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ADN1: Les mystères d'Atlantéa de Darkey



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Informations

» Auteur : Darkey - Voir le profil
» Créé le 04/10/2008 à 23:00
» Dernière mise à jour le 04/10/2008 à 23:00

» Mots-clés :   Aventure   Romance   Science fiction

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En action...
Angeïl -Quartier général de l'OLDS, 22h30.

- Merde! s'exclama Hélia en glissant son badge dans la rainure de la barrière pour la troisième fois. J'avais oublié ce foutu couvre-feu... Gare à nos fesses!
Il était en effet instauré à 22h00 et vu qu'Hélia et moi avions passé le restant de l'après-midi à nous rouler dans le sable, nous étions rentrés assez tardivement. Aussi là, nous risquions de passer la nuit dehors... Hélia avait proposé à ce qu'on aille chez elle, mais j'avais souligné que le lieutenant n'apprécierait peut-être pas. D'ailleurs, il avait maintenant une autre raison de nous engueuler, et j'avais cru comprendre qu'il pouvait se montrer très peu indulgent...
A notre grande surprise, il réagit de manière "cool".
- C'est une heure pour rentrer, ca? nous taquina-il en ouvrant la porte.
- Désolée, on... fit Hélia avant de s'interrompre, un peu gênée.
- Allez, on passe pour cette fois, fit Shark avec un petit rire. Mais méfiez-vous, j'ai vu notre cher Colonel traîner dans les couloirs et vous le connaissez, il ne se gêne pas pour cafter...
- Merci, fis-je d'un ton reconnaissant.
- Angeïl, vous avez du sable dans les cheveux, nous signala-il, quand nous passâmes dans le couloir. Et vous aussi, Hélia. Méfiez-vous, ca démange...
Hélia rougit violement, je baissais les yeux; Le lieutenant éclata de rire puis s'en alla.
- Ouf, il était de bonne humeur, murmura Hélia.
- Il le sera peut-être davantage demain, quand tu passeras le brevet du vingt-cinq mètres, fis-je en riant.
- Il va tirer une de ces tronches...
Nous étions à présent seul dans le couloir, et je ne résistai pas; je l'attirai contre moi et l'embrassai fougueusement, affamé d'elle. Elle glissa ses bras autour de mon cou, et lorsque nos lèvres se détachèrent enfin, nous avions tous les deux le souffle coupé. Je collais les miennes dans son cou et elle frémit. Je l'entraînais vers la chambre des gars...
- T'es dingue? fit-elle en se dégageant. Si Maxime ou Colin nous choppe...
- Aucun risque, ils ont tous les deux précisé qu'ils revenaient pas avant demain, ils avaient peur des urgences, ils ont préféré demander au lieutenant de quitter la base...
- Bon, mais tout de même, ici, c'est un peu...
- Poule mouillée! fis-je d'un ton malicieux. T'as peur ou quoi?
- Avec toi? Jamais de la vie, fit-elle en pouffant de rire.
Nous entrâmes donc et elle monta sur mon lit, je l'y rejoignis en peu de temps. Je l'embrassai à nouveau, tout en jouant avec la fermeture éclair de son jean. Elle se débrouilla pour me mettre torse nu avant que j'eûs le temps de reprendre ma respiration.
- Tu me rends folle, murmura-elle dans un souffle.
- Moi, je suis fou de toi, répliquais-je en lui enlevant son tee-shirt.
Je me mis à tracer de petits cercles avec ma langue autour de son nombril, sachant à quel point l'endroit était sensible. Et j'aimais tant le goût suave de sa peau si douce...
Nous nous retrouvâmes bientôt totalement nus et j'entrais en elle d'un coup. Elle m'ensserra de ses jambes, m'incitant à m'enfoncer plus profondément dans son intimité brûlante. Je plongeai au plus profond d'elle, m'efforcant de faire le moins de bruit possible, quand soudain, nous entendîmes un petit craquement.
- Putain, je crois que j'ai fait péter le sommier, fis-je en pouffant de rire.
- Rôh, tu peux pas faire attention? répliqua-elle d'un ton malicieux.
- Ne me demande pas de réfréner mes ardeurs, j'en suis incapable...
Nous nous mîmes à rire à nouveau, mais à cet instant, la porte s'ouvrit:
- Merde! fit Colin en s'apercevant du spectacle. Désolé!
Il referma la porte, confu.
- Tu vois, qu'est-ce que je disais? fit-elle d'un ton un peu boudeur.
- Oh, désolé mon coeur, j'étais sûr qu'on serait tranquille... Enfin, on peut continuer, il reviendra pas avant un bout de temps.
- J'ai perdu l'envie...
J'eus un sourire:
- Hum? Je peux arranger ca...
Je la caressai de partout, lui infligeant de douces tortures, jusqu'à la sentir de nouveau excitée et haletante. Et bientôt, ce fut le septième ciel...

