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» Auteur : Hikadey - Voir le profil
» Créé le 19/12/2009 à 02:26
» Dernière mise à jour le 15/10/2010 à 19:28

» Mots-clés :   Aventure   Humour   Présence d'armes   Présence de personnages du jeu vidéo

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17 : GS Baru no Densetsu : Kamigami no GS Baru
9 Octobre 2009

Aujourd'hui, en cette fraiche journée d'automne, le vent glaciel du septentrion vit poser son léger souffle sur les collines du Bourg-Palette, faisant voleter les feuilles mortes, arrachant ce qui restait de vie à la nature. Le beau temps d'été avait succédé à la mélancolie et aux averses de l'automne car, ce jour la, une pluie fine, mais pénétrante s'abattait sur la paisible vallée. Aujourd'hui, comme tous les jours, Arno était au lycée, éternellement accompagné de Yami, mais aujourd'hui Arno essayait tant bien que mal de se concentrer ayant un terrible mal d'estomac et ruminant les évènements de la semaine passée.
-Qu'est-ce que tu as ? Arno ? lui demanda Gold peinant à bouger sa mâchoire qui n'était pas totalement guérie.
-Oh non ce n'est rien…
Gold se remit en direction du tableau, pensant encore aux Pokémon qui étaient sa grande passion. Arno l'observait, se disant qu'il avait dut vraiment souffrir après le coup que lui avait donné l'acolyte de revlis, il était resté dans le coma plus de cinq jours mais heureusement ses blessures au niveau du visage étaient plutôt superficielles et donc réversibles.
« Qu'est-ce qui m'arrive aujourd'hui ? » Pensa Arno en regardant d'un air sombre la pluie tombant au dehors. C'est comme si toute ma joie s'était envolée, et j'ai une horrible sensation au cœur.
-Arno tu ne te s'en pas bien ? demanda Yami, inquiète.
-Je… Je ne sais pas, je… Je crois que je peux encore suivre le cours.
-Ok.
Le professeur, lui, écrivait des équations au tableau tout en donnant des explications, mais il ne parvenait pas à comprendre, c'était comme si tout ses sens avaient diminués. Il tenu encore quelques minutes, ses yeux le piquaient il avait une terrible envie de dormir et allait bientôt s'affaisser sur la table quand…
-Monsieur… Je ne me sens pas bien je peux aller à l'infirmerie. dit-il, la voix faible.
-Vous êtes sûr que vous ne pouvez pas tenir ?
-J'ai essayé, mais je n'y arrive pas il faut vraiment que j'y aille.
-Bien, y a-t-il quelqu'un qui pourrait l'accompagner ?
-Moi ! cria Yami en se levant brusquement de sa chaise.
-Euh… Bien alors allez-y !
-Merci… déglutit Arno.
Ils sortirent de la classe sous les regards frustrés de leurs camarades, mécontent de voir Arno seul avec Yami, mais heureux de le savoir souffrant. Et c'est donc, Arno s'appuyant sur son amie, qu'ils se dirigèrent vers l'infirmerie.
-Merci… Mais tu n'es pas obligée de m'accompagner.
-Mais si !
- Tu es sûre que je ne t'embête pas.
-Pas du tout ça me fait plaisir.
-Si tu le dis.
Alors qu'ils marchaient, Arno repensa à son affrontement avec Revlis, depuis une semaine il ne cessait de se le remémorer se disant toujours la même chose : « J'ai vraiment été nul, j'avais son flingue… Et je l'ai laissé s'échapper. A cause de moi Gold a été blessé et Revlis a dit que L'URCN reviendrai bientôt.» Il déglutit une fois de plus et laissa couler une larme sur sa joue, qu'il s'empressa d'enlever de crainte que cela ne porte atteint à sa virilité.
-Tu pleures ?
-Non, non je… J'avais juste une poussière dans l'œil.
-Oh bon… A tiens voici l'infirmerie. S'exclama-t-elle en désignant une porte.
Ils y entrèrent et trouvèrent à l'intérieur, quelques couchettes, de nombreux matériaux médicaux, des feuilles de diagnostiques collées au mur, mais pas la moindre trace de l'infirmière nommé généreusement Mikado.
-Putain… Elle est jamais là ou quoi ?! J'ai pas fait tout ce chemin pour rien.
-Oh… C'est dommage. Bon hé bien je vais te soigner seule.
-Me soigner seule ?!
-Mais oui tu vas voir, attend moi ! dit-elle, puis elle s'éclipsa derrière une armoire et commença à la fouiller.
-Mais qu'est-ce que tu fous ?!
-J'ai dit attend !
Elle sortit de derrière le mobilier se montrant à Arno sous un tout autre angle : elle était vêtue d'un costume d'infirmière très moulant tel ceux que l'on trouve dans les mangas, elle portait à la main une seringue géante qui était, évidemment purement accessoire. Devant ce spectacle, véritablement l'un des nombreux fantasmes Japonais, Arno ne put s'empêcher de rougir, et une sensation de désir naquit en lui.
-Euh… C'est quoi c'délire ?
-Eh bien, j'ai dit que j'allais te soigner, donc je vais te soigner.
-Mais tu ne connais rien à la médecine, alors c'est pas un déguisement qui va…
- Allonges toi ! dit-elle en le poussant délicatement sur une couchette.
-Eh mais...
-Je vais tout d'abord prendre ta température.
-Tu vas m'enfoncer un thermomètre dans le cul ?!
-Un thermo quoi ?
-Laisse tomber, tu vois j'avais raison tu ne sais même pas c'est quoi un thermomètre.
-Je n'ai pas besoin de ça pour prendre ta température, il faut juste que je colle mes lèvres sur ton front.
-Hein…
-Laisse toi faire.
Aussitôt, Yami se mit à l'enjamber, approchant son front de celui d'Arno, bien qu'il sût qu'il ne s'agissait que d'une brève prise de température, Arno, ne pouvant aller au-delà de ses pulsions, son sexe se mit en érection. Mais étant raisonnable se mit à la repousser à petits coups de coudes
-Qu'est-ce que tu fais ?
-Tu ne vas quand même pas faire ça ici ? Si on nous surprenait.
-Mais je vais juste prendre ta température.
-Non arrête !
Yami s'approcha à nouveau de lui, elle était à présent jambes ouvertes sur lui, et faisait des allers et retours voulant résister à son ami, bien sûr tout cela fût accompagné de gémissement, bien qu'il s'agisse que de banales réprimandes. En clair, si, un quelconque observateur les regardait, depuis la porte, il aurait pu penser qu'il s'agissait d'un couple impétueux d'élèves, s'adonnant aux plaisirs terrestres.
-Alors les enfants on joue au docteur ! dit une voix venant de la porte.
Arno et Yami s'arrêtèrent aussitôt, et virent, sur le seuil de la porte, l'infirmière. Elle possédait d'assez courts cheveux noirs, visiblement sur le point d'être coiffés, son accoutrement était semblable à celui de Yami, mais les deux premières attaches de sa veste étaient détachées libérant ainsi sa volumineuse poitrine dont le soutien-gorge à dentelle inspirait les désirs de beaucoup d'élèves.
-C'est pas c'que vous croyez !! cria Arno le visage empourpré.
-Allons nous sommes entre nous, autant ne rien nous cacher ! dit Mikado, d'une voix calme.
-Mais je vous dis qu'on ne faisait ri…
-Je prenais sa température !
-Bien je vois qu'en termes d'excuses vous touchez le fond. Je sais bien que tu as revêtue ce costume d'infirmière pour pimenter votre relation qui sombrait dans la mélancolie du quotidien.
-Mais qu'est-ce qu'elle va imaginer… Pensa Arno.
-Bon si vous êtes venu dans ma salle pour vos ébats, j'ai là un placard très confortable pour deux, en plus son plancher est recouvert d'oreillers vous avez de la chance.
-Je ne suis pas venu faire ça ! Ok ! Je suis là justement car je ne me sens pas très bien.
-Bien décrit moi tes maux.
-Hé bien je ne sais pas vraiment, j'ai plutôt mal à l'estomac et je me sens maussade ces temps-cis.
-Ca ne m'étonne pas quand on est le compagnon d'une fille pareille. dit-elle en sous-entendant bien : «compagnon de lit».
-J'ai dit d'arrêter avec ça !
- Les troubles que tu éprouves me laisse croire que tu as un petit surmenage, as-tu eu des activités particulièrement importantes, hormis le sport de chambre si tu vois ce que je veux dire.
Arno resta un moment muet, encore sous le choc des sous-entendus pervers de cette infirmière. Bien entendu elle savait y faire avec les jeunes, sachant qu'elle vivait parmi une génération quelque peu précoce, mais là elle en faisait trop.
-Non je ne me souviens pas. Mentit-il pour ne pas inquiéter l'infirmière Mikado à propos de l'URCN.
-Bon, mais en tout cas tu as besoin de repos, tu devrais rester quelques jours chez toi.
-Bien merci. dit-il en sortant rapidement, suivit de Yami.
-Ah qu'elle perverse celle là ! Soupira-t-il en observant l'horloge.
-Perverse ?
-Laisse tomber… Bien les cours sont terminés, dit-il, entendant la sonnerie qui venait de retentir. Je crois que l'on peut sortir, Gold et Crystal doivent sûrement nous attendre en bas.

