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Le droit de tuer de Seiichi



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» Auteur : Seiichi - Voir le profil
» Créé le 08/01/2011 à 18:07
» Dernière mise à jour le 30/06/2012 à 13:06

» Mots-clés :   Action   Drame   One-shot   Présence d'armes

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Le droit de tuer
Des milliers de cris de souffrance...
Une douleur infinie...

On dit souvent que juste avant de mourir, on voit sa vie défiler devant ses yeux. Éric, lui, revit juste l'histoire qui a fait basculer sa vie. Depuis le début, il ne le sentait pas ce coup...


Quelques jours plus tôt...

L'homme était assis à une table, dans un bar mal famé de la ville. Il regarde sans cesse sa montre à travers ses lunettes rondes. Il est 21h passé. Il y avait peu de clients. Il commanda un café. Son contact est en retard. Soudain, la porte du bar s'ouvre, un homme entre, suivit d'un Persian. Grand, barbu, le regard sombre, un long manteau qui cachait ses vêtements. Il s'assit nonchalamment en face de l'homme aux lunettes. Le Persian se coucha à ses pieds.
- Vous êtes en retard ! fit l'homme aux lunettes avec un air courroucé.
- Z'avez pas d'ordres à me donner, rétorqua l'autre d'une voix calme, mais ferme.
- Je suis tout de même votre employeur !
- Juste pour ce contrat. Alors faites ce que vous avez à faire. Mettez moi au courant.
Le premier homme déglutit.
-Eh bien voilà... fit il gêné. Je suis le représentant du parti opposant de cette ville. Nous prévoyons de... de faire assassiner le maire...
Les yeux du grand homme sombre s'agrandirent.
- ...et nous avons besoin de votre meilleur élément.
Le grand barbu réfléchit quelques secondes.
- Vous avez des infos ? Où ont doit les trouver nous même ?
- Non c'est bon, je me suis déjà chargé de cette partie du travail. Vous trouverez toutes les informations dans cette enveloppe.
Il lui tendit une grande enveloppe marron.
- Dans cette autre enveloppe, 5000 pokédollards pour vous. En tant que chef de la mafia local, je suppose que vous avez besoin de financement. Cela servira aussi à vous payer pour transmettre l'information.
Il désigna ensuite une mallette noir à ses pieds.
- Là dedans, il y a 500 000 pokédollards pour votre homme. Vous recevrez chacun le même versement après la besogne. Cela vous va ?
L'homme avait baissé la voix au fur et à mesure qu'il parlait tout en jetant des regards inquiets autour de lui. Un serveur apporta le café. Le grand barbu demanda une bière.
- C'est ok pour moi, fit ce dernier. Mon homme aussi sera d'accord. Mais attention, si vous essayez de m'arnaquer...
Il désigna son Persian qui se léchait la patte.
- Enfin vous devez avoir vu assez de films d'espionnage pour devinez la suite. Si vous essayez de me doubler, Lucas vous fera passer un sale quart d'heure.
L'homme aux lunettes se mit à trembler. Il paya sa boisson qu'il n'avait pas touché et s'en alla sans demander son reste.
Le barbu sourit. Il but sa bière, paya lui aussi et sortit, suivit de Lucas, le Persian. Arrivé dans la rue, il sortit un téléphone portable dernière génération et composa un numéro.
- Éric, c'est moi. Je passe à ton appartement, j'ai du travail pour toi...

** *
Le grand barbu frappa à la porte. Un grand appartement, dans un quartier aisé ou il fait bon vivre. Un trentenaire au visage dure vint lui ouvrir. Grand lui aussi mais parfaitement rasé, châtain clair aux yeux gris acier qui semblait vous sonder, il avait un corps svelte et athlétique. Sa carrure de sprinteur olympique cachait des muscles puissants et souples à la détente exceptionnelle. Il était pieds nus et était vêtu simplement d'une paire de Jeans et d'un T-shirt blanc.
- Salut Éric.
- Joe ! Comment vas tu ?
Les deux hommes se donnèrent une accolade.
- Entre, je viens juste de déboucher une bonne bouteille.
Éric Willer, tueur à gages de profession, avait une passion pour le vin depuis qu'il avait gouté à cette merveilleuse boisson lorsqu'il était adolescent. Depuis, il n'avait cesser d'en boire.
Le dénommé Joe pénétra dans l'appartement, toujours suivit de son Persian.
- Eh voilà Lucas ! Je ne t'avais pas vu mon grand !
Il gratta le entre les oreille chat qui se mit à ronronner. Pendant ce temps, Joe avait pris place sur dans le canapé de cuire. Une bouteille de Poupille 1999 trônait sur la table basse. Le salon était décoré de meubles récents. Une TV dernier cri sur son meuble faisait face au canapé et à la table basse. Dans un coin se trouvait un bureau ou siégeait un ordinateur tout neuf avec du matériel informatique dernier cri lui aussi. Une bibliothèque complétait cette décoration.
- J'apporte des verres tout de suite, fit Éric.
Joe garde la silence. Lucas avait prit place à ses pieds. Éric revint avec deux verres et une gamelle de lait pour Lucas.
- Je sais qu'il en raffole !
- Persian ! apprécia le pokémon.
Éric servit deux verres de son vin préféré et commença à le savourer.
- J'aime bien ce vin. Il a des arômes de confiture de fruits noirs, et il est un peu jazzi, il va bien avec l'ambiance.
- Qu'est ce qui te met d'humeur si joyeuse ? demanda Joe, l'air morose.
- D'avoir un contrat pardi ! répliqua Éric. Cinq mois d'inaction , c'est long à force.
En effet cinq mois plutôt Éric avait eu quelques soucis avec sa mission et s'était pris une balle dans l'épaule. Deux mois de convalescence et trois de rééducation diagnostiqués par un médecins de la pègre. Beaucoup trop selon Éric.
- Oui mais depuis ton « accident », les contrats ne se bousculent à notre porte ! Ta réputation à chuter, tu n'est plus considéré comme le meilleur dans le milieu ! Mais tu as de la chance. Ce contrat là, c'est un gros morceau. Y'a 1 million de pokédollards à la clé pour toi !
- Qui est la cible ?
- Le maire.
- Ok pour moi. Je commence quand ?
Joe avait toujours été impressionné par le calme que dégageait le tueur. « Il ne pense même pas au graves conséquences, il s'en fiche complètement ! » pensa-t-il.
- Je sais ce que tu te dis, enchaîna Éric. Tu te demandes comment je fais pour garder mon calme à chaque fois. Qu'est ce que tu veux, c'est mon métier. On me demande de tuer alors je tue. Un point c'est tout. Hector et moi, on est près à partir quand tu veux.
Hector, c'était le Ectoplasma d'Éric, son premier et unique pokémon. C'était sur lui que reposait principalement la méthode d'assassinat d'Éric, une méthode qui consiste a envoyer le pokémon avant, pour endormir la cible, il ne restait plus ensuite qu'à Éric de venir l'achever, un pokémon étant incapable de tuer un humain, tant par morale que par capacités . Pour être sûr que la victime ne se réveillerait pas, Éric utilisait l'attaque Cauchemar. Il avait en effet découvert un jour une propriété tout à fait intéressante de cette attaque. En effet, un humain comme un pokémon pouvait se réveiller suite à une attaque de sommeil, comme Hypnose ou Poudre Dodo. Un pokémon endormi pouvait aussi se réveiller suite à une attaque Cauchemar. Pas un humain. Cauchemar plongeait un humain endormi dans un coma profond dont il est impossible de sortir. Très efficace. Et Hector la maitrisait parfaitement. C'était un très bon pokémon, mais Éric le voyait plus comme une arme que comme un ami.
Joe posa une enveloppe et une mallette sur la table.
- L'enveloppe contient toutes les infos sur ta mission, pour une fois c'est pas à toi de faire cette partie du job. T'es juste là pour terminer le travail, expliqua t-il. La mallette contient 500 000 pokédollards. Tu connais le principe, t'auras l'autre moitié après.
- Merci Joe.
Ce dernier se leva et but son verre d'une seule traite. Éric grimaça, il ne pouvait pas concevoir qu'on ne savoure pas un tel vin. Lucas finit lui aussi rapidement sa gamelle.
- Alors j'attends de lire la mort du maire dans les journaux. Bonne chance.
Ils se serrèrent la main.
- Merci Joe, répéta Éric.
Joe sortit, Lucas sur les tallons, laissant le tueur seul, sirotant son vin et réfléchissant à son prochain coup.

