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A link to the past de Hikadey



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» Auteur : Hikadey - Voir le profil
» Créé le 06/12/2009 à 16:40
» Dernière mise à jour le 15/10/2010 à 19:27

» Mots-clés :   Aventure   Humour   Présence d'armes   Présence de personnages du jeu vidéo

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13 : The door of darkness has been oppened...
Cela faisait à présent une heure qu'Arno marchait à travers l'immense forêt se trouvant au septentrion de Bourg Palette. Toujours à moitié inconscient, il avançait, faisant craquer le sol couvert de branches et de feuilles à chaque pas. Le crépuscule touchait bientôt à sa fin, et les derniers rayons de l'astre solaire plongeaient le bois dans une espèce de pénombre, les ombres des arbres semblant se mouvoir sur le sol.
Les troncs tortueux des arbres, des saules à semi dévêtus, n'ayant pour seul protection que de minces feuilles rouges et ocre, dessinaient des escaliers fait de racines tordues et entrelacées sur le sol. Le terrain s'élevait constamment et, comme il avançait, il semblait que les arbres devenaient plus sombres et plus épais. Dans ce lieu reculé de tous, la nature régnait en maître et Arno semblait prisonnier de ce qui semblait être une prison sylvestre.
Bientôt, il s'arrêta, ayant retrouvé ses esprits. Sans perdre son sang-froid, il se mit à scruter les environs, Il n'y avait aucun son sauf, de temps à autre, un égouttement d'humidité parmi les feuilles immobiles. Pour le moment, il n'y avait pas un murmure, pas un mouvement parmi les branches ; mais il avait le désagréable sentiment d'être épié avec une désapprobation qui s'approfondissait jusqu'à l'aversion et même l'hostilité. D'un coup, il entendit un brusque craquement, provenant d'un bosquet non loin.
-Hein ? s'exclama Arno sursautant, ses muscles se contractants sous l'effet de la peur.
Dans un dernier bruissement, des buissons parut un jeune homme grand et bien battit. Sa longue veste d'ébène cachait avec jalousie le corps svelte et magnifiquement sculpté de l'individu, lui donnant une apparence plutôt commune. Sa tête était aussi gracieuse que celle de l'Endymion, chef d'œuvre de Girodet, arborait des traits fermes et sérieux mais qui laissaient s'en dégager une étrange expression de bonté. Ses yeux parfaits, baignés dans la lueur des derniers rais de lumière étaient surplombé des magnifiques cheveux argentés en bataille qui lui tombait sur le cou.
-Q-Qui êtes-vous ? demanda Arno en balbutiant.
-Moi ? Mon nom est Alex … dit le jeune homme avec une pointe d'étonnement, fixant Arno comme s'il l'avait déjà vu par le passé.
-Petit…dit-il gravement.
-Oui ? (Et je dirais au passage que je ne suis petit)….
-As-tu été informé par un quelconque hasard des récents évènements qui se sont déroulés à Carmin sur mer, port de la mégalopole de Tokyo.
-Le groupe de terroristes ? l'URCN c'est ça ? Oui, j'y étais, et j'ai bien faillit crever !
-C'est bien ce que je pensais… dit-il regardant d'un air pensif le sol.
-Ce que vous pensiez ? pensa Arno, intrigué par cet étrange personnage.
L'homme ne dit point un mot de plus, tournant les talons il s'engagea dans un allé de chènes et disparu dans les ténèbres, laissant Arno en proie à l'immensité de la forêt, avec pour seule compagnie, sa solitude.
-Il était bizarre ce type… pensa Arno regardant une dernière fois dans sa direction. Bon, trouvons un plan ! Bourg Palette est au sud ? Et la mousse pousse toujours sur le côté le plus frais de l'arbre, donc au nord… Alors je n'ai qu'à suivre le côté opposé de la mousse ! s'écria Arno fier d'avoir trouvé enfin une échappatoire.
Il regarda alors les troncs difformes des arbres, bien dans l'obscurité présente il était difficile de voir quelque chose, et il eut beau chercher dans les moindres recoins qu'offraient les végétaux il ne trouva point de mousse.
