Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Collège Pokémon : L'enfer de l'école [Fic collective] de AFFPP



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : AFFPP - Voir le profil
» Créé le 01/02/2010 à 18:50
» Dernière mise à jour le 01/02/2010 à 18:54

» Mots-clés :   Action   Fanfic collective   Présence d'armes   Sinnoh

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Chapitre 23 : La révolution de décembre! [AlphaTheAndroïd]
[Point de vue omniscient, personnages principaux de l'auteur: Diamond, Ian, Atlas et Aurore]



Cela fait déjà pratiquement quatre mois que nous sommes tous enfermés dans ce collège sous l'œil machiavélique et malade d'Atlas. Plusieurs catastrophes nous sont arrivées tout au long de ces mois. Dernièrement, l'accident d'Electra, défigurée par un Galopa par la faute du prof de sport. Et là, la résurrection miraculeuse d'Arno. Bref, la vie a repris légèrement un cours « normal ». Et quand je dis « normal », je veux bien sûr dire sans catastrophes, sans « créatures » à attaquer ou je ne sais quoi d'autre. Mais d'autres évènements plus graves nous sont parvenus...

Un jour, quand j'étais à mon cours de Français, avec comme toujours mes voisins Arno et l'autre Grahyena, une annonce se fit entendre par les haut-parleurs de la classe et la voix d'Atlas retentit :
_Chers élèves, vu le nombre de décès dus à l'épidémie de peste dans le collège, à savoir de 21, nous avons décidé de vous injecter le vaccin aujourd'hui. Rendez-vous tous à la salle de gym. Je me permets de vous prévenir qu'aucun retard n'est toléré sous peine de mort !
Toute ma classe ne se fit pas prier et se dirigea vers la porte pour aller à la salle de gym. Comme je n'y voyais pas d'échappatoire, j'étais obligé de suivre la mêlée en compagnie d'Arno. Depuis l'injection de son cocktail miracle, je me méfie de la plupart des choses qu'Atlas nous prépare pour « notre bien ».

Arrivés dans la salle de gym, des médecins étaient installés devant des tables avec des doses de vaccin et des cotons avec du produit pour coaguler le sang après l'injection. La seule personne à qui je me fais vraiment du souci, c'est Electra. La pauvre, avec sa peur des piqûres, je me demande comment va se passer l'injection. Je crois même qu'il y aura des blessés à déplorer à l'infirmerie. Et je parle des médecins. Je m'installai devant un des médecins et lui présenta mon bras. Je restai, impassible devant l'angoisse de voir sortir une grosse aiguille. Mais ce n'était pas ce qui se passa. Le médecin sortit simplement une aiguille et la planta dans mon bras, injectant ainsi le liquide contenu à l'intérieur. Le plus étonnant, c'est que je ne ressentis rien !
_Mais... comment vous avez fait pour que je ne sente rien ? Dis-je étonné.
_C'est le secret, petit, me dit-il. Suivant !
Je me levai et allai retrouver les autres, s'ils avaient déjà été vaccinés ou pas. Je vis Jasper se diriger vers moi, frottant son bras.
_Tu t'es fait piquer déjà ? Lui demandai-je.
_Ouaip, et c'est vachement douloureux !
_Comment ça ? Moi je n'ai rien sentit...
_Alors tu dois avoir un don...
Ian arriva peu après, suivi de Will, Yuri ainsi que Naomi et Aurore. Ils m'expliquèrent que les autres attendaient leur tour. Vint ensuite Romain, Alice, Yamaguchi et Sylvestra, les deux amis de Yuri.
_Au fait... où est Electra ? demanda Naomi.
Oups ! Electra ! On l'avait oubliée, celle-là... Jasper se lança dans la foule, cherchant nerveusement sa petite amie des yeux. Heureusement, ses recherches ne mirent pas longtemps. Des cris de folie se faisaient entendre dans toute la salle de gym. Il s'agissait bien sûr d'Electra qui gigotait dans tout les sens, essayant de mordre les gardes qui la tenaient fermement. Malheureusement pour Jasper, un cordon de sécurité de gardes bien armés l'empêchait de passer. Les médecins attachèrent Electra à une chaise grâce à des sangles en métal et la bâillonnèrent. Le médecin s'approcha lentement d'elle avec son aiguille, lui passa le produit spécial et la piqua. Les yeux de la victime avaient pris une allure de folle. Lorsque les gardes venaient desserrer les angles, je fermai les yeux, craignant de voir un meurtre en série. Mais cela n'arriva pas car elle fut « anesthésiée » à coup de matraque. Après que tout le monde fut vacciné, nous rentrâmes tous dans nos classes.

