Collège Pokémon : L'enfer de l'école [Fic collective] de AFFPP

[Point de vue partagés entre Romain et Alice. Personnages principaux de l'auteur: Alice et Romain]

Point de vue de Romain:

-Comment ca, morts?, lançai-je, surpris.
-Ben, il m'a tout simplement dit qu'ils n'ont pas survécu...
-Ca fait la... allez, 4ème fois qu'il nous ment? C'est incroyable, même Alex pourrait pas faire ça!
-C'est qui, Alex?, me questionna Diamond.
-Un mec de mon ancien lycée. Mythomane pur jus! Tu pouvais pas trouver pire, avant que j'arrive ici...
-T'habitais où, avant?
-En France, mais j'ai voulu aller dans ce collège car le "soi-disant" dirlo me promettait d'améliorer mes perfs sportives. Déjà que j'aurais voulu passer sous les 9"9 au 100 mètres...
-Tu cours vite?, me dit Diamond.
-9"96 au 100, pourquoi?
-Tu peux courir pour prévenir le reste du groupe? Il en manque une ou deux, je crois.
-Non, il manque juste... Alice!

Je courrai aussi vite que je pus vers les dortoirs. Elle se trouvait sûrement ici...
J'arrivai dans le dortoir et vis Alice, allongée par terre.

-Non! Pas toi!

Je courus vers elle. Je mis ma main sur son pouls. Elle respirait encore... J'étais soulagé.
Je la réveillai et lui demandai de partir avec moi. Nous partîmes alors ensemble et, quand nous arrivâmes a l'endroit où se trouvait Diamond, personne.

-Mais... il était censé être ici!! Je comprends pas!
-Romain?, me lança une voix derrière moi.
-Sparc? Tu sais où sont partis les autres?
-Justement, ils ont besoin de ton aide. Ils sont quelques uns a avoir survécu et ils t'attendent.
-T'as pas un talkie?
-Si, pourquoi?
-Tu me le passes?
-Bien volontiers.
-Merci.

Je pris le talkie et partis vers les bâtiments. Pourtant, je ne pouvais pas savoir que j'étais la prochaine cible d'Atlas...
Quand je rentrai dans le bâtiment, Sparc prit son talkie-walkie et dit:

"-C'est bon, tout s'est rapidement fait.
-Il est en marche?
-Je vous le sers sur un plateau.
-Très bien. Je vois que vous m'êtes bien utile.
-C'est un honneur que de travailler en votre compagnie, monsieur Atlas..."

Pendant ce temps-là, nous étions dans le bâtiment, quand soudain...

"-Romain? Alice?, lança Diamond dans le talkie-walkie.
-Mais t'es passé où?
-Dans le couloir, devant la salle d'histoire-géo.
-Nous y sommes dans 5 minutes. Terminé."

Nous y arrivâmes 4 minutes plus tard. Nous n'étions pas très nombreux: seuls Diamond, Aurore, Naomi, Alice, Toby, Naïcha et moi répondions présents.

-Bon, on fait quoi maintenant?
-On cherche a savoir où sont passés tous les autres. C'est très simple!

Soudain, j'eus une idée.

-Attendez une minute..., lançai-je.
-Tu vas faire quoi?
-Ca te regarde? T'es des RG? Non? Bon, ben, tu sauras rien.

J'avais dressé un plan du collège avec toutes les infos que nous avait filés les pokémons avec qui j'étais ami.
Lukas m'avait donné un plan détaillé des dortoirs, et Monica avait réussi a nous donner des plans secrets de la salle des profs et de l'infirmerie.
Nous eûmes alors un plan plus que détaillé de l'école, et surtout de l'extérieur, avec les infos que nous avait donné Sparc.

-On y va, mon Rominou?, me dit Alice.
-Ouais, je pense aussi, ma belle italienne...
-Italienne?, dit Naomi, un peu étonnée.
-Oui, je m'appelle Alice Rocchianti, malgré le fait que mon père soit italien, ma mère est française.
-Je sens que c'est Electra qui va pas être contente..., ironisa Aurore.
-Et toi, Romain?, ajouta Diamond.
-Breton depuis l'indépendance de la Bretagne, français avant.
-Et vous vous êtes rencontrés...?
-On va pas vous raconter notre vie, non plus. Faut pas éxagérer...
-C'est pas tout, mais... on y va?, dit Toby, apparement pressé de récupérer ses biens.
-...Ouais., dîmes-nous tous en choeur.