Après être sortit du grand édifice, communément appelé « lycée » Arno rejoignit ses deux autres amis, assis sur un banc, les attendant…
-Ah, vous voilà alors… Qu'est-ce que tu avais Arno ? Demanda Crystal.
-Oh, rien un petit surmenage selon l'infirmière.
-Un surmenage, dommage je t'aurais proposé de faire un match Pokémon mais…
-Oh, je suis plutôt fatigué il vaudrait peut-être mieux que je rentre chez moi.
-D'accord on va t'accompagner.
Marchant à travers, le Bourg-Palette, Arno pensait au long repos dont il allait jouir, s'imaginant déjà dans un bain en compagnie de Yami, des essences de roses flottant dans l'air, un verre d'un nectar à la main
-Euh…Arno ça va ? demanda Gold qui voyait son air rêveur.
-Tu crois que c'est soleil ? dit Crystal qui levait les yeux au ciel dégagé maintenant éclairé par l'astre solaire.
Peu de temps après, ils arrivèrent près de la maison d'Arno, entourée d'arbres et de dizaines de buissons, le Mont Fuji scintillant dans le lointain avec le soleil. La mère d'Arno, qui taillait les bosquets du jardin non loin de là, les interpella de sa voix douce, armé d'un sécateur et d'un habit propre aux jardiniers :
-Arno ! Mon chéri !
-Hé pas devant mes potes ! Lui souffla-t-il doucement.
-Mais voyons il ne faut pas avoir honte.
-Bonjour madame ! dirent ses amis en cœur.
-Alors qu'est-ce que tu voulais me dire ?
-Oui, ton père voulait te voir.
-Papa !? Ca fait des mois que je ne l'ai plus vu.
-Moi non plus il est débordé par le boulot alors tu sais.
- Trois mois sans le voir à ta place, je l'aurai trompé, t'as encore des attraits vivaces, profites-en !
-Qu'as-tu dis ?
-Non rien… Bon alors il est où ?
-Apparemment il est au laboratoire de recherche du Bourg-Palette.
-Le laboratoire de recherche mais c'est où ça ?
- Je sais ! dit Gold. C'est au sud-ouest du village, c'est là qu'habite le professeur Chen mais ça fait longtemps que je ne l'ai plus vu.
- Alors c'est là que mon père travaille ? Ben… Allons-y !

