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Voyage à travers les mondes de Folly



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Informations

» Auteur : Folly - Voir le profil
» Créé le 11/12/2009 à 19:46
» Dernière mise à jour le 11/12/2009 à 19:48

» Mots-clés :   Action   Aventure   Sinnoh

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Chapitre 6 : Rêves
Louka se trouvait dans une salle plutôt sombre. En face de lui, il y avait un magnifique Roserade. A coté de lui, un Phyllali épuisé. Type Plante contre type Plante-Poison, il savait que ça ne faisait pas bon ménage. Le danseur aux épines finit par attaquer et envoya le petit Phyllali contre le mur. Celui-ci voulut se relever mais s'effondra. Louka avait perdu. Une grande blonde avec un manteau noir, Cynthia, le Maître de la ligue, rappela son Pokémon et tout bascula. A présent, tout était noir. Soudain, Louka remarqua que des personnes l'entouraient. Ils s'avançaient, mais le dresseur ne pouvait pas voir leurs visages, les seules choses qu'il distinguait étaient des doigts pointés sur lui, des regards sadiques et des sourires horribles. Effrayé, il se mit a courir a toute allure. Finalement, il se retrouva face à sa mère, qui avait l'air furieuse.

- Maman ?
- Tu…
- Maman, ça va ?
- Tu n'es même pas fichu de gagner contre cette fille ! Tu n'es qu'un incapable ! Un rebut !
- Louka ! Louka, réveille-toi !

A ce moment, il se retrouve face aux grands yeux de Syllia et celui-ci remarqua que la joue de la jeune fille était rouge et légèrement enflée. Elle était en train de le secouer, et en voyant que son ami avait ouvert les yeux, elle poussa un soupir de soulagement. Elle passa sa main fraiche contre le front de Louka.

- T'as encore un peu de fièvre… dis-moi, de quoi tu rêvais ?
- Pourquoi tu t'occupes de moi comme ça ?
- Parce que… t'es mon ami. Et j'ai que toi au monde, puisque je ne me souviens plus de ma sœur.
- Ah… Et qu'est-ce que tu as à la joue ?
- C'est un sbire que j'avais dérouillé a Vestigion qui m'a rendu la monnaie de ma pièce quand ils t'ont emmené. Mais j'en ai profité pour lui piquer les clés de la cellule !
- Hé ben…

Après que Syllia ait placé une serviette mouillée sur le front de Louka, celui-ci raconta son rêve.

- Mouaich… sympa, la maman… fit Syllia après avoir entendu le récit.
- Tu comprends pourquoi je préfère rester avec le professeur… en fait, j'ai peur de sa réaction…
- Mais pourquoi t'as pas réessayé ?
- De quoi ?
- Ben, de battre la ligue !
- Non, j'ai top peur de perdre encore une fois.
- Mais tu vas arrêter de faire ton trouillard ? s'exclama Syllia en se relevant. Promets-moi que quand on aura dégommé ce crétin d'Horok, tu retourneras pour battre cette nénette !
- Mais… si je perds ?
- Tu recommences ! Je demanderais même à Ouistiti de t'accompagner !
- Ouistiti ?
- Ouais, c'est plus marrant à dire que Ouisticram.
- …D'accord. Je te promets que je battrai Cynthia.
- Promis juré ?
- Promis juré.
- Dans ce cas-la, dodo !

Sur ce, elle se recoucha et s'endormit aussitôt. Louka soupira et s'endormit également.

