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Omnicia de Domino



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Informations

» Auteur : Domino - Voir le profil
» Créé le 29/08/2006 à 03:49
» Dernière mise à jour le 29/08/2006 à 16:39

» Mots-clés :   Action   Aventure   Kanto   Romance

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De A à Z
D'habitude lorsqu'on lit une histoire sur le thème des pokemons, on s'attend généralement à suivre un voyage, une quête menée par un ou plusieurs héros dans un but précis.

A maintes reprises durant ce récit, nous avons dévié du scénario pour vous proposer des éclaircissements sur certains points obscurs de l'histoire.

Le suspense étant ce qu'il est, ce chapitre ne vous dévoilera rien de ce qui se passera après que nos héros aient disparu de l'an 1492.

Voici donc en guise d'intermède, l'histoire du vrai héros de « Omnicia ». En fait vous l'avez déjà lue sans la lire. Toute ressemblance avec des faits existants n'est pas fortuite.

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Son histoire commence il y a des milliers d'années.

« -Paka continuer à casser pierres !

-Non ! Paka arrêter ça tout de suite ! Pas casser pierres, Casser pierres pas bien !

Au loin, une pluie de météores s'abattait sur la terre. Ca faisait des stries lumineuses dans le ciel rougeoyant.

-Eh ! C'est quoi !

Arok observa.

-Ca arriver souvent. Ciel se briser et envoyer morceaux de pierre dure et chaude sur terre. »

Oui, les météores pleuvaient. Au loin, une femme sur son Ptera détruisait les météores. Un morceau de métal se brisa à l'intérieur d'un météore.

-Ouko Forte !

Les fragments de métal tombèrent au sol.

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Des siècles plus tard, en 1100, deux paysans retrouvent les morceaux de métal.

-Ca alors ! T'as vu ça !

-Ouais ! On dirait du métal, et de bonne qualité !

-Et si on le ramenait à la reine comme présent à l'audience !

-Pas bête, dis ! Vraiment pas bête !

Ils prirent un petit échantillon et le ramenèrent jusqu'au château.

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Au château, c'était l'audience royale.

« On reçut les premiers courtisans. Deux châtelains.

-Ma reine, ce cadeau pour vous...

-Qu'est-ce ?

-Une pièce métallique d'origine inconnue...

Elle observa le morceau de métal, un composant rectangulaire bleu gris.

-Très joli... Mettez-le donc en pièce dans la galerie des raretés.

-Merci bien. »

Ils l'y installèrent.

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Trois cents ans plus tard, un marchand transporte les plans d'une mystérieuse machine qu'il a trouvé dans un lieu tout aussi incongru : Une chapelle.

Nul ne sait – Et rien n'a encore été dit – d'où viennent ni qui a créé ces plans.

Toujours est-il que le bateau fut attaqué par une certaine Mélinda qui s'empara des plans.

« Le bateau de Mélinda, le Sharpedo Blanc, était reconnu pour être le plus beau et le plus rapide de tous les navires qui soient. Et elle pillait tout ce qui se trouvait sur son passage. Son plus beau butin était un grand parchemin d'une rareté extrême, estimé à plus de seize mille pokedollars. »

Ces parchemins furent ensuite volés. Par un homme dont on ne sait pas nom plus grand-chose. Un certain Archibald Laszlo qui vendit les plans à une famille de riches bourgeois de la vile de Safran.

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Vous l'avez compris : Notre histoire continue en 1752.

Pétunia Martin détenait les parchemins de sa famille jusqu'au jour ou ceux-ci lui furent dérobés par un soldat qui était venu chez eux pour boire un thé. Pétunia s'était avouée scandalisée par un acte aussi vil.

-Quand je pense que vous lui avez servi le thé, Nils… Cette attitude de la part d'un soldat me révolte.

-C'est un expert, je n'avais même pas constaté le larcin, madame.

-Bah… Ces vieux papelards n'intéressaient personne. Les plans d'une machine folle…

Nils rehaussa ses lunettes.

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« Bruit de pas dans une ruelle sombre. Un type blond en costard pourpre. Il fume une cigarette.

« C'est pourtant à cette heure ci que… »

Bruit de sabots sur la pierre fraîche. La pluie de la journée avait rendu glissante la chaussée.

Nils lança sa cigarette au sol, devant le Galopa qui se cabra.

-Oooh ! Oh !! Oooh !

Il saisit la pokeball de Capumain et envoya le pokemon singe.

-Va prendre cette sacoche et ramène là moi.

-Kiki !

Il se précipita sur le cheval presque à l'arrêt et attrapa la sacoche. Il la ramena à son maître qui s'en empara, laissa la créature grimper sur son épaule et s'enfuit. »

Ainsi Nils récupéra les parchemins.

