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La Faucheuse. de T-Tylon



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» Auteur : T-Tylon - Voir le profil
» Créé le 12/07/2010 à 18:38
» Dernière mise à jour le 06/07/2011 à 16:34

» Mots-clés :   Présence d'armes   Sinnoh   Suspense   Terreur

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Cachée.
Sinnoh. Route 204 reliant Féli-cité à Floraville.

29 mars 2010. 18 heures 20 minutes.



Le crépuscule commençait à s'installer sur l'île tandis que le petit groupe de Floraville arrivait enfin à destination. Il ne lui restait plus qu'à emprunter la petite route en colimaçon qui contournait le chemin rocheux, ancien seul chemin qui permettait d'accéder à Floraville par la route 204.

=Alors que je commençais à apercevoir le peu d'éclairage dont Floraville était équipé, s'allumer en prévision de la nuit tombante, je songeais à nouveau du pourquoi j'eus finalement décidée de m'installer ici…

L'être humain est une machine. Une machine qui obéit à règles aussi compliquées que simple établies par le système. Et dans ce système, une seule question se pose : à qui faire confiance ?

Comme l'a démontrée l'expérience de Stanley Milgram* : sur dix personnes prises au hasard dans la population, sept sont prêtes à torturer et/ou à tuer leur prochain. Prouvé/Certifié.

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Allemagne 1942, le 101é bataillon réserviste de la police Allemande. Tous les hommes qui le composaient étaient issus de milieux différents. Ils avaient tous une famille, un boulot, et aucun d'entre eux n'étaient un fanatique, un pro nazi, un psychopathe ou quoique ce soit de la sorte ; juste des types normaux. Ils furent 500 à répondre à l'appel de la Wermacht, et on les lâcha en pleine campagne polonaise…

Pendant 16 mois, les hommes qui composaient le 101é tuèrent plus de 38.000 juifs d'une balle dans la tête : vieillard, homme, femme et enfant ; et en ont déporté plus de 45.000. Comme ça, sans aucune raison.

Vous savez le plus beau ? C'est que ces hommes n'étaient forcés en rien du tout, ils pouvaient parfaitement refuser de participer à cette opération sans qu'aucune sanction ne soit prise à leur encontre.

Mais le fin du fin, c'est que ces quelques vieillards survivants à l'heure actuelle touchent une pension de la part de l'état Allemand ; «tribu pour soldat victime de guerre, héros de la patrie.» De quoi faire gerber n'importe quel citoyen standard. Même si j'en avais rien à faire, ceci ne servant que d'exemple n'accordant que plus de crédit à Milgram. Car pour moi aussi les différences telles que «l'inexistence» de la race, l'ethnie ou la manière dont on se brosse les dents, n'avaient que bien peu de poids par rapport à une balle de calibre 11 qui leur traverse le crâne.

Cependant, l'expérience de Milgram possédait de nombreuse failles quand aux conditions à réunir pour obtenir un tel résultat. Aussi, après avoir soigneusement étudié en détail les contre-rendus de l'opération, je pus déterminer statistiquement l'endroit qui se révèlerait le plus avantageux et dont les chiffres de l'expérience de Milgram creuseraient le sol tellement le risque serait bas : Floraville.

En ayant étudiée son histoire, et de part sa position actuel au rang touristique, économique et commercial, ainsi que sa position géographique sur l'île. J'en arrivais à la conclusion que le niveau d'obédience de ses habitants à l'idée de torturer ou tuer son prochain serait si bas que j'aurais environs mille fois plus de chance de réussir à faire passer un Insolourdo narcoleptique pour Hitler. Et ceci était le résultat logique obtenu si l'habitant de Floraville ne connaissait son interlocuteur ni d'Eve ou d'Adam… Inutile d'expliquer à quel niveau se situerait l'obédience de quelqu'un qui me connaissait, et à qui on demanderait de me torturer.=

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=Sortant de mes pensées par les freins du van qui s'activèrent lorsque Tommy en donna l'ordre mécanique à la machine, je pus finalement sortir en avant dernière avant Tommy qui coupa le courant du van.

