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Dix minutes de Nightclaw



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» Auteur : Nightclaw - Voir le profil
» Créé le 22/05/2009 à 20:52
» Dernière mise à jour le 19/06/2009 à 14:42

» Mots-clés :   Drame   Johto   Présence d'armes   Présence de personnages de l'animé   Suspense

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Chapitre 2 : Seul ? L'espoir fait vivre
Chapitre 2 : Seul ? L'espoir fait vivre

Un nouveau jour qui arrive. Un nouveau duel pour ma survie qui s'annonce...

- Chers spectateurs, bienvenue pour ce nouveau combat des gladiateurs de l'arène cramoisie ! Aujourd'hui, votre combattant favori va à nouveau nous montrer ses talents de combattants ! Je veux bien sûr parler de Lens !

Imbéciles ! Ne croyez pas que je vous donnerais ce que vous voudrez, cette fois !

- Allez ! Prends ton arme ! ordonna l'homme en faisant coulisser le panneau de l'armurerie, remplie d'un nombre plus qu'impressionnant d'armes blanches en tout genre, allant du simple couteau aux puissants sabres.

Lens prit son arme habituelle : le même katana à la poignée noire qui lui avait servit des dizaines et des dizaines de fois. En le prenant dans ses mains, il poussa un soupir inaudible.
Tournant le regard vers celui qui le surveillait, il vit un léger sourire au coin de la bouche de l'homme.

- Vous savez que je pourrais vous tuer en à peine une seconde avec ça ?
- Et à quoi ça t'avancerais, petit con ! fit-il en perdant son rictus. Tu ne pourrais même pas t'échapper après ça !
- Peut-être, mais ça me soulagerais de le faire...
- Allez ! Dépêche-toi d'entrer dans l'arène ! ordonna l'autre en sortant son pistolet et en le pointant vers Lens, plus pour se rassurer lui-même que pour menacer l'adolescent.

Le jeune homme ne releva pas et se dirigea vers la herse noire, désormais ouverte, qui menait dans l'arène.

Son arrivée provoqua alors les cris de la foule, qui s'était une fois de plus rassemblé pour admirer le spectacle sanglant.

- Le voilà ! Lens, invaincu depuis trois mois déjà ! Accueillons-le avec les honneurs qui lui sont dues !
- Hypocrite ! souffla l'adolescent à voix basse. Tu parle d'honneur alors que vous me traitez comme un chien…
- Bien ! Aujourd'hui, notre arène accueil Monsieur Von Fraust. Et l'adversaire de Lens sera son Simiabraz ! Applaudissez-le !
- Un Simiabraz, hein ? C'est un spécialiste des attaques au corps à corps... Je sais déjà comment m'y prendre avec lui...


*****

Le combat dura les dix minutes réglementaires. Trop de sang avait été versé et Lens avait décidé de ne plus tuer aucun de ses adversaires tant qu'il s'agissait de pokémon, aussi l'adolescent ne fit qu'esquiver les attaques du Simiabraz durant l'affrontement.

Durant tout le match, habitué à voir au moins l'un des combattants se faire blesser, le public sembla particulièrement remonté contre le jeune homme et les organisateurs. Les gens qui étaient venus n'avaient pas payé pour assister à un spectacle de carnaval.
Aussi, lorsque Lens fut reconduit à sa cellule, le garde ne se gêna pas pour le brutaliser, sur ordre direct de ses supérieurs.
Mais même ce genre de punition n'eut pas l'impact voulu sur Lens.

- Hé ! fit l'adolescent avant d'entrer dans sa cellule.
- Quoi ? demanda le garde. Tu veux encore te prendre des coups ?
- Vous le paierez ! déclara le jeune homme avec un calme déconcertant, comme si c'était totalement naturel.

Le détachement avec lequel l'adolescent avait prononcé ces paroles fit tressaillir le garde, qui referma la porte le plus vite possible une fois Lens à l'intérieur.
L'adolescent entendit l'autre homme quitter rapidement le couloir, sous les cris et les moqueries des autres prisonniers.

- On dirait que je commence à avoir plus d'importance que je le pensais, dans cet endroit, ricana le garçon aux cheveux noirs. Ils savent de quoi je suis capable… Ça pourrait m'être utile pour la suite...

Lens s'allongea sur son lit et resta pensif quelques instants, avant d'entendre une voix provenant de l'extérieur de la pièce où il était logé.

- Psst ! Hé, le champion ! Gamin !