Deux jours plus tard, le vaccin n'arrangea pas beaucoup les choses... Les effets secondaires étaient pires que prévu. Partout, les gens toussaient, éternuaient et même vomissaient. Bizarrement, je ne ressentais pas cet effet. Ni Ian, Naomi, Will, Alice et Romain. C'étaient déplorable. Les couloirs étaient dégueulasses à souhait. Et je préfère éviter les détails...

Cinq jours plus tard, tout le monde allait enfin mieux. Il y avait moins de cas de vomi, de toux et d'éternuement. Tout s'était à peu près arrangé. Presque tout. Depuis le jour du vaccin, les profs nous martyrisaient encore plus avec leurs devoirs, les sbires de la Team Obscur piquaient les repas des élèves, rackettaient, fouillaient les chambres sans aucunes raison. Atlas semblait avoir mis le paquet. C'set comme s'il voulait se venger de voir que son vaccin n'avait pas eu d'effet plus dévastateurs. En tout cas, il y avait du boulot à faire niveau nettoyage. La tension des élèves semblait monter de plus en plus. A la cafète, il y avait beaucoup de plaintes sur ce qui se passait. Même moi, je commençais à en avoir marre ! Je me suis pris deux heures de colle parce que j'avais fait tomber ma règle en aluminium de la part du prof de math, j'ai eu à nettoyer la paille dégueulasse du cours d'Histoire-géo, j'ai trois cent lignes à faire pour demain à la première car j'ai mâché un tout petit chewing-gum en cours de sport et je viens de me rendre compte avec les autres que notre chambre a été fouillée de fond en comble par les gardes sous prétexte que « nous cachons des stupéfiants ». Mais qui est l'abruti qui cacherait des stupéfiants ? Et puis il n'y a jamais eu de rumeurs comme quoi il y avait de la drogue au collège (sauf peut-être la fois où Jasper a avalé de l'extasie sans le faire exprès) ! A peine la porte traversée, un brouhaha de plaintes et d'insultes surgissait dans chaque recoin de la salle. Il semblerait que ce brouhaha soit contagieux car la bonne humeur de mes amis se transforma immédiatement en mauvaise humeur.
_C'est vrai qu'Atlas exagère vraiment, ces temps-ci, dit Yuri.
_Oui, rien qu'hier, deux gardes m'ont fouillée ! dit Naomi. Et encore ils on failli m'enlever mes... Enfin, voilà quoi, pour mieux me fouiller.
_Tes quoi ? Vas-y, ça m'intéresse... dit Jasper.
_Non mais dis-donc, toi ! lui dit Electra en lui tirant l'oreille. Je ne te permets pas de mater les copines des autres !
Jasper gémissait de douleur tant sa copine lui tirait l'oreille. Les autres aussi commençaient à se dire leurs mésaventures avec les sbires.
_Je me demande pourquoi Atlas réagit comme ça avec nous... Pensa Yam. Surtout les profs. Je ne pensais pas que les gens de cette époque pouvaient être aussi barbares que dans la mienne...
_Et pourtant c'est le cas, dit Romain.
_On peut toujours aller le lui demander, non ? fit Yuri.
Nous hochâmes tous de la tête en accord avec lui. Nous nous dirigeâmes vers le bureau du directeur, au premier étage de cet immense établissement.