** *
Éric se resservit un verre. Il était abattu. Il avait fait le fier devant Joe, lui faisant croire qu'il était content de reprendre du service, mais en fait il n'aimait pas ça. Il n'en pouvait plus, de tous ces meurtres. De tuer à longueur de temps. Tout ces cadavres qu'il avait laissé derrière lui le tourmentait la nuit. Il n'en dormait plus. Mais en même temps, il se disait que tous les gens qu'il avait refroidit, toutes ses personnes, était sûrement ses seuls amis... On pouvait dire ce qu'on veux, que certaines personnes n'ont pas de cœur et peuvent tuer de sang froid, il arrive un moment où l'on en peut plus. Et Éric avait atteint à cette limite. Il risquait à tout moment de sombrer dans la folie. Il se livrait une vraie guerre psychologique intérieure pour lutter contre ses démons. Il ne savait pas combien de temps cela durerait. Dans ces moments là, il avait envi de se flinguer. D'en finir avec tout ça. Mais il résistait à la tentation de se tirer une balle. Il se disait que bientôt, « tout ça » serait finit, justement. Mais il ne se doutait pas dans quelles circonstances...

** *
Le lendemain, Éric se leva tôt, malgré le fait qu'il se soit couché tard. Il avait sortit Hector de sa pokéball peu de temps après le départ de Joe, et ensemble ils avaient étudiés le plan de la maison, les tours de surveillance des gardes, la position des caméras ainsi que leur angle de vu, et les habitudes du maire. A partir de ça, il avait put établir que mercredi serait le jour idéal pour agir. Le journal sortant jeudi, Joe aurait le plaisir de voir l'annonce de la mort du maire comme il le souhaitait. En fonction de tout cela, il avait tracé un chemin précis qui, normalement, lui permettrait d'accéder directement au maire sans croiser de gardes. Il n'avait qu'une cible à tuer, inutile de faire d'autres victimes innocentes. Ils ne tuerait les autres qu'en dernier recourt.
En attendant, étant lundi il n'avait rien à faire durant les deux prochain jours. Après un rapide petit déjeuner, et un brin de toilette, il décida de sortir. Il accrocha la pokéball d'Hector à sa ceinture, enfila sa veste noire, et claqua la porte derrière lui. Il gardait toujours son pokémon dans sa ball, et ne le sortait qu'en cas de besoin. Il n'était pas de ceux qui aimait avoir leur pokémon à leurs cotés. Hector n'était pour lui qu'une arme comme une autre.
Arrivé dans la rue, il prit la direction de la banque. Il allait déposer un peu de sa nouvelle paye sur son compte à l'étranger. Il marchait tranquillement, connaissant très bien la meilleur façon d'utiliser son argent. Il s'était fixé un objectif. Dix millions. Après, il irait prendre sa retraite dans un paradis fiscal, où on le prendrait pour un riche touriste et où on ne le questionnerait pas sur la provenance de son argent. Il passerai sont temps à se reposer dans un hamac près d'une splendide demeure en sirotant du vin. Une fois qu'il serait riche, il pourrait s'acheter toutes les bouteilles rares qu'il avait tant convoité ! En plus, il ne lui manquait justement plus qu'un million. Ce coup là serait donc le sommet de sa carrière. Après, retraite au soleil. Pas du tout la même chose que de passer 5 mois dans son appartement à ne rien faire avec une épaule démise. Perdu dans ses pensées, il bouscula un homme sans le remarquer.
- Eh ! Tu pourrais faire attention où tu marches !
Éric continua son chemin.
- Oh ! Je te parle !
L'inconnu, un type plutôt baraqué dans son genre, lui agrippa le col de sa veste. Éric se retourna, et lança lui un regard glacial.
- Je vous demande pardon ? demanda Éric, d'une voix encore plus glacial que son regard.
Une foule de passants commençait à se masser autour des deux hommes.
- Tu m'a bousculer ! Excuses toi !
- Non, répondit simplement Éric.
- Tu veux pas t'excuser ?
- Je viens de vous dire non.
Le gros baraqué, excédé par tant d'arrogance, leva son poing et se prépara à frapper. Au moment où le poing de son assaillant fut à quelques centimètres de son visage, Éric esquiva d'un pas souple sur le côté. Il s'empara du bras de son adversaire et le tordit dans son dos. Éric se retrouva derrière le le son ennemi. Il lui fit une petite balayette, et son adversaire s'écroula à plat ventre. L'action avait durée 5 secondes. Le tueur à gages était assit sur le dos du gros, lui faisant une clé de bras.
- Guh ! L.... Lâche moi ! suffoqua ce dernier, la respiration coupée par sa chute.
Éric desserra légèrement son emprise.
- Je n'avais pas a m'excuser tout à l'heure. Je ne regardait pas ou je j'allais, c'est plutôt vous qui devrait vous excuser de m'avoir pousser volontairement pour déclencher un bagarre. Manque de chance, vous êtes tomber sur plus fort que vous. Alors maintenant deux solutions s'offre à vous. Soit vous dégagez d'ici avant que la police n'arrive. Soit on attend tout les deux la police en restant comme ça et vous vous faites coffrer pour tentative d'agression. Alors, que décidez vous ?
- C'est... c'est bon. J'abandonne ! Pitié, me casse pas le bras !
Éric relâcha le bras de son agresseur et se releva. L'autre se relava également et partit en courant. Éric fendit la foule dans l'autre sens, sans se retourner, et continua en direction de la banque.

