclée que lui avait mise Yami.

Une fois la chanson terminée, Je libérai Yami, et celle-ci vint déposer un baiser à Yuri. Je ne m'en inquiétais pas, sachant que ce geste était naturel.
La voyant revenir vers moi, je lui dis, rapidement :
-Euh... Yami, tu pourrais venir dans la chambre ?
-Pourquoi ?!
-Il y a un truc important que je dois te dire...

Aussitôt, nous nous éclipsâmes et nous dirigeâmes en hâte vers mon dortoir. A présent assis sur un lit, prenant une coloration rouge je lui dis :
-Y-Yami... J... je... je t'aime ! Voila !
Une fois ces mots prononcés, je me mis à haleter rapidement, comme si je venais de faire un effort surhumain.
-C'est vrai ? Tu m'aimes, dit-elle, pour la première fois gênée de sa vie.
-O-Oui...
-Arno tu es vraiment gentil...
-Quoi tu dis non !?
-Tu es la première personne à me dire, que tu m'aimes... C'est vrai généralement, on est amical avec moi mais personne ne me la vraiment dit...
-Mais, plein de gens t'ont demandé de sortir avec eux... Attends... Tu sais ce que ça veut dire sortir ? Au moins ?!
-Euh... partir d'un lieu fermé !
-Non, toutes les personnes qui te disaient ça t'aimaient aussi...
-Ah bon... c'est dommage pour eux... Alors tu veux bien sortir avec moi Arno ?
-Oui... dis-je presque ému et rempli d'une exaltante euphorie.


Bien qu'elle l'ait fait des dizaines de fois, Yami m'étreignit, et je répondis de même. A présent en parfaite communion l'un envers l'autre, nous nous regardâmes, tous deux haletants, de la sueur coulant de Notre front. Durant un moment, je sentis mon sexe entrer en érection, mais je ne voulais pas le faire, bien que cela me parût étrange. Je ne voulais pas m'initier de suite, n'ayant que quinze ans, mais je comptais bien le faire pour le nouvel an.

Alors, approchant ses douces lèvres, des miennes... mais au moment où nous allions échanger un long baiser langoureux, une voix cria.
-Lâche-la connard !

Aussitôt, je me retournai et vis MDR plonger sur moi. Malencontreusement, noS lèvres se touchèrent, et je sentis le goût acre du sperme et des boissons gazeuses emplir ma bouche.
-Ah vous êtes devenu amis ! s'écria Yami, tandis que nous recrachions notre salive.
-Enfoiré ! cria-je en lui sautant dessus, l'étranglant...

Après avoir longuement frappé MDR sous le regard réjoui de Yami, nous retournâmes dans la grande salle, où elle ne se priva pas de divulguer à l'assistance notre relation naissante.
Bientôt, beaucoup de personnes m'accostèrent en ne tarissant pas d'éloges sur le fait de posséder une telle petite amie.

Ne me préoccupant pas de ça, sachant que cela ne rapportait rien de vanter les mérites de ses possessions, je m'approchai du buffet et avalaI de copieux mets. Maintenant, sûrement en ayant consommé une quelque substance néfaste, je me mis à tituber et une horrible envie de rendre un hommage à Yami me prit.

Une fois qu'un dernier groupe d'élève se mit à chanter, j'invitai Will, sachant qu'il jouait de la guitare et Yuri pour entonner l'air d'AC/DC «Let me put my love into you !»

Inutile de retranscrire ici cette chanson, bien qu'à la fin tout le monde m'acclama et que je reçus un baiser de Yami. A présent euphorique, chose nouvelle lors de mes Noël, je décidai de distribuer des cadeaux autour de moi. Aux deux jumeaux blonds, Jasper et Ian, le livre de meilleures farces du monde me rappelant de la fois où ils m'avaient fait tomber dans les couloirs. Mais ce fût sans me remercier, qu'ils me dirent :

-Et ton livre de merde, je l'ai déjà... Je suis grade Or pas la peine de l'avoir ! dit Jasper.
-Ouais c'est vrai c'est nul ! renchérit Ian, non sans garder mon présent à la fin.

Pour Romain, bien que ce fut malsain de ma part, je lui offris le l'huile anti-rouille pour son bras métallique ainsi qu'une nouvelle paire de chaussures, pour compenser les deux dixièmes qu'il avait perdu au cent mètres, suite à son opération. Pour Alice, la sachant pratiquante d'équitation, je lui offris un casque pour cavalier, ainsi qu'une paire de fer à Galopa, quand elle serait retournée en France.

Vous vous demandez certainement comment j'ai fait l'acquisition de toutes ses choses, et bien, me servant de l'argent que j'avais trouvé sur le ST Anne (voir chapitre 8) j'ai acheté tous ces présents. A Yuri, bien que ne sachant pas s'il disposait d'un lecteur MP3 ou autre, je lui offris le best of d'AC/DC, sachant qu'il adorait comme moi ce groupe. A Yam, je lui donnai le livre « la drague pour les nuls » sachant que ça l'aiderait.

J'offris pleins d'autres cadeaux, des gâteries pour Topaze, ainsi qu'une certaine crème, qui, selon son inscription faisait disparaître les cicatrices à Electra. Naomi et Will, bien que ne connaissais pas leurs goûts, un gâteau pour ce dernier, ainsi qu'un Noarphang, que j'avais attrapé dans la forêt, pour Naomi, sachant qu'elle n'avait pas une des plus grandes équipes.
Naïcha, qui semblait seule ce soir, eut un collier en bronze, et pour la première fois, je la vis esquisser un sourire.

Diamond et Aurore, eurent eux, des friandises, car j'en achetais à tous ceux dont je ne connaissais pas vraiment les goûts. Rapidement, je vis que j'avais dépensé toute ma fortune acquise par chance, et je me demandai qu'elle folie m'avait poussé à dépenser mon argent autant. Peut-être parce que, cette école était un peu mon deuxième chez-moi, bien qu'il soit dangereux. En quittant la France, j'avais radicalement changé de personnalité, l'adolescence y était un peu aussi la cause.

