Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Collège Pokémon : L'enfer de l'école [Fic collective] de AFFPP



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : AFFPP - Voir le profil
» Créé le 13/01/2010 à 19:07
» Dernière mise à jour le 01/02/2010 à 18:46

» Mots-clés :   Action   Fanfic collective   Présence d'armes   Sinnoh

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Chapitre 20 : Remember... (Charlie43)
Point de vue de Romain:

2 heures du matin.
Le collège était complètement endormi, bercé par la pluie. Sauf moi.
Je me trouvai a la fenêtre, en train de voir cette pluie tomber en fines goutelettes sur la baie vitrée et sur le petit balcon généralement aménagé pour fumer.
J'ouvris la fenêtre et partis sur le balcon. La pluie tombait sur moi mais semblait ne rien me faire. J'avais l'impression d'en vouloir encore, d'avoir un sentiment de supériorité sur ce liquide coulant sur ma peau et me rafraîchissait. J'avais trop chaud, je sentais une pression sur mes épaules. Pourtant, il n'y avait personne, seulement moi, en caleçon sur un balcon en temps de pluie.
Je fermai bien soigneusement la baie vitrée, me plaçai devant le balcon, et criai un bon coup.
Cela dura quelques secondes, j'étais fatigué, mais cela faisait tellement de bien que je restai encore un peu de temps avant de repartir me coucher.
________________________________
6h40. J'avais très peu dormi, mais je me sentai revigoré par la nuit.
Je me plaçai sur mon lit, et regardai mon bras métallique. Cela faisait presque un mois que je m'étais fait faire une prothèse en métal. Je me souviens encore de ce jour-là...

(Flash-Back)

Je me réveillai lentement, profitant du soleil se présentant a mes yeux. Soudain, je fixai mon moignon de bras qui restait de l'incident, survenu quelques jours plus tôt.
Je partis alors vers l'infirmerie. On m'avait prévenu qu'aujourd'hui, j'allais enfin avoir un nouveau bras, et que je devais y aller durant la première heure, soit pendant mon cours de français. J'avais laissé un mot sur le bureau du prof, en espérant qu'il le voie...
J'arrivai alors à l'infirmerie. J'ouvris a peine la porte qu'Atlas la poussa violemment, ce qui me fit m'écraser contre le mur. Apparemment, il était très énervé, et ca se voyait: il avançait d'un pas rapide et ruminait sans doute des injures contre quelqu'un. Je posais alors ma main sur mon visage, et remarquai que mon nez était en sang. La journée est bien partie, on dirait...
J'ouvris la porte et vis l'infirmière me regardant d'un air surpris.

"-Ben dis donc! Qu'est-ce qui t'est arrivé?
-Je me suis pris la porte en pleine figure.
-Ouch! Ca doit faire mal...
-Pas franchement.
-Donc c'est toi qui doit avoir une prothèse, c'est ça?
-Exactly.
-D'accord. Installe-toi sur la table, je vais chercher la prothèse."

Elle partit dans une salle adjacente, et je regardai les affiches sur les murs.
Outre les recommandations d'urgence en cas de maladies, il y avait des posters de groupes connus: AC/DC, les Rolling Stones, Dragonforce (je m'arrêtai subitement sur la guitare électrique de Herman Li. Mais comment il a réussi a s'en procurer une pareille??) et autres groupes de hard-rock, rock, metal, heavy metal ou autres styles.
Les murs étaient tapissés d'affiches, ce qui me fit sourire. Ca pouvait rassurer les gens, voir que l'infirmière n'est pas si banale que ça.
A propos de l'infirmière, la voilà qui revient avec une prothèse métallique...

"-Donc, je t'en ai pris une waterproof, exactement la même longueur que ton autre bras. Par contre, elle va réduire de quelques % ta vitesse. Tu perdras un petit dixième au 100 m. Ca ne te dérange pas?
-Pas le moins du monde. Au contraire, je me sentirai nouveau avec cette prothèse.
-J'aime entendre les gens dire ça. Mais ta prothèse représente un avantage.
-Lequel?
-Le temps de réaction au niveau de ce bras sera diminué de moitié.
-Génial!
-Tu pourras donc éviter plus facilement les coups si tu te sers de ta prothèse.
-D'accord.
-Bon, je pense que tu peux retourner en classe, je vais juste noter que tu es bien passé a l'infirmerie pour que ton prof ne te renvoie pas de cours. D'accord?