-Bon… soupira-t-il. C'est pas grave je trouverai un autre moyen, je vais garder mon calme et continuer à marcher.
Sur ces sages paroles, Arno se remit en route pressant le pas, à présent, la nuit avait englobé la forêt et Vénus ; communément appelée l'étoile du berger trônait au milieu de la voute céleste.
Il était difficile de suivre le sentier, et il était très fatigué. Ses jambes paraissaient de plomb. Des bruits étranges couraient furtivement parmi les buissons et, s'il levait les yeux vers le ciel bleu nuit, il apercevait de bizarres figures tordues et bossuées qui se détachaient sombrement sur la lune argentée et qui le lorgnaient depuis les cieux. Au moment où il sentait le ralentissement de ses pieds sur le point d'aboutir à l'arrêt total ; le son clair et distinct du clapotis de l'eau parvint à ses oreilles, signe d'une rivière proche. Il suivit ce son, tintant à ses oreilles comme les cloches du paradis, signe de son salut, et parvint au bord d'un ruisseau aux eaux brunes entourés de saules dénués de feuilles dont les racines se tordaient tel des serpents se penchant pour boire.
Le temps d'un moment, il fût heureux d'avoir trouvé ce lieu, mais son répit fût de courte durée car une horrible scène s'offrait à ses yeux. Sur l'autre rive, à quelques mètre de lui, Raikou, le canidé légendaire qu'il avait aperçut à Rosalia se tenait là, les griffes transperçant le poitrail d'un cadavre, le bouche ensanglantée et le visage illuminé d'une joie satanique épiant sa nouvelle proie : Lui.
Arno était comme tétanisé, sans qu'il s'en rende compte, il tenait au creux de sa main, la GS Ball, était-ce la peur qui l'avait poussé à la prendre, où cette force mystérieuse qui avait agi au sein de son subconscient. Quoi qu'il en fût, il ne pouvait se mouvoir, et il voyait sa mort, venant comme le souffle de l'hiver emportant la vie comme le faucheur emporte ses blés.
L'énorme Pokémon, s'avança alors vers lui et bondit, Arno ferma les yeux, par réflexe, mais il ne sentit bientôt rien et n'eût que le goût amer du sang qui emplissait sa bouche.

Arno s'éveilla enfin, sa tête était lourde et son corps entier gémissait. Il se trouvait dans un endroit très étrange, en effet les ténèbres seules englobaient ce lieu, où que l'on regarde on ne voyait qu'elles, dans le lointain, par contre l'on pouvait entre de lourdes et graves plaintes, comme celles des damnés bouillonnant dans le chaudron de Belzébuth.

-Où… .Je suis encore ? Se demanda Arno en se levant. Il y avait ce Pokémon qui m'a attaqué, puis plus rien… Je paris que c'est encore à cause de ce foutu truc ! pensa-t-il regardant du coin de l'œil la GS Ball ! Mais ce Pokémon… Je ne l'ai pas déjà vu ? Si dans les ruines de la tour à Rosalia il m'avait attaqué ! C'est aussi à cause de lui je suppose. T'entends !!!! SON OF BITCH !!! hurla-t-il soudainement, espérant que son appel soit entendu par son agresseur, mais il ne reçut pour réponse que la voix lointaine de son écho, voyant cela il se laissa tomber sur les genoux, et se mit à se lamenter se recroquevillant sur lui-même.
-Ca ne sert à rien de crier il n'est pas là… Au lieu de rien foutre je devrais trouver une sortie…Ou me suicider pendant que j'y suis…
N'étant pas d'humeur suicidaire, il rassembla tout son optimisme et fit la chose qu'il savait faire le mieux : « marcher », il ne sût pas combien de temps il déambulait ainsi dans le néant, coupé de tout repère physique, trois minutes paraissaient une heure et il faiblissait peu à peu. Bientôt il entendit le son fort de pas, cela semblait se rapprocher, cela était de plus en plus proche, comme le glas de la mort venant aux malheureux attendant leur sentence. Il aperçut alors une ombre approcher, il fut aussitôt prit de peur, mais comme précédemment, il ne pouvait se mouvoir. Raikou apparu alors, repoussant les ténèbres au niveau de sa peau, permettant à Arno de le voir.