Aurais-je muri ? Non j'étais déjà mûr... Mais être ici auprès de toutes ces personnes, aussi diverses qu'agréables me réconfortait, d'une certaine manière. C'était la meilleure année scolaire de ma vie... Et j'espère sincèrement continuer à les voir, une fois l'année terminée, si je survis d'ici là... Et si Atlas nous relâche, chose improbable.

Après ces quelques pensées, je vis la Team Kikoo monter sur scène, tenant des instruments de musique et, sans demander l'avis de personne, ils dirent :
-Alé lé mek ! On fé notr Ymne !
[chers lecteurs, je passe pour vous dire que nous allons passer en mode théatral pour la bonne compréhension du récit]

Team Kikoo : La lé mek yen a mare, il fo kon bèz Yami et il né pa kestion déchoué 7 foi!

Team kikoo : Nou som 2 retour ! Pr vs joué D perver tour
Mdr : 1 jour nou seron plu perver ke nimporte ki
LOL: créateur d'1 nouvel monarchi
MDR: Joré 1 Arem
LOL: je bézeré la rène
XD : et moi 2 la crèm

Team KIkoo: Nous som entrain 2 fèr un vilin tour ! Notre vidéo sur You porn vodra le Dtour !

MDR : Afin 2 peloT tt lé fame 2 notr nassion
LOL: Afin ke le gouvernemen reconesse le porno kom une véritable institussion !
MDR : Afin 2 viré le christanisme, famiye de kons et Ségolène royal !
MDR : Afin k1 programe sur lé anim sexuels 2vienne légal !
MDR: MDR !
LOL : LOL !
MDR : La team kikoo uni dans le Porno juska la mor !
LOL : RenD vou tous car à se jeu la on é lé plus fort
XD : LOOOOOOOOOOOLLL !

La team kikoo é la
On vou viole ! On vous pelote ! On vou met un doi !
On vou sui partou !
La Team kikoo é la !
On vou viole ! On vous pelote ! On vous mé un doi
On vou sui partout !
On veu enculé Yami !

Nous voici ds la vile ! On espèr trouV D meuf facil

LOL : La Team kikoo é 1 bande 2 roublar ! Ki veu violé toute lé fame C rar !

MDR : Je suis si con !
Ja : Et moi si obséD
XD : Vou nêtes ke D pion sur mon échikié


La team kikoo é la
On vou viole ! On vous pelote ! On vou met un doi !
On vou sui partou !
La Team kikoo é la !
On vou viole ! On vous pelote ! On vous mé un doi
On vou sui partout !
On veu enculé Yami !

MDR : Nou som lé + déman !
LOL : person né ossi méchan !
MDR : tou le monde nou suce la queu !
LOL : sof c sale morveu!
MDR : On doite lé trou partou !
LOL : person ne tombe 2dan sof nou
MDR : Mé on lé ora !
On é pervers !

MDR: Oh !
C la fille la + belle ke G jamé touché
LOL : Oui MDR, celle la il fo la bézé !
MDR : Hahahaha !
XD: AréT de vou branlé

Team Kikoo : Nou som 2 retour !



La team kikoo é la
On vou viole ! On vous pelote ! On vou met un doi !
On vou sui partou !
La Team kikoo é la !
On vou viole ! On vous pelote ! On vous mé un doi
On vou sui partout !
On veu enculé Yami


La team kikoo é la
On vou viole ! On vous pelote ! On vou met un doi !
On vou sui partou !
La Team kikoo é la !
On vou viole ! On vous pelote ! On vous mé un doi
On vou sui partout !
On veu enculé Yami !

La team kikoo é la
On vou viole ! On vous pelote ! On vou met un doi !
On vou sui partou !
La Team kikoo é la !
On vou viole ! On vous pelote ! On vous mé un doi
On vou sui partout !
On veu enculé Yami !

Une foi 2 + la Team Kikoo senvole ver dautres meuf !
[fermeture du mode théâtral]

Putain... Là ils sont irrécupérables... pensai-je me frappant la tête.
_____________________
4. "OMG Noël?! Un miracle que je sois encore vivant!" (AlphaTheAndroid)


Point de vue de Diamond:

23 Décembre 2009.
Après être sortis de l'amphithéâtre, j'eus vent d'une giga-bataille de neige dans la cour de récré et les principales victimes étaient Franco, Franca et Drew ! Je ne me fis pas prier pour courir en direction du lieu de la bataille. Mais, interrompu dans mon élan, une voix me susurra de m'approcher. Je regardai dans le couloir qui pouvait bien m'arrêter et je vis un garçon, âgé de quinze ans je dirais, adossé contre le mur, l'air décontracté et vêtu de cuir noir.
_Hey, toi, approche ! me fit-il à nouveau.