Flore -Quartier général de l'OLDS, 22h30.

Je ne dormais pas encore. J'étais allée lire en salle de repos, encore perturbée par cet après-midi passé avec mon lieutenant préféré... Pourquoi n'étais-je pas une humaine toute simple, peut-être un peu moins jolie, mais libre?
Alors que j'étais plongée dans mes états d'âme, je croisais Colin qui faisait une tête d'enterrement.
- Bah... Colin, t'es pas parti à Rosea?
- J'ai décidé de m'attarder un moment, j'avais un dossier à boucler... Si j'avais su ce qui m'attendait, je me serais tiré, fit-il d'un ton furieux.
- Qu'est-ce qui va pas?
- Angeïl et Hélia viennent de réquisitionner la chambre, fit-il d'un ton furieux.
J'éclatais de rire.
- T'étais au courant, pour eux?
- Ouais, je l'étais. Ca n'a pas l'air de te plaire, fis-je d'un ton taquin.
- Te fous pas de moi, Flore...
- Tu veux un soda? proposais-je. Je n'arrive pas à dormir, de toute façon, alors, si tu veux, faisons ca à deux...
- Avec plaisir, je crois que j'en ai besoin.
Nous sommes donc allés à la salle de repos, et j'en ai tiré deux boîtes surpertaille du distributeur. Je pris une gorgée, puis dis:
- Colin... Tu crois que j'ai pas compris depuis le temps que je te connais que tu es amoureux d'Hélia?
- Tu ne me connaîs pas tant que ca, fit-il d'un ton un peu acide.
- C'est pas parce que t'as évité un maximum d'avoir trop de contact avec moi que je ne devine pas ce genre de chose...
Colin haussa les épaules:
- C'est ca que je déteste le plus avec vous autres mutants... Vous êtes trop observateurs... et trop dangereux!
- Sois pas comme ca, j'essayais d'être gentille... Enfin, je suis bête, je devrais savoir depuis le temps que tu es irrécupérable...
Colin baissa brutalement les yeux:
- Excuse-moi, Flore, je ne devrais pas être comme ca... C'est juste... J'ai encore du mal...
- Je sais, je suis désolée...
- Tu n'as pas à l'être. Tu fais tout pour ne plus que j'ai peur de toi et je t'en remercie si mal...
Il enfouit son visage dans ses mains:
- Je suis un lamentable.
- Mais non...
Je finis par dire:
- Je te comprends... Je crois que si j'avais été humaine et que j'avais vécu tout ce que tu as vécu, je n'aurais pas pu approcher des mutants à quarante mètres...
J'ajoutais:
- Mais tu sais, tu n'as pas à te sentir coupable. Je sais que tu as encore besoin de temps et que tu fais de grands efforts pour chasser cette phobie ou je ne sais comment appeller ca. Et je sais que tu me fais confiance malgré tout.
Il me regarda dans les yeux:
- Tu es une fille bien, Flore. Je donnerai mon bras droit pour te sauver, s'il le fallait.
- Je sais ca aussi.
Je lui souris et nous finîmes nos boissons en silence. Je savais que Colin était allé plus loin qu'il n'avait jamais osé allé dans ses rapports avec moi. Il évitait les contacts en dehors du bureau mais en mission, il n'hésitait jamais à me donner un coup de main comme il l'aurait fait pour les autres. Parfois, il nous était arrivé de discuter et de rire, mais sa peur reprenait à chaque fois le dessus. Il dit soudain:
- Et je suis crevé en plus, mais je crois que je dormirai pas ce soir.
- Viens dormir chez moi, y'a de la place, du coup, fis-je avec un petit rire. Je ne pense pas qu'Hélia t'en voudra si tu lui emprunte son lit.
Colin eut un air malicieux:
- Tu n'as pas peur que j'en profite, Vénus?
- Je sais bien que tu ne le feras pas, tu as trop peur que je t'empoisonne, rétorquais-je. Comme ca, tu pourras dormir tranquille ce soir. Ok?
- D'accord; T'es vraiment une chic fille, fit-il avec un vrai sourire, cette fois.
Nous allâmes donc à la chambre et je m'isolais le temps qu'il se mette en tee-shirt et se glisse dans les draps. Puis à mon tour, je me mis en chemise de nuit et me glissais dans mon lit:
- Bonne nuit, Virus à lunettes!
- Bonne nuit, Vénus!
Nous nous endormîmes.