Arrivés devant la porte, nous hésitâmes à frapper, dans le doute d'une mauvaise surprise de la part du chef de la Team Obscur.
_Alors ? Qui frappe ? fit Ian.
_Pas moi, dit Will.
_Pas moi, dit Arno.
_Ni moi, dit William.
_Bon d'accord, je frappe ! Dis-je, agacé. Ou plutôt, non. Je défonce !
Je donnai un coup de pied rageur sur la porte massif, à deux doigts de m'esquinter un orteil. J'entrai le premier, suivi de mes amis et nous vîmes Atlas se tourner vers nous, dérangé lors de sa séance de surveillance des élèves.
_Mais qu'est-ce que vous faites ici ? dit-il. On ne vous a jamais appris à frapper avant d'entrer, jeunes imbéciles ?
Jasper, en entendant ce mot se figea. Il regarda rageusement le directeur avant de lancer :
_Vous... me faites rappeler la vieille fossile de Celestia, tiens !
_Chut, calmes-toi, Jaspy. Elle n'est pas là, de toute façon... lui dit Electra en lui caressant la joue.
_Elle non, mais lui, oui ! dit-il avant de se jeter sur le directeur.
Celui-ci poussa un soupir de lassitude avant d'arrêter Jasper en lui tenant les cheveux et en le balançant contre le mur.
_Vous n'avez toujours pas compris que vous n'arriverez jamais ne serait-ce qu'à me mettre une pichenette sur le visage, bande de mollusques ? Bon, que voulez-vous ?
Je m'approchai de son bureau et rapprocha mon visage près du sien en me tenant sur le meuble en chêne massif.
_Des réponses. Pourquoi cette vague de violence sur les élèves et ces fouilles ?
_Comme je l'avais dit, il y aurait certains élèves qui feraient du trafic de drogues...
_Menteur ! Criai-je en frappant mon poing sur la table, ce qui me fit mal. Il n'y a jamais eu de trafic de quoi que ce soit ! S'il y en avait, nous l'aurions su ! Nous possédons des informateurs dans tout ce collège. Alors je répète : Pourquoi ces fouilles et ces vagues de persécutions ?
Atlas se leva, me dominant de toute sa hauteur. Je me sentais vraiment tout petit et gauche devant lui. Il croisa les bras, signe de son agacement et de son prochain coup de colère.
_C'est un interrogatoire, Diamond ? Si c'est le cas, sache que je suis mieux expérimenté que toi en la matière...
_D'abord, dites-moi pourquoi.
_Si tu veux vraiment le savoir... J'ai appris qu'il y avait une ambiance de révolte dans ce collège. Les plaintes des élèves envers moi sont nombreuses et si je ne fais rien, il y aura risque de révolution et donc tout échapperaient de mon contrôle. Voilà pourquoi. Maintenant, à toi de me répondre : qui sont vos informateurs ?
Yuri s'approcha de lui et le défia du regard. Comme il ne connaît pas la peur, ça l'aide mieux à supporter le regard du proviseur.
_De quoi je me mêle ? Lui dit-il. Vous en avez bien, on ne cherche pas à vous le demander que je sache !
_On dirait que je ne me suis pas trompé... Hé bien, monsieur Mc Lane, on cherche à me défier ?
_Pas vraiment. Plutôt à défendre mon ami.
_Bon, je n'ai pas de temps à perdre avec vous. Je vous laisse partir cette fois, mais la prochaine, je vous vire de mon bureau à grand coups de pieds dans le derrière avec des bottes à bouts ferrés !
Et il nous vira de son bureau, mais sans les bottes dans le derrière. Nous nous regardâmes entre nous, stupéfaits d'avoir pu tenir tête à Atlas sans se faire torturer. Et d'un coup, une idée germa de mon esprit. Il avait bien dit « une ambiance de révolte » non ? Dis-je à mes amis. Ils hochèrent de la tête pour confirmer mon doute. Alors, il l'aura sa révolte !

Plus tard dans la journée, après avoir passé le pire cours d'anglais que je n'ai jamais eu. Je préfère ne pas entrer dans le détail. En tout cas, il fallait que je retrouve les autres pour pouvoir partir à la recherche de notre seul allié dans les rangs de la Team Obscur. Une fois tous réunis, Arno prit un petit talkie-walkie spécial dont la fréquence est très discrète aux détecteurs d'Atlas. Il la brancha sur la seule séquence qu'il y avait. Nous allâmes dans un coin où nous pouvions être sûr qu'il n'y avait ni caméras, ni micros. Une fois planqués, Arno commença à envoyer son message :


_Pandora à Tiger. Vous me recevez Tiger ?
Je trouvais ce nom de code assez débile au début, mais il s'avère assez efficace et discret. Une voix limpide sortit du petit appareil :
_Cinq sur cinq, Pandora. Vous avez besoin de quelque chose ?
_Oui, d'aide pour un évènement que nous préparons pour pouvoir enfin être libre. Il faut que l'on en discute face à face.
_Très bien. Retrouvez-moi dans le sous-sol, cachot 452 X-23. Rendez-vous dans une demi-heure.
_Bien reçu, terminé.
Et il débrancha son talkie-walkie. Nous nous dirigeâmes donc vers les sous-sols, où nous attendait Sparc.



Une demi-heure plus tard, Sparc arriva de l'obscurité, sans bruit comme on lui avait appris dans sa formation militaire de sbire.
_Alors, de quoi avez-vous besoin ? dit-il à voix basse malgré l'absence de micros.
_Oui, fis-je. Nous allons préparer une révolution pour sortir d'ici !
Il me regarda avec de grands yeux, puis dévisagea mes compagnons.
_Il plaisante, j'espère ? fit-il.
_Hélas, non... dit Ian.
_Mais vous ne pourrez pas tenir une demi-journée ! C'est complètement insensé, Atlas vous tuerait tous ainsi que les autres élèves !
_Justement, nous avons besoin d'armes ! Dis-je.
Il se passa les mains dans ses longs cheveux, nous dévisageant comme si nous étions des évadés d'un asile.
_Fous... vous êtes complètement fous !
_S'il vous plait, aidez-nous ! Implora Aurore, prête à rejouer la comédie pour le faire craquer. C'est l'enfer ici ! Vous devez nous aider si vous êtes contre Atlas et ses idéaux ! Je vous en supplie, regardez-nous ! Nous ne tiendrons pas longtemps dans ce collège !
Et elle fit semblant de pleurer, avec Naomi, Electra et les autres filles qui jouaient le jeu. Toutes jouaient la comédie sauf Sylvestra et Naïcha qui semblait être venue ici sûrement parce qu'elle n'avait que ça à faire. Vraiment, j'aimerais savoir ce qui cloche avec cette fille... Sparc les dévisagea, avec un air de cœur brisé.
_Bon, je vous aiderais. Mais je n'aime pas trop cette idée que vous preniez des armes à feu pour sortir d'ici. Surtout qu'il y aura sûrement des morts ! Enfin, je pourrais toujours saboter les armes des gardes...
_Merci ! Fis-je.

