Une rencontre inattendue
Poussés par une envie d’aventure sur fond d’enquête, Léo et Théo se rendirent au magasin de vélos « Les Cycles Rodolphes » pour y faire changer la roue arrière crevée du vélo de Théo.
- Quatre mille cinq cents Poké Dollar, pfff, c’est vachement cher quand même, râla Théo qui venait de sortir de la boutique avec son copain, pneu changé.
- Moi ma mère elle ne me donne que trois mille Poké Dollar par mois, enchéri de nouveau Théo. Tout ça parce qu’un Chuchmur du Tunnel Mérazon a pris mon vélo pour un jouet lorsque je l’ai laissé dehors.
Les deux amis arrivèrent devant la piste cyclable sur la route 110, construite en hauteur et survolant un lac, reliant l’extrémité sud de Lavandia à la ville portuaire de Poivressel. Cette ville était connue pour son calme et son air iodé puisqu’elle était en bord de mer et disposait d’une plage où les adultes se prélassaient sur leurs transats pendant que les enfants couraient ou faisaient des châteaux de sable. Elle abritait également un marché de produits artisanaux très demandés, un musée océanographique reconnu dans tout Hoenn, un chantier naval qui assemble des bateaux résistants à toutes épreuves, un embarcadère permettant de relier la ville au monde et un centre de concours pour Pokémon prisé par la championne Atalante.
- On fait la course ? demanda Léo à son copain ayant maintenant une roue arrière toute neuve prête à avaler du terrain.
Les deux amis s’exécutèrent et pédalèrent à pleine vitesse, même s’il était bien sûr fortement déconseillé de pédaler à cette allure en présence d’autres personnes sur la piste, ce qui ne faisait pas exception ce jour-là. En tête de course, Théo fonça trop vite et percuta un autre cycliste à l’arrêt. Tous deux tombèrent, l’homme percuté leur étant inconnu. Léo s’arrêta pour voir si tout allait bien et leur venir en aide. Rien de grave, quelques égratignures pour Théo aux jambes, la deuxième victime, plus équipée avec son casque et ses protections, semblait aller bien.
- Ça va monsieur ? demanda Léo à l’homme renversé.
- Oui oui, tout va bien. Je suis juste tombé sur le visage. Mais vous, où sont vos protections ?
- Chez nous, répondit Théo, qui se remettait de son accident.
En effet, tellement pressés de se rendre à Poivressel, les deux garçons n’avaient emporté aucune protection ni casque avec eux.
- Que diraient vos parents s’ils voyaient ça ? dit l’accidenté. Bon, peu importe, j’ai du travail. Allez, filez.
Visiblement, l’homme d’une cinquantaine d’années, aux cheveux marron et équipé de son sac à dos, était fort occupé. On pouvait lire sur son visage une longue carrière bien stressante. En tout cas, les deux jeunes gens ne se faisaient pas prier et continuèrent leur chemin.
- On peut dire que j’ai gagné la course, sourit Léo à son ami.
- Je prendrai ma revanche, rétorqua Théo, bien décidé à gagner la seconde manche.
Les deux amis arrivèrent à Poivressel, et en profitèrent pour prendre une bouffée d’air frais. La ville disposait d’un chemin de dalles de couleurs froides tout en ayant aussi quelques espaces de végétations.
- « Poivressel, le port où les chemins des hommes et des Pokémon croisent celui de la nature », lit Théo sur le panneau au centre de la ville. Moi ce qui est sûr, c’est que je ne serai pas poète, commenta-t-il.
Une fois au marché de la ville, où il y avait affluence, tous deux cherchèrent le stand de vêtements porté par la voleuse, avec son motif de Bekipan et Lovdisc si distinctif. Ils finirent par le trouver et s’approchèrent d’une dame d’un certain âge qui tenait le stand, au côté d’une femme plus jeune.
- Bonjour jeunes gens, dit la vieille femme aux deux garçons avec une voix qui avait perdu de son éclat d’antan. Qu’est-ce qui vous intéresse parmi mes produits ?