Le laboratoire du professeur Chen se trouvait sur une haute colline verdoyante au sud de la petite bourgade. C'était un assez grand bâtiment blanc, surmonté d'une éolienne qui distribuait du courant électrique aux appareils électriques à l'intérieur. Derrière le laboratoire se trouvait un immense domaine où résidaient de nombreux Pokémon capturés par les disciples du Professeur Chen. Sur la colline, une agréable brise passait faisant bruisser ce qu'il restait de feuilles aux arbres et rafraichissant l'atmosphère chaude, sous le soleil de plomb.
-C'est toujours comme dans mes souvenirs ! dit Gold en souriant.
-Oui… Entrons ! dit Arno.
Le laboratoire du professeur Chen était une demeure très ancienne. La rumeur disait à ce sujet que c'était d'ailleurs le premier bâtiment à avoir été construit dans cette vallée, et que la ville s'était édifiée tout autour. Ainsi avait commencé le Bourg Palette.
Quoi qu'il en soit, le laboratoire avait subi moult rénovations depuis et tout ignorant de passage en eût sans doute dit qu'il était flambant neuf. Les quelques scientifiques qui traînaient dans le hall étaient à leurs recherches car ils ne semblaient apparemment se contreficher du reste du monde et ils venaient ça et là soit portant des dossiers, soit le nez dans un livre.
-Euh… Ils jouent à quoi ? Demanda Yami
-Ah ça par contre je ne me souvenais pas, qu'ils étaient aussi actifs. D'habitude, il ne faisait que regarder le plafond, faisant les cents pas.
Arno décida d'économiser son temps et sa salive et les dépassa sans leur adresser la parole. Il arriva ainsi dans une petite pièce circulaire dont les murs étaient recouverts d'étagères et parsemée de bureaux où était parfois posé un ordinateur.
Au centre trônait une drôle de machine cylindrique. Elle était surmontée d'un dôme de verre et abritait une sphère rouge et blanc d'une dizaine de centimètres. Assis devant une table, qui était posé dans un coin de la pièce, il y avait une femme brune d'une vingtaine d'années d'assez belle carrure et aux soyeux cheveux parlant avec un homme aux cheveux bruns noirâtres, à la corpulence forte.
-Papa ? S'étonna Arno voyant l'homme à la forte stature.
L'homme en question se leva, dévoilant ainsi un homme bien battit aux cheveux noirâtres et au visage joyeux toutefois portant quelques imperfections mais dont personne ne s'en préoccupait.
-Bonjour fiston ! dit-il dévoilant ses dents.
-Bonjour… Bonjour !!! C'est comme ça que tu accueilles ton fils que t'as pas vu depuis trois longs mois !?
-D'accord… Hum… Bonjour fiston ! clama-t-il en ouvrant les bras.
-C'est ton père ? demanda Yami.
-Vous ne m'aviez pas dit que vous aviez un fils ? dit la femme.
-Attendez ! Généralement quand une femme dit ça c'est que… Tu trompes maman ?!
-Mais voyons que vas-tu imaginer ?
-Non je ne suis pas la maîtresse de ton père je m'appelle Nina. Nina Chen. Nina était une belle jeune femme aux cheveux bruns disposant d'une poitrine égalant celle de Yami, au contraire de son frère arrogant, et comme beaucoup de jeunes femmes, ces gestes inspiraient non seulement la grâce mais aussi le sérieux d'une jeune fille ayant fait de longues études archéologiques, pour reprendre le laboratoire de son grand père.
-Nina ?! s'écria Crystal. Tu as vachement grandis !
-Toi aussi. dit-elle, lui ébouriffant les cheveux.
-Hé ma coiffure ! Putain t'aurais pu faire gaffe. S'écria Crystal, essayant de se recoiffer.
-Euh… Tu semblais être plus gentille dans mes souvenirs, c'est comme ça que tu m'accueilles après ces longues années ?
-Laisse tomber, Nina ça va ?
-Hé ! Gold toi aussi tu as grandis, tu n'es plus ce petit garçon vaniteux comme il y a trois ans.
-Détrompe-toi il l'est toujours ! dit Crystal énervée.
-Oh mais c'est vous ! dit un homme qui venait d'entrer dans la pièce.
-Ré… Régis ?! Balbutia Gold
-Et oui c'est moi… L'homme en question était grand lui aussi et sa stature affichait celle du garçon ayant beaucoup voyagé. Son visage, quant à lui inspirait l'arrogance des jeunes dresseurs en quête de gloire, et depuis son départ, il y avait cinq ans, cette expression ne s'était point dissipé. Il avait les cheveux en bataille, comme sa sœur, il était brun et avait reprit le lieu de travail de son grand-père le partageant avec elle.
-Et tu es là toi aussi ? dirent Crystal et Gold en cœur.
-Oui… dit-il, transpirant un peu.
-Euh… C'est bon là, on va pas passer 3 heures à parler de vos retrouvailles, je sais que c'est cool de revoir ses anciens amis mais bon… Moi j'attends. dit Arno exaspéré.
-Je sais mais ça fait longtemps alors laisse nous un peu, où est le professeur Chen ?
-Oh, cela fait deux ans qu'il ne travaille plus ici, enfin si, il y travaille mais il se consacre aux poèmes maintenant.
-Des poèmes ? demanda Yami avide de connaissances.
-Oui des poèmes… Il nous a laissé la charge du laboratoire, mais Nina et moi avons décidé de le séparer en deux branches : L'une d'elles s'occupe des recherches sur les Pokémon, c'est moi qui en ai la charge. Et l'autre s'occupe des recherches archéologiques, et là c'est ma chère sœur qui en a la charge.
-Justement Arno c'est à ce sujet que je voulais te voir. Reprit son père.
-Hein ?
-Oui selon certains dirent tu serais en possession d'une relique importante du Taoïsme, selon des puristes la dernière relique matérielle.
-Tu veux parler de la GS Ball ? dit-il en la sortant de sous sa chemise.
-Oui c'est ça !!! s'écria-t-il en l'arrachant de ses mains. Ah elle est si belle, si brillante, si…
-Si maintenant tu fantasmes sur des objets, je crois que notre famille a touché le fond...
-Oh mais non, je travaille moi aussi dans la branche archéologique du Laboratoire. Je suis même l'assistant en chef de Nina.
-Mon père ?! Avoir une promotion ? s'exclama Arno, sachant que son père n'avait jamais eut d'augmentation de sa vie.
-Oui il est monté en grade, sur ma décision.
-T'as baisé pour avoir ton augmentation ? demanda Arno.