Le lendemain matin, vers 8h00, nous nous levâmes et quittâmes ensemble les lieux. Colin dit:
- Je vais passer un savon à Angeïl, en tout cas, quand je le verrai...
J'éclatais de rire. Nous passâme dans le couloir en continuant de rire. Cependant, un peu plus tard, j'eus droit à un sermon de la part du lieutenant:
- Flore, je peux vous parler deux minutes?
- Allez-y, qu'est-ce qui se passe?
Nous étions un peu éloigné, quand il explosa:
- Il s'est passé quoi avec Colin dans la chambre des filles?
Mais... qu'était-il entrain d'imaginer? Ouh là, là, il fulminait! Parce que j'avais peut-être tansgressé une règle mortelle pour moi... Ou parce qu'il était jaloux?
- Ce... n'est pas ce que vous croyez! dis-je gênée.
- Comment ca, c'est pas ce que je crois, mais quand cesserez-vous de me causer des problèmes?
Et merde! Bon, désolée, Angeïl et Hélia...
- Bon, ok, je vous dis ce qui s'est passé, mais s'il vous plaît ne dîtes pas à Hélia que je vous l'ai dit... Elle va me tuer! fis-je gênée.
- Hélia? Qu'est-ce qu'elle vient faire là-dedans?
- Bon, alors en fait, Colin n'est pas parti hier soir et quand il est rentré dans la chambre...
Je lui narrais l'histoire.
- ... donc, on a pris un verre et je lui ai proposé de réquisitionner le lit d'Hélia. Mais on a rien fait de répréhensible, je vous assure! On a fait que dormir...
Shark éclata de rire, soulagé:
- Bon, ok, alors ca va. Si vous aviez transgressé la règle, j'en aurais eu pour mes frais!
- Colin a peur de moi, vous avez vraiment pensé...
Le lieutenant me jeta un coup d'oeil évasif:
- Vous êtes si attirante qu'on ne sait jamais...
Etrange! Tantôt, il me disputait, tantôt, il m'envoyait des compliments... J'aurais vraiment pu rougir.

Le lendemain, nous reprîmes le travail. Vers 8h00 du matin, Hélia arriva, les cheveux mouillés, avec un petit papier à la main:
- Et ca y'est!!! Les mecs... Je sais nager!!!
Maxime faillit tomber à la renverse:
- Hélia, tu te fous de nous???
- Non, pas du tout!!! Matez ca, c'est le brevet des 25 mètres!
Nous la félicitâmes chaleureusement en pouffant de rire. Notre boucan attira Shark:
- Dîtes donc, vous êtes là pour bosser ou... Hélia, enfin, vous êtes là?
Avec un grand sourire, Hélia lui tendit le papier. Shark, ouvrit la bouche, stupéfait... Puis la referma. Enfin, il éclata de rire.
- Et il vous aura fallu cinq ans... Hélia, vous exagérez!!!
Angeïl se mit à rire:
- Et j'ai mis un après-midi seulement!!!
Nous nous rîmes tous ensemble.
- Bon, le problème est réglé, c'est le principal, finit par dire le lieutenant. Au moins, je n'aurais plus à m'inquiéter si nous avons une nouvelle mission sous les eaux...
Hélia rougit violement.


Angeïl -Quartier général de l'OLDS, 21h00.