Dès la sortie du van je fus accueillie telle une petite célébrité par les habitants immédiats du coin : Jasmine, la fleuriste de Floraville et tenante de son magasin dédié aux plantes avec ses deux sœurs, Marguerite la cadette et Jonquille l'ainée. Il y'avait aussi Rodolphe de la seule boutique pokémon de la ville et les parents des différents enfants qui étaient venus me chercher : Monsieur et Madame Licot pour Benjamin, Mr & Me Echidna pour Cécile, Me Stanley qui fut rejointe par son mari Tommy et sa fille Emilie, et enfin les parents de Matthew, Madame Lise et son mari, l'actuel Maire de Floravile, Christophe Floraville.

Il y avait une petite tradition à Floraville : chaque fois qu'un maire était élu, il prenait le nom de la ville en question et sa famille aussi. Aussi je me permis de l'appeler par son vrai nom.=


«Merci pour la petite fête de Bienvenue, monsieur Curtis.»

«La joie est partagée Cynthia, et cela se devait d'être normal de t'accueillir comme il se doit avec tout le monde qui attendait ton retour !»

=Il s'approcha de moi les bras grand ouvert afin de ma faire la bise de bienvenue avant de me donner deux petite tape dans le dos en me chuchotant à l'oreille.=

«D'autant plus que Belle-maman m'aurait atomisée si je ne l'avais pas fait.»

=Je me pris à sourire à cette remarque, par automatisme que par réelle concerne.=

«Rassures-toi, tout comme Matthew, elle sera trop occupée à savourer son cadeau pour te prêter la moindre attention, Christophe.»


=En cessant doucement l'étreinte fraternelle qui me liait physiquement à lui, je montrais d'un petit geste discret la direction dans laquelle se trouvait Vistelle Floraville (Glaine de son vrai nom) qui tenait sa Noigrûme tel un trophée devant le trio des sœurs fleur totalement captivées par la noix. Satisfait de voir dans quel état gaga se trouvait sa belle-mère, il reprit à mon attention.=


«Dieu te bénisse ! Tu es sans doute la meilleure chose qui soit arrivée dans nôtre ville ! Après ma femme et mon fils.» Sachant que Lise et Matthew se trouvait à moins de deux mètre de la conversation, il fallait en effet qu'il fasse attention à ce qu'il disait.

«Si tu veux bien m'excuser… Il faut que je rentre dans ma maison afin de me remettre du voyage. Il fut éreintant…» Reprit-elle en prenant lentement la poigne de sa valise. «Et crois-moi, vu ce qui va t'attendre demain avec ce que je leur ai donné et rapporté : une bonne nuit de sommeil n'est pas à exclure.»

«C'est entendu.» Il se retourna et clapa des mains afin d'attirer l'attention.
«Mes amis, merci d'avoir fait le déplacement, malgré le fait que certains d'entre vous avaient encore quelques heures de boulots devant eux, pour accueillir nôtre maitresse des baies nationale !»

=Il en faisait toujours trop, mais remarque c'est grâce à ça qu'il fut élu. Il continua.=

«Cynthia va donc nous laisser pour aller se reposer de ce grand voyage. Je vous dis donc tous en avance une très bonne nuit, alors que nous allons la laisser apprécier pleinement la surprise que nous avons faite.»


= La case : imprévu de dernière minute s'activa dans un coin de mon cerveau. Une surprise ? Vu toutes les informations regroupées dans la phrase, je devinais qu'ils étaient entrés chez moi pour la préparer… Même si je prévoyais toujours ce qu'ils pouvaient faire dans la limite de la confiance que je leur portais grâce à l'algorithme de Milgram, le fait qu'ils soient entrés chez moi présentait toujours un risque qu'ils tombent sur quelque chose qu'ils ne devraient pas voir. Même s'il était minuscule.=


«Une surprise ? Et qu'est-ce que c'est ?» Demanda-t-elle innocemment intriguée.

«Allons, Cynthia, si je te disais ce que c'était ce ne serait plus une surprise.» La corrigea-t-il amicalement.