Lens se releva et tenta de voir à travers les barreaux de l'ouverture carrée du haut de sa porte. Deux cellules sur la gauche plus loin, un bras était en train de lui faire des signes.

- Qui êtes-vous ?
- Personne en particulier ! lui répondit la voix. Mais tu peux m'appeler Eric !
- Qu'est-ce que vous me voulez ?
- Ton ami, Cid ! Il m'a donné quelque chose à te transmettre, avant de se faire emmener dans l'arène.
- Quoi ? Qu'est-ce qu'il vous a donné ?
- Sors le bras et prépare-toi à l'attraper !

Les petites barres de métal ancrées dans la porte n'étaient pas assez espacées pour permettre au crâne du jeune homme de passer entièrement, mais juste assez pour qu'il puisse y faire passer son bras et incliner sa tête pour voir l'extérieur.

- Je suis prêt, Eric ! Vous pouvez y aller !
- D'accord, gamin !

L'homme fit un mouvement du bras, lançant un petit objet brillant à l'adolescent aux bandages. Lens rattrapa l'objet sans aucun problème et rentra son bras dans la cellule.

Il examina alors ce que lui avait légué son ami : il s'agissait en fait d'une petite lame ondulée, fabriquée de façon artisanale et où était inscrit le nom de Cid. L'un des deux bouts était percé d'un trou.

- C'était à Cid... fit Lens en voyant le petit objet. Il la portait souvent en pendentif à son cou...
- Il a dit que tu saurais comment t'en servir, avec ta dextérité... Enfin, je n'y crois pas trop. Moi-même, je ne vois pas comment je pourrais m'en servir.
- Moi, je sais ! déclara l'adolescent.

Approchant le bout de métal de la serrure de sa cellule, le jeune homme l'inséra à l'intérieur. Procédant avec une extrême délicatesse, il fit bouger la lame de gauche à droite en l'enfonçant de plus en plus dans le trou de la serrure. Au bout de quelques secondes, Lens un entendis un cliquetis sonore et la porte fut débloquée, lui permettant de sortir dans le couloir.

- Bien joué, gamin ! félicita l'autre prisonnier. Mais désolé de te dire ça : cet acte ne te servira à rien.
- Qu'est-ce que vous voulez dire par là ? s'étonna Lens, surprit par un tel défaitisme.
- Est-ce que tu te souviens de ton troisième jour ici ?
- Vaguement... Ils étaient venus me chercher dans ma cellule et m'ont drogué, je crois. Je ne me suis réveillé que le lendemain.
- C'est bien ça ! Ils étaient venus te chercher ce jour-là ! Et ils t'ont endormi pour que tu ne puisses pas te débattre. Mais si tu n'avais pas rechigné à les accompagner, ils ne t'auraient pas enfoncé cette seringue de somnifère dans le bras droit.
- C… Comment savez-vous tout ça ?
- Pour tout te dire, c'est moi qui t'ai planté la seringue dans le bras ! avoua Eric. J'étais l'un des leurs, avant de me rendre compte de ce qu'ils faisaient… Avant d'être emprisonné ici, j'étais médecin et mes principes m'ont poussé à vouloir dénoncer ce qu'ils cherchaient à faire ici. J'ai voulu me rebeller, me révolter contre tout ça. Mais ça n'a servit à rien. Ils m'ont enfermé : puisque j'étais contre eux, je ne leur servais plus à rien.
- Expliquez-moi à quoi sert tout ça ! Dites-le-moi, je veux savoir pourquoi ils nous ont enfermés !
- Je ne peux pas te le dire, je n'en sais pas plus que toi ! Mais en attendant, laisse-moi continuer là où j'en étais… Hum… Ah, oui ! Eh bien, ce fameux jour, je t'ai endormi. Et d'ailleurs, je m'en excuse. Ensuite, je me souviens qu'on t'avait emmené dans une pièce située à l'étage au-dessus, en empruntant plusieurs couloirs ainsi que l'ascenseur principal qui a été installé lorsque le repaire a été investi. Là, un de mes collègues chirurgiens t'a implanté une puce de repérage dans le bras. Le principe est simple : tu quitte l'enceinte du complexe et l'alarme se déclenche automatiquement. Après, ils n'ont plus qu'à te ramener sans que tu puisses faire quoi que ce soit.
- Vous oubliez que je suis capable de me défendre, après tout ce que vous m'avez fait subir.
- Peut-être, mais la puce de repérage se met à diffuser un courant électrique d'environ 200 volts dans ton système nerveux et te paralyse jusqu'à ce qu'ils t'aient remis en cellule.
- Je vois… Alors, tant que j'ai cette puce de repérage sur moi, je ne peux pas sortir librement de cet endroit ?
- Exact.
- Mais par contre, je peux encore me déplacer dans ces souterrains sans risque, n'est-ce pas ?
- Hum… Oui, en effet. Mais ça ne t'avanceras à rien, puisque tu ne pourras pas fuir.
- Peut-être, mais je pourrais peut-être en apprendre plus sur vous et ce que vous avez comploté ici. Au fait, vous ne voulez toujours pas parler ?
- Inutile. Tu va sûrement en découvrir plus que ce que je pourrais t'apprendre si tu décide d'explorer le repère. Au fait, si tu veux un tuyau, essaie de trouver la salle de contrôle du deuxième sous-sol. C'est là qu'ils gardent la plupart des enregistrements des combats de l'arène. Bonne chance !
- C'est ça ! lança Lens en commençant à s'en aller.
- Et tâche de rester en vie !