J'acquiesçai, et elle me prit mon carnet, me le rendit et j'arrivai en cours quelques minutes plus tard.
A peine arrivé, le professeur vit ma prothèse et dit:

-Je vois que monsieur Noutrais a un nouveau bras. Mais il a toujours la même tête, je crois, donc, Romain, pouvez-vous me dire qui est le chef de file du symbolisme?
-Charles Baudelaire, sans aucun doute.
-Et du réalisme?
-Gustave Flaubert, quelle question!
-Et du naturalisme?
-Emile Zola.
-... C'est bon, vous pouvez vous asseoir."

Je partis tout au fond, content de moi. J'ouvris mon cartable, pris mon classeur et commençai a noter le cours. J'eus a peine noté quelques lignes que la sonnerie retentit. Je partis alors vers le cours suivant quand Lukas m'aborda.

"-Tiens, le cours de français, je l'ai recopié.
-Merci. C'est vraiment sympa de ta part...", lui fis-je avec un grand sourire.

Il me rendit le sourire et nous partîmes en cours de psychologie. Une prof barbante, avec des sujets barbants... Un cours barbant quoi.'


(Fin du Flash-Back)

Je m'habillai et partis petit-déjeuner.
Je pris comme d'habitude mon repas, et vis Yuri, seul dans la cantine. Au moins, je suis sûr de manger avec quelqu'un ce matin...
Je m'installai devant Yuri, et commençai a discuter.

"-Je me demandai un truc... A propos d'Arno...
-Pourquoi maintenant?
-Ouais. Je comprends pas pourquoi il a voulu s'interposer...
-Sans doute pour nous sauver...
-Oui, mais il a risqué sa vie pour sauver la nôtre... Tu sais ce que je vais faire maintenant?, le questionnai-je.
-Quoi?
-Je vais aller déposer des fleurs sur sa tombe, car il nous a tous sauvés.
-T'es malade! Et si Atlas arrive?
-Je sais que la vie vaut meiux être vécue, mais il faut savoir qu'il faut respecter ceux qui nous ont sauvés d'une mort certaine..."

Après avoir dit ces mots, je me levai et partis vers l'endroit où Arno avait été enterré.
Arrivé devant sa tombe, je vis un adolescent a genoux, en train de prier.

"-Vous êtes un proche d'Arno?
-Non, je suis juste venu ici pour me repentir, quoi.
-Pourquoi?
-A l'heure qu'il est, Arno doit sûrement être en enfer, pour tous les pêchés qu'il a commis. Je vais donc me repentir ici pour ne pas subir le même sort quand je mourrai. Oh, et, a propos, tu vas avoir un nouveau prof de psychologie.
-Comment ça?
-Je peux pas t'en dire plus, désolé. Maintenant, je dois partir.
-Bon, au revoir.
-Au revoir, et fais attention, mon mignon, il y a un traître parmi vous..."

Sur ces mots, il disparut. Il m'avait l'air étrange, surtout que je ne l'avais jamais vu... Et pourquoi disait-il qu'il y avait un traître parmi nous? Ca en devenait louche. Il m'avait appelé "mon mignon"... Un breton? Dans cette école? Ca se saurait, il dirait "quoi" a la fin de certaines de ses phrases.
Je regardai alors la tombe d'Arno, déposai la gerbe de fleurs et repartis en courant dans la direction opposée.
Arrivé dans ma chambre, je pris mon sac de cours, mis quelques feuilles doubles et partis en courant vers la salle où je suis censé avoir psychologie.
La salle 3 était une salle basique, quoiqu'un triple décimètre résume parfaitement la longueur de la table.
Nous occupons une chaise sur deux, mettant à l'occasion notre sac à côté de nous.
Par contre, la prof était plus que barbante: elle écrivait TOUS ses cours au tableau, répétait 5 fois les phrases pour être sûre qu'on ait bien compris et, par-dessus le marché, elle parlait bien fort pour bien qu'on comprenne.
En conclusion, on écrit 4 phrases par cours, et on va être pas qu'un peu dans la panade pour les exams de fin d'année. Les boules quoi.
Arrivé dans la salle 3, la salle de psychologie Pokémon donc, je vis Atlas discuter avec un jeune d'une vingtaine d'années. Il regarda les élèves rentrer au fur et a mesure et, quand tout le monde fut rentré, Atlas annonça:

"Bon, je pense que vous ne le savez pas, mais Mme Rocquart, votre professeur de psychologie Pokémon, s'est suicidée avant-hier soir, pour des raisons inconnues. Nous avons donc décidé de faire appel a un spécialiste. Je vous laisse donc entre ses mains expertes, j'ai d'autres choses a faire.