** *
C'était le soir. Éric était dans le parc. Il y avait passé sa journée, assit sur un banc, à regarder les enfants jouer, les Nenupiots barboter dans la mare où encore le petit vieux sur le banc d'à côté nourrir les Roucools. Après la banque, il avait rapidement mangé dans un fast-food, puis s'était installé sur ce banc. A réfléchir. A penser. A son avenir et plein d'autres choses, inutiles.
Mais là, le soleil descendait à vu d'œil, et il était temps de rentrer. Il se leva et prit la direction de la sortit. Le parc allait sûrement fermer, il était le dernier à partir. Dans la rue, les lampadaires s'allumèrent. Éric tourna à l'angle d'une petite ruelle sombre et tomba nez à nez avec le gros baraqué du matin. Il était suivit par deux autres hommes, des jumeaux, qui semblaient être ses sbires.
- Tiens, tiens, tiens... Regardez qui voilà ! fit le gros.
- Oh ! Mais c'est Jessie, James et Miaouss ! Regarde toi Miaouss, tu as vu comme tu as grossi ! rétorqua Éric avec un sourire narquois sur les lèvres.
- Ta gueule ! T'es pas en position de force alors tu la ferme. Tu te doutes de ce qu'on va faire, mes potes et moi ?
- Me laisser partir gentiment ? répondit niaisement Éric qui n'avait vraiment pas la patiente ni l'envie de se battre.
- C'est ça ! Dans tes rêves ! Comme t'as l'air plutôt fort au corps à corps, on va régler dans un bon vieux match pokémon ! Qu'en penses tu ?
- D'habitude, c'est le grand méchant loup qui pourchasse les trois petits cochons, et non l'inverse ! fit Éric avec un sourire.
- Ta gueule, on s'en fou de ton avis, reprit le gros abruti.
- Ma parole, mais tu ne connais qu'un mot de vocabulaire ou quoi ?
- Ta gueule et bats toi ! répéta le gros encore une fois.
Ses deux acolytes, qui n'avait pipé mot depuis le début de la joute verbale, sortirent alors chacun un Malosse. Le gros du milieu envoya un Crocrodil.
- Oh, trois contre un, mon dieu que c'est équilibré ! Bon Hector à toi.
Le Ectoplasma apparu avec un grand sourire. Les deux sbire ordonnèrent à leurs Malosses d'utiliser l'attaque Machouille, lesquels s'élancèrent pour mordre le pokémon du tueur. Ce dernier, étant un fantôme, traversa le sol et réapparut entre les Malosses et le Crocrodil. Les chiens mordirent le vide. Les acolytes du gros réordonnèrent à leurs pokémons d'attaquer une nouvelle fois avec Machouille.
- C'est pas vrai... geignit Éric. Hé Tic et Tac ! Vous connaissez que ça comme attaque ?
Éric obtenu pour seul réponse un bruit de claquement de mâchoire dans le vide, Ectoplasma ayant évité les attaques en lévitant par dessus ses ennemis.
- Bon on va terminer ça rapidement. Hector attaque Ball Ombre !
Celui ci généra une immense boule de ténèbres au dessus de sa tête, et la lança sur les deux Malosses qui furent mis K.O sur le coup devant la puissance de l'attaque. Leurs dresseur les rappelèrent rapidement et détalèrent.
- Hé ! Qu'est ce que vous faites ! Attendez ! s'époumona le gros.
- On dirait qu'il ne reste plus que toi et moi maintenant... fit Éric en souriant.
Face à lui, un gros bonhomme tremblant qui ne paraissait plus du tout baraqué et son Crocrodil.
- Je pourrais faire comme avec tes petits camarades, envoyer une Ball Ombre et mettre ton pokémon K.O sur le coup, et toi tu t'enfuis en courant comme un lâche. Mais vois tu, tu m'as légèrement pourri ma journée, et surtout tu m'a fais perdre mon temps. Malheureusement pour toi, je suis d'une nature rancunière. Donc plutôt que de gagner ce combat facilement, je vais te faire souffrir. Et maintenant je vais te révéler un petit secret. Je suis tueur à gages de profession. Rassure toi je ne vais pas te tuer, je n'y gagnerais rien. Comme je te l'ai dit, tu vas souffrir. Si je t'avoue tout cela, en fait, c'est parce que tu ne pourra jamais le répéter...
La dernière chose que le gros vis, ce soir là, ce fut de grand yeux rouges qui le fixaient.