Les filles arrêtèrent immédiatement de jouer la comédie. Sparc nous fit signe de le suivre dans les couloirs. Nous nous dirigeâmes sous la conduite de celui-ci vers l'armurerie, sûrs de nous.

Plusieurs minutes plus tard, nous nous retrouvâmes devant une immense porte blindée avec un digicode sur la droite. Vu de plus près, ce digicode était aussi composé d'un lecteur de carte et d'un scanner rétinien. Sparc ouvrit la porte sans problème et nous entâmes à la recherche des armes. Notre allié resta à la porte pour surveiller et nous alerter d'un quelconque danger. Nous essayâmes d'ouvrir les caisses en bois massif où étaient contenus les instruments de mort. Mais elles étaient toutes fermées, à croire que les gardes ne s'en servaient jamais. Et il n'y avait pas d'armes non plus rangées devant les casiers des gardes où dans les vestiaires.
_On n'arrivera jamais à ouvrir ces boîtes... fit Yuri. J'ai l'impression qu'on perd du temps !
_Oh que si, on va les ouvrir ! Dit Arno, un pied de biche dans les mains et retroussant ses manches à la façon Popeye.
Il enfonça le bout de l'outil sous le couvercle et l'arracha de ces clous. Nous pûmes enfin ouvrir cette caisse et voir son contenu. Nous le fîmes de façon fiévreuse et là, une mauvaise surprise nous attendait. Arno fut le premier à plonger les bras dedans et à en sortir un exemplaire du contenu.
_Une Thompson ?
Il tenait effectivement la fameuse mitraillette utilisée durant la Seconde Guerre Mondiale par les Marines américains. Une arme qui n'était plus en service depuis dix ou vingt ans. Il la jeta par terre et sortit une autre arme.
_Un M1 Garand ? Un Nambu ? Un MP40 ?
Puis il en ressortit un vieux fusil. Il le contempla, énervé.
_Un fusil Lebel ? cria-t-il.
Il le jeta rageusement au loin et commença à pester.
_Bordel ! Encore un putain de coup de cet enfoiré d'Atlas ! Il savait qu'on allait venir ici, c'est pour ça qu'il a mis ces merdes ici !
_Je me demande pourquoi Atlas aurait mis ces antiquités à la place de l'armement habituel des gardes. Et puis pourquoi il garde tout ça.
Arno était dans un coin, boudant. Puis il fit un sursaut et se jeta sur la Thompson au sol.
_Passe-moi un chargeur, me dit-il.
Je lui passai alors ce qu'il me demanda et il chargea l'arme.
_Voyons voir si cette vieillerie fonctionne...
Il pointa le canon sur une caisse aux parois épaisses. Mal assuré, je le prévins :
_Euh, Arno... Avant de faire une connerie quelconque, tu es sûr que les balles ne feront pas sauter les armes et les munitions qu'il y a là-dedans ?
_T'en fais pas, on a qu'à s'éloigner.
_Ouais, mais si ça saute, ça peut alerter la compagnie...
_Alors on se cassera vite fait et on se planquera. Bon, bouchez-vous les oreilles !
Nous nous éloignâmes et nous bouchâmes les oreilles. Arno appuya sur la gâchette. La vieille arme fonctionnait bel et bien, on entendit même mécanisme marcher et un « bruit » de détonation, mais ce bruit n'était pas celui qu'on attendait. Il arrêta de tirer et alla vérifier l'état de la caisse. Apparemment, il n'y avait aucun trou. Pourtant, l'arme avait bel et bien tiré. Tout ce que nous trouvâmes sur le sol était de petits objets jaunes fluo. Je me penchai pour en saisir un. Il s'agissait d'un petit objet sphérique, semblable à...
_... Une bille ? Fis-je, étonné.
Arno rejeta son arme sur le sol en béton, encore plus furax.
_J'en étais sûr ! Non seulement il a mis des antiquités pourries dans cet armurerie à la con, mais en plus il se fout de nous en nous donnant des armes à billes ! Ah putain, ça me fait vraiment chier !
Nous le regardâmes donner des coups de pied partout, sur les caisses, les armes au sol et le pied de biche.
_Tant pis, on fera avec ! dit Sylvestra. On ne va pas se laisser faire, quand même ! Nous sommes en temps de guerre avec cet Atlas et nous sortirons d'ici, de gré ou de force !
Nous applaudîmes tous devant ce discours courageux et un tantinet guerrier. Nous nous saisîmes tous d'un pied de biche au loin et ouvrîmes les caisses une par une. Nous saisîmes les armes contenues à l'intérieur, bien qu'il ne s'agisse que de jouets, et les munitions qui allaient avec. Cette fois, notre révolution était bel et bien en marche.