-T-Toi ! Dit-il la gorge nouée.
-La…. Porte des ténèbres à été ouverte… annonça-t-il d'une voix caverneuse.
-Mais tu… Tu parles ??
-Oui…
-Qui… QUI ES-TU ? ET POURQUOI M'AS-TU ATTAQUE !!!?? cria Arno qui avait retrouvé subitement tout son courage.
-Je suis l'un des 3 gardiens….
- L'un des trois gardiens ? Du feu de l'eau et de la foudre ? Lui demanda t-il en se souvenant des explications de Mortimer.
-Non ceci est juste l'interprétation de mes pouvoirs que me donnent les hommes, je suis bien plus que ça…
-Bien plus que ça ?
- Je suis l'un des gardiens de la symbiose…Cette symbiose que l'on retrouve dans tous les aspects de l'univers.
-Je ne comprends pas bien…
- Cette symbiose est l'essence même des choses, représente toi le monde en deux parties dont les deux soient complémentaires l'une de l'autre. Eh bien c'en est ainsi pour toutes les choses il y a deux aspects de la nature d'un côté l'argent : le féminin, la lune, le sombre, le froid, le négatif... De l'autre l'or : le masculin, le soleil, la clarté, la chaleur, le positif…Cette dualité est également associée à de nombreuses autres oppositions complémentaires. Il en va ainsi pour toutes les choses : le blanc et le noir ; le rouge et le bleu ; l'argent, l'or.
-C'est bizarre quand tu parles comme ça tu me fais penser à la philosophie Unyando (Yin et yang pour nous)
-C'est le même principe que cette philosophie, le Ying et le Yang. Et la GS Ball en est le Taijitu. Chaque partie de cette symbiose porte en elle le germe de l'autre, et l'excès ou la déficience de l'une des parties entraîne la destruction de l'ensemble…
-Oui on a compris, enfin j'ai compris.
Pika_shiney : Si les lecteurs sont trop cons pour comprendre, ils n'ont qu'à aller sur Wikipédia !!
-Mhh… Oui… Mais au fait ? Quelles-sont ses voix que l'on entend au loin ?
-Ils sont ceux qui demeurent à l'intérieur….
-Ceux qui demeurent… A l'intérieur ?!
-Ils sont les âmes des Pokémon morts et qui n'ont pas trouvé le repos…
-C'est Space…. Mais… Je suis où là ?
- Je ne peux te le dire enfin… Du moins pas explicitement, nous sommes en toi et pas en toi cet univers existe et n'existe pas.
-Oooh… Oooh arrête le paradoxe, là on est en moi ou pas ??
-Bon comme tu ne comprends mon esprit si subtil on est en toi d'une certaine manière et on ne l'est pas.
- Putain! Enfin basta ! J'ai pas la tête à penser aujourd'hui comment puis-je sortir d'ici ?
- Il faut que tu ouvres ton esprit.
-Attends maintenant j'ai l'impression d'être dans The legend of Zelda : Link's Awakening !! Ca veut dire que l'on est dans mon esprit.
-Quel est ce… Zelda ? demanda le Pokémon.
-Tu connais pas Zelda ?! dit Arno en déglutissant.
Le Pokémon répondit non, d'un bref signe de tête
-PUUTTTAAAIINNN !.... Enfin bon, on est dans mon esprit où on ne l'est pas !?
-Pas totalement, nous sommes dedans et nous ne sommes pas dedans… Ces mots prononcés, le Pokémon devint flou, et ses pattes semblaient glisser sur le sol, l'entraînant en arrière.
-Attends ! s'écria Arno tendant les bras.
-La porte des ténèbres a été ouverte le temps t'es compté… dit-il lentement avant de s'évaporer dans l'ombre.
Aussitôt, une forte lumière éclaira les lieux, éblouissant Arno qui dût voiler le visage de ses mains. Lorsqu'il les rouvrit il vit devant ses yeux, la représentation exacte du paradoxe des escaliers, souvent représenté par les peintres pour symboliser le chaos où la complexité de l'esprit humain.