Atlas sortit donc de la salle, et le jeune professeur enchaîna:

-Bon, comme vous l'a dit le directeur, je vais être votre professeur de psychologie Pokémon durant ces 6 mois.
Je me présente, Steeven Jossey, 27 ans, psychologue Pokémon. Je consulte aussi bien les Pokémon que les humains, cela dit. Donc, maintenant, je vais prendre un cahier pour voir ce que vous avez fait avec elle...Allez, on va prendre celui de... Romain."

J'avançai vers le bureau, lui donnai mon classeur. Il le feuilleta, le laissa ouvert a la page "Psychologie", lit la feuille simple en faisant des yeux ronds, me rendit le cahier en disant:

"-Dis...Romain, tu fous rien en cours ou vous avez vraiment RIEN foutu avec elle?
-C'est l'élève le plus studieux de la classe..., lança Lukas.
-...D'accord. Nous avons donc tout a refaire. Bon, ben, let's go. Qui a son manuel?

Un peu plus de la moitié de la classe leva la main.

-On va faire un livre pour deux, alors. Romain, tu peux aller te rasseoir.", me lança-t-il en me rendant mon classeur.

Je partis alors me rasseoir a côté de Lukas, et lui lançai un "Je te revaudrai ça" a voix basse.

"-Bon. Ouvrez vos bouquins a la page 128, on va plancher sur les raisons du stress. Sujet compliqué, mais souvent posé aux exams. Donc...Qui peut me dire a quoi est souvent lié le stress chez les Pokémons?"

Le cours était... parfait. Rien a ajouter. Les filles le trouvent beau et intelligent, les garçons très cultivé sur le sujet. Le prof parfait quoi...
Quand la sonnerie retentit, le prof lança:

-Je suis désolé si vous avez la tonne de devoirs pour demain, mais vous allez déjà copier toutes les défs du manuel qui parlent de ce sujet, ça vous évitera de faire ça a l'arrache a la fin de l'année. Ensuite, vous allez ensuite faire une synthèse du cours d'aujourd'hui, 10 lignes minimum, mais je vous demande pas de faire un pavé.
En dernier lieu, vous aurez une interro mardi prochain sur le stress, alors révisez bien, les jeunes, et à demain."

A ce moment-là, les élèves prirent leurs affaires et sortirent de la salle, heureux d'avoir enfin eu une heure de cours convenable. Nous partîmes alors vers la salle 45, où se trouvait le cours d'histoire-géo.
Le prof d'histoire était un homme d'une quarantaine d'années, dont le père était soldat durant la Seconde Guerre Mondiale, et qui disait toujours: "Avec mon père, je peux vous dire qu'au niveau des cours, ca allait fort. Alors j'espère que vous serez a la hauteur!".C'est la première phrase qu'il nous avait lancée, lors du 1er cours, mis a part le "Bonjour".
Le cours passa lentement. Nous parlâmes des différents évènements ayant bouleversé la vie des habitants des différentes régions (Kanto, Johto, Hoenn et Sinnoh) avec quelques anecdotes croustillantes en ayant fait rire plus d'un.
La sonnerie retentit, et le prof donna les devoirs comme une pluie de bombes s'écrasant sur Guernica un jour de marché en 1937.*
La journée passa avec une monotonie jamais atteinte. Pire qu'à mon ancien lycée.
Après la dernière heure, je passai dans le couloir quand je vis une fille que je reconnus sur-le-champ. Cette fille, je l'avais déjà vue... Mais je ne m'en souciai pas plus et continuai ma route.

_____________________________
Point de vue d'Alice:

-Tu l'as FAIT???, cria Naomi.

Toutes les filles me regardaient.