Nous partîmes alors vers le lieu où les taches de sang s'étaient trouvées un mois auparavant*.

-L'objectif est très simple. On va vers la salle des trophées, se trouvant a côté de la salle des profs, on récupère nos balls respectives et après j'improvise., dis-je.
-D'accord., dirent alors les autres.

Nous nous dirigeâmes alors vers la salle des trophées. Nous nous appretâmes a arriver dans la salle des trophées, quand un homme sortit de la salle des profs. Je vis alors le prof de sport. Damned! Faut lui trouver une excuse valable...

-Qu'est-ce que vous faites là, les jeunes?
-On cherche les autres. Apparemment, tout le monde a disparu!
-Voilà pourquoi pas énormément d'élèves sont venus a mon cours ce matin...
-Vous voulez nous aider?, lançai-je avec un grand sourire.
-Bien sûr, pourquoi pas?

Je regardai les autres avec un grand sourire, et j'eus comme réaction deux superbes claques de la part de Naomi et d'Alice. Ouille...
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Point de vue d'Alice:

Mais quel con!
Remarque, ca aurait pu être pire, je sais, mais là!...
Il dépasse les bornes!
Je m'avançai a côté de Romain et lui sussurai:

-Mais t'es con ou quoi??
-C'est le frère d'un ami, il me connaît très bien en plus.
-Mais je vois pas en quoi il nous serait utile...

Il s'approcha près de moi, et me chuchota:

-Il sait peut-être où sont tous les élèves, alors sois un peu reconnaissante, au moins.
-D'accord, mais ce sera la dernière fois que tu me fais ce coup-là...
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Point de vue de Romain:

Quelques minutes de "voyage" plus tard...

-C'est bon, on est arrivés.
-T'es sûr que c'est ici?
-D'après toi? C'est Atlas lui-même qui nous a fait visiter l'école.
-Mais... c'est la salle où vont les collés!?, s'étonna Naomi.
-Je crois qu'ils sont là, je n'en suis pas sûr.
-Mais... c'est vraiment la salle de colle?
-Je vais te l'avouer... non.
-Mais alors c'est quoi?
-Secret défense, pas le droit de le dire.
-Bon, ben, pas grave... Passe un bonjour à J-P et F-X de ma part!, criai-je.
-Je ferais ça!

Je me retournai et vis le groupe, complètement médusé.

-Tu le connaissais??
-Qu'est-ce que tu crois?, fis-je en ouvrant la porte.

Un long corridor se trouvait derrière cette porte. Les murs semblaient humides, comme si l'eau frémissante qui n'est pourtant qu'une source parmi tant d'autres voulait franchir cette paroi, aussi infime soit-elle.**
Nous arrivâmes finalement en bas, et nous vîmes un spectacle horrifiant.
Les élèves étaient accrochés au mur et avaient l'air complètement endormis. Une personne se trouvait devant un feu de cheminée, sur le divan. Atlas.
Cela ne pouvait être que lui.
Il se leva, se retourna et nous vit.

"-Tiens, tiens... Je vois que certaines personnes s'amusent a transgresser les règles..., annonça Atlas s'une voix caverneuse en se tournant vers Diamond.
-Je m'en occupe, lança Diamond.
-Non. Laisse-moi faire, il pourra peut-être être impressionné par ma taille..., lui sussurai-je.

Je m'avançai alors vers le directeur, qui me regarda d'un air amusé.

-Romain! Tu as changé depuis la dernière fois, tu parais plus... disons, petit., ironisa-t-il.
-Et vous, toujours aussi sadique, a ce que je vois...
-Vous me cherchez?
-Je voulais juste vous demander: pourquoi avoir fait ça? Pourquoi nous avoir enfermé dans un endroit pareil? Vous voulez nous rendre barges?

Je vis son regard et compris tout de suite.

-Ah, d'accord... Nous sommes vos cobayes, c'est ça? De simples rats de laboratoire, de simples rongeurs a vos yeux?
-Vous comprenez vite...
-Vous ne comprenez donc pas que vous avez menti a toutes ces personnes en leur promettant un avenir?
-Bien sûr...
-Vous avez escroqué leurs parents pour votre propre compte... Vous n'avez pas honte??
-Bien sûr que non, monsieur Noutrais. Ou puis-je dire, monsieur de Laurençais.
-Ne m'appelez pas comme ça.
-Je connais vos origines. Une famille plus qu'aisée qui se fout du monde. Vous auriez mieux fait d'écouter vos parents au lieu de fuguer en internat!
-Ne me parlez pas de mes parents!
-Ne me parlez pas sur ce ton, où je vais employer la force!