Le lendemain matin, les premiers passants découvrir dans une ruelle un Crocrodil, extrêmement affaibli, allongé à côté de son gros dresseur, dans le coma.

** *
Mercredi soir. Le grand soir. L'ultime coup de sa carrière. Éric se préparait dans son salon, sous l'œil rieur d'Hector.
- Allez mon vieux, après ce soir, je me prend des vacance. Encore.
Hector souriait toujours.
- Tu sais, être en convalescence, c'est pas comme les vacances. C'est pour ça que les 5 dernier mois, ça compte pas.
Hector réagit.
- Ecto ! confirma t-il.
- Oui je sais, c'était encore moins marrant pour toi d'être enfermer dans ta pokéball je suis désolé. Si tu veux je te relâcherai après. Je prend ma retraite, je n'aurais plus besoin de toi.
Ectoplasma acquiesça.
-Bon on va pas tarder à y aller. Reviens, Hector.
Le pokémon rentra dans sa pokéball. Éric avait enfilé une tenue entièrement noir, un pantalon souple en lin, et un pull a col roulé. Il avait le visage découvert, il détestait porter une cagoule, cela l'étouffait. Il portait aussi des gants en cuire, noirs eux aussi, ainsi que des basket noir. Il se rendit dans sa chambre. C'était là qu'il entreposait toues ses armes. Essentiellement des poignards, des dizaines de sortes de poignard, de toutes les tailles et de toutes les formes, accrochés aux murs ou sur des présentoirs. Il possédait des couteaux à la lame dentelé ou effilée, droite ou incurvée. Il avait aussi de solides poignards, des dagues à la garde incrustée de pierres précieuses, des poignards africains voué aux sacrifices, et même des kunaïs japonais et des shurikens. Et dans une malle sous son lit, son trésor le plus précieux : le sabre ayant appartenu à Musashi Miyamoto en personne, le plus grand samouraï de tout les temps. Évidement, pour posséder un tel bien, il avait dût le voler, il ne pouvait décemment s'offrir une telle merveille sans piocher dans ses économies si précieuses.
Éric laissa son regard se promener sur sa collection. Il utilisait beaucoup d'armes blanches car elles étaient silencieuses, et avec elles, pas besoins de munitions donc on est jamais à cour. De plus, c''était la première sorte d'arme qu'il avait appris à manier et du coup il ne s'en séparait plus.
C'était il y a quinze ans, au cours d'un voyage en Chine, qu'il avait apprit la Science des Poignards. Il avait effectué une retraite de 10 mois dans un temple remplit de moines shaolin. Là bas, il avait apprit à maitriser toutes sortes d'armes blanches. Et en particulier les poignards. Depuis, il ne s'en séparait plus.
Le tueur à gages avait quand même un fusil snipper, pour les meurtres en plein jours au milieu de la foule.
Il se remémora son dernier coup, où il avait utilisé ce fusil et où il s'était blessé. Il devait tuer un millionnaire qui se trouvait dans un hôtel en face de sa planque, mais malheureusement, la femme de la cible s'était trouvée par hasard sur la trajectoire de la balle. Éric avait dû tirer une deuxième fois mais les gardes du corps l'avaient repérés et avaient répliqués sur la fenêtre derrière laquelle il se trouvait. Il s'était pris une balle dans l'épaules et s'était enfui à la vas-vite. Son commanditaire avait été particulièrement mécontent.
Dans son arsenal, Éric possédait aussi un fusil d'assaut, pour les rares prises de forces, ainsi que quelques pistolets automatiques, notamment des Sig Sauer, et même un vieux Colt 45. Mais ce soir, il n'utiliserait que ses poignards. Il en attacha deux autour de ses chevilles, six à sa ceinture, qu'il dissimula sous son pull, et un dans chaque manche. Il avait mis au point un système de courroie qu'il était directement lié à son petit doigt par des filins invisibles. Ce fonctionnement lui permettait d'avoir des armes rétractables dans chaque bras, qu'il pouvait sortir d'un simple mouvement de l'auriculaire. C'était discret et pratique pour se libérer si l'on est ligoté. Le tout était attaché autour de ses poignet avec des liens de cuire, qui étaient conçus pour éviter qu'il ne se taille les veines pendant l'action.
Il était fin près. Il ferma la porte et se mit en route. Il repasserait à son appartement uniquement après son coup, pour faire ses valises. Joe l'avait informé la veille qu'il devrait téléphoner à un certain numéro pour connaître le lieu de la remise de la seconde partie de la paye.
Éric se remémora la veille justement. Il avait dû activement rechercher les deux complices du gros lourdeau qui s'étaient enfui durant le combat pour les plonger dans le même état que leur ami. Inutile qu'ils aillent tout raconter aux flics avant qu'il n'ait quitté le territoire. Le tueur avait fini par les coincer dans la même ruelle, avec quelques uns de leurs amis, et avaient donc dû infliger le même traitement à toute la bande. Des victimes innocentes. Mais il s'en fichait. Bientôt, il en aurait fini avec tout ça.
La maison du maire était située sur une colline au nord de la ville. Éric monta sur sa moto, une Suzuki dernier modèle, (durant ses cinq mois de repos, il avait été très dépensier, pour occuper son temps, et bien qu'avant il ne lui manquait que 500 000 pokédollards, à cause de ces dépenses, il lui en manquait maintenant 1 million), mais prit la direction plein ouest. Il avait bien étudié le plan de la villa. Elle était entourée d'un mur haut de 5 mètres. Le maire était quelqu'un de prudent. Il savait qu'il avait des ennemis. Et sa maison ressemblait plus à une forteresse qu'à une villa. Il n'y avait qu'une seule entrée, un grand portail devant la route principale. Bien sur, il y avait des gardes partout. La relève était assurée toute les 24 heures. C'était ce soir à minuit, pendant cette relève, que Éric pourrait frapper. La maison comportait trois étages, la chambre du maire se trouvait au 2e, orientée au nord. C'était pour cela qu'il faisait le grand tour. De toute façon, il avait tout son temps, il n'était que 19h. Derrière la maison, justement, il y avait un bois. C'était en passant par ce bois qu'il entrerait. Évidement, il y avait un avant poste, une petite cabane où se trouvaient deux gardes. Cet avant poste était situé à un endroit stratégique : il couvrait tous les angles morts, et on était obligé de passer à proximité pour accéder à la villa, du moins si on se trouvait dans le bois. Les deux gardes en factions envoyaient un signal toutes les 30 minutes à la villa, pour certifier que tout allait bien. Ceux de ce soir seraient à 23h45 et à 00h15. Éric comptait assommer les vigiles juste après qu'ils n'aient envoyés ce signal, comme ça, il bénéficierait de 30 minutes pour agir avant que quelqu'un ne se doute de quelque chose. Après ça, il suivrait son plan. A vrai dire, ce plan reposait sur une information qui n'était pas mentionnée dans l'enveloppe. Si cette donnée s'avérait fausse, alors il aurait recourt à l'improvisation. Il n'aimait vraiment pas ça, mais il n'avait pas le choix. Éric sortit de la ville et longea le périphérique. Dans un petit quart d'heure, il serait proche de la villa.