Je m'approchai, non moins méfiant. Je me tins à mes distances quand il m'interpela de nouveau :
_Allez, viens ! Je vais pas te bouffer, non plus !
Je m'approchai alors plus de lui jusqu'à bien discerner ses traits. Il s'agissait d'un garçon aux cheveux bruns avec des yeux bleus clairs avec une mèche en forme de... la lettre grecque alpha ?
_Moi aussi, ça me fait plaisirs de te rencontrer Diamond ! me fit-il me tirant de mes pensées.
_Euh... ouais. Mais t'es qui ? Et comment tu me connais ?
_Voyons, depuis la révolte tout le monde te connait maintenant ! Mais moi, je te connais mieux...
_Ah bon ? Pourquoi, t'es mon père, un truc comme ça ?
_Hein ? Fit-il en ouvrant de grands yeux surpris. Mais non ! Bref, tu peux m'appeler Alpha...
Une flèche se planta dans le mur juste avant qu'il ne finisse sa phrase. Je me dépêchai de me mettre à couvert, craignant une embuscade quelconque. Au lieu de m'imiter, mon interlocuteur arracha la flèche du mur et déroula un morceau de papier qui y était enroulé.
_Allons bon, un autre message de MizU. Mais quand est-ce qu'elle va se mettre au SMS, celle-là ? Voyons ce que ça dit... « Surtout, ne révèle pas toute ton identité, imbécile. PS : j'ai déjà un portable, sauf qu'il est en panne. Bisou, MizU »
Il resta encore quelques instants à regarder cet étrange message et l'enroula à nouveau.
_Mouais... c'est pas super comme excuse, ça...
Une autre flèche se planta devant lui avec un autre message.
_ « Je t'emmerde. Maintenant, passe à l'essentiel. » Lit-il de nouveau à voix haute. Bref, tu peux m'appeler Alpha. Donc voilà, je viens ici pour te donner ça et ça.
Il me tendit un smoking sur-mesure, apparemment et deux feuilles avec les paroles de deux chansons que j'aime bien : « I'll be waiting » de Lenny Kravitz et « Money for nothing » de Dire straits.
_C'est quoi, tout ça ? Fis-je.
_Tout ça, c'est pour ton Réveillon demain. T'en fais pas pour le costard, c'est du sur-mesure. Et c'est moi qui ai payé de ma poche, alors respect, un peu ! Bref, le reste, c'est les paroles de deux chansons que tu choisiras et que tu répèteras pour le concours de chant de demain. Choisis celle qui te plait.
Il fit mine de s'éloigner avant de se ressaisir soudain.
_Au fait, pour « I'll be waiting », tu sais faire du piano, rassure-moi ?
_Ben oui, fis-je. J'ai gagné trois concours quand j'avais dix et onze ans.
_Parfait ! De toute façon, c'est moi qui décide de ce que tu fais...
_Pardon ?
_Oh, non rien ! Oublie ! Je ne vais pas passer deux pages words à t'expliquer tout ça... Déjà que j'en suis limité à quatre...
Je le regardai avec des yeux ronds comme des soucoupes, comme si j'avais un alien devant moi.
_Bon, faut que je te laisse. J'ai un bol de chips à finir si je ne veux pas que ça finisse par se périmer. Au fait, tu as déjà une cavalière ?
D'un coup, je sentis mes jambes devenir comme du coton. Merde ! J'ai oublié de me chercher une cavalière ! Je n'ai pas envie de me retrouver comme un poireau au milieu de la piste de danse tout seul. Le problème, c'est qu'Aurore est déjà prise par Ian... Je suis dans un sacré merdier, là !
_Bah, de toute façon, je n'ai pas de temps à perdre avec ça, dit Alpha. J'y vais, à plus ! On se reverra peut-être...
Et il disparut d'un coup derrière un nuage de fumée. Comme ça, sans que je lui donne le temps de lui dire merci. Je me retournai mais j'entendis un « pouf » derrière moi. Je me retournai et je revis Alpha.
_Hé, merci qui ? Hein ?
_Ben... merci Alpha ? Fis-je.
_Et ben voilà, la moindre des politesses, au moins !
Et il disparut à nouveau de la même manière. Décidément, on vit dans un monde de fou ! Ou alors c'est à cause du gaz soporifique de la dernière fois ? Je me dirigeai vers ma chambre pour déposer mes affaires et chasser toutes ces idées.



24 Décembre 2009

Ca y est. Le jour J. Ou plutôt le jour N. J'étais dans la chambre en train de me préparer. J'attachai mon nœud pap' avec une aisance digne d'un gentleman ! Heureusement que je m'étais trouvé une cavalière au dernier moment, à savoir hier.





**FLASH BACK**
Alors que je m'apprêtai à me lancer dans la bataille de boules de neige, une autre voix m'appela dans les couloirs. Cette fois-ci, ce n'étais pas Alpha mais une fille avec qui j'avais sympathisé et qui m'avait accompagné dans mon groupe durant la révolte. Elle s'appelait Amanda et avait des cheveux bruns mi-longs avec de jolis petits yeux couleur noisette. Une fille plutôt mignonne. Bizarrement, depuis quelques temps, je la soupçonne de m'apprécier un peu trop. Je l'avais déjà vu en train de me regarder et chaque fois que je lui parle, elle rougit légèrement. Elle s'approcha de moi, un peu hésitante.
_Euh... salut Diamond... Dit-elle timidement.
_Salut Amanda !
_Euh... ça te dirait d'être... mon cavalier pour le bal de demain ?
Quand j'entendis cela, je me suis enfin dit que la chance me souriait. Sacré coup de bol que de trouver une fille dispo pour le bal dans les couloirs sans chercher !
_Ok, fis-je.
_Oh... hé bien... d'accord. A demain.
_A demain !
Et elle s'éloigna dans les couloirs avec un grand sourire sur les lèvres.
**FIN DU FLASH BACK**




_Bon Diamond, t'es prêt ? me fit Yuri.
_Oui, j'arrive !
Je courus vers la porte avec les autres, tous en costard et en nœud papillon, comme moi. Pas très original... Sauf peut-être pour Ian qui était en costard blanc, ce qui le différenciait un peu de tout les autres qu'on croisait dans les couloirs. Nous nous dirigeâmes vers la grande salle de bal, espérant retrouver nos cavalières là-bas.

Une fois entrés, l'ambiance était déjà à son comble. De la musique, des paillettes, boule à facette géante, spots colorés et orchestre. Des basses étaient disposées un peu partout dans la salle. Une musique de slow était diffusée et tout le monde dansait avec sa cavalière. Je cherchai Amanda des yeux jusqu'à ce que je l'entende m'appeler derrière moi. Je me retournai et vis la plus belle chose de ma vie. Amanda était vêtue d'une longue robe à paillette bleue ouverte sur le dos. Elle était légèrement maquillée et laissait libre cour à ses cheveux. Elle portait aussi des gants blancs à paillette. Elle était vraiment magnifique ! Je m'approchai d'elle pour lui proposer mon bras et nous allâmes danser sur la piste.

Après la danse, ce fut les concours de chant. D'abord, on eut droit à un superbe duo de Romain et d'Alice, suivi du groupe de Yuri, Sylvestra et Yam et enfin Electra et Jasper. Le grand final était quand même les profs. Du burlesque pur et dur ! Bref, après tout ce petit moment musical, nous fûmes tous aller ouvrir nos cadeaux. Lorsque j'eus ouvert mon cadeau, je découvris un T-shirt rouge avec la photo du Che et marqué dessus...