*****

Parcourant les sombres couloirs à la recherche d'un indice quelconque pouvant l'aider à en savoir plus, Lens commença à percevoir des éclats de voix provenant d'un couloir à sa droite. Il se colla alors contre le mur à côté de lui et jeta un coup d'œil furtif derrière le mur. Deux gardes étaient en train de discuter devant une solide porte métallique. Ils portaient sur eux un pistolet chacun et des couteaux avait été maladroitement caché dans leur poche.

- Eh, Carl ! T'es au courant ? Ils vont bientôt en amener d'autres ?
- Ouais ! Je pense pas que ceux-là arriveront à la cheville de ce gamin. Mais si ça se trouve, ils pourraient nous réserver quelques surprises...
- En parlant de ce gosse... Il te fait pas un peu peur ? Moi, ça me fait froid dans le dos quand je le vois avec son œil en moins.
- Si, bien sûr ! Mais tant qu'il est dans sa cellule, on ne risque rien !

A ce moment-là, Carl vit un léger éclat lumineux passer sur sa droite. Son collègue s'effondra alors sur le sol, une lame ondulée enfoncée dans la gorge. Tournant la tête de tous les côtés, l'homme sentit la peur monter en lui. Malgré les armes qu'il possédait, il se sentait totalement démuni à cause du fait que son ennemi n'était pas dans son champ de vision.

- Qui va là ? Montrez-vous ! ordonna-t-il en tremblant de tous ses membres.

Se dirigeant vers l'endroit d'où était parti le projectile, il ne vit pas Lens se faufiler derrière lui pour venir récupérer la petite lame dans le corps de l'autre garde. Se dirigeant vers l'embranchement où l'adolescent se trouvait il y a à peine quelques instants, Carl sortit son 9mm, prêt à tirer à vue. Il n'eut que le temps d'entendre les mots « Vous aviez été prévenus... », avant de tomber à terre, la carotide tranchée.

L'adolescent essuya son arme avec les habits du garde, puis la rangea.

- Vous étiez au mauvais endroit, au mauvais moment, les gars... Désolé que ça soit tombé sur vous... se justifia Lens. Maintenant, voyons voir ce qui se cache dans cette pièce ! fit-il en se retournant vers la solide porte.

A première vue, l'accès à l'autre côté était impossible en utilisant simplement la force. Le matériau utilisé avait l'air bien trop résistant pour enfoncer la structure. Aucune serrure n'était visible, aussi Lens pouvait abandonner l'idée d'utiliser ses talents pour le crochetage sur cette chose. Un boîtier gris métallisé était accroché quelques centimètres sur la droite, surmonté de deux diodes luminescentes verte et rouge, cette dernière allumé pour indiquer le verrouillage. Une fente était visible sur sa partie supérieure, sans doute pour y insérer une carte.

- Evidemment... soupira Lens en levant les yeux au plafond.

Se retournant vers les deux corps inertes sur le sol, il les fouilla un par un et y dénicha une carte magnétique dans une des poches d'un des macchabés.

Faisant glisser délicatement la carte, la diode rouge s'éteignit pour laisser place à la verte, tandis que la porte métallique coulissait sur la gauche, laissant libre accès à la salle.

- Allez, vous deux ! On va pas vous laissez ici, ça serait pas très propre ! déclara Lens en emportant les corps dans la pièce avec lui.

