La Prophétie des Sens de Touzamis

Chapitre I - Quand manger rime avec gagner.

Vous savez quoi ? On dit qu'il en faut peu pour être heureux, et bien je peux vous assurer que c'est vrai. Moi, du moment que je sais me remplir le ventre, et bien je suis heureux… Ah je ne me suis pas présenté, je suis un Obalie, mais ma maîtresse m'appelle Freez, et pour tout vous dire, je trouve ça assez cool. J'habite à Frimapic, où plutôt ma maîtresse y habite, elle s'appelle Sora et elle est super sympa avec moi, mais encore une fois comme dis plus haut, tant qu'elle me donne à manger tout va bien. Je sens que je vais devoir arrêter de rêvasser, elle arrive, et elle a pas l'air de très bonne humeur.

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« Freez !!! » hurla-t-elle, visiblement en colère.
« Obaaaaaa… » Fit le Obalie innocemment.
« Tu as encore mangé la tarte que Gladys avait préparé ! » Continua-t-elle sur le même ton.

L'Obalie la regarda avec des yeux de Caninos battu sachant pertinemment bien que c'était sa seule issue de secours, si toute fois c'en était une. La jeune fille qui venait de rentrer avait des cheveux longs d'une blondeur presque blanche, et ses yeux couleur émeraude lui donnaient un air calme et serein. Celle-ci fulminait, sachant parfaitement bien que son Pokémon était encore une fois le coupable de ce « crime ». Sa sœur en était déjà à sa troisième tarte de la journée, et il n'était que 11 heure. Mais c'était pas vraiment la faute de Freez, du moins pas dans le sens où on l'entend. Lorsqu'il y avait de la bonne nourriture comme ça, laissée en pâture sur la table de la cuisine, il ne pouvait s'empêcher de l'engloutir, c'était plus fort que lui, et même lorsqu'il luttait, il finissait quand même par l'avaler, se délectant du délicieux repas qu'il venait de se faire.

Selon la sœur de Sora, Gladys, la championne d'Arène de Frimapic, cet Obalie n'était pas tout à fait normal. Oui tout les Obalies étaient des gros mangeurs, de très gros même, oui leur estomac leur permettait de tout engloutir, du caviar à une chaussette, en passant par un sandwich, ou encore une tarte mais cet Obalie, il avait quelque chose en plus, oui ca lui arrivait d'avaler le contenu d'une poubelle entière, mais il préférait mille fois, et ça se voyait à sa petite frimousse heureuse lorsqu'il engloutissait un délicieux met, Gladys allait même jusqu'à dire qu'une fois qu'il avait avalé un met de cette délicatesse, il aurait été capable de, non seulement déplacer des montagnes, mais aussi de battre son Blizzaroi en duel, et ça peu de Pokémons en étaient capable. Gladys sentait bien que Freez était un Obalie très spécial, et Sora avait d'ailleurs beaucoup de chance de l'avoir auprès d'elle.

Après avoir bien remonté les bretelles de son Pokémon, Sora se sentit un peu coupable et décida de se faire pardonner en emmenant son petit Pokémon faire un tour du coté du Lac Savoir, un endroit que Freez appréciait énormément. Lorsque Freez comprit, on comprit qu'il pardonnait à sa maîtresse de s'être fait secouer ainsi, et qu'il s'excusait de ce qu'il avait fait, il ne voulait maintenant plus qu'une chose c'était faire un tour sur la rive du Lac, et il le faisait bien savoir à Sora. Après une bonne vingtaine de minutes de marche, Sora et Freez arrivèrent aux abords du Lac.

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Ho-oh avait raison. A peine Lugia avait disparu de l'horizon que les 3 Légendaires échappés montrèrent le bout de leur museau. Raikou en tête puis Suicune et Enteï arrivèrent face à lui. Le Pokémon Arc-en-ciel savait très bien que s'il ne remportait pas ce combat, car il devrait combattre au vu de la férocité qui émanait des 3 légendaires, Lugia le retrouverait mort :

« Vous voilà enfin… Je vous attendez… » fit Ho-oh sereinement
« Nous sommes là… Et la première chose que nous allons faire maintenant que nous sommes libres, c'est de t'éliminer… » fit Raikou tel le tonnerre grondant.
« Croyez-vous l'avoir aussi facile que cela ? » répondit Ho-oh, tout de même sur la défensive.
« Non… mais nous allons t'éliminer, fit Suicune toujours aussi sereine et fataliste, nous le devons »

Ho-oh ne répondit pas. Il regarda ses 3 « protégés » et soupira, avant de s'élever de quelques mètres dans les airs, et de lancer une Déflagration, pour prévenir ses adversaires qu'il était prêt. Les 3 Chats Légendaires hurlèrent alors en même temps et le combat débuta.