Permettant ainsi à quelqu'un des les utiliser 200 ans plus tard.

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1998.

A cette époque, une femme travaille dans une maison abandonnée qu'elle a transformée en atelier.

-Ces plans sont drôlement précis… J'ai bien fait de fouiller le grenier moi.

Célimène Martin finissait Porygon. Un projet qu'elle mettait au point depuis déjà deux ans. Pourquoi ? Elle l'ignorait, au départ, elle voulait l'offrir à sa fille Céline. Mais bientôt c'était devenu un hobby. Deux heures par jour elle venait ici pour le construire. Deux ans et il était presque fini. Elle s'était servie de nombreux métaux dont une très précieuse plaque de métal qui constituait le nez de la créature qu'elle avait obtenue aux enchères de Céladopole.

-Chouette ! Je n'ai plus qu'à charger la batterie !

Elle le branche.

-Bon, j'ai le ménage à faire moi. Et puis Céline doit aller chercher son pokemon. Ce n'est pas le moment de rester ici à traîner.

Grave erreur : Elle avait laissé la lampe à huile sur la table avec le Porygon.

Et puis un Porygon ça se recharge vite. Le tout juste né Porygon décida de faire ses premiers pas.

Il provoqua ainsi un évènement anodin mais vu de tous en heurtant la lampe et en créant un incendie par son choc au sol.

« -D'accord, allons-y ! Battons-nous !

-Ok !

Ce qu'ils allaient faire lorsqu'un incendie se déclara sur une maison du Bourg Palette.

-Hein ?

-Oh non !!! Cria Céline, une maison brûle !

-C'est la tienne ?

-Non mais allons voir c'est peut-être grave !

-Et... Et notre combat ?

-On verra ça plus tard ! Viens !

-Très bien...

Ils se mettent à courir. Céline porte Carapuce sur le dos.

Arrivés là haut, ils s'aperçoivent que c'est effectivement une villa de Bourg Palette qui est incendiée.

-Qui a pu faire une chose pareille !!! S'insurgea Céline.

Des villageois arrivèrent.

-Eh ! Céline ! C'est qui ce type ?

Céline regarda Ethan.

-Lui ? C'est Ethan, mon cousin !

Le garçon aux cheveux argentés fit des yeux ronds comme des soucoupes.

-Et si tu veux tout savoir il est resté avec moi tout l'après midi !

-Ah bon... D'accord...

Le maire de Bourg Palette, un homme qui cumulait les mandats, ne se sentait pas très préoccupé par cet incident.

-Bah ! Ce n'est qu'un accident comme il en arrive tant chaque jour !

La mère de Céline arriva bientôt.

-Oh mon dieu ! Céline, tu n'as rien ?


-Non Maman tout va bien !

Le maire repartit nonchalamment.

-EH ! VIEUX PANTOUFLARD ! CA VOUS CONCERNE PAS PLUS QUE CA ?! Hurla la mère.

-Ahem... Non pas vraiment, Célimène !

-Non mais...

-Du calme, M'man ! Soupira Céline. »

Porygon s'était échappé à toute vitesse en voyant cela.

Il dériva longtemps avant d'être aperçu par des braconniers et capturé pour servir de lot au casino de Céladopole.

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La vie de Porygon est ensuite des plus mystérieuses : En effet on ignore tout ce qui lui est arrivé entre 1998 et 3194. Cela nous sera-t-il expliqué plus tard ? N'en doutons pas. Toujours est-il que Célimène Martin a ensuite recherché sans succès Porygon. Elle soupçonna fortement le maire qui réfuta toujours ses accusations.

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En 3194 naît Plume.

Dès sa naissance, on lui octroie un Porygon de série ancienne. Le pokemon s'occupera d'elle jusqu'à ce qu'on lui attribue ses premières qualifications avec Terhal et Elekid.

Elle mènera une existence calme jusqu'à sa mort accidentelle le 8 octobre 3211 à l'âge de 17 ans d'une chute fatale.

Dès lors, Porygon sera jeté au recyclage.

Mais là, là ou ça devient intéressant, c'est qu'une vieille femme arrive d'on ne sais où et enveloppe un objet mécanique dans un papier, puis le met dans le boîtier de commande de Porygon.

Une fois recyclé, ce dernier deviendra Porygon 2. Plus perfectionné que toutes les machines existant à cette époque, il s'enfuira de l'usine et errera dans le désert jusqu'à extinction de ses batteries le 8 / 10 / 5108.

Vous observerez que la date d'extinction était le 8 octobre, mais surtout en décomposant soigneusement l'année, vous obtenez 5,10 (octobre) 8 (jour).