Enervé, je pris alors un des colts se trouvant sur l'étagère.

-Tiens donc! Vous laissez traîner vos affaires? Cela pourrait vous être fatal..., lançai-je en pointant l'arme sur lui.
-Vous tirez, tous vos amis mourront.
-Alors c'est comme ça que vous procédez? Par chantage? Ce n'est pas digne d'un homme.
-Très bien, vous l'aurez voulu...

Il déposa ses armes a terre. Je fis de même, et nous nous regardâmes lentement. Soudain, il fonça sur moi. A la manière d'un torero, je me déplaçai a la dernière seconde et il se retourna, prêt a charger. Je me préparai a l'esquive, quand deux gardes me bloquèrent. Atlas fonça alors vers moi, et je me pris un coup de boule dans la cage thoracique. Il partit alors chercher son colt, le pointa sur ma tête et dit d'un ton rageur:

-La prochaine fois que vous me faites ce coup-là, je vous égorge. C'est clair?

Je dus me rendre a l'évidence. C'était fini.

-Oui, monsieur, c'est clair.
-Très bien, je vois que vous êtes coopératif. Libérez les élèves!
-Bien reçu, monsieur Atlas.", répondit un homme en blanc.

Tous les élèves retournèrent dans leurs chambres respectives, sauf Alice. Elle semblait m'attendre...

"-Mademoiselle Rocchianti, vous pouvez disposer, commença Atlas. Romain arrivera dès que possible."

Alice partit alors, et la porte se referma derrière elle.
Je me trouvai alors seul, face a lui.

-Nous allons faire simple, Romain. Pourquoi avez-vous voulu fuguer?
-Ma mère a été odieuse envers moi, ce pourquoi j'ai fugué.
-Mais tu aurais pu devenir un parfait gentleman en restant avec ta mère...
-Elle me détestait. De plus, elle attendait un autre enfant. Je n'aurais plus alors été rien, alors je me suis dit: "Pourquoi pas partir?"
-Vous avez fait le mauvais choix. Pourquoi pas vous racheter?
-Pour moi, c'était le bon choix.
-Je vais peut-être vous faire changer d'avis...

Il appuya sur un bouton et une piscine se présenta a mes yeux. Deux gardes me prirent alors les mains et me plaquèrent au sol, juste devant la piscine.

-Maintenant, ca va être très simple, lança Atlas. Tu coopères, je te laisse tranquille. Tu refuses, tu meurs noyé.
-C'est quoi votre question, au juste?
-Veux-tu rejoindre mes rangs?
-Moi? Et vous? Ca colle pas ensemble.
-D'accord. 15 secondes.

Et ils me plongèrent la tête dans l'eau. J'allais tenir, ca n'allait pas être aussi difficile...
Je pus remonter au bout des 15 secondes, et Atlas me lança:

-J'attends une réponse positive de ta part...
-Désolé, cette fonction n'est pas comprise dans mon programme...
-Très drôle. 30 secondes.

Et on me replongea la tête dans l'eau. J'allais tenir. Il fallait que ce connard voie a quel point je suis résistant...
Je remontai la tête au bout des 30 secondes, ce a quoi Atlas me répondit:

-Bravo! Tu serais une pièce de choix pour mon armée... Rejoins-moi!
-Vas... te faire foutre...
-Si tu le dis... Adieu, mon cher... Tu n'auras plus jamais l'occasion de voir la lumière...
1 minute, et si il résiste, ce dont je doute, remontez-le dans sa chambre.

Et c'est parti.
Je comptai les secondes, tout en essayant de retenir ma respiration.
10 secondes.
Je vis le fond de l'eau. Quelque chose me fixait...
15 secondes.
Ma vie repassait comme un éclair devant mes yeux.

17 juillet 1992:

-Félicitations madame, c'est un garçon!
-Qu'il est mignon! Je l'appellerai... Romain. C'est un très beau prénom ça, hein chéri?
-Bien sûr!