_... « Viva la Revolucion » ? C'est une blague ou quoi ?
_Et pourtant, ça te ressemble bien, me fit la voix d'Atlas dans mon dos.
Je me retournai d'un coup pour lui faire face.
_Ne me refaites plus jamais ça ! Fis-je. Et puis venez pas gâcher mon Noël !
_Allons, Diamond. C'est Noël ! Il faut savoir pardonner !
_A qui le dites vous...
_Ouvre ton deuxième cadeau, s'il te plait.
Un deuxième cadeau ? Il me tendit un paquet différent du précédent. Je l'ouvris et découvris... Un pistolet à paint ball avec cinq recharges de cinq cent balles de peinture ?
_C'est... c'est...
_Joyeux Noël, Diamond.
_Euh... merci.
Et il s'éloigna vers le micro tandis que tout le monde continuait d'ouvrir leurs cadeaux. Il tapota légèrement dessus pour voir si tout fonctionnait encore.
_Test : un deux, un deux. Votre attention s'il vous plait ! la deuxième partie du concours de chant va commencer ! Premier concurrent : Diamond et son morceau « I'll be waiting »de Lenny Kravitz !
Tout le monde m'applaudit. Je m'installai devant le piano et commençai à jouer l'intro.

He broke your heart
He took your soul
You hurt inside
'Cause there's a hole

You need some time
To be alone
Then you will find
What you've always known

I'm the one who really loves you baby
I've been knocking at your door

As long as I'm living
I'll be waiting
As long as I'm breathing
I'll be there
Whenever you call me
I'll be waiting
Whenever you need me
I'll be there

I've seen you cry
Into the night
I feel your pain
Can I make it right
I realize there's no end in sight
Yet still I wait
For you to see the light

I'm the one who really loves you baby
I can't take it anymore

As long as I'm living
I'll be waiting
As long as I'm breathing
I'll be there
Whenever you call me
I'll be waiting
Whenever you need me
I'll be there

You are the only one
I've ever known
That makes me feel this way
Girl you are my own
I want to be with you
Until we're old
You've got the love you need right in front of you
Please come home

As long as I'm living
I'll be waiting
As long as I'm breathing
I'll be there
Whenever you call me
I'll be waiting
Whenever you need me
I'll be there...

Une fois la mélodie terminée, une pluie d'applaudissement me tomba du ciel. Tout m'acclamait. J'étais devenu encore plus célèbre qu'avant la révolte ! C'est ça, l'esprit de Noël... une chance, non, un miracle que je sois toujours vivant à ce jour-là ! Peut-être que le petit Jésus y est pour quelque chose...
____________________________
5. "Oh, Tannenbaum!" ([-MizU-])

Point de vue de Naomi:

« Chers élèves, votre directeur, moi en l'occurrence, vous ordonne de vous rendre dans l'amphithéâtre, merci, fit la voix d'Atlas à travers les écrans familiers d'où apparaissait son visage dur et impassible »

À chaque fois qu'Atlas faisait une annonce, tous les élèves se figeaient dans une torpeur collective. L'instant d'après, quand la voix d'Atlas s'était tue sur une intonation sèche, traduite par le « fouip » des écrans qui s'éteignent en même temps, les élèves se détendaient, faisant déjà un effort pour se rappeler les mots qu'avait dit Atlas il y a quelques secondes. En cet instant, moi, je ne pensais qu'à une chose : « quel amphithéâtre ? ».

J'abandonnai ma réflexion à peine commencée. Le fait est que tout le monde était un peu dans les vapes, pour pouvoir exprimer une logique respectable, pour pouvoir ne serait-ce que parler en articulant. C'est pour cela, que, fatiguée par ma nuit mouvementée, je continuai à fixer l'écran qui s'était éteint, et assise sur ma chaise, à la table habituelle que je prenais dans la cafète, je ne faisais rien d'autre. Cette nuit... Qu'avais-je fait déjà ? Ah, oui...

(--/!\Flash Back/!\--)


Bon, tout d'abord, j'avais été convoquée par Atlas...Et la punition qu'il m'avait administrée, pour une raison que moi-même ne saisissait pas, avait été de ramasser, en compagnie d'Electra et Sylvestra, toutes les billes de nos armes factices...

Quand moi, Electra et Sylvestra eûmes fini nos minables emplettes, et que nous nous dirigeâmes vers le réfectoire, pour manger le repas tardif, nous nous aperçûmes que le collège était bien calme, trop calme. Oui, une atmosphère silencieuse régnait, comme si l'établissement avait été déserté. A propos, la cuisinière n'était pas là, les portes de la cantine étaient fermées à clé.

Electra, aussi épuisée que moi et que Sylvestra, ne chercha pas à comprendre, et se dirigea vers les chambres avant que je n'eusse le temps d'en exprimer le souhait. Sylvestra nous adressa un vague sourire, et en notre compagnie, se dirigea vers le plafond mobile ; sous nos yeux à demi fermés, elle appuya sur le bouton. Etonnamment, le plafond ne bougea pas, pas plus que les escaliers de verre n'apparurent. Sylvestra appuya à nouveau sur le bouton. Comme cela faisait la troisième fois qu'elle s'acharnait vainement sur ce dernier, nous ne cherchâmes pas plus, et quand sans un mot, nous nous éloignâmes, Lulu et moi, dans la direction des chambres, Sylvestra, naturellement nous suivit. De toute façon, elle aurait pu toute aussi bien dormir dans le hall du collège, que ça ne l'aurait nullement dérangé, pas plus que moi ou Electra d'ailleurs. Nous étions dans un état assez douteux, et nos mouvements n'étaient plus coordonnés. Nos chances d'arriver aux chambres étaient minces, et trouver celle dans laquelle nous résidions allait se révéler tâche impossible.

Mais tant bien que mal, nous marchâmes vers ce qui nous semblait être le couloir des chambres. Et nous ne nous aperçûmes bien sûr pas, que la lumière était éteinte, et que nous nous aventurions dans le noir. A quoi bon ? De toute façon, je pensais sérieusement que nous avions dû respirer quelque chose de pas très correct pour la santé, car toutes trois nous cognions contre les coins des murs en rigolant.