** *
Éric avait garé sa moto au bord du périphérique, et avait pénétré dans le bois. Il était posté derrière un bosquet, et avait la cabane en visuel. Les deux gardes jouaient aux cartes à l'intérieur, pour tromper le temps. Il était 23h40. Ils enverraient leur signal dans 5 minutes. Le tueur vérifia son maigre équipement : ses 10 couteaux étaient bien fixés.
Ça y est. Éric les vit contacter la demeure par talki-walki. Maintenant, c'était à lui d'agir. Il sortit de derrière son bosquet, s'accroupit et se déplaça ainsi silencieusement vers la cabane. La porte était légèrement entrebâillée. « Pas très attentif pour des mecs de l'avant poste. Ils auraient déjà dû me repérer. » pensa il. Soudain, Éric passa à l'action. En une fraction de seconde, il fonça à l'intérieur de la cabane et assomma les deux gardes d'un coup sec derrière la nuque. Ces derniers n'avaient même pas régit.
- Vraiment pas doués ces types... murmura Éric.
Il chercha tout autour de lui pour trouver de quoi les attacher. Il avait devant lui les deux assommés, au pied d'une table et de deux chaises. Dans un coin de la cabane, il y avait une grande malle. Dedans se trouvait des armes, des ration de nourriture, des draps pour le lits superposés situés dans le coin opposé et... oh miracle ! Une corde ! « J'ai vraiment de la chance moi.... » pensa le tueur. Il les ligota rapidement et utilisa les chaussettes des deux hommes pour faire des baillons. Il vérifia aussi leurs ceinture, car il n'avaient pas vu si les hommes possédaient des pokémons. Il trouva deux balls sur chaque hommes qu'il mit dans la malle. Il n'avait pas besoin que ces messieurs fassent appellent à leurs bêtes pour les libérer.
- Bon au moins, ça, c'est fait, on passe à la suite.
Il sortit de la cabane, puis du bois, cette dernière étant située à l'orée de celui-ci. Devant lui se dressait le fameux mur qui entourait la demeure et son immense jardin. Il pouvait voir les derniers étages de la grande maison au loin. Éric sortit Hector, qui l'accueillit avec un grand sourire.
- Allez mon vieux, tu vas d'abord partir en reconnaissance. C'est pas mentionner dans le plan si il y a ou non des pièges ou des détecteurs de mouvement dans le jardin, alors je compte sur toi pour me les indiquer.
- Ecto, acquiesça le pokémon.
Le fantôme disparut dans le sol. Éric décida alors d'évaluer la situation de l'autre coté du mur. Il commença à grimper sur ce dernier. Il avait toujours été bon, dans tous les sports, et donc l'escalade n'était pas un problème pour lui. Le mur comportait de petits creux qui lui offraient des prises faciles.
Arrivé en haut, il put découvrir le fameux jardin. Un immense champs d'herbe, piqueté de pâquerettes, parfaitement entretenu. Au pied du mur se trouvaient des parterres de fleur coloré que Éric ne put identifier. Un garde avec son Malosse était appuyé contre le mur, entre deux parterres et semblait s'ennuyer ferme. Un autre garde avec un autre Malosse était situé un peu plu loin sur la droite, et semblait s'ennuyer tout autant. « Encore des chiens ! » se dit Bric en se rappelant de son combat de l'avant-veille. Il se décala sur la droite, pour être a distance égale entre les deux vigiles. Plus loin, près de la maison, il y avait de beaux massifs de rosiers. A chaque angles de la demeure se trouvaient aussi des caméra qui effectuaient sans cesse des rotation, de façon à couvrir tout les angles morts au sol. La scène étaient éclairé par de puissants lampadaire, à chaque coins du mur.
- Ecto ! fit une voix joyeuse derrière le tueur.
Surprit, celui-ci faillit lâcher prise. Il se rattrapa in-extrémiste. Son Ectoplasma se trouvait derrière lui, à sa hauteur, en utilisant sa capacité de lévitation.
- Hector ! protesta Éric. Tu m'a fait peur !
- Ectoplasma... s'excusa celui-ci.
- C'est bon, c'est pas trop grave.
Éric entama sa descente.
- Alors ? demanda-t-il arrivé en bas.
- Ecto... Ectoplasma ! entreprit d'expliquer son pokémon.
- Ok. Je peux y aller tranquillement donc?
- Ectoplasma !
- Ok. Bon alors maintenant, on se sépare. Tu sais ce que tu as à faire, je te rejoins tout à l'heure.
- Ecto !
Le fantôme disparut de nouveau dans le sol et Éric, lui, escalada de nouveau le mur. C'était maintenant que commençait la partie de son plan qui reposait sur la chance. En effet, il ne pouvait pas pénétrer dans le jardin tant que les gardes étaient là. Au moment de la relève, il espérait que les sentinelles soient inattentifs, ne serait-ce que quelques instants, pour lui permettre de se faufiler jusqu'à la maison. Il faisait suffisamment confiance en ses capacités pour savoir qu'un cour laps de temps serait amplement suffisant pour accéder à la villa.
