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Pierre Glacée de Kamui_Hiro



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» Auteur : Kamui_Hiro - Voir le profil
» Créé le 31/10/2016 à 02:53
» Dernière mise à jour le 31/10/2016 à 02:53

» Mots-clés :   Action   Aventure   Drame   Présence de personnages du jeu vidéo

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Les yeux rouges des Tritox
Lilie était toute étourdie, et la suite des évènements lui parut très floue. Ce qu'elle savait, c'est que Pectorius l'avait ramené au village, où la mère de Tili s'était occupée d'elle et avait pansé ses blessures. Elle avait dormi plusieurs heures, et Goupix venait d'être soigné par l'infirmière Joëlle lorsqu'elle se réveilla. L'émotion la rattrapa lorsque Goupix se jeta dans ses bras. Elle le caressa de longues minutes, encore bouleversée par sa journée, avant de se lever. Elle prit son chapeau, posé sur la table de nuit, et sortit de la chambre - probablement la chambre d'amis - et traversa le couloir jusqu'aux escaliers, Goupix dans les bras. Elle descendit, et remarqua que la porte d'entrée était ouverte. De l'autre côté, la baie vitrée, qui donnait sur un petit jardinet, était elle aussi entrouverte. De l'autre côté, un Machopeur s'activait à étendre le linge. Des tenues de femme, toutes affriolantes. Tili avait de qui tenir en matière de goûts vestimentaires.
"Ah, tu es réveillée !". Lilie sursauta. La mère de Tili s'approcha, un sourire bienveillant aux lèvres. Maintenant qu'elle avait repris ses esprits, Lilie trouvait évidente la ressemblance avec le Professeur Euphorbe. Elle avait le même visage enfantin et le même air paisible. "Désolée, je t'ai fait peur. Tu as pu te reposer ?". Lilie acquiesça et remercia la mère de Tili. "Ce que tu es pâle !", s'exclama-t-elle en relevant la frange du front de la jeune fille. Elle en profita pour prendre sa température avec le dos de la main. "Au moins, tu n'as pas de fièvre. Tu devrais t'asseoir, je vais vous préparer à manger, à toi et à ton Goupix. Tu vas voir, je vais vous faire des Manapua à ma façon, même le plus paresseux des Monaflémit serait en pleine forme après y avoir goûté !". Elle invita Lilie à s'installer à la table de la salle à manger et se mit à cuisiner.
Lilie, gênée, finit par prendre son courage à deux mains : "Comment vont Tili et le Professeur ?". La mère de Tili ralentit son mouvement, et se retourna vers Lilie, l'air plus grave qu'à l'accoutumée. "Ils vont bien, ne t'inquiète pas. Tili est au laboratoire avec le Professeur. Eux aussi ont dû affronter la Team Skull, et ça ne s'est pas vraiment bien passé...". Lilie tiqua. Elle se releva. "Désolée, madame, il faut absolument que j'aille prendre de leurs nouvelles.". Elle s'inclina en avant, avec gratitude, et se dirigea vers la porte. D'un regard compatissant, la mère de Tili lui répondit : "Je comprends. Fais attention à toi, d'accord ? Je vous rejoindrai dès que j'aurai fini de cuisiner.", et sur un clin d'oeil, elle retourna aux fourneaux.
Lilie s'empressa donc de sortir, devancée de peu par Goupix. Ils descendirent le long de la route. Le quartier résidentiel de la côte était assez éloigné du laboratoire, qui se trouvait de l'autre côté du village. Et, bien qu'ils pressèrent le pas, ils mirent un peu plus de temps à arriver que le matin même. Deux agents de la police locale, accompagnés de leurs Pokémon, un Caninos et un Tétarte, attendaient devant la porte. Le plus jeune des deux, l'homme au Caninos, interpella Lilie alors qu'elle allait entrer. "Désolé, mademoiselle, vous ne pouvez pas...". Il fut interrompu par l'Agent Jenny -que Lilie reconnut immédiatement, elle avait rencontré l'une de ses cousines à Unys quelques années auparavant- qui sortait du laboratoire : "Laissez-la entrer. J'ai terminé de prendre les dépositions, nous partons pour le Quartier Général. Ces gredins de la Team Skull ne nous échapperont pas, cette fois !". Le Professeur Euphorbe, qui sortit à son tour, accueillit Lilie d'un air beaucoup plus sérieux qu'à l'accoutumée.