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- Debout là-dedans ! Le soleil est levé !
- Mmmgnnneuh… grogna Syllia. Gn'il est quelle heure ?
- Dix heures, lui répondit Louka.
- Ouah ! J'ai vachement bien dormi !
- Hé ! Bonne nouvelle, cria Victor en entrant dans la grotte, les rats quittent le navire !
- Hein ? dirent Louka et Syllia en même temps.
- L'Assemblée Cauchemar s'en va !
- Ouais ! jubila Syllia en sautant sur place.
- Bon, maintenant on passe à Verchamps !
- Vous partez déjà ? demanda la mère de Victor.
- Oui, dit Syllia en se rhabillant et en mettant son sac sur son épaule. Merci pour tout !
- Oui, vraiment merci, répéta Louka.
- Dans ce cas, attendez deux secondes, je reviens, dit Victor en s'éloignant dans la grotte.
- Il va où ? demanda Syllia.
- Je n'en ai absolument aucune idée !
- Ça y'est, j'arrive ! Tiens, j'ai ça pour toi, dit-il en donnant une pokéball à Syllia.
- C'est quoi, dedans ?
- Tu le sortiras une fois sortie de la ville, d'accord ?
- Mais t'es vraiment sûr de vouloir me le donner ?
- Oui, il ne me supporte pas, et il me fait un peu peur…
- Bon, d'accord. Prenez soin de vous !
- Oui, et passez nous voir quand vous aurez terminé !

Syllia et Louka descendirent le rocher puis regagnèrent la terre ferme. Ils sortirent de la ville devenue bien calme pour arriver sur la route 222. Une fois sortis, Syllia sortit la petite balle et la lança et l'air. Il en sortit un Pokémon noir avec des cercles jaunes sur les pattes, les oreilles, la queue et le front. Il avait de magnifiques yeux rouges qui donnèrent des frissons dans le dos des deux adolescents lorsque le Pokémon tourna la tête vers eux.

- Wow… un Noctali !
- Hein ?
- Oui, c'est une des sept évolutions d'Evoli. Il y a Aquali, Voltali, Pyroli, Mentali, Noctali, Phyllali et…
- Givrali, le Pokémon Poudreuse.
- Hein ? s'exclamèrent Syllia et Louka en se retournant.
- Oups, je ne voulais pas vous déranger, dit un garçon un peu plus jeune que Syllia et Louka.
- T'es qui ? demanda Syllia sur la défensive.
- Je m'appelle Denis et voici mon Pokémon, dit-il en montrant un tout petit Givrali qui s'était caché derrière son dresseur.
- Enchanté, moi c'est Louka.
- Et moi Syllia ! dit-elle en se baissant pour caresser son nouveau Pokémon, qui semblait apprécier.
- Attends une seconde… « le » Louka ?
- Depuis quand t'es célèbre ? demanda Syllia après s'être assise à coté du Pokémon Lune.
- Mais, depuis qu'il a battu le Conseil 4 !
- Ah…

Après une marche pendant laquelle Denis n'avait fait que de poser des questions a Louka sur ce qu'il avait ressenti, les trois compagnons arrivèrent en vue de Verchamps. Malheureusement, deux sbires gardaient l'entrée de la ville. Louka, Syllia et Denis se précipitèrent dans un buisson pour ne pas se faire repérer.

- On fait quoi ? On fonce dans le tas ? demanda Denis.
- Non, je ne voudrais pas qu'on se fasse repérer dès le début, dit Syllia.
- A mon avis, si tu suis le grillage, tu devrais arriver de l'autre coté du Parc Safari, murmura Louka.
- Bon, ok, j'y vais. Les gars, vous restez ici. Je ne veux pas vous impliquer là-dedans. La dernière fois, tu a failli mourir, Louka, et je ne veux pas que ça se reproduise.
- Mais…commença Louka.
- Je garderais mon Vocogramme allumé pour que tu puisses me repérer plus facilement. Si dans une heure, je suis pas revenue, tu viens me chercher. Pas avant, compris ?
- … Ok, finit par accepter Louka.
- Garde Noctali avec toi. Je prends seulement Ouistiti, je n'ai pas envie qu'il se fasse prendre avec moi, si ça arrive.
- Au fait, il est où ?
- Ici, dit Syllia en ouvrant son sac. Heureusement qu'il peut éteindre la flamme de sa queue !

Sur ces mots, Syllia s'éloigna. Louka poussa un long soupir et regarda sa pokémontre : onze heures trente. Il leva les yeux au ciel en se demandant pourquoi Syllia lui avait parlé si sérieusement, elle qui d'habitude se comportait de manière désinvolte… Décidément, il ne comprenait rien aux filles.