=Finissant de saluer tout le petit monde d'une poignée de main, je me dirigeais vers mon logement à la bordure de la ville.=

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La maison était tout ce qu'il y'a de plus «coquette» : Un toit en «V» inversée aux tuiles d'argile de couleur bleu nuit avec une toute petite terrasse suffisamment grande pour y accueillir une table et deux chaises; Il y avait aussi un escalier qui permettait d'accéder directement au premier étage et à la seconde terrasse qui donnait sur la forêt. Tandis que l'entrée principale, une porte en bois renforcée de couleur carmin surmontée d'un petit lampion, se trouvait en dessous de l'escalier en question.

L'habitante des lieux sortis sa clé ornée d'une gracidé et d'une baie, cadeau de l'orfèvre de la forge Fuego, et s'en servit pour ouvrir la porte de son repaire…

Elle alluma la lumière en regardant l'heure qu'il était - 19 heures 05 minutes - et se dirigea directement au premier étage pour s'offrir un verre de jus de baie Oran pressé par ses soins. Alors qu'elle s'asseyait dans l'une des chaises de sa cuisine pour profiter de son verre frais, elle repensa à la forme d'origine de sa maison…

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=Quand je suis arrivée à Floraville, j'avais certes pas mal d'argent, mais je ne pouvais pas me permettre de commencer à le claquer de façon déraisonner dans l'achat d'une maison. Aussi, j'avais visée plus petit en achetant la petite cabane délabrée dont personne ne voulait plus entendre parler. N'ayant pas des goûts de luxe (par simple logique) et ne rechignant pas à la tâche (là aussi toujours par logique) je m'occupais moi-même de remettre cette véritable petite ruine en état. Et une semaine plus tard, après que je l'eu passée dans le seul petit hôtel de la ville, je pouvais emménager….

L'entrée donnait sur une petite allée qui se finissait par la fenêtre du fond. Elle ne donnait sinon que sur deux pièces à droite dans le couloir : la première faisant multi usage (salon, cuisine, chambre) et l'autres pièce étant ce que l'on pouvait qualifier de «rudiment de salle de bain» : Une pompe «customisée» qui servait de douche et un trou sculpté dans une sorte de siège en bois comme toilette. Bref, on était à des mille et des cent de ce que fut devenu ma maison actuellement.

J'avais à peu près seize ans lorsque je me suis installée à Floraville. Les habitants du coin tentaient de savoir d'où je venais, pourquoi et comment j'atterris ici. Mais je leur répétais que je n'avais aucun souvenir de ma vie avant cela, et que seul mon instinct m'avais dicté de venir dans ce lieu. (Le coup de l'amnésique faisait toujours son petit effet. Mais ce n'était pas totalement faux ; ma carrière avait débutée à mes douze ans et je ne me souvenais de rien d'avant mes dix ans, lors de mon recueil par l'orphelinat de Vestigion…Mais ceci est une autre histoire.)

Emus par mon histoire, les habitants du coin finirent par m'apporter leur soutien. (Mieux que ce que j'avais espéré avec l'algorithme de Milgram). J'obtins finalement une salle de bain décente, et je pus récupérer quelques affaires dont les citoyens voulaient se débarrasser : matelas pliable, commode de rangement, ancien miroir… De quoi rendre ma cabane plus accueillante.

Mais cela ne s'était pas arrêter là. Entre mon installation à Floraville et l'histoire Shiny, il s'était écoulé deux mois ; deux mois durant lesquels je pus apprendre à connaitre mon entourage. Et après l'histoire des baies Shiny, Floraville eut un renouveau de son nom dans toute l'île. Pour me remercier de cela, les habitants se concertèrent pour me construire une véritable maison, sur l'idée de Christophe justement.

L'ironie de l'histoire était que le grand-frère de Christophe n'était autres que le célèbre architecte Olivier Curtis, le même dont les dessins furent les bases de la gare Lance et des routes solaires de Rivamar. (Cela était vraiment ironique : Olivier étant à la fois un prénom et le nom d'un arbre alors qu'il appréciait la technologie ; tandis que de son côté Christophe se sentait plus proche de la nature, même si son nom n'était pas aussi expressif que celui de son frère.)