10 avril 1996:

-Monsieur Noutrais, je suis désolé de vous annoncer... Votre femme avait tant voulu pour votre fils... Elle n'est plus de ce monde désormais.

Cette pensée me faisait pleurer intérieurement. Pourquoi ce jour-là? Pourquoi elle?

7 août 1996:

-Monsieur Stéphane Noutrais, voulez-vous prendre pour épouse madame Marie-Héloïse de Laurençais?
-Oui, je le veux.

2 janvier 2000:

-Papa? demandai-je a mon père.
-Oui, fiston?
-Tu crois qu'un jour, je deviendrai comme toi?
-Il faudra d'abord que tu deviennes un homme, un vrai.

Mais oui. Il avait raison.
Je devais devenir un homme! Je devais survivre aux épreuves!
35 secondes.

12 juillet 2005:

Il faisait nuit, environ 4 heures du matin.
J'avais pris ma valise, les quelques souvenirs qui me restaient de mon père.
J'allais partir maintenant, pour ne jamais revenir...

4 juin 2009:

-Attention, Electric Feel est dans la dernière ligne droite, il ne reste que quelques mètres a franchir... Et c'est bon! Electric Feel remporte la coupe!!

Ce jockey si respecté, qui a reçu son prix des mains de la reine d'Angleterre... C'était moi.
Je ne voulais pas mourir maintenant! Pas comme ma mère, qui est morte trop tôt!
50 secondes...
Je devais tenir, même si mes poumons commençaient a craquer.
55 secondes... Je commençais a envoyer les bulles d'air. Je devais remonter a la surface...
Encore 4 secondes.
3,2,1 seconde...
C'est bon.
J'ai réussi.
J'ai réussi!
J'AI REUSSI!!!
Je remontai la tête hors de l'eau. Atlas me regardait, l'air amusé.

"-Tu es la personne la plus résistante que je connaisse, après Diamond bien sûr. Une minute sous l'eau... D'habitude, les garçons de ton âgé mourraient a environ 50 secondes... Renvoyez-le dans sa chambre.
-Non, c'est bon, j'y arriverai tout seul, lançai-je.
-Comme tu voudras. Messieurs, vous pouvez disposer."

Je remontai alors vers ma chambre. Sur le chemin, je vis Diamond et Aurore, qui me regardèrent, moi, a moitié agonisant sur le carrelage du couloir.

-Tu vas bien?, me lança Diamond.
-Il m'a dit... un truc... a propos de toi...
-Hein?
-Il a dit... que tu étais... le plus résistant de nous tous...
-Je vais t'emmener dans la chambre, tu iras peut-être mieux en te reposant.

Je montai alors dans la chambre (avec l'aide de Diamond bien sûr), me plaçai sur le lit et m'endormis.
Après les émotions fortes endurées durant cette journée, une nuit de sommeil me ferait vraiement du bien...
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Point de vue d'Alice:

19 heures, l'heure du dîner.
J'étais, comme d'habitude, assise seule.
Cela faisait combien de temps que Romain était parti? Trois heures.
Au moment où je levai la tête, je vis Diamond en face de moi.

-S'il te plaît, annonce-moi une bonne nouvelle..., lui dis-je.
-Il est vivant, mais il est dans son plumard, en train de dormir.
-Ouf...
-Tu veux t'installer avec nous?
-Bien sûr..., dis-je en faisant un grand sourire.

Je me mis alors sur la table où tout le monde se trouvait.

-Alors? Ton chéri va bien?, ironisa Jasper.
-Il s'est fait bouffer l'autre bras?, ajouta Ian, et les deux jumeaux explosèrent de rire.
-Arrêtez, c'est vraiment pas drôle!, lança Diamond.

A ce moment-là, la table se tut. On entendait juste Drew manger bruyamment son hamburger, avant bien sûr que je ne lui mis un gros coup dans le dos en disant: "Alors? Et toi?". La sauce tomba sur son pantalon (vert de préférence) et les deux jumeaux, qui avaient a peine arrêté leur crise de rire, reprirent de plus belle. Toute la table se moquait de lui, et il décida de partir sur une autre table.

-Joli Alice!, lança Electra.
-Oh, tu sais, même les filles savent s'amuser...

Et nous repartîmes dans une crise de fou rire qui ne s'arrêta que lorsque nous fûmes loin de Drew. Quoique...

*Voir chapitre 12...
**Description inutile, vous pouvez sauter cette phrase ^^