Tel une fractale, l'endroit semblait infini, de parts et d'autres, des escaliers le parcouraient de long en large ; grimpant, descendant, à l'envers d'écrivant des arcs de cercles, donnant tous sur des portes numérotés, correspondant à l'une des facettes de l'esprit, l'une de ses nombreuses chambres… gardiennes des songes et des souvenirs, royaume du subconscient.
Devant cet enchevêtrement de marches, Arno restait bouche bée, et la « flemmardise » comme il l'appelait montait peu à peu dans son corps, l'obligeant à renoncer, à s'affaisser sur le sol pour plonger à travers un long désarroi.
- Super… Maintenant on se croirait dans Yu-gi-oh, lorsqu'on est dans l'esprit de Yugi. Il m'a dit que je devais ouvrir mon esprit, peut-être que je dois ouvrir la bonne porte ?

Ne voulant pas finir sa vie dans labyrinthe, bien plus complexe que celui de l'architecte Dédale, il se mit en quête de la porte salvatrice. Durant bien des heures il parcouru, ce qui semblait bien être le néant, chaque porte donnant souvent sur des pièces vides, ténébreuses, sur des facettes de sa personnalité où sur des souvenirs refoulés. Bien souvent cela caractérisait par de sombres pièges, tapis, dans la pénombre observant d'un œil malin leur prochaine victime. Maintes fois, il eut résisté à un effondrement du sol, où a divers cauchemars l'hantant depuis sa naissance.
Des heures après, il avait déjà exploré 7562 pièces, il se trouvait à présent devant la porte 7563 (logique), l'esprit embrumé et fatigué, il ouvrit la porte d'un geste nonchalant. D'un coup, une vive lumière blanche l'aveugla. Celle-ci venait d'une fenêtre ouverte, laissant passer une légère brise à travers la pièce. Cette pièce, justement était la chambre d'Arno, son bureau où s'étalaient divers tomes de To Love Ru et de Dragon Ball au milieu d'un ordinateur. Son carrelage, continuellement obstrué de vêtements en tous genres, et son lit, douillet en plumes qui était une constante invitation au sommeil.
Ne pouvant lutter, sans même prendre la peine de se déshabiller, il se laissa tomber sur les douillettes couvertures, la tête sur l'édredon et s'endormit profondément.
Cela faisait plusieurs heures qu'Arno dormait, il avait atteint la troisième phase, dite de sommeil paradoxal, où le cerveau continue à travailler traitant les informations de la précédente journée. Alors qu'il profitait euphoriquement, un sourire se dessinant sur ses lèvres, d'un repos mérité, une voix le tira du lit, l'arrachant du pays des songes :
-Debout jeune homme ! cria une voix.
-Hein quoi !!?? dit-il en sortant de sa torpeur, de la bave coulant de son orifice buccal. Qu'est-ce qu'il y a ?
-Tu dois aller en cours ! dit sa mère qui se tenait à présent devant lui.
-Mais…
-Il n'y a pas de mais ! Lève-toi !
Perturbé par un tel réveil, Arno se frotta les yeux afin d'y voir plus clair, lorsqu'il les rouvrit, sa mère n'était plus devant lui.
Il était à présent vêtu d'un Kimono aux couleurs de l'automne, autour de lui, les murs arboraient de divers parchemins où des Kanji s'éparpillaient comme les premières neiges de l'hiver. Il était assis sur un lit de coussins soyeux. Le sol en était composé, donnant l'impression d'être un énorme lit, comme si la pièce eût été faite pour les ébats amoureux d'un couple. Autour de lui brûlaient plusieurs cierges où des fumées dû à de l'encens flottaient, tel le ruban rouge de la jeune vierge, profitant de sa jeunesse en gambadant dans les étendues vertes d'une prairie venteuse.