Sous la direction des Curtis (en avançant tout de même certaines de mes préférences) la cabane fut agrandie et transformée en un véritable petit bijou d'architecture, mélangeant à la fois le style sophistiqué de la modernité et la simplicité de l'art du Bois Sinnien. Si je devais vendre cette maison, j'en tirerais un véritable magot.

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Désormais l'entrée menait toujours aux deux pièces de bases, mais qui changèrent radicalement de rôle : La première, qui n'était plus aussi multi-usage que dans le passé, devint le salon bibliothèque : Trois canapés de couleur cyan étaient disposés en cercle/carré autour d'une table basse en verre transparent de forme ovale, tandis qu'à gauche de l'entrée de la pièce se trouvait les vestiges de l'ancienne cuisine sous la forme d'un petit promontoire qui servait désormais de couloir vers un petit ascenseur qui menait au premier étage, au second et à la cave. Toujours dans cette même pièce, les canapés étaient disposé de façon à faire face à un écran de télévision «coincé» entre deux rangement de bibliothèque particulièrement bien fournit, tandis que tout le mur de droite était intégralement remplit d'ouvrages tous aussi divers que variés.

La seconde n'était plus aussi «sophistiquée» qu'avant, vu qu'elle ne servait plus que de toilette (même si j'en récupérais le contenu comme engrais pour mes plants de baies. Comme dirais l'autre : rien ne se perd, rien ne se créer : tout se transforme.)

Pour en revenir à l'entrée, le bout du couloir desservait maintenant sur une porte à gauche qui menait à la cave. Tandis qu'a l'entrée, le plus gros changement que l'on pouvait remarquer était l'escalier qui menait au premier.

L'escalier desservait à son tour sur la cuisine à l'américaine/salon et terrasse, et en même temps sur un embranchement entre la salle de bain (droit devant l'escalier) et la chambre d'amis (à droite) tout en continuant sur un petit demi-tour en colimaçon pour le deuxième (ma chambre et seconde terrasse/observatoire).

Peu importe l'angle sous lequel on regardait cette maison, c'était bel et bien un bijou. Mais ce ne sont pas pourtant ses plus grands atouts…


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=Quelques temps après la fin des travaux et la pendaison de crémaillère, je revins à Uniopolis pour requérir d'autres services du DevilBite. Cette fois-ci, il s'agissait de la «location» de pokémon. Moyennant finance, on pouvait me «trouver pile poil le pokémon correspondant à mes besoins». C'est ainsi que j'acquis pour un temps une équipe composé principalement d'Insolourdos. Ils étaient certes plus lents que les autres pokémons creuseurs tel que Taupiqueur, mais leur travail était bien plus soigné quand on les dirigeait à la baguette. Je pus ainsi créer un véritable petit labyrinthe truffé de traquenards et autres pièges de mon crû, dont un seul chemin menait à mon véritable repaire secret : le fin fond du chemin rocheux. (Croyiez-vous vraiment que je n'avais choisis cette cabane que par pur hasard ?)

Comme toute personne fan des films d'espionnage et de James bond, il est facile de penser que l'accès secret pour y accéder se trouvait à la cave… Et bien celle-ci joue encore le rôle de leurre de par sa simple utilité de base. Il y'a deux entrée secrètes pour y accéder : la première se trouve dans l'escalier qui mène à la cave, et le second se situe au second étage, devant ma chambre (là encore, bonne chance à l'inconnu pour trouver l'entrée et encore plus pour trouver l'astuce du comment l'ouvrir).=

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Finissant de passer en revue sa maison dans son esprit, elle descendit au rez-de-chaussée pour aller dans la bibliothèque et y trouver sa surprise : un panier contenant plusieurs dizaines de cookies aux différentes fleurs fait par le seul (mais néanmoins meilleurs) pâtissier de la ville ; Hyves Licot, le père de Benjamin ; dont les pâtisseries portant sa marque «CookieLicot» s'arrachaient comme des petits pains aux travers de l'île.