Le stand ne disposait que de vêtements, tee-shirts, shorts, casquettes, avec ce motif identique à celui de la jeune femme.
- Bonjour, euh, c’est pour un renseignement. On aimerait savoir si vous vendez des sweats noirs avec cette même image ? répondit Léo, désignant ce dessin de Bekipan et Lovdisc.
- Des sweats ? Oh oh oh, oui, mais pas en été. C’est ma fille, avec ses amis, qui composent les vêtements qui sont vendus ici.
- Tu parles de moi maman ? demanda celle qui était probablement la fille de la vieille dame à sa mère. Bonjour, dit-elle aux deux amis.
- Bonjour madame, on aimerait savoir si vous vous souvenez d’une femme d’environ 18 ans, cheveux longs, avec un jean bleu troué, à qui vous auriez pu vendre un de vos sweats, formula Léo.
- Hmm, il y a quelqu’un qui correspond à cette description, oui, et qui a acheté un sweat en début d’année. En fait, elle était venue avec ses parents. Pourquoi ?
- On aimerait la rencontre. Vous ne savez pas où on peut la trouver ? Ou ses parents ?
- Oh, ses parents me disaient justement qu’ils habitaient dans une maison pas loin, à Poivressel. Bonne recherche.
- Merci.
Léo et Théo avaient désormais un indice, et de taille. Elle habitait dans les parages. Plus qu’à faire toutes les maisons de la ville. C’était sans doute ce qui plaisait le moins à Théo, devoir toquer à chaque porte pour cette mission de reconnaissance. Mais tant bien que mal, un homme et une femme ont répondus positivement au descriptif de leur fille et au fait qu’ils avaient acheté un sweat provenant du marché de Poivressel en compagnie de leur enfant. Le couple ne comprit pas exactement pourquoi est-ce que deux jeunes garçons de treize et quatorze ans venus de la ville d’à côté demandaient à voir leur fille, mais ils savaient que leur enfant n’était pas dans de beaux draps.
- On aimerait la voir, on pense qu’elle a volé une valise ce matin appartenant à M. Voltère, avec un Hélédelle, dit Léo au couple désemparé.
Les deux parents se regardèrent plus que gênés. La mère prit la parole.
- C’est vrai que notre fille est très impliquée avec tout un groupe de jeunes de son âge dans la préservation des Pokémon et de l’environnement. Elle a déjà eu à faire à des interpellations, disons que ces jeunes n’ont pas une bonne influence sur elle.
- Oui enfin, elle sait ce qu’elle fait ma chérie. Ce n’est pas faute d’avoir essayé de l’en sortir plusieurs fois, ajouta son mari.
- Je sais bien, mais bon.
- Notre fille part souvent la nuit et parfois ne rentre même pas le lendemain. Elle s’envole avec son Hélédelle que nous lui avons offert quand elle était petite alors que ce n’était qu’un Nirondelle. Mais nous ne savons pas où elle part avec, ni ce qu’elle fait. Elle rentre parfois avec de la terre, ou de la poussière sur elle. Des fois même les chaussures mouillées. Mais cela fait quelque temps que nous ne l’avons pas vu. Nous ne savons pas ce qu’elle devient, ni ce qu’elle fait. Je suis désolé de ne pas pouvoir vous aider d’avantage les enfants, dit le père bien désemparé.
- Merci quand même, répondit Léo.
Une fois sortis de la maison où visiblement la jeune femme n’était pas venue depuis quelques temps, Léo et Théo se retrouvaient bloqués dans leur enquête.
- Bon, ben voilà, on n’en sait pas plus, rentrons et mangeons un truc maintenant, conclut Théo.