Il était en haut du mur. Il vit au loin Hector sortir de terre, s'élever dans les airs jusqu'au 2ème étage dans le dos des vigiles et traverser le mur comme si de rien n'était . Mais Éric se concentra plus sur ce qui se passait en dessous de lui. A sa gauche comme à sa droite, les gardes de la relève arrivaient, chacun avec un Caninos cette fois. Les deux autres vigiles en faction vinrent à la rencontre de leurs remplaçant. Et ils commencèrent à discuter. Maintenant !
Comme l'avait prévu Éric, personne ne le regardait en ce moment. Il se laissa tomber silencieusement au pied du mur. Malheureusement pour lui, une chute de cinq mètres, c'est risqué. Il se fit mal à la cheville en se réceptionnant. Mais il n'avait pas le temps de ce plaindre. Il s'élança rapidement et alla se mettre à couvert derrière un des massifs de rosier. Les gardes et leurs pokémons n'avaient rien remarqués, l'action avait durée moins de dix secondes. « Décidément, c'est vraiment mon jour de chance...! » commença Éric dans la tête. Mais une caméra de surveillance tournait vers lui. « ... Ou pas ! ». Vite, il prit un couteau à sa ceinture et le lança. La lame coupa net le fil de connexion et alla se planter dans le mur derrière. La caméra cessa instantanément de transmettre des images. Il avait quelques instants de répit, il se massa sa cheville douloureuse. Mais il fallait qu'il fasse vite. Si une caméra était défectueuse, le centre de contrôle risquait de prévenir les gardes pour qu'ils aillent voir sur place. Éric entreprit donc d'escalader le mur de la maison. Mais comme celui-ci était lisse, il dût utiliser une autre technique. Il prit à sa ceinture ses deux poignards les plus solides, les planta la façade et commença son ascension, en utilisant ses couteaux comme des piolets. C'était un exercice très difficile, qui requérait toute sa concentration, et une énorme énergie physique. Évidement, les nouveaux gardes lui tournaient le dos, il se concentraient sur le mur ou sur l'extérieur, ne se doutant pas que la menace pourrait venir de l'intérieur. En chemin, le tueur récupéra le couteau qu'il avait lancé. Arrivé au 2e, essoufflé et en âge, il jeta un coup d'œil par la fenêtre. Il vit le maire assoupit, Hector à côté de lui. « C'est parfait ! Il a finit. ». Il choisit encore un poignard à sa ceinture, le plus fin qu'il possédait, et l'inséra dans la fente de la fenêtre. Il fit sauter le loquet. Il n'avait jamais comprit pourquoi les riches s'équipaient de fenêtres à loquet. C'était les plus faciles à forcer ! Éric pénétra silencieusement dans la pièce.
- C'est bon ? demanda-t-il à son pokémon.
- Ecto !
L'Ectoplasma désigna cependant quelque chose, derrière le tueur, au pied de la fenêtre. Un Goinfrex, dans les pommes (au sens propre comme au figuré) se trouvait dans un panier. Hector avait dû être surpris par le pokémon, et avait donc dû utilisé une attaque Hypnose suivit d'un Dévorêve. Il avait absorbé toute l'énergie du pauvre pokémon.
- Un Goinfrex de compagnie ! Pathétique !
Éric s'approcha ensuite du lit. Le maire était immobile, et semblait assoupit. Alors qu'il était en réalité dans le coma.
Maintenant, c'était sa partie du travaille qui restait à faire. Il choisit un joli couteau à cran à sa ceinture, son préféré et celui avec lequel il avait tué pour la première fois. Il poignarda le maire en plein, cœur. Un coup précis, rapide, et mortel. Voilà. C'était finit. Enfin, pas tout à fait. Il lui restait encore à sortir sans se faire remarquer. Il comptait envoyer Hector devant pour endormir les gardes et les pokémons avant de s'enfuir. Après ça, il irait à une cabine téléphonique pour confirmer qu'il avait fini et pour connaître le lieu de rendez-vous afin de recevoir son argent.
Le tueur essuya sa lame sur un mouchoir spécialement prévu à cet effet, qu'il gardait toujours sur lui. Il rappela ensuite son Ectoplasma et tourna les talons. Il s'apprêtait à ressortir par la fenêtre lorsque le porte de la chambre s'ouvrit. Un majordome entra, avec un plateau d'argent dans les mains.
- Monsieur votre médicament du so.... Argh !
Rapide comme l'éclair, Éric s'était élancé, avait sortit le poignard caché dans sa manche droite, et avait tranché la jugulaire de l'homme qui s'était écroulé en suffoquant.
- Et merde ! jura Éric.
Comble de malchance, il y avait deux gardes en faction en faction devant la porte. Le tueur ne leur laissa pas le temps de dégainer leurs armes, il leur infligeât le même traitement qu'au majordome, repeignant ainsi le mur blanc d'une giclée écarlate. Il était maintenant sur le pas de la porte. Il vit deux autre gardes arriver à l'angle du couloir, armes à la main, et l'un avec un talki-walki en train de prévenir le centrale.
- Oui c'est ça ! Devant la chambre du maire, oui ! Trois hommes sont à terre ! L'individu est dangereux... Uhh !
Éric avait saisie les deux poignards attachés à ses chevilles est les avait lancé, droit dans la gorge des deux hommes.
- Allô ? fit une voix dans le talki-walki. Allô ?