Après avoir pu plaquer une bonne partie des armes, nous nous occupâmes de les distribuer de chambres en chambres, laissant un petit message devant la porte avec un colis pour ne pas éveiller les soupçons des gardes. Sparc eut le soin de saboter le système de surveillance des couloirs des dortoirs. Je pris soin de bien toquer à la porte et de me carapater avant que l'on ne me voie. Je signais toujours le message de mon nom pour être sûr que l'on rejoigne notre mouvement.

Le lendemain à la cafète, tout le monde parlait d'un mystérieux paquet déposé devant la porte de leurs chambres avec un message signé de mon nom. Lorsque j'entrai dans le lieu de rendez-vous de tous les élèves, l'un d'entre eux se leva en criant mon nom et en me pointant du doigt :
_Regardez, c'est Diamond !
Tous se jetèrent sur moi mais pas pour me taper ou quoi que ce soit. Il s'agissait plutôt d'encouragements et de mises en garde.
_Tu veux vraiment faire une révolte ? me demanda un garçon roux aux yeux verts.
_On est tous avec toi, Diamond ! M'encouragea une fille.
_T'es folle ou quoi ? On risque de se faire tuer ! Lui dit un Gallame.
Même les loubards qui me servaient de camarades de classe m'encourageaient.
_T'as la classe, mec ! Dit un Noctunoir.

_Ouais, on est avec toi, man ! Dit le Grahyena qui me sert de voisin.
_Ouais, t'as raison, respect ! me dit le Dimoret qui les accompagne.
Je me sentis poussé par un vent de fierté, transporté par un courant de courage et de détermination. Je montai sur une table, levant les bras pour réclamer le silence.
_Votre attention, s'il vous plaît ! Criai-je. Je sais que vous êtes tous comme moi : en colère contre ces persécutions par les sbires de la Team Obscur, martyrisés par les profs et humiliés ! Mais si nous prenons les armes, nous pourrons sortir de cet enfer ! Maintenant, ce que vous allez faire, vous allez vers vos dortoirs et ouvrir vos caisses que nous vous avons laissé la nuit dernière avec mes amis et nous retrouver dans la cour principale dans une heure maximum !

_Bien parlé ! me cria Sylvestra.
_Ouais man ! Crièrent les loubards. On est avec toi ! On va lui botter le cul, à Atlas !
Tous le monde poussait des cris de soutien. Si Atlas voyait ça, il serait rouge de colère. Tant pis pour lui, je lui ai toujours tenu tête ! Tous se mirent à courir vers les dortoirs pour venir au lieu de rendez-vous une heure plus tard.

Une heure plus tard, mes amis et moi nous retrouvâmes dans la cour centrale avec nos armes. Je crois que j'aurais mieux fait de prévenir tout le monde de ce qui les attendrait une fois leur paquet ouvert. Mais tout le monde vint au rendez-vous un par un. Les questions fusèrent dans tous les coins pour savoir pourquoi se servir de ce genre d'armes.
_C'est une blague ou c'est sérieux ? me cria un garçon dans l'assemblé.
_Ecoutez-moi ! Fis-je, si vous avez ces armes, c'est que c'est un coup d'Atlas. Il s'agit d'armes à billes mais elles sont assez puissantes pour provoquer des bleus sur les gardes que nous croiserons. Sauf s'ils se servent d'armes létales, nous pourrons toujours sortir d'ici en les faisant fuir. Et surtout, rassurez-vous, elles marchent parfaitement bien. Maintenant, si vous êtes tous prêts, en avant compagnons !

Tout le monde poussa un cri de guerre et me suivit dans les couloirs du collège. La cloche avait déjà sonné depuis longtemps et les profs ainsi que les gardes étaient partis à la recherche des élèves. Nous nous séparâmes en trois grands groupes : un premier dirigé par Yuri, Yam, Sylvestra, Romain et Ian, un deuxième dirigé par Will, Naomi, Arno, Yami et Hanako et le troisième dirigé par moi et le reste de notre troupe.
_Non ! Je refuse d'être séparé d'Alice ! Dit Romain.
_Mon Rominou, ce n'est pas le moment d'en parler. Et puis ne t'inquiète pas pour moi, je suis une grande fille déjà.
_Justement, j'ai peur que tu te fasses tuer !
_Bon, écoute Romain, tu ferais mieux de partir avec les autres sinon tout va rater ! Lui dit Alice.
_Mais...
_Pas de mais et embrasse-moi...
Ils s'embrassèrent longtemps avant de se séparer difficilement. Alice nous rejoignit et nous pûmes aller dans notre direction, là où nous nous battrons, dans l'aile Ouest où se trouvent la cafète, la cantine et les labos.