Après cette réplique complètement conne, visant à remonter le niveau de la conversation qui venait de chuter dans les nombres relatifs, tout se monde se tût et regarda Arno d'un air sombre.
-Et puis pourquoi c'est pas moi qui aie été choisie pour être ton assistante en chef !? demande une femme qui venait d'entrer dans la pièce.
-Parce que j'suis pas lesbienne ! cria Nina.
En entendant ceci Arno ouvrit grand ses yeux tellement la nouvelle était étonnante et donnait la les preuves démontrant que son père avait été l'auteur d'un adultère.
-C'est malin… dit le père d'Arno en faisant les gros yeux à Nina.
-Merde j'suis grillée…
- Attendez ça veut dire que vous avez vraiment…
-Ma montée en grade n'a rien à voir avec ça ! cria-t-il.
-Mais cassez vous ! cria Nina, plaquant ses mains sur son visage.
-Hé puis vous faites ce que vous voulez aussi, fais juste gaffe que Maman l'apprenne pas…
-Ta gueule…
-Bon alors, qu'est-ce que tu voulais me dire à la fin ?! reprit Arno.
-Oui alors on parlait de la GS Ball ! dit Yami.
-Voilà, alors je travaille, comme tu viens de la savoir, sur les recherches archéologiques du laboratoire.
- Oui, oui !
- Et nous faisons actuellement des recherches sur une légende dont on parle beaucoup dans le Kansaï (Jotho).
-Oui, oui !
-Alors…
-Oui, oui ! répétait Arno inlassablement, feignant d'être intéressé.
-Alors j'me suis dit…
-Oui, oui.
-Alors j'me suis dis que si j'appelle mon fils, il pourra m'dire : OUI, Oui ! Durant toute la putain d'consultation !
-Désolé…
-Essaye d'être sérieux ! lui dit Crystal.
-J'vais essayer.
-Alors voilà, comme je le disais nous faisons des recherches sur une ancienne légende qui est très célèbre au Japon. C'est la légende de la création de la GS Ball, et elle est étroitement liée à celle de Rosalia.
-Je vois…
-Voilà pourquoi j'ai été absent tout ce temps nous avons organisé une expédition à travers le pays Nippon. Et nous avons trouvé de nombreux indices.
-C'est vrai ton père est très cultivé, il connait tout sur le Japon ! dit Nina.
-On dit culturé. Répliqua Gold étalant sa mince culture, telle de la confiture, moins on en possède, puis on l'étale
-On dit cultivé !! Alors va te pendre ! lui cria Arno qui en avait marre. Alors comme ça mon père est un fana du Japon. Je m'y vois déjà :
Ce soir à Féli Tv dans notre émission : « Mes parents m'emmerdent » nous recevons Arno ! Alors Arno exposez nous votre problème ?
-Mon père est un Japanophile ! dit Arno, baissant tristement la tête, suivit de quelques rires préenregistrés.

Tandis qu'Arno rêvait à sa prochaine humiliation auprès du public Nippon, son père reprit la parole
-Alors voilà, nous croyons que les indices concernant cette légende n'existaient pas par écrits, mais nous avons trouvé un texte relatant la création de la GS Ball à Rosalia.
-Rosalia, c'est pas cette jolie ville où on avait bien mangé. demanda Yami.
-Oui c'est celle là, moi aussi j'y suis allé à Rosalia et un fils de pute m'a fait payer 2000Poké Dollar pour une légende pourrie et censurée en plus !
-Non, nous, nous avons trouvé une plaque de cuivre dans les vestiges d'une tour. Dessus était marquée la création de la GS Ball.
-C'est vrai ?! s'exclama Crystal.
-Oui et si vous voulez on peut vous la contez ! reprit Nina.
-C'est payant ? demanda Arno dans le doute.
Non rassure toi !Son père sortit alors une grande feuille de papier d'un tiroir, se racla la gorge et commença à lire :

« Cette histoire est maintenant du passé : En des temps reculés, la guerre engendrait le pays, tout les villages étaient mis à feu et à sang, les Pokémon se révoltaient face aux humains, le monde était plongé dans le chaos.
Alors que la guerre faisait rage un esprit de lumière descendit des cieux, cet esprit rayonnant aux couleurs de l'arc-en-ciel fut nommé Ho-Oh. Venu des profondeurs des océans, le dieu des sept mers apparut lui aussi, scintillant au crépuscule de ses couleurs d'argent.
Pour mettre fin à la guerre, les deux esprits insufflèrent leur puissante magie en un seul point, réunissant leur forces créant un objet pas plus gros qu'une pomme, diffusant des rayons d'or et d'argent aux quatre coins du monde, mettant fin au massacre. Pour protéger cet artéfact les deux esprits engendrèrent trois entités : L'esprit du soleil attrapa des éclairs et mit au monde l'esprit de la foudre, nommé aujourd'hui Raikou.
L'esprit de la lune, lui grâce aux eaux et aux vents créa l'esprit de l'eau, Suicune. Le dernier, Entei symbolisant le feu, fut engendré grâce à la puissance des deux esprits.
Après ils créèrent une nouvelle race d'homme : la race d'or des êtres mi-humains, mi-Pokémon qui devaient protéger cet objet sacré.
Lorsque les esprits eurent terminés leur œuvre ils s'en allèrent mais non sans avoir crée un symbole de leur force, petite boule connue sous le nom de la GS Ball.