Déjà, d'autre gardes, une dizaine environ arrivaient depuis la même direction. Éric fit volte face et claqua la porte de la chambre derrière lui. Il déplaça la commode se trouvant juste à côté de façon à ce qu'elle bloque la porte. Il ne lui restait plus qu'une seule issue : la fenêtre. Il l'ouvrit précipitamment, sortit sur le rebord... et vit six gardes dans le jardin, armes pointées sur lui, des Caninos, des Malosses et même un Arcanin. Ils aimaient vraiment les chiens ces types.
- Oh, dommage !
- Rendez vous ! fit un des hommes en bas. Nous avons appelé la police, et la maison est cerné. Vous ne pourrez pas vous échapper !
- Ça, c'est ce qu'on va voir, murmura Éric pour lui même, un sourire en coin.
Une seconde plus tard, les six gardes s'écroulaient, chacun un couteau dans la gorge. Éric lança alors sa ball en l'air.
- Hector, débarrasse moi de ces pokémons gênant s'il te plait. Ball Ombre !
Le pokémon sortit de la ball, s'éleva dans les airs, et généra une immense boule d'énergie ténébreuse au dessus de sa tête, puis la lança sur les pokémons. Tous s'écroulèrent, sauf le Arcanin, qui resta debout mais fut quand même salement amoché.
- Coriace celui-là... Hector, Hypnose puis Dévorêve, ça te permettra de reprendre des forces.
- Ecto !
- Quand à moi, il faut que je descende d'ici.
Les six couteaux de sa ceinture ayant tous atterris dans la gorge des gardes, il ne lui restait plus que ceux dans ses manches. Il détacha les liens qui les tenaient et défit tout le système à l'intérieur, il était inutile de l'abîmer pendant le descente. Il se retrouva donc avec ses deux poignards dans chaque mains et commença à descendre, utilisant encore les couteaux comme des piolet, pendant qu'Hector absorbait l'énergie du Arcanin. Cela lui demanda autant d'énergie que pour la montée, si ce ne plus. Étonnamment, ses armes s'enfonçait plutôt bien dans le mur, celui-ci s'effritant en surface. « Le maire s'est fait arnaquer lors de la construction. », ne put s'empêcher de penser le tueur. « Ce mur en plâtre, c'est vraiment de la merde. »
- Mais qu'est ce que je raconte moi... grommela t-il entre ses dents. Je peux me faire trouer la peau à tout moment, et j'arrive à penser à du bricolage !
Il sauta le dernier mètre et fonça à travers le jardin. Il gardait ses poignards à la main car le mur du côté de la maison n'offrait pas autant de pris que du côté du bois. Il devrait donc de nouveau les utiliser pour son ascension. Hector le rejoignit en flottant derrière lui. Éric entama une nouvelle fois l'escalade du mur. Il était épuisé, mais il n'avait pas le choix. Il jeta un coup d'œil par dessus son épaule, ce qu'il vit ne le rassura pas. La police était arrivé, plusieurs agents étaient dans le jardin derrière lui, et les garde avaient réussis à ouvrir la porte et avaient pénétrés dans la chambre. Il se tenaient à la fenêtre. Policiers comme gardes, tous firent feu sur lui au même moment. Le tueur entendit un balle siffler près de son oreille, et vit l'impact dans le mur. Cette vision eu pour effet de le booster, il accéléra et se retrouva en un rien de temps en haut du mur. Il ne se posa pas de questions, tant pis si il se faisait de nouveau mal à la cheville, et sauta. Il se réceptionna en roulant sur lui même et se releva, Hector toujours sur ses talons. Il s'apprêta de nouveau à filer, lorsqu'un Galame lui barra la route. Éric ne se demanda même pas d'où il sortait, il fallait agir vite.
- HECTOR, BALL OMBRE !!! hurla t-il.
La balle de ténèbres pulvérisa le pauvre Galame qui fut repoussé de vingts mètres et s'écroula. Éric continua de courir à toute vitesse. Il sorti du bois et fonçât jusqu'à sa moto. Il rappela vite Hector, mis la clé de contact, s'engagea rapidement sur le périphérique. Personne ne le suivait. Il prit tout de même une autre sortit et effectua plusieurs détours avant de retourner en ville. Il s'arrêta devant le première cabine téléphonique qu'il trouva et composa le numéro qui se trouvait dans sa poche.
- Alors ? fit une voix sûr d'elle, comme si elle savait déjà qui l'appelait et pour quelles raisons.
- C'est fait, répondit Éric.
- Très bien. Je vais vous remettre votre paye. Rendez vous dans une heure, près des ruines.
La voix raccrocha. Elle parlait des ruines pokémons, située à environ ¾ d'heure de route du centre ville. C'était risqué d'y aller maintenant, surtout avec tous les flics qui devaient roder dans le parages, mais il n'avait pas le choix. Il remonta donc sur sa moto et se mit en route. Il était très énervé de s'être fait repéré et d'avoir dû massacrer tout le monde, il comptait bien se venger sur le gars, qui n'avait pas mentionné que le maire devait prendre un médicament en pleine nuit. Il aurait dû se méfier des informations qu'on lui avait fourni, et aurai dû mener ses propre recherches de son côté. Il avait été trop con. Mais bon ce qui est fait est fait, bientôt, ce ne serait plus qu'un mauvais souvenir...