Léo devait admettre qu’il ne savait plus où chercher. Visiblement, son copain avait raison. L’après-midi avait déjà débuté, ils n’avaient pas pris le temps de déjeuner, et la voleuse s’était bien volatilisée. Léo acheta deux sandwichs et deux bouteilles d’eau. Il préféra payer pour son ami puisque ce dernier avait déjà fait une grosse dépense pour changer sa roue de vélo. Ils partirent de Poivressel direction la piste cyclable sur la route 110 pour revenir à Lavandia. Sur le chemin, avant d’emprunter la piste, les 2 camarades prirent leurs repas sans un mot. Léo chercha encore des indices qu’il aurait loupés, tandis que Théo avait déjà la tête dans la cantine Lavandia. Ils rentrèrent bredouilles, quand ils virent de dos un homme positionné à genoux en face d’un lac qui se trouvait juste en-dessous de la piste cyclable, jumelles à la main. L’homme semblait murmurer des phrases, mais il semblait familier aux 2 garçons.
- On peut vous aider ? l’interpela Léo.
L’homme, pris de surprise, fit un sursaut, lâcha un cri et laissa tomber ses jumelles dans le lac. Plouf.
- Oh non, mes jumelles ! s’écria l’homme qui scrutait juste avant un horizon inconnu.
Il se retourna alors vers celui qui l’avait surpris, et là, Léo et Théo le reconnurent : cette voix, ce visage bleu d’hématomes et cette bosse sur le front, c’était le cycliste que Théo avait renversé. Et il est vrai qu’il y avait un vélo pas loin, sans doute celui de la personne. Les deux garçons ne dirent pas un mot.
- Voilà, vous avez tout gâché, en plein milieu d’une enquête, pfff. Comment je vais faire sans mes jumelles, moi, maintenant ? dit l’homme en gesticulant ses bras dans tous les sens.
- Une enquête ? lâcha Léo, interpelé.
- Une enquête ? J’ai dit ça moi ? Non non, je voulais dire que j’observais les Barloche qui nagent et les Goélise qui volent.
- Désolé de vous avoir dérangé, monsieur, dit Théo, s’apprêtant à repartir, ne souhaitant pas rester plus longtemps avec celui qu’il avait renversé.
- Non non, attends, lui répondit Léo. Vous en avez vu des Barloche depuis que vous observez ? demanda-t-il à l’adulte.
- Euh, oui, quelques-uns, même un chromatique !
- Ce n’est pas possible puisque les Barloche ne se trouvent pas dans cette zone. On les trouve au nord de la région. Pas au centre.
- Ah bon, pourtant ma source m’a informé qu’il y avait des Barloche dans le coin. À moins que ce soit ailleurs. Oh très bien, je suis démasqué. Mais silence les enfants, je suis inspecteur et au milieu d’une enquête de la plus haute importance ! Vol, manifestation non autorisée, rébellion, dégradation, incitation à la violence, il y en a pour du très gros.
Léo avait l’air fasciné. Il était nez à nez avec un inspecteur sur un gros coup. Théo, lui, relativisait plus. Il dit même :
- Pas énorme comme enquête. À la télé c’est assassinat, braquage…
- Oui oui, ça va, oh, le coupa l’inspecteur. Il est vrai que mes meilleures prises étaient à l’époque où j’étais infiltré dans la Team Plasma pour coffrer les sept sages. Mais bon, on fait avec ce que l’on a, et en ce moment c’est ce qu’il y a de mieux.
Léo réfléchissait vite. Dans quelle direction l’inspecteur regardait ? Il n’y avait qu’un entrepôt désaffecté au milieu du lac dans un renfoncement. Et soudain, tout s’éclaircit.
- Mais oui ! claqua des doigts Léo. New Lavandia est un endroit abandonné qui a été construit autrefois pour la production d’électricité de Lavandia. Puis le projet a été abandonné, comme la dit Voltère. En tant qu’endroit abandonné, il doit bien évidemment être sale, ce qui explique pourquoi elle rentrait avec de la poussière ou de la terre sur elle.
- Tu sembles avoir des informations que je n’ai pas, petit. Peux-tu m’en dire plus ? demanda l’enquêteur, bien intéressé.