Après que la Police soit partie, ils rentrèrent, et Lilie retrouva Tili, assis devant la table de l'entrée. Dessus gisait Flamiaou, dans un état visiblement critique. L'infirmière Joëlle était là, le Professeur l'ayant appelé en urgence. Un Grodoudou s'agitait avec des bandages, mais d'après l'air inquiet de l'infirmière Joëlle, le problème devait être sérieux. Lilie n'osa rien demander, mais le Professeur devina ses questions. "Ils étaient vraiment forts. Le Tritox de Guzma a réussi à toucher Flamiaou de plein fouet, le poison l'a cloué au sol. C'est à ce moment-là qu'ils en ont profité pour nous achever. Ils ont emmené Chelours, mais Guzma a estimé que Flamiaou était trop faible et qu'ils ne leur servirait à rien. Malheureusement, les baies Pêcha n'ont eu aucun effet.". L'infirmière Joëlle s'empressa de rajouter : "Il ne s'agit pas d'un simple empoisonnement, le poison est de plus en plus virulent. C'est simple : le venin d'un Tritox est presque dix fois plus puissant que celui d'un Arbok. De simples baies ne pourront pas en venir à bout.".
Tili était effondré, les yeux emplis de tristesse et de rage alors qu'il assistait, impuissant, à l'agonie de son partenaire. Flamiaou ouvrait parfois les yeux pour pousser un miaulement suraigu, mais sa douleur semblait si intense qu'il restait cloué à la table, presque immobile. Goupix grimpa sur la table, en prenant bien soin de ne pas déranger l'infirmière et son Pokémon, qui tentaient par tous les moyens de ralentir la progression du poison. Lilie, désemparée, demanda au Professeur ce qu'elle pouvait faire. Il réfléchit longuement, l'air préoccupé. Les évènements récents avaient eu raison de son éternel optimisme, et il avait beaucoup de mal à se concentrer pour trouver une solution. Lilie était inquiète. Celui qu'elle considérait comme son modèle avait toujours eu raison des situations les plus difficiles, même lorsque Lilie perdait espoir. Mais cette fois, c'était différent. Ils étaient dans le même cas. Ils ne savaient pas quoi faire. Personne ici ne savait quoi faire, et si personne ne faisait rien, Flamiaou n'allait pas survivre.
La porte s'ouvrit alors, et la mère de Tili fit irruption dans la pièce, un panier sous le bras. L'odeur qui s'en dégageait vint jusqu'à Lilie, et elle se sentit presque rassurée, tout à coup. Après avoir posé le panier sur la table, la mère de Tili fit le tour de la pièce pour distribuer ses Manapua tout chauds. "Alors, du nouveau ?", se risqua-t-elle à demander. La réponse se faisant attendre, elle prit elle aussi une bouchée de ses petits pains. Tout le monde semblait déguster le sien, dans un silence de mort. Et soudain elle s'exclama : "Oh, mais j'y pense ! Le nouveau professeur de l'école des dresseurs, il a bien écrit un livre sur les Pokémon de la région, non ? Il doit en savoir beaucoup sur les Tritox et leur venin !". L'évidence même. Le Professeur, qui venait de s'asseoir aux côtés de son neveu, se releva d'un bond. "Althéo ! Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ? Il était venu me poser des questions sur les espèces endémiques d'Alola, je me rappelle qu'on avait discuté au sujet des Tritox, justement ! Je vais le chercher de ce pas !". Lilie l'interrompit : "Je vais y aller. Professeur, laissez-moi me rendre utile !".