Quoiqu'étant un objet inanimé la GS Ball avait le pouvoir d'accorder un vœu, un seul à celui qui possédait l'harmonie en lui, tous les symboles du Taijitu.
Le peuple d'Or, avait selon les dires, le pouvoir d'entendre les appels des esprits et de comprendre les Pokémon. Bientôt ils se confondirent avec le peuple du Japon et construisirent de nombreux édifices, comme la tour de cuivre et la tour Féraille. Ils transmirent leur savoir aux différents peuples, mais lors de la transmission leur connaissance fut souvent altérée ou perdu.
Au Japon, beaucoup de bâtiments sont mentionnés à maintes reprises dans les légendes. Ces édifices, actuellement en ruine, pâles ombres de leur splendeur passée, sont étroitement liés à la GS Ball.
Par son seul symbolisme, la GS Ball suscitait déjà beaucoup de convoitises. Mais un verset d'un livre écrit par la race d'or rendait la GS Ball plus désirable encore :


Abrité des regards dans un monde invisibleA la frontière du temps, lien entre futur et passéC'est la que la GS Ball paisibleTransforme les rêves des mortels en réalité
Beaucoup ont activement cherché à découvrir cet objet qui exauce les désirs des hommes, mais personne, seule la princesse du peuple d'Or était sûr de son emplacement et le savoir fût perdu au cours des temps.
Ce désir effréné pour la GS Ball se transforma en une telle soif de pouvoir, qu'il conduisit à une effusion de sang. La cupidité devint alors l'unique motivation de la recherche de la boule.
Un jour, un homme découvrit presque par accident le lieu de repos de la GS Ball, ce lieu ne ressemblait à aucun autre. Au crépuscule naissant, la GS Ball brillait bien au dessus du monde, depuis l'écrin de son lieu de repos. Assoiffé de pouvoir, l'homme se fraya un chemin jusqu'au sommet du monde, au sommet de la montagne d'Argent. Les mains avides il tenait la GS Ball, apparu alors devant lui une femme étincelante, princesse du peuple d'or, ses joues de nacre ses cheveux d'or et ses courbes généreuses ne laissèrent pas le jeune homme indifférent.
Elle se mit alors à parler, sa voix sifflant comme la brise d'été dans les champs : « Tu es celui qui peut ouvrir la GS Ball quel que soit ton vœu il se réalisera. »
On ne sait pas quel vœu fit cet homme, mais il devint le plus puissant shogun de l'histoire, cet homme se nommait : Ieyasu Tokugawa, et la légende dit qu'il emporta la GS Ball dans sa tombe.
Selon d'autres dires la GS Ball possédait d'autres pouvoirs, mis à part celui d'exaucer un vœu, il semblerait qu'elle est le pouvoir de défier le temps, mais d'après un livre écrit par le peuple d'or il fallait absolument que…