Une fois entrés dans la partie que nous devons prendre le contrôle, la radio attachée à ma ceinture résonna. C'était Arno qui m'appelait.
_On est en train d'entrer dans le gymnase. On a rencontré des gardes mais on les a fait fuir. Ils semblent ne pas utiliser d'armes létales mais des équipements anti-émeute. On devrait pouvoir sortir facilement d'ici.
_Bien reçu. Nous venons d'entrer dans le bâtiment et nous nous dirigeons vers le restaurant scolaire. On risque de rencontrer de la résistance aussi si Atlas a donné l'alerte.
_Bien reçu, on se rappelle dans deux heures.
_Ok, terminé.


Je débranchai ma radio et la remis à ma ceinture. Sparc nous avait donné des radios à chacun pour que nous puissions nous communiquer entre nous. Nous entrâmes tous dans le restaurant scolaire et nous fûmes directement bombardés de bombes lacrymogène. Plusieurs de nos compagnons d'armes furent atteints et lâchèrent leurs armes.
_Vite, renversez les tables pour vous mettre à couvert ! Cria Romain.
Tout le monde s'exécuta et renversa les tables et les chaises pour pouvoir se protéger des bombes lacrymogènes. Nous ouvrîmes le « feu » avec nos armes à bille et touchâmes plusieurs gardes. Ceux-là hurlaient de douleur et fuyaient. Ces armes à billes semblent plus puissantes qu'elles n'en ont l'air... Mais bon, nous réussîmes à faire diminuer les effectifs des troupes ennemis qui commençaient à charger, matraque à la main !
_Attention, ils lancent une charge sur nous ! Cria un Gallame.
_Les pokémons qui ne peuvent tenir des armes, mordez-les, arrêtez-les !


Tout les pokémons comme les Voltalis, les Démolosses et d'autres se jetèrent sur les gardes, mordant les derrières et les jambes. Je vit un Feunard en train de mordre et d'arracher plusieurs bouts de chairs d'un gardes avec un regard de fou. Je devinai tout de suite à qui appartenait ce pokémon : il s'agissait du fameux Feunard d'Arno, atteint de schizophrénie profonde, même ors de sa pokéball... Il arrachait donc la chair du pauvre garde agonisant et lui trancha la gorge d'un coup de griffe acérée. J'étais dégoûté devant ce spectacle. Je me demande comment Arno peut bien supporter ça tout les jours ? En tout cas, les autres avaient fuis devant ce Feunard fou et assoiffé de sang. La victoire était à nous !


_Ouais, victoire ! Cria une fille en se levant derrière son abri.
Tous poussèrent des cris de victoire avec elle. Même moi je ne pus m'empêcher de crier notre triomphe jusqu'à ce que ma radio, accrochée à ma ceinture, grésille.
_Yam à Diamond, tu me reçois ?
_Ouais, dis-je.
_On a réussis à prendre une partie des dortoirs et on se dirige vers la salle de gym. Je trouve qu'il y a un truc qui cloche dans tout ça...
_Et quoi donc ?
_Tu ne trouves pas qu'il n'y a pas beaucoup de gardes qui viennent nous arrêter ? Moi je trouve ça louche...
_Maintenant que tu me le dis... Mais on ne va pas s'arrêter là ! On doit continuer jusqu'à la porte d'entrée où nous sommes arrivés !
_Bon, si tu le dis... On va essayer d'élaborer un plan d'attaque de notre côté On vous rejoint vers la porte principale, terminé.


Je débranchai ma radio et la raccrochai à ma ceinture. J'informai ensuite tout le monde que nous allons devoir continuer à avancer jusqu'à la porte principale pour rejoindre le premier groupe. J'allumai ensuite à nouveau ma radio pour prévenir le deuxième groupe et nous repartîmes dans les couloirs vers la porte.

Après quelques affrontements contre les gardes, nous arrivâmes près de la porte principale du collège où nous avions rendez-vous avec les autres. Nous nous ne sûmes pas s'ils étaient encore vivants ou pas car qui sait, ils auraient pu rencontrer de vrai sbires armés avec de vraies armes. Juste avant de franchir la porte, nous rencontrâmes justement le deuxième groupe avec Arno, Yami, Will, Naomi et Hanako. Heureusement, il n'y avait pas de mort ou de blessées graves apparemment. Je leur demandai s'ils étaient prêts pour l'affrontement final et ils confirmèrent.