Elle savait que ce petit panier valait véritablement une petite fortune si elle avait dû le payer. L'intention étant facilement identifiable au travers du geste. Elle prit donc la peine de déballer l'emballage de feuille délicatement et de poser la Gracidée qui ornait le présent dans le vase qui se trouvait sur la petite table ovale, avant de croquer dans le premier cookie qu'elle prit au goût noisette… Le goût était si fidèle à la noix que son palais fut pris par l'illusion qu'elle en mâchait effectivement une, le croquant du cookie sous la dent recopiant fidèlement celui de la noix. N'importe qui d'autre aurait fondu de bonheur en laissant le goût se propager dans sa bouche, mais, n'ayant pas de public autour d'elle, elle se contenta de noter et de répertorier ce qu'elle mangeait comme si elle lisait le journal. Le plaisir de la gourmandise lui étant aussi inconnu…

Elle continua néanmoins de manger les différentes autres sortes de cookie tout en allumant la télé. Elle savait que la plupart du temps elle ne débitait que des informations de quatrième zone, mais son expérience lui disait que la moindre information devait réclamer son attention.

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Elle zappa ainsi pendant une dizaine de minutes avant de finalement se décider à regarder la chaine de l'info lui montrant l'interview de Robert Minet, PDG de Steel industries.

«Monsieur Minet, des déclarations concernant l'incident de la forge du mont braise à Kanto ?»

«Je n'ai rien de plus à déclaré que ce que je vous ai déjà dit. La forge fut endommagée, mais heureusement personne n'est blessé.»

«Est-ce que cet incident va avoir des répercussions sur vôtre production et le cours de vos actions en bourse ?»


La question méritait en effet d'être posée, l'une des méthodes pour blanchir son argent étant la bourse, et elle avait justement demandée à son contact de placer sur les actions Steel. Elle concentra donc toute son attention sur le PDG.


«Evidemment que non.» Répondit ce dernier d'un sourire se voulant rassurant envers la caméra. «Cet incident n'est qu'un très bref retard sans aucune conséquence sur la production. Je rassure donc nos investisseur en leur promettant qu'il n'ya a absolument rien à craindre. Merci de vôtre attention, mais je dois y aller.»

«Monsieur Mine-»


Elle coupa la télévision alors qu'elle réétudiait la réaction de l'homme dans sa mémoire : les pupilles dilatées, il suait, il regardait droit devant lui ses interlocuteurs, et réajustait sa cravate tout en fournissant un superbe sourire enjôleur à l'élocution pile de sa tentative de «rassurer» les investisseurs…

Sans un mot, elle se leva de son siège, se dirigea au second tout en s'habillant pour la nuit, pour finalement finir devant sa chambre…D'où elle disparut comme par magie.

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Une dizaine de minutes plus tard, elle se trouvait dans son repaire, s'étant dirigée dans on labyrinthe tout en ayant évité soigneusement les pièges qu'elle avait disposé.

Son repaire méritait de porter son nom, il y'avait de quoi faire pâlir de jalousie les scénaristes d'un bon film d'espion : différents appareil High tech, une armurerie, une penderie, un sorte de «salle d'entrainement holographique» dans laquelle elle pouvait rentrér une foule de donnée grâce aux plans SCS qu'elle avait…Disons… «Prit en bonus» lors de l'un de ses meilleurs contrats. Il y'avait aussi un véritable mini-port qui donnait accès à la mer Ouest de Sinnoh via une galerie de tunnel sous-marin creusés par les millénaires d'érosion du chemin rocheux ; car évidemment, toujours grâce aux plans SCS, elle avait carrément construit son propre petit sous-marin de dernière génération. Et elle avait même littéralement un laboratoire et un stand de test concernant les dernières trouvailles effectuées par le même Logiciel SCS qui était à l'origine de tout son matériel. Et comme si ça ne suffisait pas, ce même laboratoire faisait office de forge qui «créait» littéralement tout ce dont elle pourrait avoir besoin, à condition qu'elle fournisse les matières premières de son côté.