-Donc, avec Romain, c'était du sérieux?, ajouta Electra.
-Ca l'est depuis que nous nous sommes rencontrés, a l'université.
-A l'université?? Mais t'as quel âge?, s'exclama soudain Aurore, troublée.
-J'ai... 21 ans., commençai-je.
-QUOI???, crièrent toutes les filles en choeur.
-Laisse-moi deviner... Romain a 25 ans, ou un truc dans le genre?
-Non, il en a 17...

A ce moment,-là, le silence complet. On n'entendit que les mouches voler.

-Ben quoi, c'est vrai en plus!!, ajoutai-je.
-Tu vas quand même pas nous faire gober que Romain n'est pas encore majeur?, lança Aurore.
-Il était très jeune quand on s'est rencontrés. Il était fragile, et partait dans des colères noires dès qu'on le provoquait...
-Il était grand a l'époque?, lança Hanako, surprise.
-Un bon mètre 80.
-A 14 ans a peine? C'est gigantesque!
-Il fait deux mètres aujourd'hui, je trouve ça normal... Et, en plus, il a pas encore fini sa croissance...
-Il va mesurer combien a vingt ans? 2m30? Il passera plus dans les portes donc?, ironisa Electra.
-Vous pouvez pas parler d'autre chose que de la taille d'un mec?, commença Naomi.

Toutes les filles s'arrêtèrent et se retournèrent vers elle.

-Dis-nous plutôt comment ça c'est passé...

Des "Oh oui! Vas-y!" se firent entendre. Je leur racontai alors cette nuit de l'examen...

(Flash-Back)

Après être arrivés dans la chambre, Romain me prit dans ses bras, et me susurra:

-Don't worry. I'll always be with you...
-But... if one of us would come has to die??
-I know that the other one couldn't bear it. But, if this would happen, both of us must turn the page. After all, it is the fate which will have cut...
-But...
-No! Not another word.

Nous nous installâmes sur le lit et commencâmes a nous déshabiller.
Je sentis la chaleur de son corps contre moi, un corps brûlant qui réchauffait mon corps gelé par la peur et le stress. Je le vis contre moi, me susurrant des mots doux a l'oreille, et commençant a me lécher partout. Je savais que personne ne nous dérangerait maintenant, et que nous pouvions y aller.
(Ellipse)
L'orgasme était déjà passé, et nous nous arretâmes. Je me levai et regardai l'heure. 5h50... Et merde!! On était restés 5 heures dans la même pièce, à se faire des papouilles et autres... euh, cochonneries??
Je réveillai Romain. Il regarda l'heure, fit des yeux ronds, et essaya de se rhabiller le plus vite possible. Pendant ce temps-là, je me rhabillais et me remis en place mes cheveux.
A 5h58, je sortis de la pièce, suivi, une petite minute plus tard, de Romain, qui s'était apparemment peigné. Il me fit un grand sourire, et nous sortîmes ensemble de la pièce, en voyant deux personnes qui s'engueulaient. Ah, les adultes... Ca s'engueule pour un rien, et ça nous renvoie tout sur la gueule...


(Fin du Flash-Back)

-Han la blague!, s'exclama Electra.
-Et ce petit discours en anglais... C'est pas mignon?, renchérit Naomi.

Elles commencèrent à rire. Je sortis de la chambre, énervée, et partir vers la piscine pour faire quelques longueurs.
J'ouvris la porte menant a la porte d'entrée, et vis Romain juste devant moi. Sa grande taille m'avait toujours fait très peur, mais je restai calme.

-Tu avais quelque chose a me dire?, me dit Romain d'une voix douce mais assez grave.
-Oui. Euh... Tu penses que ce sera un garçon ou une fille?
-Je ne peux pas le savoir, je ne suis pas un médecin...
-Oui, je sais..., dis-je, un peu troublée par les récents évènements.
-Tu sais, je pense que tu me prendrais pour un dragueur minable, mais... si ce serait une fille, j'aimerais qu'elle ait tes yeux si profonds, tes formes et, on ne sait jamais, elle épousera peut-être quelqu'un qui me ressemble...,me répondit-il avec un grand sourire.
-...Dragueur de merde.
-Content de te l'entendre dire...

Soudain, il approcha ses lèvres des miennes et nous nous embrassâmes longuement. Espérons maintenant que le bébé qui arrivera vers la fin de l'année se porte bien...