_Bon, je crois qu'on peut dire adieu à l'enfer, dit Jasper.
_Ouais ! Plus d'école ! Cria Will en sautant de joie.
_Bon, allons-y ! Dis-je en poussant la porte.
Après que la lourde porte se soit ouverte lentement, une sacrée surprise nous faisait face. La salle était... vide ?
_C'est quoi cette merde ? Fit Arno. Encore une blague pourrie à la Atlas ?
_On s'en fout ! dit Jasper. Le plus important, c'est qu'on puisse enfin sortir ! Ha ha, liberté, douce liberté !


Il se jeta vers la porte sans réfléchir. J'essayai de l'appeler pour qu'il revienne mais en vain. Lorsqu'il saisit la poignée, il se mit à faire un bond monumental d'au moins deux mètres. Il retomba au sol, complètement grillé.
_Jaspy ! Cria Electra en courant vers lui. Ca va ?
_El... El... Electrocuté... La porte... est électri... fiée... dit-il en bégayant.
_J'en étais sûr... dit Arno. Je savais bien qu'il y avait un truc pas normal ici. Déjà qu'on a croisé seulement une vingtaine de gardes.


Je le regardai soudain, l'angoisse m'envahissant peu à peu. Yam m'avait dit la même chose un peu plus tôt. Et on n'a même pas croisé les profs qui sont eux aussi des membres de la Team Obscur ! Il y a vraiment un truc qui cloche là-dedans... Soudain, un écran géant-le même que lorsque nous étions arrivés pour la première fois dans le collège-descendit du plafond.
_Alors, on essaye de s'échapper, mes petits ? Dit Atlas dont le visage venait d'apparaître sur l'écran. Sachez que personne ne sors d'ici sans que je ne l'autorise !
_Alors est-ce qu'on peut sortir, s'il vous plaît, monsieur le
directeur-que-nous-adorons-tous-si-chèrement-comme
-un-père-qui-nous-donnerait-des-bonbons-et-des-bis
cuits-ou-j'explose-votre-baraque ? Dit Will d'un ton ironique.
Tout le monde rit de cette phrase même si ce n'était pas le moment. Au lieu de s'énerver, Atlas sembla se radoucir.
_Mais bien sûr, mon petit Will adoré... dit-il d'une voix mielleuse. Le seul endroit où tu iras... ce sera à la salle de torture où ce sera toi la victime !
Il sembla qu'à ce moment, il appuya sur un bouton car une pince géante était descendue du plafond et elle empoigna Will qui hurla de terreur avant de disparaître au plafond.
_Will ! Cria Naomi.
_Tu veux le rejoindre, Naomi ? Pas de problème, j'ai assez de le place pour une jeune fille comme toi. A part ça, personne, je dis bien PERSONNE, ne sortiras de ce collège, ne serait-ce vivant ! Maintenant, à toutes les troupes présentes dans cette salle, larguez les bombes lacrymogènes ! Je veux que ces élèves se retrouvent dans leurs classes avant que le soleil ne se couche !


Sur ce, l'écran s'éteignit et des dizaines, voire même des centaines de sbires descendirent de tout les côtés, même du plafond. Les bombes lacrymogènes tombaient de partout et nous suffoquaient lentement. Même moi, je ne pouvais résister face à ces gaz irritants. Personne ne pouvait plus bouger et seulement deux continuaient de tirer n'importe où. Arno saisit quand même sa Thompson à bille et se releva, essayant de ne pas suffoquer davantage.
_Teu heu ! CREVEZ TOUS, BANDE DE CONS !


Et il tira une salve sur les sbires qui nous fonçaient dessus, matraques à la main. Il se fit vite maîtrisé par les sbires, équipés de masque à gaz et de matraques. Une pluie de coup s'abattit sur lui et il se retrouva vite dans les pommes, le visage complètement amoché de bleus. Plus personne ne bougeait maintenant, nous étions tous maîtrisés par les sbires. Même moi, j'étais retenu par les bras et les jambes, jugé trop dangereux pour être seulement maîtrisé par deux gardes. L'écran réapparut et le visage d'Atlas revint.
_Alors, vous l'avez trouvé comment, mon gaz ? Pas assez irritant ou trop ? Moi, je trouve que c'était parfait. Si vous croyiez pouvoir arrêter mes hommes avec des jouets, vous vous êtes fourré le doigt dans l'œil jusqu'à la clavicule depuis le début. D'ailleurs, Diamond, pour avoir osé de faire une révolte dans ce collège, je te réserve le pire des châtiments avec ton ami Will. Vous serez torturés jusqu'à ce que vous n'ayez plus de forces et...
_En avant, compagnons ! Cria une voix sortie de nulle part.
_Quoi ? S'écria Atlas. Qu'est-ce que... ?