-QUE QUOI !! Crièrent-ils captivés par la lecture de la légende.
-Euh… Désolé c'est tout ce que nous avons trouvé il manquait un morceau de la plaque dans la tour.
-Eh bien, c'est pas malin, mais alors c'est ça la légende de cette boule. dit Arno en la regardant.
-Oui… Enfin bon voilà apparemment tu possèdes la GS Ball, alors je me demandais si tu pouvais me la prêter. Demanda son père.
-Pas question, maintenant que je sais qu'elle a encore plus de valeur que je ne l'imaginais je ne vais pas te la filer.
-Mais allez, pour ton papa !
-Non !
Surprenant tout le monde, une balle venant de l'extérieur brisa une vitre du laboratoire et vint se nicher dans la tête d'une femme, qui s'écroula au sol, le visage ensanglanté.
-Elle… Est morte ? demanda Crystal tremblante.
-Non ça ne peut pas être…
Un pan de mur explosa, dévoilant des dizaines d'hommes arborant le vertueux symbole de l'URCN, cette Svastika brisée. Ils étaient tous armé, de casques, de gilets pare-balles mais surtouts de fusils, ils formaient tous un cercle au milieu de celui qui semblait être leur chef. Il s'agissait d'un homme aux cheveux rouges de forte stature, chevauchant un énorme Grayèna, son visage, bien que portant une coiffure ridicule typiquement japonaise, ses traits étaient sévères non sans un rictus, au coin de sa lèvre supérieure.
-Encore vous ! demanda Yami en souriant. Vous allez bien. ?
-Ce sont des enfoirés et tu demandes s'ils vont bien ?! s'écria Arno.
-Je n'ai pas bien entendu jeune homme, peux-tu répéter ? demanda le chef.
-Euh… Moi j'ai rien dit ! dit Arno qui s'empressa de se cacher derrière une caisse.
-Je me prénomme Matsubusa (Max dans le jeuvidéo), je suis un des leaders de l'URCN, un mec vachement haut gradé pas comme ces merdes qui nous servent de sbires.
-Euh… Chef on vous entend là. Dit l'un des sbires, qui ayant le malheur de l'avoir interrompu, se prit une balle en pleine poitrine.
-'Faisait trop chier… marmonna-t-il. Bon Arno je sais que tu possèdes l'objet que nous voulons alors donne-le nous !
-Arno ne vous donnera jamais la GS Ball ! Pas vrai Arno ? dit Gold qui cherchant Arno qui s'était déjà recroquevillé sur lui-même pour éviter la bataille.
-Qu'elle lopette… Bon Arno, comme notre émissaire te l'a dit nous mettrons ta ville à feu et à sang si tu ne réagis pas… dit Matsubusa, sans réponse de celui-ci.
-Pas d'autre mot… Très bien les mecs allez, butez ces connards ! Moi je m'occupe de ce con. Ses subordonnés se mirent aussitôt en direction du Bourg-Palette, Matsubusa, quant à lui débusqua Arno, l'attrapa par le col de sa chemise, et lui pointa un révolver sur la figure.
-Désolé petit… Et puis pourquoi je m'excuse ? Je suis un sadique, non ? Max allait irer, mais le père d'Arno dans un élan de courage paternel, le poussa et se prit la balle à sa place, au niveau du bras, il tomba aussitôt à terre, et se roula de douleur.
Tandis que Matsubusa était déconcerté, Arno en profita pour lui asséner un coup de poing, il s'empara aussitôt de son arme, et appuya sur la gâchette, mais rien n'en sortit
-Hein ? Il n'est pas chargé !
-Manque de chance pour toi petit… Oh c'est chiant je pensais pouvoir en finir rapidement avec toi grâce aux armes, mais je suis contraint d'utiliser mes Pokémon… Pourquoi toujours se servir de ces bestioles pour faire toutes nos sales besognes ? On n'est jamais mieux servit que par soi-même pourtant.
-Je sens que ça va chauffer ! dit Gold, envoyant son Roucarnage affectueusement nommé Mousse de Porc.
-Voilà encore un gosse qui se croit le meilleur avec ses Pokémons… Désolant…
-Attaque Cru-aile ! Mousse-de-Porc.
Roucarnage, battant des ailes engendra une puissante tornade qui plaque Grayène contre le mur, celui-ci sans dégâts apparent se releva et lança un assaut, il bondit alors dans les airs, et en profita pour lui écorcher les plumes. Et atterrissant, il vit perler du sang de l'aile de son ennemi.
Gold ordonna aussitôt à Roucarnage de renouveler son attaque, Matsubusa, sachant que Gold était l'un de ses dresseur n'utilisant pas énormément son intelligence, il ordonna à son Grayèna de passer derrière Roucarnage et de lui mordre l'échine. Le canidé s'exécuta et le volatile, déconcerté se mit à voleter un peu partout dans la pièce, et, se cognant contre un mur, s'assomma.
-Plutôt naze comme dresseur…
-C'est vrai que dans mes souvenirs Gold tu étais plus fort. dit Arno étonné de voir Gold perdre aussi facilement.
-Ecrase !
-Bon c'est à moi ! dit Arno, invoquant son Feunard.
-Pff… Encore un ennui, si seulement je pouvais vous tuer rapidement.
-Compte pas sur moi !
Feunard, comme s'il savait déjà ce qu'allait lui demander son dresseur, s'élança sur Grayèna, lui mordit l'échine et y retira violemment un gros morceau de chair sanguinolant.
-Mhh… intéressant. Pensa Matsubusa
Grayèna souffrant, courut vers le goupil flamboyant et tenta de lui déchirer le museau. Feunard exécuta une attaque reflet et passa derrière lui, de ses crocs, il lui attrapa la queue et l'envoya s'écraser contre un mur proche. Furieux, Grayène revint à la charge, réussit à plaquer Feunard au sol, et commença à lui lacérer le ventre
-Feunard ! Lance Flamme.
Feunard, rassemblant ses dernières forces envoya une salve de flammes sur le loup qui lâcha prise, maintenant on ne distinguait plus ce qu'il restait du canidé, il n'était plus que chairs brûlées, organe sortant de ses entrailles et sang poisseux coulant au sol
-Maintenant! Le Kitsune Fufu Ken ! ordonna Arno.
Feunard, utilisa l'ambitieuse technique que lui avait enseigné son maître, il lacéra d'abord Grayèna d'une série de coup extrêmement violent et rapide, répandant à chaque coup un peu plus d'hémoglobine à terre, il le plaqua ensuite au sol, enfonça ses griffes dans le poitrail du Pokémon, écrasant la cage thoracique. Il exécuta ensuite un gracieux salto, étant purement esthétique et, enfonça son museau dans le Pokémon, lui retira le cœur, encore battant et, d'un regard euphorique et démonique regarda Arno avant de venir le laper, bien qu'ayant le museau ensanglanté
-Il est schizophrène ton Pokémon ou quoi ? demanda Matsubusa.
-Je me pose cette question à chaque combat.
-Arno il est mort ? demanda Yami en montrant le corps du Pokémon qui gisait sur le sol.
-Non il fait la sieste…
-Ah ok !
-Bon… Je vois… Ecoute petit, je ne vais pas tu tuer tout de suite, vois-tu ton village là-bas dans quelques minutes il sera mit à feu et à sang, j'espère t'y voir. Puis, finissant ses méfaits par un bref signe de main s'enfuit, en direction du village, dévalant la colline.
Arno, voyant son père à terre accouru vers lui pour examiner sa blessure rougoyante.
-Ca va papa ? dit-il, s'agenouillant près de lui.
-Oui… J-Je crois… Mais va, protège ta mère, Nina va s'occuper de moi…
-Oui allez-y ! dit-elle en lui apportant de l'eau.
Gold, Arno et Yami sortirent du laboratoire par l'ouverture qu'avait fait Matsubusa, se trouvant au sommet de la plus haute colline des alentours, ils virent, vers le nord une masse noire se diriger vers la ville. Il s'agissait bien évidemment des troupes de l'URCN venus en renfort pour assiéger la ville. Voyant cela, ils s'élancèrent à travers les champs et, cinq minutes plus tard, ils se trouvaient aux portes du village où trois sbires, armées d'AK-47, montaient la garde.
-Qu'est-ce qu'on fait ? demanda Arno
-On les attaque pardi ! répondit Gold.
–Bon ok, va-y Feunard !
Aussitôt, le goupil s'élança sur les pauvres hommes et à coups de morsures et de griffes, leurs lacéra le corps et les laissant pour mort, au sol.
-Bien joué maintenant prenons leurs armes et leur uniforme !
Sans se faire prier ils enfilèrent l'uniforme commun de l'URCN, un costume noire, parfois rouge, où était brodé une énorme svastika ainsi qu'une casquette également noire, arborant fièrement le symbole de son armée.
-C'est un peu serré. dit Yami, essayant d'attacher sa chemise.
-C'est normal c'est un costume pour homme….
-Bon on y va ?
La troupe se mit en marche et pressa le pas, cherchant Matsubusa à travers les rues désertes. Ils croisèrent plusieurs fois des patrouilles mais les louvoyaient, afin d'éviter quelconque conflit. Ils avaient à présent parcourus de nombreuses allées lorsqu'une voix, d'intonation russe les interpella :
-Gosgorovitch !
Gosgorovitch ! cria-t-elle de plus belle. Une main s'abattit aussitôt sur Gold, celui-ci, surpris se retourna et vit Matsubusa, le prenant pour un membre de sa division.
-Alors Gosgorovtich on ne se souvient plus de son nom ? Mais tu n'es…tu n'es pas ! Il retira aussitôt la casquette de Gold et, le voyant, prit une mine effarée.
-Tu es le sale gosse du laboratoire !!
-Euh… coucou !
-Tuez les, les mecs ! ordonna-t-il à ses hommes.

