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Requiem pour l'avenir de Myschin



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Informations

» Auteur : Myschin - Voir le profil
» Créé le 19/10/2008 à 19:25
» Dernière mise à jour le 20/04/2011 à 14:11

» Mots-clés :   Aventure   Cross over   Science fiction

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Episode 39 : Kyouen - dance when cried - (3/5)
Kyouen - dance when cried - / Mad Feast - dance when cried -

"Nakanai Kimi to Nageki no Sekai Utage" (You who Don't Cry and the World of Bewailing Feast)

Musique d'accompagnement du chapitre : --> Ici <--

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Mujaki ni aruku Itsumo no kaerimichi
Karakattari Kenka shitari
Sonna sasai na koto ga tsuzukeba yokatta no ni


Kuruu et Majinai baissèrent la tête.

- Nous sommes au courant... commença le garçon aux cheveux blonds
- Des meurtres assez particuliers même, continua Majinai, personne ne connait l'auteur de ces atrocités, mais celui ou ceux qui sont derrière ces crimes ont l'esprit complètement détraqué.

Zen et Kat frémirent de peur.

- Quel... Quel genre de crime a été commis ?

Ce fut Kuruu qui répondit, son ami étant au bord des larmes.

- L'année dernière, on a retrouvé le corps de la tante de Majinai. Elle avait été éventrée comme si sa cage thoracique avait été brusquement ouverte de l'intérieur. Il y avait également des ailes d'ange dessinées au sol. Le meurtrier qui avait revendiqué le crime avait signalé qu'il s'agissait d'une "ascension au paradis".

Kat se retenait de vomir.

- C'est atroce ! Comment peut-on faire une chose pareille ?!
- Et ce n'est pas tout... Il y a deux ans, un des villageois a été retrouvé crucifié tandis que deux autres ont été découverts dans un état de décomposition avancé. Ils avaient été retrouvés dans une cave abandonnée... Et encore l'année d'avant...

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase car l'adolescente venait de régurgiter tout ce qu'elle avait mangé à midi.

- Surtout, ne laissez rien paraître devant les autres, dit Majinai, vous n'êtes pas sensés être au courant de cette histoire...
- Mais on ne peut pas rester comme ça... Il faut au moins en parler avec papa et maman, s'écria Zen.
- Tu imagines quelle serait leur réaction ?
- Je pense que je peux imaginer, mais c'est encore le mieux à faire.

Il plia soigneusement le journal et repartit vers la plage de graviers, suivit par les autres. Fort heureusement, Sasaki et les deux autres n'étaient pas encore revenues.

Kanashimi ni fusu hitomi Kuyashikute
Hagitorareta Yasashii jikan
Kono te ni torimodosu tame nara


Une demie-heure plus tard, un téléphone portable sonna. Kuruu le sortit de sa poche et décrocha.

- Allô ?
- Kuruu ? C'est Reina à l'appareil. Désolées de vous avoir posé un lapin, mais nous sommes rentrées chez nous.
- C'est malin ça !
- Rooh, c'est pas comme si quelque chose d'invisible t'avait filé hein...

Étonnement général parmi les dresseurs.

- Reina ? C'est moi ou ta voix est légèrement tremblante ?
- Mais non, qu'est-ce que tu racontes ? Ah ah ah... On se revoit demain au Matsuri no Meigetsu.

Et elle raccrocha. Dans le ciel, des nuages commençaient à apparaître.

- Bon ben, nous n'avons plus qu'à rentrer alors...

Sur le chemin du retour, il régnait un silence de mort. Personne n'osait parler. Kat avait sorti Voltali pour se rassurer. Ce n'est qu'en arrivant à la place centrale du village que Kuruu prit la parole.

- Il est temps de nous séparer... Rappelez-vous Zen et Kat, vous ne parlez de cette histoire qu'à vos parents et à personne d'autre ! Personne d'autre ne doit être mis au courant sinon la panique risque de s'emparer du village.
- Cett histoire est dingue... On dirait que vous vivez dans la peur d'un châtiment invisible, remarqua doucement Zen.

Kuruu et Majinai baissèrent la tête en signe d'approbation. Soudainement, Voltali se mit sur ses gardes.

- Quoi ? Qu'est-ce qui t'arrives ? demanda Kat.