Tout à coup, Yam apparut d'un côté de la grande salle avec un masque à gaz et tirant sur les sbires avec son fusil. Le reste du groupe un apparut, également équipé de masque à gaz et s'attaquant aux sbires qui nous retenaient. Je fus libéré de mes geôliers par Sylvestra qui donna des coups de poings et de pied à une vitesse phénoménale. Je la remerciai et elle m'emmena dans un endroit à l'abri avec d'autres. Le combat continuait avec acharnement et les sbires semblaient reculer. La victoire semblait plus proche qu'elle n'y paraissait. Et nous allons enfin bientôt pouvoir sortir d'ici ! Atlas semblait perdre le contrôle de la situation devant cet évènement inattendu. Finalement, les sbires ont finis par reculer et la porte électrifié ouverte ! Enfin ! Nous nous précipitâmes tous dehors après avoir récupéré, aidant ceux qui ont été frappés. Une fois dehors, une autre surprise nous attendait : un mur de plusieurs mètres de haut se dressait devant la sortie. Aucuns moyens de le franchir ne semblaient possibles.

_Encore un traquenard ? Fit Arno faiblement.
_En effet, cria une voix derrière nous.
Il s'agissait d'Atlas avec toute son armée au complet. Même Saphira et Hercules étaient présents, ainsi que... John, Jenny et Chaglam ? Pourquoi ces boulets étaient toujours là ? Je me demande pourquoi ils ne se sont toujours pas fait virer... Bizarrement, ils ne nous ressortaient pas leur hymne habituelle.


_Vous êtes cuits, désormais ! Continua le chef de la Team Obscur. Vous ne pouvez pas sortir d'ici ! Ce mur est infranchissable ! Maintenant, faites venir les canons à eau !
Des blindés apparurent de la gauche et de la droite et pointèrent des canons sur nous. Un jet d'eau à forte pression s'abattit sur nous et nous plaqua à terre sous la douleur et le froid mordant du jet. Nous étions tous terrassés par les canons à eau. Et pour combler le tout, des hélicoptères de la Team Obscur nous survolèrent pour larguer un gaz qui n'était pas du gaz lacrymogène. Avant que les hélicos ne larguent leurs gaz, des sbires ont retiré les masques de tout le monde du premier groupe. Le gaz des hélicos nous faisait sombrer doucement dans une sorte de torpeur.
_Du gaz... somnifère... dit Ian.
Et nous tombâmes tous dans le sommeil.

Trois jours plus tard, je sortais de la salle de torture. Trois jours de souffrances abominables ! Et Will a subi presque bien pire que moi ! Je ne préfère pas entrer dans les détails et je rejoignis avec Will les autres qui doivent être à la cafète. Nous marchâmes lentement tout les deux dans les couloirs.
_Tu crois que les autres ont encore subi d'autres persécutions ? Me demanda Will.
_Je ne sais pas, dis-je. Ce qui m'importe pour l'instant, c'est un soda et le lit !
Il grogna comme quoi il était d'accord avec moi mais qu'il préférerait un Menmiito burger. Je ne savais ce que c'était mais je ne pense pas qu'il y en ait à la cafète. Nous arrivâmes cependant à la cafète, bondée de monde, comme d'habitude. Nous y entrâmes mais personne ne nous remarqua ou ne se jeta sur nous pour nous acclamer en héros. Nous retrouvâmes tout le reste de notre troupe assis à une grande table. Une fois remarqués par Alice, Naomi se jeta au cou de Will et les autres vinrent à ma rencontre.



_Tu vas bien ? Me demanda Yuri. C'est un miracle que tu sois toujours en vie. C'est même un miracle qu'on t'a laissé sortir de la salle de torture !
_Je sais, dis-je. Mais il fallait bien que je retourne en cours... Vous avez subi d'autres persécutions ces derniers temps ?
_Non, plus depuis la fin de la révolte ! Dit Aurore. Comme quoi, ça n'a pas servi à rien tout ces combats !
_C'est normal que personne d'autre n'est venu nous acclamer en héros ? Dit Will, toujours avec sa copine dans les bras.
_C'est parce que nous sommes surveillés de près, dit Romain. Atlas a renforcé le système de sécurité pour que ça ne se reproduise plus.
_En tout cas, toute cette action m'a fait rappelé mon époque, dit Sylvestra.
_Moi aussi ! dit Yam.
_Bon, alors, tout est bien qui finit bien ! Dit Electra.
_Ouais... dit Ian. Regardez, là-bas ! C'est Drew !
_Venez on va se foutre de sa gueule ! dit Jasper.
_Ouais ! Dit William.
Tout le monde se jeta sur Drew pour lui donner un coup de poing au visage et lui remplir le caleçon de soda et de jus de baies. Jasper revint avec des hamburgers bien gras et des frites et lui en mit plein les cheveux. Drew courra en hurlant vers la sortie, poursuivi par les autres. Décidément, tout est bien qui finit presque bien ! Pour le moment car nous sommes toujours prisonniers ici...