La porte se referma d'elle-même au bout de quelques instants, laissant le couloir désormais vide.

De l'autre côté de la porte, Lens observa attentivement la pièce où il était, après qu'il ait allumé la lumière.
A peine plus grande que sa cellule, la salle était de forme hexagonale, faisant approximativement dans les 5 mètres carré. En face de lui se trouvait ce qui semblait être une console de contrôle, surmontée de plusieurs écrans d'ordinateurs disposés au hasard sur le mur. Un bureau se trouvait en dessous, surmonté d'un clavier et plusieurs tiroirs remplissaient l'espace libre sous le meuble. Pour le moment, seul l'obscurité remplissait les écrans à cristaux liquides, mais ils ne restèrent pas éteints très longtemps quand Lens appuya sur un bouton rouge à côté du clavier.
L'un d'eux s'alluma dans un bruit électronique caractéristique de ce genre de machine, laissant apparaître sur l'écran un M rouge légèrement déformé.

- Hum...

Le sigle s'effaça rapidement pour laisser place à un écran où était marqué « Mot de passe », et en dessous, un champ pour écrire.

- Bien sûr, ça aurait été trop simple. Peut-être que dans ces trucs...

L'adolescent se mit à ouvrir les compartiments en dessous, fouillant à la recherche d'un quelconque indice sur ce fameux mot de passe. La majorité des cases était vide ou bien remplie de choses totalement inutiles pour le jeune homme.
Il crut bien devoir renoncer, mais laissa échapper un cri de satisfaction en trouvant un calepin où avait été négligemment noté plusieurs choses, dont une phrase « MDP : Homura »

- Quels idiots... fit Lens en ricanant.

Tapant les caractères sur le clavier, il fut content de voir que tout ça n'avait pas servi à rien. Un message sur l'écran lui souhaita la bienvenue, avant de laisser place à une page montrant plusieurs dossiers.

- Alors, voyons voir ça ! Historique, Membres, Arrivages, Pokémons... Ah voilà ! Combats !

Sélectionnant le dossier, il cliqua ensuite sur un autre marqué de la date du jour où Cid avait disparu.

- Mickael Sandred, Jason Cantell... Il y a les dossiers qui concernent toutes les personnes qui ont combattu ce jour-là... Sarah Campbell, Valentin Rocard... Lens Shibuma, c'est mon dossier.

Lorsqu'il cliqua dessus, le jeune homme y vit plusieurs documents le concernant. Il y avait un rapport du combat qu'il avait livré contre le Nidoking, mentionnant ses performances et son statut. Quelques commentaires avaient été écrits, décrivant avec quelle aisance il avait réussi à vaincre le pokémon.
Une vidéo de son combat se trouvait dans le dossier, ainsi que plusieurs autres choses comme son état de santé, comment il avait été raccompagné et d'autres choses.
Lens revint quelques pages en arrière, décidant de trouver d'autres informations.

- Bon, peut-être que je vais trouver des informations sur... Ici ! s'écria-t-il en cliquant sur un dossier de combat portant le nom de son ami.

Lens ouvrit le rapport et put y lire :

« Cid Doreen, âgé de 17 ans. Originaire d'Ebenelle. Cellule n°56.
Statut : décédé au combat.
Adversaire du jour : Insecateur. Le pokémon appartenait à un dresseur originaire de Parmanie. Pour plus d'informations, consulter le dossier de l'Insecateur dans la base de données, Section n°25.
Commentaires : Le jeune homme n'a pas attaqué du combat. Il ne s'est défendu à aucun moment. Son adversaire a donc remporté une victoire facile. Rien à ajouter. »

Alors, le garde avait dit vrai... Cid ne s'était pas défendu, il s'était laissé tuer.

- C'est pas possible... Comment il a pu... ? fit l'adolescent en laissant couler des larmes.

Lens ouvrit alors le fichier vidéo du combat de son ami. On pouvait y voir Cid qui entrait dans l'arène, le robot qui donnait le signal de départ. Et le jeune homme, le visage impassible, se faire trancher les membres les uns après les autres par le pokémon Mante. Le spectacle était insoutenable, une véritable boucherie. En voyant ça, Lens se retint de vomir. Même après tout ce qu'il avait enduré, voir son ami se faire tuer de cette façon lui était insupportable.