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Syllia avançait depuis un petit bout de temps. Elle avait du mal a se rendre compte que c'était elle qui avait parlé a Louka sur ce ton. Après tout, c'était normal, puisque c'était la première personne qu'elle avait rencontré, et qu'il était la seule personne qui comptait vraiment pour elle. Syllia continua à longer le grillage pour trouver une brèche qui lui permettrait d'entrer, car malheureusement, il y avait des fils barbelés au-dessus. Elle finit par trouver un arbre dont une des branches passait bien au-dessus des barbelés. Elle l'escalada sans peine et scruta attentivement le parc de l'autre coté. Un immense bâtiment sombre surplombait le parc : la base de l'Assemblée Cauchemar. Syllia sauta à terre et courut se cacher sous un arbre. Puis elle se dirigea vers le bâtiment a toute vitesse pour éviter de se faire repérer. Elle remarqua alors que les deux sbires qui gardaient l'entrée étaient ceux de Rivamar. Apparemment, ils étaient venus se réfugier ici, ce qui indiquait qu'il y avait plus de sbires dans la base : la partie risquait d'être rude. Tout d'un coup, la jeune fille sentit une main tenir son ventre et une autre se plaquer sur sa bouche, ce qui l'empêcha de crier. L'inconnu l'entraina un peu plus loin avec force et finit par la lâcher. L'inconnu était en fait Steph, qui lui indiqua d'un doigt sur les lèvres qu'elle ne devait pas parler. Il lui montra une fenêtre ouverte un peu plus haut que Syllia n'avait pas remarqué en venant. Son ami l'entraina derrière le bâtiment et lui chuchota :

- Mais t'es malade ?! C'est pas à toi de les empêcher de nuire !
- Qu'est-ce que t'en sais ? Et tu crois peut-être que tu es au-dessus de tout le monde ?
- Non, mais moi je suis Ranger ! C'est a moi de faire régner l'ordre !
- Je te signale qu'on a à peu près le même âge, môssieur !
- Mais toi t'es une fille !
- Et alors ? Tu insinue que je suis une gourde ?
- Nan, c'est pas ce que je voulais dire, c'est que t'es plus fragile que moi…
- Parce que toi t'es Hercule ?
- Non, mais…
- Alors t'arrête avec tes insinuations ! Ils ont un lien avec mon passé, et je veux savoir lequel !
- Bon, mais tu restes en-dehors de l'action.
- Oui papa… Non mais tu te prends pour qui ? Je sais me battre ! Je sais comment j'ai appris ça, mais je sais que je me débrouille plutôt pas mal !
- Rooh ! Bon ok, mais c'est parce que t'insistes !
- Hé ben ça y'est ! T'es vraiment têtu !

Après cette dispute silencieuse, Syllia examina le mur et remarqua des creux dans la paroi. Elle avait suffisamment de place pour y grimper, alors elle se hissa et commença à escalader. Mais comme le mur était glissant, elle retomba par terre en étouffant un juron. Soudain, elle entendit un craquement de branches. Elle se retourna et vit un grand Castorno qui semblait furieux. Elle eut le bon réflexe de rouler en prenant son Ouisticram car le grand Pokémon lança un gigantesque jet d'eau contre le mur, juste sur l'un des creux. La paroi du bâtiment commença à s'effriter et une sirène retentit. Syllia, Steph et Ouisticram se cachèrent dans les fourrés. Un sbire armé d'un fusil se mit à tirer sur le Pokémon qui déguerpit à toute vitesse. Le sbire finit par s'éloigner et les deux ados purent sortir de leur cachette.

- Steph, on va passer par où ? finit par demander Syllia.
- Ben, on pourrait grimper aux arbres pour essayer de rentrer par une fenêtre…
- Pas bête !