Le pokémon électrique renifla l'air plusieurs fois, observa plusieurs endroits endroits furtivement avant de se frotter contre sa maîtresse pour lui dire qu'il n'y avait rien de suspect.

Les deux adolescents virent que Kuruu et Majinai étaient devenus pâles en voyant le pokémon électrique renifler l'air. C'était surprenant de voir que leurs nouveaux amis ce matin si joyeux étaient devenus si terrifiés par une histoire pareille. Ils dirent au revoir aux deux garçons et s'éloignèrent en courant.

Yurusarenu to mo
Kono sekai ni Sabaki o


- Ils sont partis ?
- C'est bon, ils sont loin.

Kuruu et Majinai sortirent tous leurs pokémons. Fouinar se mit immédiatement en garde bien que les dresseurs et leurs compagnons soient seuls.

- Il est ici !
- On n'a pas le choix, il faut s'enfuir !

Les deux adolescents se mirent à courir le plus vite possible en direction de leurs domiciles, mais alors qu'ils traversèrent une rangée de maisons, ils s'écroulèrent tous les deux, touchés en plein coeur par un projectile qui avait explosé à leur contact. La déflagration n'avait pas été importante ni même très bruyante, mais il n'y avait personne dehors pour le remarquer.

Un trou se forma au-dessous des deux corps des dresseurs et de leurs pokémons. Tous tombèrent dedans tandis que le trou se refermait. Quelque instants plus tard, dans une grotte, un Triopikeur était félicité par son dresseur.

Te o hanasu tabi ni
Yugamu kono kimochi (Mayowazu)
Samenai utage o
Kowase Tsubushi Abaki Sakebe


Zen et Kat étaient arrivés à la maison du cousin Kotaro en toute hâte. Leur père vit qu'ils étaient essoufflés.

- Alors les enfants ? Vous avez couru ? Vous vous êtes bien amusés ? demanda-t-il gentiment.
- Papa ! Il se passe quelque chose ici ! annonça l'adolescent.

Il avait l'air très sérieux en disant ça.

- Venez les enfants, dit-il d'une voix plus sombre, votre mère et notre cousin avons quelque chose à vous dire.

Il les emmena auprès de Kotaro et de leurs mères. L'homme aux cheveux violets leur raconta alors l'histoire liée au Matsuri no Meigetsu.

- Nous... Nous sommes au courant, annonça Zen.

Et il sortit le journal qu'il avait trouvé dans le tas de détritus sans oublier de raconter ce que Kuruu lui avait dit. Sa mère avait le teint pâle. Ils discutèrent pendant un long moment, jusqu'à ce que la nuit tombe.

- Le prochain train ne quitte le village que demain matin, annonça Kotaro.
- C'est trop dangereux de rester ici ! s'exclama Kat.
- Nous allons donc rester sur nos gardes. Désolé les enfants si vous devez subir tout ça.
- Nous n'irons pas à la fête cette année.
- Mais quelle idée j'ai eut d'aménager ici ?
- Les enfants, allez vous coucher, nous resterons éveillés et nous vous préviendrons immédiatement s'il y a un problème.

Chose que Zen et Kat firent rapidement. Ils se couchèrent dans la même chambre par mesure de précaution et fermèrent les volets des fenêtres.

- J'ai peur frangin.
- Ne t'inquiètes pas, je te protégerais petite soeurette.

Il fallut une bonne heure pour qu'ils trouvent enfin le sommeil.

Kokoro ni ukabu Shiawase no katachi
Modoranu hi ni Tsuyoku sashidasu
Tamuke no hana wa akaku nurete


Kat observa l'heure affichée à un réveil posé sur un des meubles. Il était une heure du matin, mais elle s'était réveillée à cause d'un besoin urgent d'aller aux toilettes. Elle n'osait cependant pas y aller toute seule.

- Papa ? Maman ? Cousin ?

Pas de réponse. Kat stressa mais se dit qu'elle n'avait pas dû parler assez fort.

- Papa ! Tu es là ?

Elle avait bien haussé la voix, quitte à réveiller son frère, mais elle voulait être sûre ! Trois minutes passèrent et aucune réponse ne vint. L'adolescente stressa encore davantage. Son premier réflexe fut de réveiller son frère.

- Zen ! Réveilles-toi !
- Mmmh... Kat... C'est une heure du mat'... Veux dormir...
- Papa ne répond pas ! Il a dû lui arriver quelque chose !
- Ah...