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Cresselia apparut dans la forêt qui bordait le Lac Savoir, tant de mystère l'entourait, mais Cress' était là dans un but précis : Trouver les Sens, et il avait décidé de commencer par le plus vieux, ou du moins celui qui avait à peu près découvert son don en premier, d'une certaine manière. La capacité de Cresselia de dénicher les bons endroits pour se téléporter était au point, elle en avait maintenant la certitude. Le Pokémon qu'elle cherchait était à quelques mètres d'elle, mais il semblait bien jeune, ou du moins immature. Il se roulait dans la neige et n'hésitait pas taquiner sa dresseuse, qui elle aussi d'ailleurs avait l'air bien jeune. Cress' se demanda si elle ne devait pas attendre pour se manifester, il était bien trop jeune, elle s'attendait à voir un Phogleur, au moins, si pas un Kaimorse déjà. Elle allait s'en aller lorsqu'elle vit que l'Obalie se trouvait face à face à un Farfuret qui avait l'air de vouloir se battre, et le Pokémon Lunaire décida d'admirer les capacités du jeune Pokémon.

Alors que Freez jouait tranquillement, il se trouva nez-à-nez avec un Farfuret à l'allure assez féroce. Lorsque Sora le vit, elle poussa un petit cri de peur puis se demanda ce qu'il fallait faire. Freez lui fit comprendre qu'il devait combattre, et à peine eut-elle comprit que le Farfuret lui sautait déjà dessus les griffes en avant. Obalie roula rapidement sur le coté pour éviter les coup de griffes du Pokémon. Il sentait que la tarte faisait encore effet, c'était parfait. Il regarda le Farfuret agressivement puis, il lança l'attaque Ball'Glace avant même que Sora n'ai pu prononcer un mot, c'était son combat. Rapidement le combat s'accéléra, les coups partaient dans les deux sens, et chacun arrivait à sortir son épingle du jeu. C'est alors que le Farfuret opéra une ruse et, après avoir fait semblant d'être sévèrement touché, il sauta en traître sur l'Obalie et lui fit avaler la neige. Il allait à présent porter le coup fatal quand le Pokémon phoque se mit soudain a s'illuminer.

Cress' n'en crut pas ses yeux, le jeune Obalie avait l'air de bien se débrouiller au combat, en tout cas mieux qu'elle ne l'imaginait. Un moment elle eut même peur lorsqu'elle sentit que le Farfuret allait porter le coup fatal. Mais qu'elle ne fut pas sa surprise, ainsi qu'à la dresseuse du Pokémon de s'apercevoir que l'Obalie évoluait en Phogleur, ne laissant à ce moment là plus aucune chance au Farfuret. Elle regarda, plus attentivement encore, et elle vit que la puissance de l'Onde Boréale qui sortit de la gueule du Pokémon pour aller percuter en pleine face le Farfuret était d'une puissance rare. Elle changea alors d'avis, elle devait effectivement se manifester, son intuition ne l'avait pas trompée, mais pas en présence de la dresseuse qui risquerait de contrecarrer ses plans.

Sora regarda Freez avec des yeux d'hareng frit, son évolution était arrivée au moment voulu, mais c'était vraiment surprenant et la manière dont il s'était ensuite débarrassé de son adversaire l'était encore plus. Freez était lui aussi assez surpris et lorsqu'il en eut fini avec le Farfuret, il venait tout juste de comprendre ce qui lui était arrivé. Il regarda sa maîtresse et lui fit comprendre qu'après cela, il voulait rentrer. Sora était tout à fait d'accord, elle avait eu son lot d'aventure pour aujourd'hui. Elle prit d'ailleurs la première le chemin de la maison, et lorsque Freez se mit en route lui aussi, il sentit une présence non loin, il se retourna et vit des yeux roses le regarder fixement. Les yeux et lui restèrent à se regarder durant une poignée de seconde, avant que ceux-ci ne disparaissent brusquement. Freez fut un instant troublé avant de finalement suivre sa maitresse, il avait du rêver.

Cress' s'était manifesté, certes cela avait était très bref mais ca avait suffit à lui transmettre ce qu'elle devait lui transmettre. Elle était contente d'elle, et disparut ensuite rapidement, elle avait encore du travail, et pas qu'un peu.