Devant lui, une magnifique jeune femme, vêtue d'une robe d'apparat, se tenait. Elle était aussi gracieuse que Yami, ses courbes étaient aussi bien modelées que celle-ci. Si ce ne fut sa chevelure rose, on aurait dit des jumelles, au bout de son gracieux postérieur remuait joyeusement une queue de diable, signe distinctif des habitants de la planète Déviluke d'où la jeune fille y était issue.
-Hein ?? Lala ?! s'exclama Arno, voyant un personnage de To Love Ru devant lui.
-Arno-Sama !!! dit-elle d'une voix faible, ses joues empourprées. Je vous aime…
-Hein !! s'écria Arno déconcerté. C'est pas moi que tu aimes !! C'est Rito !
-Rito-Chan… il est gentil, mais il est trop pur… C'est vous que je veux Arno-Sama, s'il vous plaît enivrez-vous de moi !
-Quoi !? J'ai du trop lire ce manga je dois rêver. Oui c'est ça je rêve… pensa Arno
-Au fait j'ai invité quelques amies à venir ça ne vous dérange pas ?
-Des amies ? dit Arno interloqué.

La porte de la pièce s'ouvrit alors,cinq jeunes filles, les visages de nacres colorés aux joues par une légère teinte rose apparues. Elles étaient toutes aussi parfaites que diversifiés. Une, la chevelure émeraude se tenait nue, sous un tablier, voulant représenter le fantasme Japonais de la femme en Tablier, une autre, une blonde à la chevelure dorée du blé était en soubrette, elle se nommait Yami, oui car ce nom est le diminutif d'ombre dorée qui est son nom d'origine, sa ressemblance avec Yami ne s'arrêtait qu'au nom, car bien qu'ayant un visage semblable au sien, ses formes étaient bien moins développées que celle de notre héroïne…
Devant ce spectacle qui s'offrait à ses yeux, Arno ne pu contrôler ses pulsions, pour lui s'était comme un rêve, devant lui, comme sur un plateau, s'offrait six magnifiques créatures rivalisant de beauté faisant s'éteindre devant elles toutes les autres, comme la lanterne à la clarté du matin. Seul une, disposait d'attraits moindres en comparaison à ses compagnes. Une, la dénommé Haruna, possédait une faible poitrine, des cheveux bleus coiffés à la garçonne et d'un sourire plutôt pauvre… Mais malgré ses défauts, elle avait su capturer le cœur de Rito, protagoniste principal de To love ru.

-Mais tout le harem de Rito s'est ramené ou quoi !? S'exclama Arno .
-Oui ! Répondit la fille aux cheveux emeraude. Il était trop nul toi tu es beaucoup mieux.
-Personnellement je ne l'ai jamais aimé. dit Omdre dorée d'une voix monocorde.
-L'ombre dorée !! s'écria Arno heureux de voir son personnage préféré. Tu es celle que je préfère car toi tu lèches pas le cul de cet imbécile.
-Tu me connais ? demanda-t-elle.
-Oui je t'aime !! dit-il l'enlaçant. Malencontreusement, il toucha sa faible poitrine, il le savait… L'ombre dorée était une chasseuse de prime qui pouvait changer son anatomie en arme ; et elle détestait le moindre attouchement sur son corps.
-J'ai horreur des pervers… dit-elle sombrement.
-Non je ne l'ai pas fais exprès ! fit-il en se jetant à genoux devant elle. S'il te plait ne me tue pas !!
-Je suis sensée détester ça mais…je pense que ça ira si je me laisse faire reprit-elle en se jatant à ses pieds, la tête dans ses jambes. .
-Ahem… dirent les autres jeunes filles, visiblement jalouse qu'Arno avait une préférée.
-Non je vous aime toutes ! Vous ferez partit de MON harem ! s'écria-t-il sur un ton de dictateur. Sauf toi Haruna ! T'es la plus plate et moi les planches à pain c'est pas trop mon truc… Mais comme je suis sympa je te donne à ce pervers de Léo. A peine eût-il prononcé ses mots, que son ami apparu de nulle part et se jeta violemment sur la jeune fille, l'œil illuminé d'une lueur perverse.
-Merci mon pote je te revaudrai ça ! T'es mon meilleur pote ! cria-t-il tripotant la jeune femme, déversant également son sang sur plusieurs coussins.