Syllia se précipita sur un arbre et l'escalada sans problème. Une fois arrivée sur la branche la plus proche d'une fenêtre, elle sauta et se rattrapa au rebord. Elle était arrivée au premier étage et heureusement, celui-ci était désert. Elle se hissa et en voyant que Steph protestait en bas, sûrement parce qu'il ne pouvait pas monter, elle lui tira la langue et pénétra dans la base. Pour chasser les bires, elle devait d'abord faire exploser le bâtiment. Si cette base était la copie conforme de celle de Rivamar, les laboratoires se trouvaient au premier, à l'étage où elle se trouvait justement. Tant mieux, ça lui prendrait moins de temps à chercher. Elle ouvrit une première porte et se trouva dans une salle tout aussi déserte. Elle fouilla un placard en quête d'un récipient contenant quelque chose qui lui permettrait de faire exploser cet endroit. Elle finit par trouver un flacon bouché avec écrit « nitroglycérine ». Elle ne savait pas pourquoi un explosif comme celui-ci était dans ce placard mais elle s'en fichait. Le plus impressionnant était le fait qu'elle sache que ce produit était explosif. Mais elle n'avait pas le temps de s'en préoccuper. Elle sortit et se retrouva nez-à-nez avec un sbire et un scientifique. Elle sortit le flacon et le montra aux deux hommes.

- Vous dites un mot et je le lâche.
- Elle est malade ? s'exclama le sbire en voyant le nom du produit sur l'étiquette.
- C'est du bluff, déclara le scientifique, si elle le fait tomber, elle mourra dans l'explosion.
- Et si je le lance ? dit-elle avec un air sadique plus vrai que nature.
- Elle… Elle va le faire ! s'exclamèrent les hommes.
- Bon, vous allez me dire comment on fait pour accéder aux sous-sols, et je vous laisse filer sans encombre.
- O… Ok…

Puis Syllia se laissa guider parles hommes pour finalement arriver au premier sous-sol. Elle avait choisi cet endroit car le flacon n'était pas suffisamment rempli pour faire une grosse explosion, elle devait donc faire exploser la base du bâtiment et le reste s'effondrerait tout seul. Syllia et les deux hommes de l'Assemblée finirent par arriver dans une petite pièce confinée avec un tableau électrique. Les deux hommes se retournèrent, et à ce moment Syllia ferma la porte et la coinça avec une barre de métal puis plaça le flacon par terre, juste derrière la porte, qui allait céder dans quelques secondes, ce qui lui laissait le temps de s'en aller. En plus, les deux hommes seraient eux-mêmes le détonateur de cette bombe à retardement. Elle se précipita dans les escaliers et les monta quatre a quatre. Mais lorsqu'elle arriva au rez-de-chaussée, une explosion retentit et le souffle projeta Syllia plus loin. Elle se releva, mais le bâtiment s'affaissait déjà. Elle allait atteindre la porte de sortie lorsqu'un gros bloc lui tomba dessus.

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Louka attendait tranquillement. Une demi-heure s'était déjà écoulée depuis que Syllia était partie, et Louka commençait a en avoir marre d'attendre. A ce moment, une explosion retentit. Louka se releva, escalada le grillage et se griffa la peau avec les barbelés, mais il n'y prêta pas attention. Une fois de l'autre coté, il vit le grand bâtiment s'affaisser avec horreur. Lorsque les ruines de la base cessèrent de bouger, Louka s'engouffra à l'intérieur.
A peine rentré, il remarqua la main de son amie sous un gros bloc de ce qui devait être le plafond, auparavant. Il se fraya un chemin parmi les débris et prit la main de Syllia. Il ne sentait aucune réaction de sa part, alors il commença à déblayer les gravats, mais le bloc qui recouvrait Syllia était trop gros pour être soulevé a une seule personne. Il fouilla et trouva une barre métallique : ça ferait un parfait levier. Il plaça la barre sous le bloc et commença à le soulever. Le petit Ouisticram de Syllia parvint à s'extirper de dessous l'immense morceau de plafond et commença à tirer avec ses petits bras celui de Syllia. Louka entendit quelqu'un rentrer : si c'était un sbire, lui et Syllia étaient fichus. Il soupira de soulagement quand il vit Steph arriver à côté de lui. Le ranger saisit Syllia par le bras et la tira de son étau de gravats. Puis Louka lâcha le « levier » et les trois adolescents sortirent en trombe. C'était moins une, car le reste du bâtiment qui tenait encore debout venait de s'effondrer.

