Collège Pokémon : L'enfer de l'école [Fic collective] de AFFPP

Personnages:
Naomi, Will et Naïcha de la fic "Le pokémon espoir" de [-MizU-] (forum Pokémon platine)
Electra de la fic "Le Coeur du temps" de Parodiie (forum Pokémon platine)
Atlas (le méchant) de la fic "Pokémon: "a new world threat" de AlphaTheAndroid (forum Pokémon platine)
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J'émergeai enfin. Il était dix heures du matin. Will était chez son instructeur, Naïcha aussi. Je me trouvai seule dans la maison de mon instructrice Arianne. Celle-ci m'avait laissé quelque temps. Comme j'avais l'habitude de le faire, je descendis à la boîte aux lettres. J'ouvris la porte d'entrée, un verre de lait à la main. Plus que deux marches à franchir, puis dix mètres, et j'étais arrivée. Je crois que je n'avançais pas vite. Au bout d'un temps, dix minutes je crois, je posai la main sur la boîte aux lettres. Mon souci : j'avais oublié les clés de la boîte aux lettres... Pas question d'y retourner !
Alors que je me convenais que cette boîte aux lettres ne méritait pas un tel effort de ma part, j'entendis un cri. Je tournai lentement la tête. Là, un hystérique aux cheveux frisés, bruns, m'appela.
Encore marcher. Bien qu'il me fit signe de venir, je ne bougeai pas. Il vint finalement à moi. Après m'avoir observé, il s'exclama :

- Encore dans le cirage ma vieille ?
- Hein ? fis-je, incertaine car je voyais flou.
- Et, tu ne me reconnais pas Naomi ?
- Je ? demandai-je en me frottant lentement les yeux. Will ! Will ! Qu'est-ce que tu fais là ? le questionnai-je en lui sautant au cou et en le couvrant de bisous.
- Bah ! En fait, c'est compliqué, mais Ron m'a laissé partir de chez elle pour quelques semaines...
- Hum...La raison ? dis-je, à semi-intéressée.
- J'ai reçu un courrier qui m'était destiné, un carton d'invitation, plus précisément. Et bien, en fait, c'est un homme que je ne connais pas, un certain Atlas, qui annonce que tous les adolescents comme nous, sont invités à un stage de perfectionnement. Ron a approuvé pour mon départ, elle a dit que ce serait intéressant pour moi. Fouille dans ta boîte aux lettres, je suis sûr que tu as eu le même courrier !
- Bah...C'est que je n'ai pas les clés...

Will, tout excité me demanda où se trouvaient les clés. Je lui mimai vaguement un endroit, dans la cuisine, et celui-ci partit en courant.
Il revint bientôt, accompagné par le tintement des clés. Aussi rapide que son Heledelle, il inséra la plus petite clé et la tourna. La boîte aux lettres s'ouvrit d'elle-même. Will saisit une petite enveloppe brune et la déchiqueta avec ardeur. Puis, contrastant avec son empressement, il agrippa les bords d'un carton et le sortit délicatement de son contenant. Puis, avec les yeux pétillants, il s'écria haut et fort :

« Chère Naomi,

Moi, Atlas, grand scientifique, ai le plaisir de t'inviter à un stage qui comptera plusieurs adolescents de ton âge. Ce stage est une étape de perfectionnement dans ta carrière de dresseuse, et il est indispensable que tu y participes ! Prouvé scientifiquement, ce stage te permettra de devenir très forte, et c'est une opportunité ! Je t'invite donc à te rendre à Sinnoh, le 02 Septembre. Tu arriveras par bateau, à l'Aire de Détente. Les frais du voyage sont gratuits. Tu voyageras encore en bateau pour rejoindre Frimapic. Enfin, un bus te conduira près de Voilaroc, où se trouve le bâtiment où tu résideras.
Cordialement, et avec mes sincères salutations, Atlas. »

Que Will me lise la lettre m'eut littéralement abattu.
Heureusement qu'au moment où je tombais de sommeil, Will me secoua si fort, que je me crus dans une centrifugeuse. Je remarquai alors le sac de voyage de Will. Il me demanda de préparer mes affaires. Ce n'était pas une blague, nous partions ! Un véhicule avait été apparemment mis à notre disposition, car une voiture nous attendait devant le perron de la maison. Nous nous trouvions au cœur de Menmiito, dans la résidence secondaire d'Arianne.
Pour rejoindre le port, il ne nous fallait donc pas vraiment roulé énormément. Je rentrai dans ma chambre en trombe, heureuse de commencer une nouvelle aventure. Vite, j'agrippai un sac de voyage de grande taille et fourrai tout les vêtements qui me passaient sous le nez. Munie de ma valise, je sortis.

Il n'en fallut pas plus au chauffeur, un étrange monsieur au grand chapeau pour faire démarrer la voiture sans se soucier de notre identité. J'avais ma valise sur mes genoux, et ne me doutait même pas de ce qui allait nous arriver. Après avoir roulé cinq minutes, voyant défiler dans la rue nombre de gens différents, la voiture s'arrêta. Nous descendîmes. La voiture repartit d'un coup. Je n'eus même pas le temps de trop m'interroger, qu'un autre homme du même type que le chauffeur nous accosta.