- Putain !! Des coussins tous neufs!!! cria Arno !!
-Je m'en occupe ! dit l'ombre dorée métamorphosant ses bras en épées prêtent à perforer n'importe qu'elle côte… Ce qu'il fit, en une seconde elle trancha la tête de Léo, libérant Haruna et éveillant une peur dans l'esprit d'Arno..
-Voila maître ! dit-elle essuyant son bras ensanglanté.
-Bon... Les filles c'est pas tout, mais je ne suis pas d'humeur à vous prendre toutes, laissez-moi seul avec l'ombre dorée je vous congédie...
-C'est ça on a compris, c'est ta préférée ! grommela l'une des filles, s'en allant, accompagné des autres.
-Non ! Je te prend demain ! cria-t-il à son encontre.
-Bon... Ombre il y a la des urnes de vin, de quoi évincer en nous toute trace de pudeur et pouvoir braver ensemble cette bataille, les jeux d'aphrodites.
-Que t'arrive-t-il ? Toi qui semblait si perturbé tu sembles sérieux, et ton élocution semble avoir changé elle aussi.
-Ombre... Ecoute, je sais que tu lis beaucoup de livres sur l'amour (je l'ai lu dans to love ru) et, contrairement à ce que tu peux penser, je suis assez cultivé pour te parler dans un langage que tu comprends, celui de l'amour des livres !
-Oui... Tu parles comme ces hommes, dans les écrits terriens, et je comprends à présent ce que ressent la femme, lorsqu'il lui a ouvert son coeur !
-Oui... Arno... Selon la révolution de Cronos (sa planète) j'ai 24 ans, bien que sûr terre j'ai cette piètre apparence de jeune fille. Va-y éprends moi je ne reculerais devant rien !
Tout en disant cela, elle s'accroupis peu à peu près de lui, et, avec de petits mouvements vifs et imprimant à son dos flexible des mouvements souples, elle le dispensa des jouissances terrestres jusqu'au moment où, tout ressort brisé, les membres alanguis, épuisés, ils tombèrent l'un sur l'autre, haletants dans une étreinte commune. Mais bientôt, Arno ne sentit plus à travers son dos, le chaud et doux confort des coussins, mais au contraire le froid et la dur surface d'un sol rocailleux.
Il ouvrit les yeux et vit devant lui la triste vérité, ce n'était qu'une rêve, il avait à présent récupéré son habit de lycéen. Il se trouvait allongé sur le sol rocailleux et froid, d'une steppe sombre battu par le vent. Il se releva et se mit à scruter les environs, il n'y avait rien à perte de vue, qu'une étendue noire et brune, possédant quelques incrustation noirâtres de végétation. Le ciel était couvert de nuages noirs, annonceur de l'apocalypse, à travers eux sortaient des lambeaux de ciel pourpre. Ce paysage apocalyptique, ne lui présageait rien de bon et il ne savait plus où il se trouvait. Un grand coup de tonnerre tonitruant frappa la plaine désertique ; vif, il sentit quelque chose venir derrière lui, et effectua une roulade afin de faire face à son agresseur.

-De…de quoi ?! S'exclama-t-il voyant devant lui, éclairé par des éclairs un samouraï en armure sombre, tenant fièrement une épée à la main. Sin visage lui était inconnu, celui-ci étant caché par un masque de dragon en bronze.
-Qui es-tu ?? demanda Arno d'une voix tremblante.
-je suis celui qui va te tuer… répondit l'individu d'une voix rauque
-Ca m'avance vachement oui….
Ne l'entendant pas de cette oreille, le mystérieux personnage se mit à faire des moulinets avec son arme et s'élança sur lui, prêt à frapper
-Il faut que je tente quelque chose mais quoi ? pensa Arno voyant sa mort approcher…
COMBAT POKEMON TU PEUX PAS REFUSER TROU DUC C'EST COMME CA !!!!POWWWEEERRR !!! Entendant ce cri de guerre, le bretteur s'arrêta, étonné de voir un adversaire de cette envergure.