Tout se recoupait. La boucle devait être bouclée.

Bien sur une question vous vient à l'esprit : Comment se fait-il que lorsque Plume a rejoint Ethan Porygon 2 ne s'est pas effacé puisque théoriquement il n'aurait jamais du évoluer ?

Souvenez vous de ce que disait la pythie des temps : Si on fait disparaître un destiné de son époque, il n'a aucune affectation sur l'avenir.

On peut suggérer (Cela n'est pas sur) Qu'un Porygon parallèle se soit créé dans l'espace temps pour remplacer celui que Plume avait emporté qui aurait normalement du être celui d'Ethan.

Bien sur tout cela n'est que pure supposition.

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En 5444 maintenant.

« Ce matin c'était visite routinière pour Ethan qui cherchait des composantes pour ses ordinateurs. Il a du mal à tout faire marcher chez lui et il est important de renouveler les pièces.

« Pourvu que je trouve mon bonheur ici…

Il repère quelques bouts de métal sans intérêt. Deux ou trois pièces de rien du tout qu'il ramasse. Quelques composantes intéressantes.

Récolte maigre. Il faut rentrer. Les silouhettes ne se donneront pas la peine d'attendre qu'Ethan soit en sécurité pour l'attaquer.

Ethan ne le vit pas mais un Evoli qui passait par là grimpa sur un des grands tas de déchets. Presque au sommet, il fit tomber une sorte de robot.

En réalité c'est un Porygon 2. Il chute à proximité d'Ethan. Ce dernier l'aperçoit, mais des décombres recouvrent le pokemon inactivé.

« Bon sang !! Un Porygon 2 !!! C'est une batterie extraordinaire et ce truc a au moins huit disques durs !!! Quelle aubaine !! »

Il fouille dans les décombres et retrouve la créature. A peine la touche t-il qu'elle se réactive.

« Super !! Avec ça on aura presque plus besoin de sortir ! Fini les ennuis. »

Vous avez maintenant compris le lien qui unissait ces sept personnes.

Leurs destinées ont toutes un rapport avec la constitution de ce pokemon.

Maintenant, quand à savoir ce qu'ils découvriront en l'an 6000, nul ne le sait.

Mais ce ne sera certainement pas la fête là bas.

Oh non.

A SUIVRE.

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BONUS

Avec l'apparition des sept personnages principaux, je vais pouvoir vous révéler les principales sources d'inspiration pour le fic.

Déjà le gros du scénario est – Sans surprise ? – Inspiré du jeu Chrono Trigger. Les personnages de Plume et Arok sont très proches des personnages de Lucca et Ayla.

Inspirations des prénoms :

Ethan : Le nom m'a été inspiré du personnage de Lost, Ethan Rom, le fameux « autre » qui kidnappe Claire. Son numéro en numérologie est 3 tout comme Céline. Le 3 marque une prédominance de la sociabilité. Le nom Omnicia est une déformation de "Omniscient", qui signifie "Être partout".

Céline : Le nom de l'héroïne m'est inspiré du personnage féminin des jeux Rouge Feu Vert Feuille. Tout comme Ethan, son chiffre en numérologie est le 3, marquant tout comme lui sa sociabilité.

Lanmart : Le nom est inspiré du personnage de la série « La roue du temps » de Robert Jordan. Le nom complet du personnage est Al'Lan Mandragoran. J'en ai tiré Lanmart. La personnalité du personnage de Jordan est toutefois différente de celle de Lanmart, que je voulais comme un second héros.

Arok : Si il est principalement inspiré du personnage de l'époque similaire dans Chrono Trigger, son nom ainsi que celui de tous ceux de son époque est inspiré… de tags aperçus sur des murs lors de mes nombreux voyages en train. Son nom est aussi l'anagramme du Kora, un instrument de musique semblable au griot.

Plume : Très inspirée de Lucca de Chrono Trigger, j'ai planché trois jours sur son nom avant d'avoir cette réponse clingante de mon frère à qui j'avais demandé de l'aide : « Tu n'as qu'a l'appeler Cafetière ! » Réponse qui me fut bénéfique et inspiratrice.

Nils : Si vous connaissez One Pièce, il est assez inspiré du personnage de Sanji. Son prénom devait à l'origine être celui d'Ethan et inversement.

Molly : La dernière arrivée porte le nom d'un poisson. Son nom est aussi une déformation de Moby Dick. Ses marins Tom et Finn sont inspirés de Messieurs Sawyer et Huckleberry… Quand aux marins d'Archibald, Pinto, Maria et Nina, ils forment un jeu de mots sur les caravelles de Christophe Colomb.