A dire vrai, je crois qu'il y eût un moment où nos cerveaux ne fonctionnaient plus, car le silence nous engloba littéralement. Mais moi qui aimait tant les lits depuis que j'avais dormi si souvent à la belle étoile, je m'empressai après cette légère panne, de trouver les chambres. A tâtons dans le noir, je cherchai les jointures d'une porte, quand mes doigts heurtèrent une chose dure, le bois, assurément.

Euphorique, j'appelai Electra et Sylvestra, et celles-ci déboulèrent en trombe à côté de moi après s'être salement mangé plus d'une fois sur le sol. Je remontai mes doigts le long de la porte, et vivement, attrapai la poignée, et la secouai. Sylvestra, comme si elle avait lu dans mes pensées, se recula, et sauta sauvagement sur la porte, qui comme par magie, s'effondra. Elle éclata de rire, et dans l'état où nous étions, Electra et moi rîmes aussi à gorges déployées.

Puis, nous entrâmes, en rampant, ventre contre terre, dans la pièce en riant de plus belle. Et enfin mon cerveau s'éteignit alors que je m'étouffai de rire. Avant de sombrer dans les bras de Morphée, je me levai et me laissai tomber dans un sorte de...euh..."chaise", mais incurvée, et plus dure... Puis, toutes les trois, nous nous endormîmes, la tête un peu lourde.

Le soleil perçait déjà par une fenêtre que je n'avais pas remarquée en rentrant dans l'état groggy où j'étais. Si j'avais été plus attentive, j'aurais pu voir le clair de lune éclairer de mille nuances la nuit.

En fait, le premier son qui me parvint alors que je m'étais largement régénérée en dormant, fut un cri d'horreur, puis un autre, et ce fut un concert de cris, de hoquets, et en dernier lieu, de rire. Etonnée et légèrement irritée, j'ouvris un œil. Au début, je vis quelques tâches devant moi, toutes floues. Désintéressée, je refermai mon œil, quand tout aussi rapidement, je compris, à peu près où j'étais – il me fallut quand même deux minutes si ce n'est plus pour comprendre – grâce à l'odeur putride qui émanait de je ne sais où. Mes yeux s'ouvrirent d'eux-mêmes, et la lumière au premier abord m'aveugla un peu, puis les formes abstraites qui se mouvaient devant moi prirent des contours réelles, et apparurent à mes yeux Will, Jasper, Diamond, Yuri, Romain, et j'en passe... A peu près tout le collège me regardait... Ce qui était bizarre, c'est qu'eux aussi arboraient une mine fatiguée... Puis, reprenant un peu de vigueur, j'essayai de me lever, m'apercevant bien vite avec dégoût que ce fut bien difficile. En vérité, quelque chose de gluant me collait dans ce qui, inévitablement, était des... toilettes... pour homme...Mon visage revêtit en un instant toutes les couleurs possibles, et après avoir jeté un dernier regard à Sylvestra qui était elle, couchée sur le sol et à Electra qui je devine avait essayé de dormir SUR la poignée de la porte et qui avait fini elle aussi par terre, je m'évanouis.

Voilà, je me retrouvai assise à la table de la cafète. Dans le rêve qui avait suivi mon évanouissement, Will, se penchait sur moi et essayait de me décoller des toilettes. Puis Jasper rigolait... ... Quand enfin on m'arracha des toilettes, j'entendis le rire de Drew, et Will, Jasper, Yuri je crois et peut-être Arno ou Diamond, encastrèrent la tête de Drew dans une lunette de toilettes.

J'avais senti de l'eau chaude se déverser sur ma peau, et des mains brûlantes lentement consumer mon cœur de bien-être...Et Will était avec moi, contre moi...


Puis je m'étais réveillée, en pyjama, m'étais habillée à la manière d'un automate, et comme tous les matins depuis le début des vacances –Atlas depuis la révolution nous en avait offert -, je m'étais dirigée vers la cafète.

________________________________

A ma droite, on parlait. Je sentais les regards veineux que l'on me jetait, mais je n'y prêtai pas attention. Un cri strident me fit lever la tête, et je vis Will plonger sur moi. Il me baisa du bout des lèvres, me serra longtemps contre son torse, puis m'intima de me pousser. Etonnée, je ne bougeai pas, mais lui, sauvagement, se baissa, mit ses bras sous mes cuisses et mes pieds qui se balançaient au-dessus du sol, et me souleva. Il s'assit et me mit sur ses genoux. Excédée, je ne disais rien. Vinrent alors Electra, Jasper qui rigolait pour rien et qui lui donnait des petits coups de coudes, Yuri et Sylvestra qui titubait. Malgré l'annonce d'Atlas, ils s'assirent tranquillement, et Jasper ne put s'empêcher de rire, puis de s'exclamer :


- Faut le faire, dormir dans les toilettes des mecs !
- Allez ! Tais-toi ! fit Yuri.
- Mhhh... soufflai-je. C'est pas vous qui avez ramassé des petites billes...toute...la nuit, dis-je.
- Bah ! fit Jasper comme si j'avais dit une énormité. C'est pas toi qui as subi les conneries de John, Jenny et Chaglam !
- Hein ? fis-je de concert avec Sylvestra et Electra.
- Bah oui ! fit Yuri en soupirant. Quand nous sommes rentrés dans nos chambres, on est tombé comme des pierres sur nos lits. En fait, on vient d'apprendre que John, Jenny et Chaglam ont, par les bouches d'aération (sans faire exprès on nous dit) complètement remplies toutes les pièces du collège...de gaz soporifique... C'est pour ça qu'on a tous des têtes de drogués ce matin.
- Ouais ! J'avais prévu de me crever la panse ce soir-là ! Et paf ! s'insurgea Jasper.
- Ouah ! s'exclama Electra en ignorant Jasper. Ca me rassure ! On n'était pas les seules à être dans un mauvais état ! Et peut-être bien qu'on a nous aussi respirer ce gaz...
- Sans doute...fit Yuri.