-C'est dommage je n'ai pas apporté mon équipe… lui répondit-il froidement.
-Quoi ! Tu connais les Pokémon ?! s'exclama Arno n'en revenant pas que la technique de la Team Kikoo ait marché.
-Oui je les connais mais là n'es pas la question… crève !
-Draco !!Go ! Cria Arno en lançant la Pokéball qui vint frapper le visage de son assaillant, libérant le Pokémon.
-Aïe t'aurais pu faire gaffe !!! cria-t-il se tenant le crâne.
- Eh c'est un combat !… Attaque Ice Beam !

Draco lança un rayon bleuté sur l'homme, celui-ci le frappa au poitrail et le fit s'écraser plus loin, énervé celui-ci riposta d'un vif coup d'épée au niveau de la tête du Pokémon. Mais miraculeusement, Draco n'eut rien.
-Comment es-ce possible ?! se demanda-t-il
-J'ai compris ! S'écria Arno dans un éclair de lucidité ! J'ai pensé très fort à Draco en espérant qu'il n'ait rien, et ça a marché !! Raikou m'avait dit que j'étais en quelque sorte dans mon esprit donc si je pense à un truc il se réalise, voilà un sacré avantage pour moi ! Aussitôt dit, Arno se concentra très fort, pensant à une épée et une lame, alliage de mithril, métal forgé par les elfes et de bronze, apparu dans ses mains.
-Maintenant on est à armes égales mon pote ! dit-il pointant fièrement son arme vers son adversaire
-Oui mais j'ai plus de maîtrise que toi! Répliqua l'homme, un ton sarcastique dans la voix.
-Tu parles trop !! s'écria Arno faisant un estoc, que l'individu bloqua habilement.
Arno refit un assaut, essayant cette fois d'atteindre son visage, la samouraï para son coup d'une facilité déconcertante et le repoussa, le faisant s'étaler au sol. Arno n'eût pas le temps de tenter quoique ce soit qu'il bondit sur le côté afin d'éviter un coup d'épée, laissant celle-ci creuser le sol de sa lame
-Eh mais t'es balèze … dit Arno haletant. Et pourtant j'ai fait du Kendo en France
-Oui grâce à mon épée de ténèbres je suis le plus fort ! cria-t-il avant de relancer une attaque. Arno fit apparaître un bouclier d'acier grâce à sa pensée, mais il fut littéralement découpé en tranches par l'arme de son ennemi, heureusement il avait pu éviter le choc.

-Eh finalement je pourrais te tuer à mains nues… dit le samouraï ennuyé de ce combat.
-A mains nues !? Mais sans tes armes c'est moi l'plus fort !
-C'est ce que nous verrons! dit-il en rangeant son épée dans son fourreau.
Arno lui assena un coup qu'il arrêta avec son gant métallique, il riposta ensuite d'un coup poing dans le ventre suivit d'une série de kicks au visage qui fit voltiger Arno dans les airs avant qu'il ne s'écrase lamentablement au sol. L'homme s'approcha de lui, observant son pitoyable adversaire, avant de lui dire :
-Si tu veux je te ferrai subir une mort rapide et sans douleur.

Arno avait la bouche ensanglantée, et sa vision commençait à décliner, poussé par la soif de vivre, et sentant qu'il tenait son pommeau, d'un geste vif il trancha le visage du samouraï …
Enfin presque, seul son masque fut brisé, et Arno vu un horrible spectacle, en effet son adversaire n'était autre que lui-même, mais son visage arborait une joie satanique, un sourire effroyable aux lèvres.
-Mais qui es-tu à la fin ?! demanda Arno de plus en plus effrayé.
-Je suis toi ! Je suis le monstre de ton âme…
-Hein…
-Oui je suis toi….
-Donc si je récapitule tu es moi en version Darkness c'est ça ?
-Oui …
-Mais putain merde !! Quoi là je dois rêver c'est ça c'est un rêve.
-Pas exactement…
-Ah non ! Tu recommences pas comme l'autre à me sortir des paradoxes !?