Sa place-forte n'était pas non plus dénuée de défense : des dizaines d'appareils difficilement identifiables continuaient de pulvériser des max-repousse continuellement aussi bien dans sa galerie de labyrinthe que dans l'accès aquatique. Pourtant, il arrivait que des pokémons particulièrement fort parviennent à passer malgré cela. Aussi avait-elle installée des systèmes de défenses particulièrement efficaces sous la forme de petits projecteurs holographique qui, quand ils s'activaient à l'approche d'un intrus, donnaient l'image de plusieurs pokémon spectres difficilement identifiables mais particulièrement effrayant.

Il y'avait aussi, au cas où un dresseur serait tenté d'en capturer un (s'il arrivait par le plus grand des hasards jusque là) un système sonore basé sur les ultrasons qui rendait complètement confus tous les pokémons de son équipe ; et si ces même pokémon étaient protégés contre les ultrasons, d'autres systèmes de pulvérisateur libéraient leurs contenus de para-spore et de poudropoison qui rendaient son équipe particulièrement vulnérable au système de défense le plus performant de la grotte : les pokémons sauvages rendus fou par les même ultrasons.

Evidemment comme le disais le proverbe : «la plus grande des erreurs, c'est quand il n'y en a pas.». Ainsi, les projecteurs donnaient aussi des images de pokémon feu et Glace qui «cachaient» les différents dispositifs de lance-flamme et de jet d'azote liquide qui leur «donnaient» leurs «vraies» attaques. Quand ce n'était pas les différents explosifs bourrés de dards contenant un acide extrêmement corrosif d'Avaltout qui leur détonaient à la face…

Bref, côté défense : c'était une forteresse.

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Elle finit par activer un petit groupe électrogène (dont la taille ne reflétait pas son véritable potentiel) qui «rendit» la vie à sa grotte. Elle se dirigea ensuite vers un poste où se trouvait une console sous la forme de plusieurs ordinateurs derniers cri, qu'elle finit par activer au bout d'un intense contrôle d'identité qu'elle avait développée elle-même : scanner rétiniens, scanner vocal, scanner d'empreinte digitale, multiple mots de passe codés de plusieurs dizaines de façon différentes, et le cerise sur le gâteau : scanner sanguin.

Elle se fit piquer le bout du doigt par ce dernier qui analysait et décortiquait en détail la composition de ce dernier : sa chaleur, sa «fraîcheur», le taux de globules rouge contenu, de plaquettes, de lymphocytes, la densité du plasma, le taux approximatif de fer, de magnésium, sel, glucides, lipides, graisses, protéines, etc. Tout en détectant la présence d'hormone tel que la mélatonine ou l'adrénaline, afin d'établir dans quel «état» se trouvait le sujet.

Au final il était programmé pour ne laissait passer qu'une seule personne dans un état bien spécifique : elle se devait d'être saine, avec tous les paramètres dans le vert, parfaitement éveillée et en plaine possession de ces moyens, aussi bien physique que cognitif. Sachant que si elle échouait à ne serait-ce qu'a une seul de ces vérifications, son joli système activait ses mesures de sécurité en démarrant le compte à rebours d'autodestruction qui préparait l'annihilation de toutes ces données virtuelles, et la destruction pure et simple matérielle de ce qui se trouvait dans la grotte, ne laissant qu'une seule autre chance à la jeune femme de fournir la preuve de son identité à la machine. Sachant que la seconde chance ne s'accorde que lorsque le compte à rebours s'arrête sur 00 :00 :01, si elle échoue de nouveau elle n'aura jamais l'occasion de se demander pourquoi. Mais la machine la gratifia d'un «vérification terminée. Accès autorisé» qui ne la surpris aucunement.

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Commençant par établir les multi-protocoles de contres, brouillage et sécurité afin d'établir une connexion via l'un des satellites de communication en orbite, elle appela son indic sur la ligne «spéciale», qui décrocha au bout de la seconde intonation.