Le débat avait été rapidement clos : de toute façon, le Professeur et la mère de Tili devaient rester aux côtés de ce dernier pour l'aider dans cette pénible épreuve. Lilie pouvait donc se rendre à l'école des dresseurs avec Goupix. Ils avaient décidé d'emprunter la route du village. Le contourner les aurait fait passer par la jungle, et ils n'étaient pas partants pour y retourner si rapidement. Ainsi, ils descendirent par la route principale que Tili les avait fait suivre le matin même pour rejoindre la place du village. Ils traversèrent donc le bourg, et arrivèrent de l'autre côté de MeleMele en un rien de temps. L'école des dresseurs, où enseignait Althéo, se trouvait un peu plus loin, en haut d'une butte. Le sentier pour y accéder était très sûr, et les enfants du village avaient l'habitude de jouer dans les hautes herbes devant l'école. Néanmoins, Lilie appréhendait quelque peu de traverser les champs de fleur qui recouvraient la colline.
En effet, le climat tropical d'Alola permettait une prolifération de Pokémon de type Insecte. Et les Pokémon insecte, bien qu'ils soient, d'après ce que Lilie écrivait dans ses rapports : "réellement magnifiques" ou "vraiment trop mignons", transportaient souvent des spores qui la rendaient malade. Sa santé fragile avait toujours été un problème, mais son allergie au pollen était peut-être ce qui la dérangeait le plus. Elle avait une interdiction formelle de s'approcher à moins de 20 mètres d'un bouquet de fleurs ou d'un Pokémon insecte qui butinait. Ordre de son médecin particulier, que ses parents avaient engagé pour elle à Kalos. Il lui envoyait très régulièrement par Bekipan Express des lettres remplies de conseils destinés à lui "rendre la vie plus agréable, malgré son organisme fragile". Des absurdités, pensait Lilie au fond d'elle-même. Mais, évidemment, elle ne l'avait jamais dit comme ça devant ses parents.
Elle s'interrompit dans ses pensées, car Goupix se frottait contre sa jambe, comme pour vouloir lui dire quelque chose. Et, en effet, ils étaient arrivés en bas de la colline. Il leur restait juste à traverser le champ d'hibiscus qui s'étendaient devant eux. Au sommet, on distinguait à peine le grand bâtiment qu'était l'école des dresseurs. Lilie prit son courage à deux mains, sortit de son sac un petit masque qu'elle utilisa pour recouvrir son nez et sa bouche, et ils entamèrent l'interminable côte qui surplombait le village. Bien qu'elle prenait son temps, elle s'obligeait à marcher le plus vite possible et à ne faire que de rares et courtes pauses, car l'urgence de la situation nécessitait qu'elle trouve Althéo le plus vite possible. Et, de plus, elle n'avait aucune envie de s'éterniser au milieu de ces magnifiques fleurs qui pouvaient la tuer.
Ainsi, ils marchèrent une quinzaine de minutes à travers les plantes qui recouvraient même presque entièrement le sentier. Autour d'eux, des Bombydou s'affairaient à collecter du pollen, et Lilie prenait garde à ne pas s'en approcher de trop près. Elle aperçut même une Rubombelle, qui aidait un Bombydou en difficulté à porter sa charge de pollen. L'entraide chez les Pokémon insecte impressionnait Lilie depuis toujours. Petite, elle regardait à la télévision les reportages de la chaine scientifique sur le Professeur Sorbier. C'était le professeur du laboratoire Pokémon de Sinnoh, et, accessoirement, un grand ami du Professeur Euphorbe. C'était d'abord pour ça que Lilie tenait avant tout à devenir son assistante, au début. Bref, un jour, elle avait vu une émission commentée par le Professeur Sorbier qui parlait de l'unité qui régnait dans les ruches d'Apitrini : "Sous la direction d'un Pokémon en qui ils ont confiance, certains Pokémon sont capables d'accomplir un travail fantastique.". C'était cette organisation parfaite que Lilie trouvait admirable.