La conversation fut interrompue par la voix tonitruante d'Atlas qui sortait comme toujours d'un écran, entre-autre celui qui était disposé près du comptoir de la cafète. Nous regardâmes l'écran, et il prononça ces quelques mots :

« Les élèves ne se présentant pas seront éliminé, selon les règles, vacances ou pas ! »

Yuri sourit, et se leva de sa chaise. « Bon, faut y allez ! Je crois que personne n'a encore envie de mourir ! » Nous rîmes et nous levâmes en même temps, pour nous rendre compte que la cafète était déserte. Un tremblement parcourut mon corps, et je pressai Will d'avancer. « Mais ! On sait même pas où il est cet amphi ! grogna Will »... « Allons en haut, répondit Yuri, je pense que... » Il se tut, car Saphira, la belle femme aux formes généreuses, bien moulée dans une combinaison en polyester se tenait devant lui. Elle le toisa longuement, et hurla au bout d'un moment :

- Qu'est-ce que le patron a dit ? Dans l'amphithéâtre ! Tout de suite ! A l'étage, bande de malotrus !
- Oui ! fis-je, pressée de ne plus rencontrer ses yeux perçants.

Nous nous éloignâmes rapidement, puis courûmes vers le plafond mobile. Yuri s'empressa de taper de son point sur le bouton qui avait refusé de s'enclencher avec Sylvestra. Le plafond descendit lentement, puis des marches de verre apparurent ainsi qu'une porte tout en haut des escaliers. Je gravis rapidement les marches et arrivai avant tout le monde devant la porte qui s'ouvrit toute seule sur Hanako, Aurore, Yami et Alice. Cette dernière me regarda tristement, je ne compris pas. Puis, toutes s'écartèrent pour me laisser passer. La porte se referma alors que Jasper, affolé par la peur de se retrouver seul derrière avait fait un plongeon et était arrivé tête la première sur le sol carrelé de l'étage. Yami m'attrapa la main et m'emmena en courant à travers les couloirs. « Viens ! Naomi ! Ils ont dit que vous étiez en retard! ». Electra courut à mes côtés, suivi de tous ceux qui étaient présents. Nous arrivâmes devant deux portes battantes, et Yami, toute heureuse poussa une des portes d'une main et me fit entrer, en compagnie de tous qui se pressaient derrière moi.

- Ca commence ! fit une voix près de moi qui appartenait à Arno. Vite, je vous ai pris des places !
- Merci, t'es un pote ! firent Jasper et Will.


L'amphithéâtre, car c'était là que nous avait emmenés Yami, était très grand, et très haut... Il disposait d'une centaine de places, et était coupé en deux colonnes de plusieurs rangées – je n'eus pas vraiment le courage de les compter. Face aux escaliers de l'amphithéâtre, une estrade avec un pupitre. Atlas se tenait debout devant le pupitre, vérifiant son micro en tapotant légèrement dessus. Il ne nous vit pas arriver. Nous montâmes discrètement vers les places que nous désignait Arno, et d'où Ian et compagnie nous faisaient signe. Je m'installai rapidement à côté de celui-ci après avoir monté toutes les marches. Will s'assit à ma droite, puis Electra poussa Ian qui manqua de tomber sur les élèves du dessous, et elle vint s'asseoir à côté de moi. Je lui souris d'ailleurs et comme par instinct, tournai la tête. Je vis Romain, caché dans l'ombre des portes d'entrée, que je n'avais pas vu en arrivant. J'allais poser une question en rapport avec son retrait, quand Electra me donna un coup de coude et me lança un regard. Je l'interrogeai du regard. Elle se pencha vers moi et me glissa à l'oreille : « Ne t'inquiète pas pour Romain...Le pauvre, je lui ai vraiment fait un truc méchant... ». Je voulus lui demander quoi, mais Atlas commençait déjà son discours :


« Chers, chers élèves ! dit-il en se raclant la gorge. Mais quel jour sommes-nous ? Rien que la veille du...Réveillon ! (la veille du Réveillon ? Qui m'a mit un truc aussi con dans mon discours ?! Persifla-t-il en se retournant vers Saphira et ses autres collègues) Enfin ! Donc, comme prévu, demain soir, à vos robes de soirée et à vos costards ! Car quoi de mieux pour fêter le début d'un nouveau trimestre en votre compagnie, et pour célébrer cette chère fête catho, qu'un bal ? Et là, j'entends « Monsieur le principal, on vous aime ! » railla-t-il bien que des « ouh ! » lui réponde. Bon, suffit ! Maintenant, que nous sommes à la veille du bal, je voudrais, même si on s'y prend bien tard, des décorateurs, des D.J, et que vous me prépariez une belle petite chanson pour le concours de chant !! Ah, ah ! Bref, des instruments seront mis à votre disposition... Bien sûr, les professeurs seront aussi obligés de chanter ! Puis, il y aura un bon repas... (Chose exceptionnelle, profitez-en)

« Ensuite, le Père Noël va passer ! Et oui... Il pense aux petits enfants comme vous ! Bon. Maintenant, des questions ?

- Moi ! fit Jasper en agitant la main, à la surprise d'Electra.
- Oui, Jasper ? demanda Atlas, un rictus aux lèvres. Lève-toi !
- Bah, j'aimerai savoir, cria Jasper après s'être levé, si vous, m'sieur, vous allez chanter une petite chanson ! Après tout...
- Ouais ! C'est vrai ! hurlèrent à leur tour Ian et Will. On aimerait entendre votre jolie voix !
- Taisez-vous ! Ou tous, vous passerez Noël dans le sous-sol ! Et...On verra !
Atlas, gêné, tapa nerveusement du pied, mais il se reprit vite, et ajouta au micro : « Maintenant, que tous ceux qui veulent décorer la salle...etc. Se rendent dans mon bureau ! Dispersion ! »


Atlas quitta l'estrade et sortit par une porte dérobée. Je regardai autour de moi. Je ne me rappelai pas qu'il y avait autant d'élèves...Il y avait beaucoup de nouveaux visages... Je détournai la tête. Electra me regardait.