A cette heure-ci, les couloirs étaient généralement déserts. Tant mieux pour moi. Mais je vis plusieurs groupes de soldats. Merde, maudits Siam et Jin-Lu! Depuis leur intrusion, les mesures de sécurité avaient largement augmenté. Punaise, ca n'allait pas être facile... Pourtant, j'avais besoin d'en savoir plus sur l'OLDS si je voulais que nous puissions l'écraser. La pensée d'Hélia me revint comme un boomerang, mais je la chassai avec colère. Non, rien ne m'empêcherai d'accomplir ce pourquoi j'étais venu! Mon peuple avant tout! C'était pour lui que je faisais tout ca. Je réfléchis un instant. Est-ce que ca valait la peine d'utiliser mes pouvoirs de mutants pour créer un leurre? J'avais cru comprendre qu'il y'avait de quoi détecter ce genre d'utilisation...
Mais non, c'était trop imprudent.
Il fallait pourtant que j'entrasse dans cette putain de base de données!
Soudain, je réalisai une chose; je pouvais le faire à partir d'un simple ordinateur...
Celui de Shark serait parfait... en tant que lieutenant, il devait avoir accés à une grande partie des dossiers...
Oui, mais si on me choppait à fouiner dans son bureau...
Bon, bah, je n'avais qu'à pas me faire chopper.
Il n'était plus à son bureau visiblement. Je parvins à y entrer facilement. Mais maintenant, il allait me falloir accéder à ses dossiers.
Comem je m'y attendais, il y'avait un mot de passe sur sa bécane. Mince, alors! Je n'avais pas pensé à emporter une disquette pour les détecter...
Bon, voyons voir... mon intuition me disait que ca devait être facile à trouver...
Sa date de naissance?
Je la connaissais pour l'avoir vu dans son dossier(ca, c'était facile d'y accéder) alors, je l'entrais. Accés refusé. Bon, il me restait deux essais avant que la bécane ne se bloque. Pour le second, j'essayais sa technique d'art martial préférée. Pareil, ca échoua.
Bon sang, j'avais la solution, j'en étais sûr!
Qu'est-ce qui serait facile à retenir pour le lieutenant et impossible à trouver pour un intrus?
Et la réponse me vint. Je n'en étais pas sûr, mais c'était très probable. Il ne savait pas que je pouvais sonder le coeur des êtres qui m'entouraient... Bon, voyons si certains de mes soupçons se confirmaient...
Je tapais donc un certain mot de cinq lettres...
Et... l'accés fut autorisé.
Inutile de préciser quel mot j'avais tapé; réflexion faite, c'était si évident...
Il n'y avait qu'une seule chose sur le lieutenant que tout le monde ignorait; qu'il avait le béguin pour une certaine mutante au parfum fleuri...
Flore.
Le mot de passe de Shark était Flore!
Je ne pus retenir un petit ricannement. Purée, si la concernée savait ca... Je crois que là, elle ne lui résisterait plus tellement... Oui, bon, c'étaient leurs affaires et je n'avais pas à en juger. J'étais entré dans cette fichue base de données et l'on se fichait du reste.
En un quart d'heure, je composais un dossier méga-bombe pour Atlantéa; les plans de la base, les agents qui étaient en mission en ce moment, tous les agissements cachés, les contacts au gouvernement de Lito... Bref, tout pour les anéantir définitivement. Soudain, j'entendis un bruit; merde, la femme de ménage!!!
J'éteignis l'ordinateur et me demandai comment sortir de ce traquenard. Bon...
Grâce à mon agilité, mon ordinateur portable accroché sur le dos je bondis sur le plafond et m'y accrochais, grâce à un petit grappin, comme un Migalos. Espèrons que cette nana était comme tout le monde et ne regarderait pas en l'air. Je la vis se baisser pour tremper sa serpillère. Voilà ma chance!
Je descendis silencieusement et me ruais vers la porte. Elle ne me vit pas.
Je m'isolais dans l'une des salles adjacentes et transmis mon dossier bouillant vers Atlantéa. Puis, je pus rejoindre tranquille la chambre des garçons, qui dormaient déjà. Bonne nuit, mes cocos, bonne nuit... D'ici peu, vous dormirez d'un sommeil éternel... Quand les armées de mon père vous serons passés dessus...