«Oui Faucheuse, qu'y a-t-il ?

«Vend toute mes actions Steel avant demain matin. » Fit-elle d'un ton neutre et monocorde brouillé par ses ordinateurs.

«Ce sera fait tout de suite.» Répondit-il tranquillement. «Autre chose ?»

«Y'a-t-il eu des demandes récemment ?»

«Oui en effet. Je vous envois çà à l'instant.»


= Une barre de téléchargement apparu devant moi avec une fenêtre me demandant si j'acceptais de recevoir les données en question. Je confirmais, et la fenêtre de ferma en même temps que la barre de téléchargement ; l'action informatique étant si rapide qu'elle ne servait généralement à rien étant donné qu'elle avait déjà isolée et scannée le moindre micro-octet de donnée, le moindre 1 et 0 contenus dans le message, afin de déterminer s'il était truqué de quelque façon que ce soit pour m'atteindre. Puis je commençais à étudier le contrat dans une fenêtre qui s'ouvrit instantanément à la fin du téléchargement, et la cible ne me prit pas par surprise. Mais mon «associé» prit quand même la peine de dicter les termes du contrat à voix haute.=


«Cible : Olivier Curtis. Âge : 56 ans, Taille : 1 mètre 96. Poids : 97 Kilos. Profession : architecte de renommée inter-archipel. Prime du contrat : 800.000 pokédollars. Conditions d'élimination : Suicide.»

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[Qui suis-je pour vous ? La même chose à laquelle vous penseriez quand vous vous retrouverez du mauvais côté de mon arme. Pour moi une simple identité, un simple nom aussi vrai que faux.

Mais pour vous je n'en aurais toujours qu'un seul et même :

Vôtre mort.]
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«Le commanditaire à déjà accepté les conditions de rencontres. Mais a mon avis, même si la prime est alléchante, ça vaut pas le coup de s'attaquer à ce lascar. M'enfin c'est pas moi qui décide…» Edit-il platement. «Alors ?»


Après une pause de quelques secondes, la Faucheuse reprit :


«Dit au commanditaire…»


Le silence se fit aussi bien dans la grotte qu'aux alentours de l'indic, tandis qu'elle prenait une pause afin de juger le pour et le contre dans ce contrat. Elle envisageait déjà des centaines de possibilités, de paramètres et de variables qui lui indiquaient mathématiquement la meilleure décision à prendre dans les deux cas : refuser ou accepter. Elle imaginait déjà des dizaines de méthodes différentes ainsi que leur contre et les alibis qui pourraient la dégager de toute suspicion si jamais elle venait à être suspectée… Et elle finit par briser le silence en donnant sa réponse :



«…Que j'accepte.»

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NDLA : les signes " [*] " signifient qu'ils sont véridiques, que ce n'est pas de la science-fiction ou une invention.

[Ps: Pour l'anecdote j'adore le nom de la fleur "Coquelicot", mais je trouvais que celà ne le faisait pas comme nom de famille de Benjamin... Alors j'ai choisis de le diminuer sous "Licot" en espérant à ce moment là que ça ferait une bonne allusion.

Puis au bout de plusieurs autres lignes, je finis par me creuser les méninges pour imaginer ce que serait la surprise des habitants de Floraville. Et puis j'eus l'illumination lorsque je revoyais l'une des pâtisserie que ma mère avait rapportée d'un excellent boulanger : une religieuse à la violette.

Floraville étant réputée pour ses fleurs, je me disais à juste titre qu'ils devaient en faire tout et n'importe quoi, y compris des gâteaux ! Et alors que je me posais la question de savoir "Quels gâteaux ?", je me posais en même temps la question de savoir de "Qui" ils viendraient...

Et c'est à ce moment là que je répondis à mes propres question en une seule réponse : des Cookies fait par la famille Licot ! "CookieLicot / Coquelicot" ^^ !

J'avais posé ce petit détail avant même d'y pensé ! Bon ok vous vous en foutez, mais moi ça m'a rendu tout content à l'idée d'avoir pu mettre le nom de cette fleur de cette manière ^^ !]