- Qu'est-ce qu'il y a ? lui demandai-je.
- Non, rien. On retourne à la chambre ? T'as pas envie de décorer...Si ?
- Non...Mais toi oui...
- Ok ! Bah, on retourne à la chambre...soupira-t-elle.
- Allez ! C'est bon, si tu veux...De plus, j'ai un beau cadeau à faire à...Franca ! Et Drew...Oh là, là ! Je sens qu'on va s'amuser chuchotai-je en me frottant les mains.
- Ok ! Bah...On y va alors ?
- Les filles !! hurla Jasper, interrompant Electra. Il y a une méga bataille de boules de neige, et on a prévu d'enterrer vivant Drew dans la neige !
- Oh...fis-je avec Electra... Bon...On fait quoi ? demandai-je

Electra n'eut pas le temps de réagir, car Jasper avait incliné un grand sceau...rempli de neige... « Putainn ! hurla Electra à présent toute blanche. Comment est-ce que t'as fais pour monter un... Ah ! Je vais te tuer Jasp' ! ». Et elle descendit en trombe les escaliers de l'amphithéâtre, faillit casser les portes battantes et ressortit dans le couloir en hurlant.

Je soupirai, un sourire aux lèvres. Seul Arno était encore là, tout l'amphithéâtre était vide. Je lui jetai un regard. Il me sourit. Puis, brisant le silence, il s'exclama :
- On les suit ?
- Bien sûr ! m'empressai-je de répondre.


Nous descendîmes à notre tour les marches avec cette fois plus de contenance, et fûmes bientôt dans la cour de récré. Tout était blanc. La neige s'étirait sur tout le paysage, de se majestueuse blancheur immaculée. Là, incrustée dans ce paysage net, une joie juvénile emplissait l'atmosphère. Des boules de neige volaient de part et d'autres dans un concert de cri. Je vis Jasper, ramper jusqu'à Drew qui était caché derrière un arbre. Jasp' récolta de la neige à mains nues, je le vis d'ailleurs grimacer et je fis de même, en m'apercevant que je n'étais pas préparé à me rouler dans le froid mordant. Jasper, une fois qu'il eût réuni de la neige, arrondi son tas difforme et en retira un énorme boule de neige. Son visage s'éclaira d'un sourire rayonnant, et ses yeux pétillèrent de malice. Il s'approcha à pas feutrés vers Drew, qui lui, semblait inspecter les alentours. Will, pas loin de là comprit le stratagème de Jasper et en souriant lui aussi, commença à préparer une boule avec la neige certes poudreuse, mais idéale pour s'agglomérer. Et là, dans un rire diabolique qui fit se retourner Drew, Jasper balança son énorme tas sur la tête du garçon aux cheveux verts. Drew hurla et Jasper enchaîna alors que Drew s'enfuyait en rampant pour éviter la deuxième salve de neige que Jasper s'apprêtait à envoyer.

- Attrapez le brocoli surgelé ! hurla Jasper, tout excité.
- Ouais ! hurlèrent tous les élèves.

Et tout le monde se jeta sur Drew qui poussait des petits cris d'angoisse. Ils l'attrapèrent par le caleçon – encore et toujours – et fourrèrent celui-ci de neige.
La scène était hilarante, et Electra et moi eurent tôt fait de se jeter dans la mêlée, accompagnant notre bonne humeur à celle des autres.



*24 Décembre, 19 heures et 12 minutes *

- T'es prête ? beuglai-je en direction d'Electra qui se bataillait avec sa brosse à cheveux.
- Moi ? fit Electra qui se voulait rassurée. Bientôt, bientôt !
- Alice ? demanda timidement Hanako. Je...Je peux avoir ton...ton sèche-cheveux ?
- Bien sûr ! Tiens, j'ai fini et...Yami, tu peux me laisser passer ? Je dois sortir de la salle de bain !
- Oui, bien sûr ! répondit à son tour Yami.


Autant vous dire que c'était le stress. Heureusement que j'avais tout appréhendé ! J'étais malheureusement la seule... En attendant que les embouteillages de la salle de bain se débloquent dans le but d'arranger ma coiffure, je squattais un instant devant le miroir portatif d'Alice. Portatif...il mesurait en fait un mètre trente de longueur sur un mètre de largeur... Bref, je me « contemplai » donc dans la glace – je crois bien que je n'avais jamais été aussi...belle qu'en ce Réveillon... Atlas avait mis à notre disposition des robes de toutes tailles et de toute beauté ... des bijoux aussi... du maquillage... des chaussures...du matériel pour coiffure... Enfin, pour tout dire, Atlas n'avait jamais été aussi généreux, et l'idée qu'il avait fumé de la drogue me parût immédiatement plus logique... J'avais pris une robe moulante de couloir noir, qui se brisait au niveau de la hanche droite pour laisser apparaître une cuisse puis qui tombait parfaitement au ras du sol. Elle avait de magnifiques reflets argentés. Pour moi, elle m'allait parfaitement. Je portai également des bijoux magnifiques. Des boucles d'oreille en diamant et en émeraude qui tombaient sur mes épaules... Un collier en diamant incrusté également d'émeraudes... Et de magnifiques escarpins noirs aux reflets de jade qui remontaient en ruban noir jusqu'au genou, et qui finissaient en noeuds élégants. Toutes les filles de ma chambre étaient magnifiques...vraiment superbes... Electra portait une superbe robe bleue qui atteignait ses genoux et qui s'accordait parfaitement avec ses yeux. Décrire la beauté de toutes serait bien compliqué.