- Alors, comme ça... Tu avais décidé de quitter cet enfer de cette manière ? demanda-t-il comme si Cid se trouvait à côté de lui. Je peux comprendre que c'était devenu impossible, mais ce que je ne peux pas supporter, c'est de savoir que tu m'as abandonné sans rien dire !

Le jeune homme s'effondra dans le fauteuil. Cid était parti et ne reviendrais pas. Ce que lui avait dit le garde l'autre jour lui revint en mémoire :

« En plus d'être enfermé ici toute ta vie, tu va te retrouver seul ! »

- Il a peut-être raison. Je finirais peut-être seul... pensa-t-il, atterré.

Lens repensa ensuite à ce qui était marqué dans le rapport. Il retourna au sommaire et cliqua sur le dossier contenant les informations sur les pokémons de l'arène. Il ouvrit la section 25 et y chercha la fiche de l'Insecateur que Cid avait été obligé de combattre.

- Non, non... Oui ! s'exclama-t-il en cliquant sur l'image du pokémon Insecte.

La fiche concernant l'Insecateur était couverte de plusieurs notes, concernant ses attaques, sa capacité spéciale, son sexe et ses performances à l'entraînement. Lens parcourut le fichier et finit par trouver l'information qui lui fallait.

« L'Insecateur s'est montré réticent à l'idée de combattre des humains lors des premières séances. Nous avons été obligés de le mettre en condition de stress maximum et lui avons injecté un peu de Cordimorine, produit venant de nos labos secrets de Safrania qui permet de rendre un pokémon fou de rage grâce à l'activation intensive de l'adrénaline chez le pokémon.
Une fois qu'il a été soumis plusieurs fois de suite à ces séances d'entraînement, il s'est révélé un combattant très efficaces. Une véritable machine de combat. Mais en contrepartie, il est désormais impossible de le maintenir enfermé dans sa pokéball d'origine. Il a fallu l'attacher solidement dans une pièce spéciale, totalement isolée des autres pokéballs.
Notes importante : Pour préserver ses performances de combat très développées, nous avons jugé utile de ne jamais le confronté à son dresseur d'origine, un jeune homme de Parmanie nommé Lens Shibuma. Ce jeune garçon pourrait bien être capable de le ramener à la raison si jamais l'Insecateur le croise, du fait qu'ils avaient un lien très fort le jour où nos hommes les ont combattus en affrontement réglementaire. De plus, Lens est un jeune combattant très doué et il se pourrait qu'il résiste suffisamment longtemps dans un combat contre son pokémon pour le faire revenir à son état normal. Fin du rapport. »

Une fois qu'il eut fini de lire le rapport, Lens comprit alors pourquoi Cid avait abandonné dès l'instant où il avait vu son adversaire. Son ami n'avait pas voulu éliminé le pokémon de Lens. Le jeune homme de 17 ans savait que Lens pourrait faire revenir Insecateur à la raison.

- Maintenant, je comprends, vieux frère... Je te remercie et je m'excuse de t'avoir jugé aussi rapidement. Adieu, et merci pour m'avoir soutenu dès mon arrivée ici.

Un bip sonore se fit entendre et Lens vit s'afficher sur l'écran principal un message indiquant qu'un nouveau fichier venait d'avoir été ajouté au dossier des Arrivages.

- Voyons un peu ça... « Alice Naira, dresseuse de Doublonvile. Possède un Ecremeuh, un Kapoera, un Hypotrempe et un Feurisson. Kidnappée à Rosalia. A opposé une grande résistance mais les renforts demandés ont permis sa capture. »

Avec le rapport, une photo d'identité était présentée, montrant une jeune fille d'environ 15 ans, les yeux verts et avec les cheveux bruns coiffés en queue de cheval posée sur son épaule. Elle portait un bandeau bleu dans les cheveux et un top violet surmonté d'un gilet noir.

- Ils ne lui ont pas encore assigné de cellule... remarqua l'adolescent. Eh bien, on va lui en donner une ! déclara-t-il en écrivant les chiffres sur la fiche.

C'est alors que l'alarme se déclencha. Lens connaissait bien ce son, cette sonnerie agaçante annonçant l'évasion d'un prisonnier. Les gardes qui faisaient leurs rondes à côté des cellules avaient sans aucun doute remarqué son absence. Il jugea alors qu'il était temps de retourner là-bas. Fermant tout les dossiers ouverts, l'adolescent au bandeau blanc éteignit la console et ferma toutes les lumières. Maintenant, il s'agissait de ne pas se faire remarquer lorsqu'il retournerait là-bas.