Max hésita un moment, puis de toutes ses forces tira une balle sur Gold, heureusement, il le manqua et elle alla frôler la tête d'Arno. Ce dernier, pensant qu'il valait mieux mourir en héros qu'en lâche, bondit sur Max lui arracha des mains son revolver et tira. Le misérable parvint à se réfugier derrière un mur avant que la balle ne l'atteigne. Faute de cible elle toucha un de ses partisans, qui tomba à terre et battit de ses talons le sol qu'il arrosa de son sang. La troupe se mit alors à bouillonner, croyant qu'il était de leur devoir, de leur tuer, sans exeption.
La mêlée devint générale : Pokémon, fusils, mitrailleuses travaillèrent sans relâche. Les griffes de Feunard faisaient merveille, elles enfonçaient les bustes, perforaient les côtes, perçaient des gorges.
Yami au centre de la mêlée, croyant que c'était un jeu frappait les hommes, et ses sous pieds, grossissait le tas des personnes KO. Mais toujours de nouveaux ennemis les assaillaient.
Voyant ceci Matsubusa n'osait plus les attaquer tant leurs Pokémon tuaient, il se tint en retrait et de loin tira une balle. L'arme dévia de son but, et au lieu de Feunard toucha un homme, qui justement voulait se tenir loin de la bataille. Gold lui à l'aide de son Typhlosion brûlait les hommes, et tailladait les côtes de ses ennemis.
Feunard de son côté, ne relâchait pas ses efforts et les morts s'accumulaient. Pourtant il n'était pas au bout de ses peines, c'est sûr lui seul que s'acharnaient maintenant les assaillants.
Balles et armes volaient autour de lui, aussi serrés que des grêlons par temps d'hiver, frôlant ses flancs, ses yeux, ses oreilles. Attaqué de toutes parts, bientôt encerclé par Matsubusa et ses partisans, Feunard résistait, collé contre un mur, il se tourna à droite, à gauche blessa l'un, acheva l'autre d'un coup de lance flamme. Bientôt il ne resta plus quele chef, se tenant toujours droit, une arme à la main, probablement vide.

-Quelque peu impressionnant. dit-il avec un rictus.
-Quelque peu !? s'indigna Arno. On a carrément buté ton régiment et c'est tout ce que tu trouves à dire ?
-Regarde un peu, tes Pokémon ils ne sont plus en état de se battre.
En effet Feunard était allongé par terre couvert de sang, épuisé, il en était de même pour Typhlosion seule Yami, debout sur un énorme tas de personnes évanouies, était encore souriante et semblait posséder encore beaucoup d'énergie.
-Beuh… On s'en fout, Yami est super forte, elle peux te latter en quelques secondes ! répliqua Arno.
-Mhh… Je ne me bats pas contre les filles, que pensez d'un combat de Pokémon.
-Ah ! On revient en rampant ! Lui lança Gold.
-Maintenant j'ai gagné. Il me reste encore deux Pokémon et vous, vous n'en avez plus.
-Si il m'en reste un ! cria Arno rassemblant tout son courage.
-Ah bon ?
-Oui, regarde ! dit-il, lançant une Pokéball qu'il avait sortit de sa poche libérant l'énorme Draco tortueux : Draco.
-Oh… Alors je crois que c'est repartit ! Va-y Elecable ! cria-t-il en invoquant lui aussi son Pokémon.
Le combat, sans attendre commença, un combat pour la vie, celui du Bourg-Palette.
Le dragon avança rapidement en écartant l'air de son poitrail, comme un puissant navire dont la proue fend l'eau à force de rames. Il ne fut plus qu'a une courte distance d'Elecable. Celui-ci alors, repoussant la terre de son pied, rebondit, montant droit dans les airs. Son ombre se projeta sur le sol, Draco furieux, se précipita sur celle-ci, croyant saisir son adversaire. Rapidement, Elecable se laissa tomber sur le dos du Pokémon et le martela de coup de poings électrifiés, le blessant, ouvrant à chaque coup une plaie rougoyante.
dracose dressa alors dans les airs, se tourna, ouvrit la gueule pour attraper Elecable, qui lui échappa et qui ensuite, le frappa d'un coup d'attaque Eclair, faisant Draco s'affaisser.