Léo et Théo racontèrent leur évènement de la journée, du vol de la valise ce matin à l’entretien avec les parents de la voleuse, en passant par le combat sur le toit et le marché de Poivressel.
- Grâce à mes sources, j’ai réussi à localiser certaines de leurs planques, que sont New Lavandia, que j’observais, et Lavandia Sea.
Pour Léo, tout s’expliquait.
- Oui, ces 2 chantiers ont été désaffectés et maintenant plusieurs espèces de Pokémon s’y sont installées. Et Lavandia Sea est le deuxième chantier dont parlait Voltère, qui lui se trouve à moitié dans l’océan. Voilà pourquoi elle rentrait parfois mouillée. De plus, elle protège la cause des Pokémon, et ces 2 terrains sont devenus des réserves naturelles protégées. Mais même elle et son groupe d’amis n’ont pas le droit de s’y rendre normalement ?
- Non, en effet, mais il faut croire qu’ils se sentent exemptés de ces règles en voulant protéger les Pokémon, quitte à enfreindre la loi. Seulement, voilà, leur base où ils stockent leur matériel se trouve dans Lavandia même. Je ne sais pas où exactement. J’ai pourtant fouillé tous les locaux de chaque entreprise installée au rez-de-chaussée, et même les appartements du premier étage quand leurs propriétaires n’étaient pas à l’intérieur, mais je n’ai rien trouvé.
- C’est légal de faire une perquisition sans l’accord du propriétaire ? demanda Théo, dubitatif.
- Mmmpf, passons, se contenta de répondre l’inspecteur, un peu gêné par la question. Je ne sais vraiment plus où je cherchais. Alors je fais une planque en attendant qu’ils reviennent à New Lavandia. Mais ma vue baisse, et je n’arriverai même plus à bien les voir arriver maintenant que je n’ai plus mes jumelles.
- Je connais bien Lavandia, j’habite là-bas depuis une dizaine d’années. Je connais tous les recoins. On pourrait peut-être vous aider ? proposa Léo à l’enquêteur.
Théo n’était pas ravi de faire équipe avec un membre des forces de l’ordre. Non pas qu’il avait quelque chose contre eux, mais qu’il n’était tout simplement pas à l’aise.
- Eh bien, pourquoi pas, répondit le professionnel. Je pensais inspecter les lieux le soir venu, quand le soleil commencera à se coucher.
- Très bien, faisons ça, dit Léo.
- Nan, moi je ne pourrai pas, ma mère ne veut pas que je sorte le soir, informa Théo au reste du trio. En plus, je risque de passer un sale quart d’heure avec les égratignures que je me suis faites.
- Ah oui, c’est vrai. Bon, dans ce cas on fera sans toi, conclut son copain.
- Bien, donnons-nous rendez-vous à vingt heures près de la Colonne. Et surtout, n’oubliez pas, personne ne doit savoir que je suis en mission top secrète. Au juste, comment vous appelez-vous ?
- Moi, Léo, prononça celui qui s’appelait ainsi.
- Et moi, Théo, répondit son ami. Et vous, comment vous appelez-vous ?
- Beladonis. Inspecteur Beladonis, dit l’enquêteur, en prenant une pause noble, stature droite et regard tourné vers le ciel. C’est normal que mon nom ne vous dise rien, je suis plus connu dans d’autres régions, précisa-t-il, comme s’il devait se justifier de ne pas être une popularité à Hoenn.
Le trio se sépara, Théo rentrant chez lui car il était fatigué, l’inspecteur Beladonis continuant son enquête dans les parages, et Léo devant avertir quelqu’un que sa valise ne lui sera pas rendue à temps. Léo passa les portes de l’arène, toujours ouvertes, ce qui signifiait que son champion devait encore être à l’intérieur. Bingo, tout le monde était bien là, mais les gens commencèrent à ranger leurs affaires. Voltère se dirigea vers le jeune homme quand il le vit rentrer.