Elle n'eut le temps de penser plus longtemps, car, soudain, elle se retrouva à terre, bousculée par quelque chose qui fila bien vite dans les hautes herbes. Le temps qu'elle comprenne ce qu'il se passait, Goupix s'était déjà lancé à la poursuite du mystérieux agresseur. Lilie tenta d'appeler son Pokémon, mais le masque la gênait et sa voix était comme étouffée. Et comme elle ne devait le retirer sous aucun prétexte, elle se résigna à poursuivre Goupix en se frayant un chemin dans les fourrés. Après quelques minutes de recherches, elle entendit un grognement violent à quelques mètres d'elle. Elle sentit quelque chose passer sous elle, à quelques centimètres de sa jambe. Puis, les jappements de Goupix se firent entendre, juste devant elle. Elle dût écarter quelques feuilles pour l'entrevoir, sous les buissons. Il était en colère. Et, sans transition, il se remit à courir.
Lilie suivit le mouvement des herbes, agitées par le passage du petit renard, jusqu'à se retrouver sur le sentier, à quelques mètres de l'école seulement. Les plantes étaient plus clairsemées ici, et elle put tout à fait identifier son assaillant : un jeune Rocabot, plutôt court sur pattes, à peine plus grand que Goupix. Il semblait être complètement enragé. Il grognait, aboyait, et grognait à nouveau, en position offensive. Les Rocabot étaient vraiment réputés à Alola, et Lilie était donc très calée sur le sujet. Elle connaissait leurs habitudes, leur comportement, et leurs faiblesses au combat. Ils n'avaient pas de faiblesse particulière au type Glace, Goupix n'avait donc pas un avantage de type. C'était même l'inverse, en fait. Les capacités de type Roche étaient particulièrement redoutables sur le type Glace, et donc sur Goupix. Lilie voulait à tout prix éviter l'affrontement, mais c'était trop tard.
L'horrible chien se jeta à corps perdu sur Goupix, les crocs en avant. Lilie s'écria, par réflexe : "Esquive, vite !". Le renard obéit, et se projeta en avant. Rocabot atterrit derrière lui dans un bruit sourd, et sa mâchoire cogna violemment le sol. Il mit quelques secondes à s'en relever. Lilie en profita : "Goupix, utilise Doux Baiser !". Le Pokémon s'éxécuta, et bien vite, le Rocabot se retrouva dans la confusion la plus totale. Ses mouvements devinrent hasardeux, et il s'emmêla les pattes pour se retrouver une nouvelle fois à terre. Il tenta pourtant de se relever et d'utiliser une attaque Roulade, mais Goupix l'arrêta à temps avec la capacité Vent Féerique, sur ordre de Lilie. Presque K.O. et bien sonné, le Rocabot ne se releva pas immédiatement, et ses grognements ressemblaient désormais à de petits gémissements.
Alerté par les cris du chien, un petit groupe d'enfants sortit du bâtiment, suivi par un jeune homme d'une vingtaine d'années, à la peau mate et aux cheveux roses. Althéo. Deux enfants, un garçon et une fille, se rapprochèrent en courant du petit chien qui gisait au sol. "Rocabot ! Où est-ce que t'étais ?" "Tu nous a fait peur ! Pourquoi tu t'es enfui comme ça ?". Remarquant l'air intrigué de Lilie, Althéo demanda aux enfants de se calmer et de laisser le petit chien tranquille. Il posa un genou au sol, sortit de sa poche une potion en spray et la pulvérisa sur Rocabot. Après quelques secondes, les effets de la potion le remirent sur pieds et il se releva, beaucoup plus calme.
