Magical Girl de Flageolaid

Cette histoire se déroule dans le mystérieux pays de Rivustel, lieu de magie et de mystères. On dit de cette contrée merveilleuse qu’elle flotte quelque part au-dessus du Pokémonde et qu’elle serait visible uniquement par les enfants, les Pokémon et les personnes au cœur pur.
Il s’agit là d’un ramassis de conneries, tel qu’on peut en trouver dans les contes de fées et les dessins animés de Noël.
De toute façon, les enfants raconteraient n’importe quoi pour attirer l’attention, les Pokémons ne savent pas parler, quant aux individus au cœur pur, réveillez-vous, cela n’existe plus depuis l’invention d’Internet !

Rivustel est donc ce que l’on nommerait, en bons geeks, un monde d’héroïc-fantasy. Attention, il ne s’agit pas d’un univers sombre et dépravé comme celui décrit dans Game of Swrones… of Frwones… c’est chiant à prononcer !
Bien au contraire, au fil des siècles, Rivustel n’a cessé d’être un endroit coloré et paisible, où vivent des populations enjouées d’humains et de Pokémons, capables de communiquer ensemble en raison de l’intense énergie magique locale.

Vu du dessus, Rivustel ressemble à une croix avec en son centre Kezerkastel, la gigantesque capitale bâtie sur une montagne. Les sept rivières de ce pays magique ondulent dans les cieux, reliant les extrémités de la croix entre elles.
Chaque pointe de Rivustel ne connait qu’une seule saison toute l’année ; plus on se rapproche du centre, plus la météo varie. Il va de soi que les emmerdes, en règle générale, viennent de la zone hivernale.

Environ un quart des habitants de Rivustel sont capables d’utiliser la magie. Ces mages peuvent envoyer des projectiles magiques possédant les mêmes propriétés que les attaques des Pokémons, guérir les blessures, manipuler des objets à distance, percevoir le passé ou le futur en rêve…
Mais surtout, ces mages savent créer et utiliser des Magicballs pour capturer des Pokémons et faciliter leur entraînement. Un peu comme les Pokéballs du Pokémonde, mais en beaucoup mieux.

Qui dit magie, dit école de magie. C’est logique depuis que la littérature britannique nous a offert une saga en sept tomes racontant les péripéties de Mildred Hubble à l’école de sorcellerie (Harry Potter ? C’est qui ce guignol ?).
L’héroïne de cette histoire fréquente le collège Helen Magus pour jeunes filles depuis ses huit ans. Cet établissement, installé dans un manoir de la zone automnale du pays, forme les futures Magical Girls. A partir de l’âge de douze ans, chaque élève peut demander, en fin de semestre, à passer l’examen final.
Les étudiantes admises à cet examen sont ensuite conviées à une cérémonie sacrée de trois jours, avant d’être envoyée pendant cinq ans dans le Pokémonde pour y combattre les éventuelles forces du mal à l’œuvre.
En revanches, les filles recalées doivent quitter le collège et ne plus jamais y remettre les pieds. Comme quoi, l’étude de la magie, c’est sérieux ! Rien à voir avec cette blague qu’on appelle le baccalauréat…

Et donc vous l’aurez deviné, cette histoire débute par le fameux examen décrit ci-dessus.