- Wow ! Une seconde de plus et on finissait en chair à pâté ! s'exclama Steph en déposant doucement Syllia par terre.
- Tu l'as dit ! Mais, tu ne pense pas qu'on devrait emmener Syllia se faire soigner ? Elle a quand même reçu le plafond sur la tête !
- Si, j'allais te le dire ! dit-il en hissant leur amie commune sur son dos.

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Syllia était au pied d'un arbre immense, dans l'herbe fraîche et légèrement humide. Le vent soufflait doucement et soulevait les cheveux détachés de la jeune fille. Elle posa le livre qu'elle tenait et regarda autour d'elle : elle était dans un jardin bordé par un champ où quelques moutons broutaient paisiblement. Un arbre était en fleurs à coté d'elle, c'était sûrement un merisier et ses fleurs roses pâle s'envolaient au gré de la brise. On se serait cru au Japon, sous les cerisiers. Soudain, un cri vint perturber cette vision de rêve. Syllia se releva précipitamment et vit celle qui était apparemment sa sœur se faire avaler par un vortex noir. Sans hésiter, l'adolescente se précipita à son et sauta dans le vortex qui venait de l'avaler et qui rétrécissait à vue d'œil. Elle se retrouva dans une sorte de long tunnel noir où défilaient des images diverses et variées. Elle et sa sœur s'éloignaient de plus en plus l'une de l'autre. Syllia faisait tout ce qu'elle pouvait pour attraper sa main, et elle était à deux doigts d'y arriver lorsqu'un trou dans le tunnel des dimensions s'ouvrit et un homme qui portait un masque et une cape noire s'engouffra. Horok. Il prépara une boule d'énergie qu'il lança sur Syllia. Et là, c'était comme si tout se passait au ralenti : une femme qui semblait constituée de lumière bleue se précipita et passa un pendentif de cristal qui s'illumina d'une couleur bleue lorsque la boule d'énergie frappa Syllia en plein dans l'épaule. Un trou s'ouvrit et avant de le traverser, elle vit sa sœur traverser un trou du tunnel. Instinctivement, elle tendit la main vers elle pour essayer de l'attraper mais tout devint flou. Elle se réveilla avec la main tendue vers le plafond, comme si elle essayait d'attraper quelque chose. Son épaule la fit souffrir, comme pour lui rappeler ce qui s'était passé. Steph et Louka ouvrirent la porte avec fracas et s'exclamèrent en même temps :

- Qu'est-ce qui te prend de crier comme ça ?
- Chapeau, les gars, dit Syllia en riant, totale synchro' !
- Qui est Eria ? demanda Louka.
- Hein ?
- T'as crié ça, alors on s'est demandés pourquoi.
- Euh, ça doit être ma sœur…
- Ta sœur ? Alors tu t'es souvenue de quelque chose ? s'exclama Louka.
- En fait, j'avais déjà fait ce rêve, mais la, c'était beaucoup plus précis.
- En tout cas, dit Steph, ne me refais plus jamais ce coup-là.
- Oui, approuva Louka, on a bien cru que tu allais y passer…
- Mais faut pas s'en faire ! Je suis pas en verre !
- C'est pas une raison ! dirent les deux garçons en chœur.
- Ok, ok, je ne le ferais plus. Au fait, les crétins sont partis ?
- Les survivants, oui, reprit Steph. Ils sont partis vers Unionpolis, apparemment.
- On connaît déjà notre prochaine destination, du coup ! fit Syllia avant de bailler bruyamment.
- Oh oh ! Discute pas, maintenant tu dors ! déclara Louka en forçant Syllia à s'allonger sur le lit.
- Hé ! Mais je suis pas… Bouah ! bailla une nouvelle fois Syllia avant que Louka ne lui remonte la couverture jusqu'au nez.
- Allez, dors, il fait nuit, dit Steph avant de sortir de la chambre avec Louka.
- Bonne nuit, murmura Syllia alors que la porte était déjà fermée depuis longtemps, puis elle s'endormit.