"Nous te devons une fière chandelle.", dit-il en s'adressant à Lilie. "Rocabot est notre mascotte, et il semblerait qu'il ait pris peur tout à l'heure, lorsque les enfants on voulu jouer avec sa queue. Il s'est enfui, et nous l'avons cherché des heures sans succès. Merci à toi de nous l'avoir ramené.". Il caressa la tête du chiot, qui lui lécha la main. "Et calmé.", ajouta-t-il en riant. Puis il se releva, et se présenta en bonne et dûe forme. Après lui avoir expliqué la situation, Althéo poussa un long soupir et se plongea dans une réflexion intense. Son air sérieux lui donnait une allure d'enfant contrarié, pensait Lilie. Et c'est vrai que les traits de son visage paraissaient juvéniles. Il était le plus jeune professeur de toute l'histoire de l'école. C'est ce que Lilie avait lu dans la gazette du village, que Bekipan lui apportait tous les matins.
Après quelques minutes, il invita Lilie à entrer. Malgré qu'elle ait insisté sur le caractère urgent de la situation, il tenait absolument à consulter ses notes au sujet des Tritox. Elle accepta, et il l'amena jusqu'à la bibliothèque de l'école. Bien fournie, d'après ce que Lilie pouvait voir. Elle en choisit quelques-uns sur l'étagère et commença à les feuilleter, dans l'espoir de trouver quelque chose d'intéressant, et sinon, au moins pour lui changer les idées. Elle les consulta pendant une dizaine de minutes : elle n'avait jamais rien lu d'aussi pointu en matière de recherches sur les Pokémon.
En même temps, c'était la seule bibliothèque de l'île, et même le Professeur Euphorbe avait l'habitude de venir se renseigner ici -dans les cas extrêmes, car il n'avait jamais été un grand amoureux des livres, et préférait de loin la pratique à la théorie-. Pourtant, c'est après s'être plongé dans un de ces livres qu'Althéo s'exclama qu'il avait trouvé une solution. Folle de joie, Lilie ne put s'empêcher de lui demander ce que c'était. Après quelques explications sur les récentes recherches en matières d'antidotes au venin des Tritox, il finit par aborder un sujet qui fit écho dans l'esprit de Lilie : la Fondation Æther.
Apocyne en avait déjà parlé, plus tôt dans la jungle. Et, maintenant qu'elle y réfléchissait, ce nom n'était pas inconnu à Lilie. Mais quelle pouvait bien être cette fameuse Fondation Æther dont tout le monde parlait ? Elle n'eut le temps de poser la question. Althéo lui remit le livre en question, intitulé "Petit guide des poisons rares et de leurs antidotes". Il expliqua en quelques mots que le remède contre le venin des Tritox était très compliqué à réaliser, et qu'un résultat parfait ne pouvait être obtenu que dans un laboratoire très compétent. Il ajouta que le laboratoire de la Fondation Æther devait être le plus compétent de la région alolienne, et qu'il fallait absolument se rendre là-bas, sur le Paradis Æther. Et c'est là que Lilie comprit.
On lui en avait beaucoup parlé. Une île artificielle où sont accueillis tous les Pokémon blessés ou malades, et où les chercheurs qui y travaillent s'acharnent à les soigner. Elle trouvait l'idée admirable, mais elle ne pouvait s'empêcher de penser que les dirigeants de cette fondation devaient être bien narcissiques pour qualifier leur île de "Paradis" et pour lui donner leur nom. Néanmoins, elle sortit sans attendre, remercia Althéo du fond du coeur, le laissa sur le porche du bâtiment et reprit la route en sens inverse, Goupix dans les bras, son masque sur la bouche, et le précieux livre dans son sac.
Lilie et Goupix arrivèrent rapidement au laboratoire, et il ne fallut à la jeune fille que quelques minutes pour raconter au Professeur et à Tili ce que lui avait dit Althéo. Et, près d'une heure plus tard, ils avaient chacun préparé leurs valises pour partir le lendemain matin.