Electra m'appela pour que je puisse profiter de la salle de bain. Alice et Yami sortirent de cette dernière et s'assirent sur le lit, en faisant bien attention de ne pas abîmer sa coiffure, en ce qui concerne Alice. J'entrai dans la salle de bain. Electra terminait de se mettre du ri-cil. Quant à moi, je pris la laque et appuyai sur le spray. Un léger nuage enveloppa mes cheveux retenus par une pince ornée de diamants - qui descendaient en cascade mouvante sur mes épaules. Je passai une dernière couche de gloss brillant sur ma bouche, puis tournai la tête pour me voir sous différents angles, et satisfaite, sortis à nouveau alors qu'Electra faisait de même. Je regardai ma montre en argent –la seule qui m'appartenait vraiment dans cette montagne d'atouts. Dix-neuf heures vingt. A présent réunies dans la chambre, toutes prêtes jusqu'au verni brillant, nous nous observâmes. Alice était très belle...Yami était splendide... Hanako était d'une beauté discrète et magnifique...Electra resplendissait...

Et fières de notre apparence, nous sortîmes et gagnâmes la salle des fêtes, qui avait été ouverte en l'honneur de la soirée. Je jetai un coup d'œil au gigantesque sapin qui brillait de mille feux, puis nous fûmes devant la porte décorée. Elle se trouvait à dix mètres sur la gauche de la cafète. En fait, c'était la salle où s'était déroulé la dernière partie de l'examen...

Yami, toute heureuse poussa la porte. Nous entrâmes alors. Tout le collège était déjà là, dans l'immense salle décorée de guirlandes de papier crépon, de boules de Noël et de guirlandes lumineuses. Je vis Naïcha, dans une robe noire... Elle était d'une beauté si froide... Sur un mur, écrit en gras et en rouge : « Joyeux Noël ! ». Le buffet, un peu plus loin était riche de gâteries, de mets qui paraissaient succulents...

Une grosse boule à facettes illuminait de ses différentes couleurs le sol et les murs. La salle était vraiment grande. Elle devait faire...disons...Je n'étais pas bonne pour les devinettes, mais disons...500 mètres... Les garçons, adossés au mur nous regardaient. La Team Kikoo était littéralement impressionnée. Puis la porte s'ouvra une nouvelle fois, et là, Atlas, en smoking apparut – avec bien sûr son colt à la ceinture. En une seule phrase, il démarra la soirée : « Que la fête commence ! ». Et la musique démarra sur un rythme de rap, assez difficile à danser. Les garçons arrivèrent sur la piste et commencèrent à mettre l'ambiance. Je cherchai des yeux Will. Je le vis rire en compagnie de Jasper et d'Arno, tous en smokings... Will était magnifique... Je voyais bien que le costume le gênait, car il n'arrêtait pas de bouger les épaules. Et puis il me vit, et je suis sûre que son cœur manqua un battement, car il resta bouche-bée. Electra rejoignit Jasper en riant. Will vint à moi. Comme s'il redoutait de me toucher, il prit lentement mon visage entre ses mains et m'embrassa longuement... - j'avoue, le gloss était un peu dérangeant.


La soirée se passa formidablement bien. La musique m'entraînait sans cesse vers la piste et je ne comptais plus les baisers de Will et les fous-rire que moi, les filles et les garçons nous prenions tellement la joie nous emplissait. Puis ce fut le concours de chant. Ce fut Alice qui inaugura le concours, toute seule sur la scène, mal à l'aise...A peine voulu-t-elle commencer à chanter, que Romain que je n'avais pas vu depuis un petit moment l'accompagna, et la chanson se finit en un long baiser. Yuri, fou de joie chanta ensuite avec ardeur une chanson d'AC/DC, et Sylvestra dans sa robe verte entonna la mélodie avec son ocarina.

Electra et Jasper au piano chantèrent « Can you feel the love tonight » en cœur tandis qu'Electra s'installait sur le piano.

Et ce fut à mon tour, et au tour de Will... Nous n'avions rien préparé... Et pourtant, c'est d'instinct que nous commençames une mélodie muette – moi à la flûte traversière, lui à la guitare sèche – que nous avions inventé ensemble, par une nuit froide. Même si l'effet n'était pas extraordinaire, le public apprécia. Puis, les profs chantèrent. Ce fut un fiasco total, le seul qui fut raisonnable et qui ne se risqua pas à chanter fut notre professeur de psychologie, Monsieur Jossey, qui joua de la guitare un morceau de Noël. La prof de Stratégie avait caché un harmonica dans un de ses bourrelets mais elle n'arriva pas à le retrouver et dût chanter a capella une mélodie sans rythme, inintéressante.

Puis, il y eut les remises des prix du concours. Notre interprétation, à Will et à moi, nous valut la cinquième place. Les gagnants furent Electra et Jasper, qui remportèrent un gros trophée et une belle appréciation dans le bulletin scolaire.

Arno me donna un Noarphang. Je le remerciai avec effusion, un peu triste de n'avoir rien à lui offrir. Il donna des tas de cadeaux aux élèves, et je me demandais d'où il tenait tout cet argent... Même Naïcha portait avec fierté son collier de bronze tout neuf. Puis, Atlas nous incita à nous rendre sous le sapin. Des montagnes de cadeaux nous attendaient également. Je me jetai dans la pile, et attrapai un gros cadeau. J'avais une chance pas possible ! Il y avait écris en noir et en gras : « Pour Naomi ». Je redescendis de la colline de présents et arrachai le papier cadeau avec impatience... Ce que je découvris ne me déçut pas. C'était un livre imagé sur les bébés pokémons. Superposé à ce cadeau, un autre paquet m'était destiné. Je l'ouvris et découvris une magnifique plume, un pot d'encre et même quelques sceaux... Un atelier de calligraphie... Super! J'étais vraiment contente...Depuis le temps que j'en voulais... Atlas faisait preuve d'une gentillesse vraiment insoupçonnée...

Je ne sus pas tout de suite ce que reçurent les autres, mais j'entendis crier Jasper :

- Chouette...u...une...Capote ?!
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!! MERRY CHRISTMAS !!

Tous les membres de l'AFFPP vous souhaitent un Joyeux Noël en retard.
Aussi, une compil' pour le Nouvel An était également en projet, mais faute de temps, et pour un scénario trop répétitif, nous ne le ferons pas.

Donc, toute l'association des Forumeurs Fanficeurs de Pokémon Platine vous souhaitent une heureuse année 2010 faite de bonheur et de joie =D

Merci pour votre fidélité!