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L'Odyssée d'Orin-[concours SL 2016] de Typhlosion du 97



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Informations

» Auteur : Typhlosion du 97 - Voir le profil
» Créé le 31/10/2016 à 22:03
» Dernière mise à jour le 31/10/2016 à 22:03

» Mots-clés :   Absence de poké balls   Action   Aventure   Présence d'armes

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Chapitre 4
Impossible d’apercevoir sa silhouette dans l’eau. Ils ne remarquaient que des petits points lumineux dans la mer houleuse. BIM !! Il frappa la coque du navire de plus en plus fort.
Ils devaient abattre ce monstre au plus vite.
Ils se servirent de leurs harpons et de leurs armes à feu pour atteindre la bête. Au moment où ils crurent l’avoir touchée, elle réapparaissait à un endroit différent ; et elle frappait la coque de plus belle. Ces puissants coups firent valser beaucoup de pirates hors de l’Ekaïser. Celui encaissait toujours aussi bien. Les hommes de Drew étaient parsemés dans l’océan ; ils essayèrent de rejoindre le navire tout en appelant à l’aide. Le monstre ne donnait plus signe de vie. Ils s’empressèrent donc de rejoindre le navire au plus vite.

Orin, toujours coincé en haut, regardait les pirates dans les flots déchainés essayant de rejoindre l’Ekaïser. Quand soudain une énorme chose sorti hors de l’eau. Ce monstre était gigantesque. Quand il frappait la coque, on ne pouvait qu’imaginer à quel point il pouvait être imposant. Son bond hors de l’eau l’expulsa tellement haut, que lorsqu’il redescendit, l’impact était si puissante, que les pirates qui se trouvaient aux alentours, eurent certainement les os broyés.

Ce qui venait de se passer était atroce, mais c’était une aubaine pour le reste de l’équipage. Alors que l’Ekaïser poursuivait sa route, le monstre s’acharnait toujours autant sur ces cadavres. Il méritait bien son surnom de démon des mers.
Après avoir survécu à l’attaque de ce monstre, ces canailles n’avaient qu’une chose en en tête, faire la fête. Ils avaient tous une chope de bière à la main. Le capitaine en sevit une double portion à Orin. Il lui ordonna de la boire cul-sec. C’était sa façon à lui de le féliciter pour son courage. Seulement n’avait jamais bu d’alcool jusqu’à ce jour là. Alors quand il recracha tout sur le plancher, le capitaine éclata de rire. Il avait réellement l’air de l’apprécier.

Ils passèrent trois jours dans cette zone de turbulence. Plus ils avancèrent, moins longues étaient les intempéries. Le quatrième jours, le ciel était toujours aussi gris. Orin vit quel que chose d’étrange qui se profilait droit devant. Aux alentours, le ciel était nuageux, mais à l’horizon, on pouvait apercevoir un énorme trou dans ce ciel couvert ; et une île baignait sous les faisceaux de lumière qui sortait de cette trouée.

- Enfin !! Nous y sommes enfin !! Hurla le capitaine.

Impossible pour un navire de cette envergure d’accoster aussi près d’une île. Il fallait utiliser des barques. Drew prit bien plus de la moitié des hommes avec lui.
Le paysage environnant de l’île était en décalage avec ce qu’il avait vu jusque là.

- Les rumeurs étaient fausses ! Des marins ont bien atteints l’île ! Déclara Ron en riant.

Les os de ces marins jonchaient la plage. Les épaves de navire étaient retrouvées non loin sur des récifs non loin de la côte. L’île était une épaisse forêt luxuriante. Impossible de se frayer un chemin sans couper les lianes qui leurs bloquait le passage. Ron se chargea de cette tâche sous les ordres du capitaine.

Ils entendirent une mélodie au loin ; Drew leur fit signe de s’arrêter et interpella Orin :

- Toi apporte viens par ici !!

Orin devait porter un énorme sac, comportant des choses qui devaient les aider à avancer sur cette île. Le capitaine en sorti un petit sac, dans lequel se trouvait des boules de cires.

- Ne les enlever sous aucun prétexte !! Leur ordonna le capitaine.

Cependant quelques pirates étaient plus proches de la mélodie. Elle était si douce qu’ils marchèrent vers elle avec un sourire niais sur le visage. Jon les suivi. Quand il réussit à les rattraper , Il tint le bras d’un des pirates, avec la ferme intention de les ramener dans le groupe. Mais celui-ci se mit en colère et le repoussa violemment. Jon fini au sol, et à la seconde où il se releva, le capitaine lui fit signe d’arrêter. Ils étaient tous deux assez proches pour voir sans pour autant entendre ce qu’il les avait attiré ici. Ils virent des Oratoria. Ils se tenaient sur des rochers au bord d’un lagon. Une espèce très rare de Pokemon , dont la voix enchanteresse pouvait ensorceler plus d’un. Mais ceux là avaient l’air extrêmement différents. Ils avaient le regard glacial ; quand les flibustiers atteignirent enfin le lagon, les Oratoria commencèrent à se retirer, mais ils chantèrent toujours autant. Ils finirent par entrer complètement dans l’eau. Jon était choqué par ce qu’il venait de voir. En revanche ce n’est pas le cas du capitaine.

Ils rejoignirent le reste du groupe et continuèrent leur route. Au fur et à mesure qu’il continuait, la jungle devenait plus dense. Les rayons du soleil ne passaient plus. Trouver une autre source de lumière n’était pas très problématique. À l’aide du bois omniprésent dans la jungle, d’un quelconque bout de tissu et d’autres outils présents dans le sac à dos ; ils se confectionnèrent une torche. Quand ils devaient écouter le capitaine, ils durent enlever les boules de cire. Certains ne pensaient plus en avoir besoin alors ils les jetèrent.
Mais ils eurent tort...
- Comment vous les avez jetés ! Bandes d’abrutis ! Grogna Drew.

Le capitaine leur donna un dernier conseil avant de continuer : ne surtout pas se retourner. Plus Orin et les autres l’écoutaient, plus ils se disaient qu’il savait très bien ce qui pourrait leur arriver par la suite.

Drew sorti une corde du sac, et l‘attacha autour d’eux. Avec ou sans boules de cire, il comptait bien avancer. Cette jungle était de plus en plus sombre. Les pirates qui n’avaient plus de boules de cire, entendirent des hululement. Ils firent mine de ne rien entendre.
Les hululements se rapprochaient. Le dernier de la file sentait comme des battements d’aile dans son dos. Il se retourna, mais rien. Cette situation commençait à lui donner des sueurs froides. Cette fois il sentit des serres se poser sur ses épaules. Il se retourna, et il vit un effroyable Archéduc toujours posé sur ses épaules.Un cris effroyable sorti de ses entrailles.


Les autres ne pouvaient plus faire mine d’être sourds. Quand ils se retournèrent, il n’était plus là.