"Vite ! Le bateau va partir !" nous dit-il.

Tout allait bien vite ! Nous n'eûmes que le temps de monter à bord, que le bateau prit le large. La mer était belle et elle semblait s'étendre comme une onde infinie. J'étais maintenant sur le pont, en compagnie de Will. Mes cheveux volaient doucement autour de moi. Je trouvais ça imprudent de notre part de partir ainsi, sans trop savoir à quoi s'attendre. Mais peu importe, j'étais tout de même heureuse. Alors que cela faisait une demi-heure que nous avancions sur la mer houleuse, Will s'éclipsa, vert pomme. Je ne le vis qu'apparaître deux heures plus tard, quand nous abordâmes la côte.
Vite, nous prîmes nos bagages et descendîmes la passerelle. Un autre bateau nous attendait déjà. C'était à n'y rien comprendre. En fait, ce n'était qu'un petit bateau à moteur qui nous permettait de rejoindre l'Aire de Combat par l'Aire de Détente. Quatre adolescents montèrent avec nous. Je n'eus pas le temps de les observer ni de faire connaissance, que nous étions déjà à l'Aire de Combat.
Là, un énième bateau nous attendait. Nous montâmes à l'intérieur. Epuisée, je m'assis sur un fauteuil pour m'y endormir.

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Un grand bruit me fit sursauter. Will me secoua.

"Naomi ! Il faut se dépêcher ! On doit y aller ! Prends tes affaires et dépêche toi !"

Je me levai, et pressée, descendis encore une passerelle et arrivai sur la terre glacée de Frimapic. Je n'avais même pas pensé à mettre un gilet, et je n'allais pas maintenant déballer toutes mes affaires pour en prendre un ! Je me collais du coup à mon petit-ami. Un bus de la taille d'un petit immeuble couché stationnait devant le centre pokémon. Il était muni de pneus-neiges, et avançait facilement sur le sol gelé. Alors que j'apercevais à ma gauche un splendide paysage où des montagnes se dessinaient en des contours indéfinis, des adultes nous pressèrent d'entrer dans le bus. Will et moi entrâmes. Il faisait nettement plus chaud là-dedans !Je m'assis sur un siège, à côté de Will. J'allais retomber dans mon désir de repos, quand j'entendis une voix qui appelait. Je me retournai.
A travers deux sièges, de jolis yeux bleus me regardèrent. C'était une jeune fille. Elle était belle, et avait des cheveux châtains. Elle répéta ce qu'elle disait :

« Salut ! Tu t'appelles comment ? Moi c'est Electra ! »

Ce nom me fit sursauter. Je la regardai. Non, ce n'était pas l'Electra que je connaissais. Après un moment d'attente, je lui répondis :

« Je m'appelle Naomi. Tu vas aussi à ce stage ? »

La conversation continua. J'appris que cette Electra était une fille âgée de quinze ans, qui tout comme moi avait reçu cette lettre. Le bus s'arrêta alors que je parlais à Electra de mes hobbys. Les portes coulissèrent, et nous fûmes invités à descendre. Nous descendîmes. La température m'étonna. Il faisait nettement meilleur qu'à Frimapic ! Là, posé dans un paysage de campagne, un imposant bâtiment se présenta à nos yeux.
Il était grand. Il devait faire à peu près quinze mètres de haut. Il était d'un design nouveau, en fait d'une simplicité commune. Le toit était fait de taule, ou de ce qui semblait en être. Un homme vint nous voir. Je ne pris même pas le temps de l'observer. Il s'exclama, quand il eut fini de causer avec le chauffeur du bus : « Chers messieurs, chères mesdemoiselles. Je suis Atlas, et je vous guiderai durant ce stage. Je suis fière de vous compter parmi nous. Avant que je ne vous explique le fonctionnement de votre séjour ici, laissez-moi d'abord vous faire visiter les lieux ! Allons, entrez ! ». Il prit la poignée de la porte d'entrée puis la tira. La porte s'ouvrit. Chacun à notre tour, nous entrâmes, nous bousculant inutilement. Will me prit la main, je la serrai très fort. Bientôt, nous fûmes au complet dans l'établissement. Nous étions beaucoup, je ne saurais en dire le nombre. La porte se referma brusquement. Je sursautai de surprise. Nous attendions Atlas, mais il n'arrivait pas...Que se passait-il ?
Un écran placé contre un mur s'alluma, et le visage de notre "guide" apparut. Un rictus de méchanceté déformait ses traits. Il s'exclama, dans un rire machiavélique :

« Quel dommage ! Un stage ! Que vous êtes naïfs ! Pour vous appâter ici, rien de mieux qu'un mensonge ! Sachez, que vous êtes...coincé ici ! »