** *
Éric était tapis derrière un buisson, Hector, un grand sourire au lèvre, se tenait à ses côtés. Il y avait en contrebat les fameuses « ruines Pokémon », un regroupement de stèles où étaient gravés d'étranges symboles, qui représentaient des pokémons en forme de lettres, et un peu plus haut, une grotte, qui était le lieu de rendez-vous.
- Je sais pas pour toi, mon vieux Hector, mais je la sens pas, cette affaire là.
Le pokémon se contenta de sourire.
-Bon ok, on va y aller mollo, si tu vois un truc louche, tu dégomme le tout à coup de Ball Ombre.
Ectoplasma continua de sourire.
Éric s'avança d'un pas sûr jusqu'à la grotte. Il faisait très sombre à l'intérieur, mais il continua d'avancer, suivit par son pokémon. Soudain un voix caverneuse retentit dans sa tête.
- « Enfin... J'ai enfin le plaisir de faire ta connaissance. »
Puis il entendit, dans sa tête toujours, un rire glacial.
-Qu'est ce que...
Une ombre bougea au font de la grotte. En sortit la vision la plus terrifiante qu'Éric avait jamais vu. Darkrai. Le pokémon légendaire devant lui, en personne. Et derrière lui, un manteau de ténèbres, compacte et opaque, composé de milliers de spectres sous la formes de paires d'yeux, avec un bras de ténèbres ou une bouche ressortant de ça et là.
- D... Darkrai...
- « Oh, je vois que tu me connais », continua la voix dans sa tête. « Moi aussi, je suis tes aventures depuis quelques temps... Tu tues sans vergogne. Les humains sont tellement stupides. Ils ne pensent qu'à s'entre-tuer. Ils ne méritent même pas d'exister. Ce sont des créatures inférieurs. Ce devraient être les pokémons qui dirigent les humains, et non l'inverse. Et toi même je dois dire que malgré les apparence, tu es l'être humains le moins intelligent que j'ai jamais rencontré. Tomber dans un piège aussi banal, cela fait pitié. »
« Un piège ! » pensa Éric. « De quoi il parle ? »
Un Zoroark sortit de l'ombre derrière le pokémon légendaire, et vint se placer à ses côtés. En utilisant sa capacité Illusion, il se transforma en l'homme qu'avait rencontré Joe pour le contrat, puis s'adressa à Éric, avec la voix que ce dernier avait entendu lui répondre dans la cabine téléphonique.
- Surprit, n'est ce pas ?
- « Pour t'attirer ici, il fallait évidement avoir un bon appât, j'ai nommé mon plus fidèle serviteur, Zoroark. De plus, je fais une pierre deux coups, puisque je t'ai toi, servit sur un plateau d'argent, ainsi que cette charmante ville, qui va bientôt être plongée dans le chaos suite à l'assassinat de son maire bien aimé. » reprit Darkrai.
« C'est impossible ! »se dit le tueur. « Je dois rêver ! »
- « Non tu ne rêve pas. » fit de nouveau la voix de Darkrai dans son esprit.
- Quoi !?
- « Eh oui ! J'entends toute tes pensées. Je peux fouiller dans les moindre recoins de ton esprit, connaître tout tes souvenir. Mais je n'en ai pas besoins pour savoir que tu n'est qu'un être abjectes. Il n'y a que moi qui ai le droit de vie et de mort sur les humain. Tu n'as en aucun cas ce pouvoir. »
Éric fut soudain prit d'une terrible migraine. Il tomba à genoux et se prit la tête entre les main.
- Qu'est ce qu'il ce passe !? cria t-il, les yeux injectés de sang, un masque de terreur déformant son visage.
Les deux pokémons ténèbres sourirent.
- « Qu'est ce que tu croyais ? continua Darkrai. Mon attaque Cauchemar à moi est beaucoup développé et plus puissante que celle de ton Ectoplasma. De plus, quand je l'utilise sur une victime éveillée, elle plonge celle-ci dans la folie. »
- Im... Impossible ! souffla Éric qui souffrait atrocement.
- « Au contraire, c'est parfaitement possible. »
- Hector..., gémit Éric, Ball Ombre...
Le pokémon ne réagit pas. Il se contentait de sourir de toutes ses dents.
Le tueur entendit encore dans sa tête le rire glacial de Darkrai.
« Pitié faite que ça s'arrête ! » pensa Éric avec force.
- « Cela ne s'arrêtera pas. »
Au même moment, la douleur s'amplifia. Éric se recroquevilla sur lui même, la tête toujours dans les mains. Il jeta un coup d'œil effrayé aux pokémons ténèbres, puis aux ombres dérrière eux. Des paires d'yeux, quelques bras, des bouches tordues dans des cris de peur et de douleur. Et des visages. Sous le regard effrayé et surpris du tueur, des dizaines de visages venaient d'apparaitre, sous la forme de spectres. Éric les reconnu. C'étaient les visages de toutes ses victimes, tous ceux qu'il avait refroidit ces dernières années. Il pouvait entendre leurs cris de souffrance dans sa tête.
- C'est impossible, murmura Éric, quasiment vidé de ses forces.
- « Alors tu as compris ? Et maintenant, tu vas subir le même sort. »
- C'est impossible, répéta Éric, hébété. Un pokémon ne peut pas tuer un humain...
- « Si, et je vais t'en apporter la preuve. Un dernier souhait peut être ? »
« Pitié... » pensa t-il.
Dans sa tête, le rire diabolique de Darkrai retentit une nouvelle fois, lui aussi dans sa tête. La bouche d'Éric se tordit dans un cri de souffrance silencieux. Ses yeux se révulsèrent. Et son cœur s'arrêta de battre. Bizarrement, le tueur trouva encore en lui la force de formuler deux dernières pensées.
« Joe sera content de moi, il verra comme il le souhaitait la mort du maire dans son journal de demain matin... et peut être la mienne par la même occasion. »
« Mais finalement, j'ai vraiment pas de chance, moi... »

** *
Darkrai se tourna alors vers Hector, qui avait assisté à la mort de son maître sans broncher, toujours en souriant. Il s'adressa à lui dans la langue des pokémons.
- Je te laisse le choix maintenant. Tu peux retrouver ta liberté, ou tu peux me rejoindre.
- Ecto, fit simplement le pokémon.
Il s'avança, et se fondit dans le manteau de ténèbres, devenant une paire d'yeux comme une autre, et y inscrivant à jamais son sourire énigmatique...





Chacun peut décider de son destin, choisir sa vie. On né tous de la même manière, mais au final, quand nous mourrons, chacun est unique...