- Ah, mon enfant, hé hé, comment vas-tu ?
- Bien, mais je crains que je ne puisse pas vous rendre votre valise cet après-midi, M. Voltère, dit Léo, embêté.
- Oh, ce n’est pas grave, nous avons réussi à faire sans. Les hommes de M. Sherhoz sont très efficaces, finalement tout a été réglé à temps. Tant pis pour mon ordinateur, je m’en achèterai un autre. Et les documents ne concernent que des finances, des plans et des accords avec la région. De toute manière, les chantiers étant publics, celle qui a volé ses documents n’aura pas de réelle information.
- Les chantiers ? Il est question de chantiers ?
- Oui oui, de chantiers, gros même, dans tout Hoenn. Mais dis-moi, qu’est-ce que je peux t’offrir pour m’avoir venu en aide ? Euh, oh, je n’ai pas grand-chose dans ma modeste arène. Euh, une Capsule Technique de l’attaque Onde de Choc ? Normalement je remets ça à ceux qui me battent, mais pour toi on peut faire une exception. Dis-moi, quel Pokémon as-tu ?
Léo avait du mal à dire quoi que ce soit, Voltère n’arrêtant plus de parler. Il était tellement content d’avoir tout finalisé à temps qu’il était pris dans un flot de paroles. Mais Léo avait besoin d’éclaircir quelque chose.
- Euh, non, c’est un Chapignon, ça ne marchera pas. Mais en quoi consistent ces « gros » chantiers ? Lavandia ne va pas être juste un peu modifiée pour y ajouter plus de panneaux solaires par exemple ?
- Oh oh mon enfant, non. Des panneaux solaires seraient insuffisants. Et il n’est pas question de Lavandia mais de tout Hoenn. Nous allons construire des structures un peu partout, pour récupérer le maximum d’électricité en utilisant les atouts de chaque endroit sélectionné. De la géothermie au Mont Chimnée, des éoliennes et barrages hydrauliques dans les océans et chenaux, un parc de panneaux solaires dans le désert de la route 111, des paraboles pour capter la foudre au sommet du Mont Mémoria, et enfin nous allons exploiter le Site Météore en raison de l’énergie que détiennent les météorites que nous extrairons. C’est fantastique, non ? J’envisageais encore de reprendre la construction de New et Sea, mais il me suffisait d’en démarrer d’autres plus modernes.
Voltère était tout excité à l’idée de tous ces projets et d’imaginer Hoenn accroitre ses rendements énergétiques, tout en réalisant à terme des profits grâce à l’énergie générée. Pour Léo, c’était la douche froide. Les Pokémon peuplent partout la région, et toutes ces installations allaient détruire leur habitat.
- Mais vous n’avez pas peur du désordre que cela va générer sur l’environnement et sur les Pokémon ?
- Les Pokémon se sont toujours adaptés, et nous n’avons de toute manière pas vraiment le choix. Nous nous multiplions, nous avons besoin de plus de produits, d’énergies, de moyens. Et je suis sûr que le rendu sera parfait. M. Sherhoz est un homme qui sait ce qu’il fait et qui a de l’expérience dans le domaine. Bon, tu es sûr que tu ne veux pas de ma Capsule Technique Onde de Choc ?
Léo accepta le présent avant de repartir, ayant l’impression de tout faire pour un but qui ne lui plaisait pas. La destruction de l’environnement, même pour le bien des humains, ne faisait pas partie de ses valeurs. Que ferait Millepertuis dans cette situation ? Léo avait envie de tout arrêter, mais ayant donné sa parole qu’il aiderait l’inspecteur, il n’avait pas trop le choix que de continuer cette enquête et retrouver la valise.
Rendez-vous donc devant la Colonne à vingt heures pour tenter de trouver des pistes. Mais cette aventure prenait une tournure amère pour le garçon de treize ans qui regrettait bien de s’y être mêlé.