-P'têt bien…
-Te fous pas d'moi ! Cria-t-il en se lançant à l'assaut de son ennemi. Arno donna alors une série de coup efficacement bloqué par Dark Arno (on va dire ça) qui semblait plus amusé qu'effrayé. Arno effectua alors une attaque circulaire, il se mit en effet à tournoyer sur lui-même. Dark Arno para habilement son attaque et disparu, à la manière d'une attaque reflet, laissant une image floutée de lui sur la rétine d'Arno.
-Ben il est où ? se demanda le jeune homme.
-Ici ! cria Dark Arno avant de frapper à l'omoplate son opposé, l'enovyant à terre.
-Co…comment as-tu fais ça ?
-J'ai fais comme toi ! Apparemment nous sommes dans ton esprit et je suis ton double, c'est aussi mon esprit donc je peux faire exactement comme toi ! Le piège se referme sur toi !! Maintenant je peux te tuer.
-On va voir !
Arno saisit alors le pied de l'épéiste et l'envoya valser quelques centaines de mètres plus loin.
-Wow ! C'est fou comme j'y ai cru. Mais voyant que son adversaire revenait à la charge il se baissa, bondit en l'air, s'élevant dans les cieux nuageux et frappa d'un Ultimawashi la mâchoire de Dark Arno. Celui-ci se releva, titubant, se tenant les côtes mais visiblement encore en état de se battre.
-Crève….dit-il projetant de sa main, des multitudes de boules de feu sur Arno
-Quoi !!? Il doit y croire vachement ! pensa-t-il avant de se déplacer à la vitesse d'un tigre.
Arno essaya de lui donner une droite mais son ennemi la bloqua avec son poignet puis répliqua d'un balayage et le frappa d'un violent coup de paume au visage.

-Putain… gémit le jeune homme.
-Je vais t'apprendre qui fait la loi ici !!
-Transformation ! Aussitôt, comme l'ombre dorée, les bras d'Arno se métamorphosèrent en fine lames aiguisées, et il s'en servit pour attaque à nouveau.
- Tu essayes encore cette minable technique regarde c'que j'en fais moi d'tes lames ! cria-t-il les faisant fondre à l'aide d'une boule ténébreuse qu'il venait de projeter.
-Bon là ça fait chier ! Tu vas crever mon pote !!! Fini de faire des cadeaux ! cria Arno.
-Tu ne vas quand même pas me faire croire que tu me fais des cadeaux ? Arrête de frimer !! Par contre moi je me mets à fond. Dit-il d'un ton confiant, deux dagues à la main.

Enervé, et poussé par la rage de vaincre et par son amour propre, Arno, de son épée, projeta une onde de choc sur son ennemi qui dut se protéger le visage. Profitant de cet instant, il donna de fulgurants coups d'épées à Dark Arno, celui-ci avait du mal à maintenir sa garde et faiblissait. Arno fit alors un léger salto avant, et d'un habile coup de maître désarma son adversaire.
-C'est pas possible… balbutia Dark Arno.
Ne se contentant pas de si peu, Arno, passant el une ombre sous son assaillant, le projeta en l'air, le frappant à la mâchoire. Il s'éleva lui à travers les nuages, et d'un puissant coup de chaussure le fit s'écraser au sol.
A présent à terra, il observa d'un air dédaigneux son double, il était ensanglantée, les côtes perforés laissant entrevoir divers organes, un œil crevé et les jambes broyés à cause de l'atterrissage brutal qu'il venait d'encaisser.
-C-Comment… M-M'as-tu vaincu ?... dit-il en crachant du sang à terre.
-Oui tu l'as dit ! Je t'ai buté à l'aise. répondit Arno, le visage emplit de joie
-Il…il y a une chose que je voulais te dire…
-Oui ?
-OUVRE TON ESPRIT !!!! Hurla son double, pointant son doigt sur le visage du jeune homme. Un éclair retentit, bientôt, toutes les images devinrent sombres et floues dans l'esprit d'Arno, il tituba, ses jambes s'écroulant sous son poids, et percevant une dernière fois, la mine machiavélique de son ennemi, il s'affaissa.