L'adolescent se réveilla complètement. Il scruta rapidement les alentours, remarqua un balai dans un coin et s'en saisit.

- Juste au cas où... Pour se défendre...

L'adolescent se dirigea vers la porte. Minute ! Et si quelqu'un d'autre se trouvait derrière ? Vu la situation, il ne fallait laisser aucune hypothèse de côté.

- Viens ici soeurette, dit-il à voix basse en désignant l'espace à côté de la porte.

Une fois qu'elle fut en place, Zen actionna doucement la poignée d'une main. Lorsque la porte fut très légèrement entrouverte, il se prépara à assommer quiconque pénétrerait dans la pièce. Deux minutes plus tard, il ne s'était rien passé. Zen ouvrit légèrement la porte en la poussant lentement avec le balai. Deux minutes plus tard, la porte s'ouvrit en entier, mais Zen et Kat patientèrent encore un instant avant de sortir.

L'adolescent fit signe à sa soeur de le rejoindre derrière lui, ce qu'elle fit en toute hâte. Comme quelqu'un aurait pu la voir traverser la porte, Zen s'apprêta encore à assommer quiconque pénétrerait dans la pièce. Dix minutes s'écoulèrent et toujours rien. L'angoisse des deux adolescents étaient à leur paroxysme, à un point que Kat n'avait pas pu se retenir. Elle tomba à genoux en mettant ses mains entre ses jambes.

- Désolééé frangin, dit-elle en pleurant.
- Ce n'est pas grave... Chut !

Il était certain d'avoir entendu un bruit et se tenait prêt ! Cinq minutes plus tard, toujours rien. Zen tremblait et n'en pouvait plus, mais il ne devait pas se brusquer.

*Crac*

Ca, c'était un craquement de plancher, et même Kat l'avait entendu ! Zen se mit en garde et se concentra de toutes ses forces. Il n'en pouvait plus mais dans une situation pareille, ne pas flancher était la règle d'or. Il ressentit soudainement une pointe de fatigue. Ce n'était pas le moment ! PAS MAINTENANT !

- Frangin... J'ai somm...

Kat s'écroula au sol, endormie. Zen eut le réflexe de se protéger le nez et la bouche avec une manche de son pyjama, mais rien n'y fit et il s'écroula à son tour, complètement endormi.

Sangeki no hate ni
Nani ga matou to mo (Ketsui o)
Samenai utage ni
Idomi Odore Inochi kakete


- Il nous auront donné du fil à retordre ces deux-là, heureusement que papa avait son Rafflesia.
- Les trois autres ont pourtant été plus facilement eut... Même s'ils avaient leurs pokémons de sortis et pas n'importe lesquels... Gardevoir et Lucario...
- Ils ne pouvaient pas détecter la présence de mon Tenefix. Triopikeur à fait de l'excellent travail tout à l'heure. Vous vous êtes débarrassées de l'autre ?
- Oui, ce fut trop facile même, on lui a même laissé le temps de prévenir les autres pour leur foutre les jetons.
- Le village entier dort. Dépêchons-nous de les emmener chacun des quatre vers leurs ascenseurs pour le paradis.
- Que fait-on de leur cousin ?

L'une des personnes sortit un flacon d'une des poches de sa blouse blanche. Il y avait l'inscription "KCN" dessus. Il versa le contenu du flacon, un liquide incolore, dans la bouche de Kotaro, inconscient. Moins d'une minute plus tard, l'homme aux cheveux violets fut pris de violentes convulsions avant de laisser s'échapper de la bave de sa bouche, mais il s'immobilisa. L'homme à la blouse blanche prit son pouls.

- C'est bon, il est mort.
- Tout de même papa, tu l'a concentré à combien ton cyanure de potassium pour qu'il y ait un effet aussi immédiat ?
- A plus de dix milles fois la dose mortelle pour un homme. A présent, allons-y, demain, la fête risque d'être magnifique. Ces abrutis du laboratoire de la Poké-Search et Co. SA vont comprendre pourquoi ils n'auraient pas dû me virer il y a quelques années. Je ferrais mon expérience à l'échelle du village entier !

Tada kimi no egao
Tsuyoku negau kedo (Kurutta)
Samenai utage to
Nageki no koe dake ga Nokoru...