-J'ai… Gagné… mais qu'est-ce que ! S'exclama le leader, montrant Draco du doigt.
Draco scintillait, d'un scintillement propre à l'évolution, et c'est ce qui se déroulait sous leurs yeux. Malgré la lumière, l'on pouvait voir ses courbes gracieuses grossir, son corps sinueux montrant des pattes, des ailes lui poussaient à présent sur son dos, son visage s'agrandit et son poitrail se gonfla, dévoilant ainsi un magnifique Dracolosse.
-Mais… Mais….
-Super il a évolué ! s'écria Arno
Dracolosse gracieusement battit des ailes soulevant des nuages de poussière et s'éleva haut dans l'éther azuré, profitant de cet instant Elecable tira un trait d'électricité sur Dracolosse, rendant le paysage blanc comme neige.
-Ton Dracolosse est mort ! Ah ! Ah !
Mais non, le dragon se tenait toujours majestueusement dans les cieux, sans montrer de blessure apparente.
-Mais comment est-ce possible ?! Ton Pokémon est de type vol, il aurait du crever !
-La physique mon gars ! dit Arno, souriant.
-Quoi la physique ?!
-Tu sais sûrement que les attaques électriques sont très efficaces sur les Pokémon de type vol... Et ca semble à priori logique.
Mais un problème se pose : l'électricité ne blesse que si elle circule dans un organisme entre deux points de potentiels différents. Le potentiel est la capacité qu'a un point à repousser l'électricité, il s'exprime en "volts".
-Ca je sais…
-Lorsqu'un Pokémon vole la différence de potentiel est quasiment nul dans tout les points du corps, et si on électrocute ce Pokémon la différence de potentiel restera nulle aussi.
Le Pokémon ne sentira rien, l'électricité est dans son corps mais elle ne bouge pas. C'est comme des billes sur une table plane : les billes sont là mais elles ne bougent pas. Si l'on penche la table, il y a une différence de potentiel entre le haut et le bas de la table : les billes tombent. C'est pareil pour l'électricité, elle est là mais elle ne bouge pas, elle ne peut pas blesser le Pokémon.
Le seul moyen de blesser le Pokémon est donc qu'il touche quelque chose d'un potentiel plus bas, comme le sol ou un objet conducteur relié au sol. La circulation des électrons peut alors avoir lieu, ce déplacement blesse le Pokémon.
-Arrête de ramener ta science !! Tout le monde sait que les oiseaux se font griller par les attaques électriques ! Hurla Max.
-Bon si tu veux que je te le démontre… Cage Eclair.
Dracolosse ouvrit sa gueule et envoya une petite boule d'électricité sur Elecable, à cet instant précis, tous ses muscles se contractèrent, le paralysant, tel était le terrifiant pouvoir de la cage-éclair.
-M-Mais mais… balbutia Max.
-Tu vois là ton Pokémon touchait, le sol donc il y a une différence de potentiel, donc mon attaque électrique fait effet.
-C'est pas… Possible.
-Maintenant il est temps d'en finir. Dracolosse attaque !
Dracolosse déjà à une hauteur non négligeable s'envola encore plus haut dans le scieux, se trouvant à une hauteur adéquate, il envoya un énorme rayon d'énergie sur Elecable. Voyant cela tout le monde s'éloigna de la zone de combat, mais le Pokémon ne pouvant se mouvoir, observait avec effroi l'objet de sa mort. Le rayon s'abattit alors avec violence sur le sol, le creusant de sa puissance, projetant des énormes rocher et détruisant des bâtiments. Lorsque l'attaque se fut évanouit, il ne restait, à la place d'Elecable, un gouffre béant dont le fond se perdait dans les ténèbres.
-C'était… Une attaque Ultra-laser ! dit Gold, admiratif.
-Mhh, pas mal… Tu m'intéresses de plus en plus.
-Maintenant rendez-vous ! cria Arno.
-Tu crois que c'est terminé, il me reste encore un joker : Va-y Camerupt !
Un autre monstre de poche apparu sur le terrain, c'était un représentant de l'espèce tellurique des Camerupt, mais loin d 'être similaire à ses congénères, il était de couleurs vertes et son épiderme était constamment parsemée de taches violettes. Mais ce n'était point un Shiney, mais bien un Camerupt à part entière.
-Il est malade ton Pokémon ? demanda Yami.
-Non… Je crois qu'il n'est pas nécessaire que vous sachiez qui il est, mais ce Pokémon sera le messager de votre mort.
-Cause toujours ! Dracolosse Ultra-laser.
Dracolosse, bien que faisant preuve de bonne volonté de ne pût se mouvoir, était trop fatigué à cause de sa précédente attaque
-Comment, quoi ?! s'écria Arno.
-Pff en fait, ce sont juste tes Pokémon qui sont puissants, pas toi qui est un fin stratège. Camerupt Laser Glace.
Camerupt, sûrement grâce à une propriété physiologique lui permettant de transformer les molécules d'eau contenues dans l'air sous forme solide, envoya un rayon de glace sur le Dargon qui s'effondra.
-Mais ?! C'est pas possible ! Il a utilisé une attaque de type glace ! S'exclama Arno, rappelant son Pokémon.
-Hé si, maintenant… Vous allez mourir.
Camerupt allait à présent renouveler son exploit, lorsqu'un trait de lumière apparu, aussitôt camerupt explosa et ses organes et son sang se répandit à terre. Tout le monde se mit à chercher l'auteur d'un tel exploit, puis ils aperçurent au loin, Alex, tenant un fourreau contenant une épée, secouant sa chevelure argentée. Voyant que Matsubusa était surpris de le voir, il s'élança sur lui, prêt à lui donner un coup de poing.

-Hé mais c'est Alex ! ? Cria Arno, le montrant de doigt.
-Je ne m'appelle pas comme ç… il n'eut pas le temps de terminer sa phrase, Matsubusa lui avait asséné une droite qui l'avait envoyé s'écraser au sol.
-Alors Katsuya, ça va ? demanda-t-il
-Je te revoie la question Matsubusa.
-Très bien…J'allais justement m'apprêter à tuer ce garçon comme tu peux le voir.
- Tu ne pense pas que tu es trop vieux pour cela ?
-Vous vous connaissez ? demanda Arno qui n'avais pas tout suivit.
-Oui mais ne t'occupes pas de ça. Presque aussitôt, d'un coup rapide, Katsuya balaya les jambes de Matsubusa, le faisant s'étaler au sol.
Après avoir entendu les remerciements de Yami, Katsuya, prit une espèce de pommeau métallique, et y pressa un bouton qui engendra une lame faite d'un laser rouge vif. Matsubusa fit alors de même, et rapidement ils enchaînaient, estocs, parades et coups. Katsuya évitant tous ses coups reculant à petits sauts rapides
-Bas-toi lâche ! Cria Matsubusa, exaspéré.
-Comme tu voudras.
Katsuya, d'un geste rapide, esquiva un coup de son adversaire. Et sans lui laisser le temps de riposter lui ecorcha le dos de son épée, Matsubusa tomba alors, à terre, à genoux, sa plaie rougoyante au soleil
-Tu rends alors ? demanda Katsuya.
-Jamais… Il essaya à nouveau de le frapper, mais sans succès, car il réussit à se dérober, et à le frapper. Matsubusa à présent épuiser, cracha par saccades, du sang poisseux et s'écroula au sol
-Salaud…dit-il, gémissant.
-Je te le redemande : tu te rends ?
-Peut-être que je mourrais, mais mes idéaux seront récompensés, en ce moment même une armée est en marche vers le Bourg-Palette.
-Tu crois cela, moi je pense qu'ils ont du rebroussé chemin. dit-il avec un clin d'œil.
Voyant cela, une expression de terreur se dessina sur le visage du pauvre homme. Il envoya aussitôt un Abra et lui ordonna de les téléporter.
-On se reverra !! cria-t-il avant de disparaître dans un faisceau de lumière blanche.
-Où est-il passé ? demanda Gold.
-Ah l'enfoiré, il s'est téléporté. grogna Katsuya.
-Merci de nous avoir sauvés ! dit Yami.
-Pas le temps de discuter ! dit-il rapidement, invoquant également un Abra.
-Hein mais que…
-Téléport !
Aussitôt, dans un même éclair de lumière blanche, la petite troupe disparut, privant Bourg-Palette de leur présence.

A suivre…