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» Auteur : Hikadey - Voir le profil
» Créé le 07/11/2009 à 04:20
» Dernière mise à jour le 15/10/2010 à 19:26

» Mots-clés :   Aventure   Humour   Présence d'armes   Présence de personnages du jeu vidéo

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09 : Le feu, l'eau et la foudre
Durant de nombreux jours, Arno vécut sous le toit de Léo. La mère de celui-ci avait finit par accepter la nouvelle venue, malgré le fait quelle détestait la voir se promener nue dans la maison. Tout fut paisible, Arno s'accommoda à la compagnie de sa nouvelle amie, sans pour autant être charmé par la grâce de ses mouvements et sa beauté naturelle. Il rougissait souvent lorsqu'ils se promenaient sur la plage ou à travers la ville. Arno respirait à présent le calme et la bonne humeur, ses nuits au milieu du lit de plumes lui étaient meilleures et la nourriture était tous les jours faite de mets raffinés. En somme il ne put espérer vie plus merveilleuse, mais les habitants, aussi idiots que rustres, rendaient le séjour beaucoup moins enivrant.

Un jour, alors qu'il se leva, réveillé par les doux rayons mielleux de l'astre solaire qui baignaient la chambre d'une lumière doré, il remarqua que Léo n'était pas à son ordinateur comme à son habitude et une délicieuse odeur semblait provenir du bas.
Enivré par les douces senteurs inconnues il se laissa guider et pénétra dans la cuisine, la table était dressé d'une belle nappe blanche comme neige, dessus des mets copieux y étaient disposés : Poissons, bacon, confiture, lait, tartines fraichement beurrés et viennoiseries tout justes sorties du four, prêtes à être happé par une main avide et être mangé.

-Pourquoi t'as préparé tout ça !! Généralement tu ne me donnes que quelques œufs et du jambon le matin. lui dit Arno.
-J'en ai marre de toi et tes questions, mange !!
-Ok ! dit-il, et ne se faisant pas prier il s'installa et saisit avidement un croissant qu'il se mit à manger goulûment.
-Bon… soupira Léo. En fait j'ai préparé tout ça car je te ramène chez toi.
-Hein ? dit Arno crachant des morceaux de nourriture sur la table se goinfrant comme un porc. T'as dis quoi ?!
-T'as bien entendu, c'est bientôt la fin des vacances, et faut que je t'ramène d'où tu viens.
-AH…
-Moi j'habite à Azuria, alors ma mère va nous déposer à Oliville et de là nous prendrons le ferry pour Carmin sur mer.
-Mouais… Au fait elle est où Yami ?
-En haut ! J'crois que ça fait deux heures qu'elle est dans la salle de bain. Je vais la chercher justement. fit-il en se levant.
-Mouais… Ne tente rien de dégueu j'te connais ! le prévint Arno.
-Mais non…

Léo monta à l'étage et se dirigea vers la salle de bain, soudain, il sentit une légère sensation de froid sous ses pieds, comme si le carrelage fut prit de givre. Il baissa les yeux et s'aperçut que le sol était recouvert d'eau, cela provenait de la porte gardant l'entrée de la pièce destinée aux commodités quotidiennes.

-Mais c'est quoi c'truc ?!! s'écria-t-il en ouvrant la porte. A l'intérieur de la salle, à quatre pattes tel un animal sur la baignoire, Yami, en tenue d'Eve frappait le robinet qui envoyait des salves d'eau sur le carrelage
- Dis, tu sais comment ça marche ce truc ? demanda-t-elle comme si le désastre n'avait que peu d'importance.
-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !
-Mais qu'est ce qu'il fout encore ? se demanda Arno en montant les escaliers. Arrivé sur le seuil de la porte, il vit Léo, gisant sur le sol, le nez ensanglanté, réaction naturelle provoqué par une soudaine excitation.
Lorsque vint 9 heures, Léo s'étant remit de sa vision, à la fois magnifique et fatale, chargea la voiture. Sa mère allait les conduire vers Oliville et s'assurait quelle avait fermé avec précaution le portail
-J'suis content de me barrer de cette ville de fous. dit Arno soulagé regardant pour la dernière fois l'immense demeure blanche.
-Qu'as-tu dis mon petit ? lui demanda la mère de Léo.
-Euh non rien…

Ils partirent alors, quittant la mégalopole de Johto, second centre industriel du Japon. Arno, comme d'ordinaire en voiture, observait mélancolique, le paysage défilant à travers la fenêtre du véhicule. Les arbres : frênes, hêtres, saules, et chênes portaient les couleurs ocre et rougoyantes de l'automne. Les maisons se firent plus rares au fil de la route, ils traversèrent des collines et s'engagèrent dans diverses vallées abritant plusieurs ruisseaux, mais plus ils avançaient et plus ils semblaient faire un saut dans le temps, passant de l'été à la saison suivante.
Après trois heures de route, ils s'arrêtèrent au creux d'une montagne, dans la petite ville de Rosalia.

-Pourquoi on s'arrête ? Demanda Yami.
-Je vais prendre de l'essence et on fait une halte aujourd'hui, j'ai toujours voulu voir les Geishas. leur expliqua la mère de Léo contente de faire un peu de tourisme.
-Bien ben on descend ? proposa le fils de celle-ci.

La ville de Rosalia, nichée au pied du Mont Creuset défiait à elle seule le paradoxe de la perfection. La ville, tout comme Doublonville, brillait de nombreux reflets d'or, mais nul des rues cette couleur provenait, mais de la nature elle-même. Le soleil, déjà au Zénith, éclairait de ces rayons dorées les pittoresques maisons de bois, la végétation adoptait la couleur du miel et des flammes ardentes, les eaux claires des rivières coulant le long des monts, miroitaient au soleil filtré par la douce protection qu'offrait le feuillage des chênes encerclant la vallée.
Dans le lointain, une immense tour datant probablement de l'époque féodale perçait telle une lance le ciel et se perdait dans l'éther azuré. Voyant cela, Arno ne put s'empêcher de penser à une légende indienne qu'il avait entendu longtemps auparavant. Celle-ci disait, qu'il existait quelque part dans le monde, une immense tour érigée en l'honneur des dieux qui grimpait et perçait la voute céleste, il était dit que quiconque réussirait à parvenir au sommet par l'unique aide de ses forces, pourrait boire une eau sacrée donnant une puissance inimaginable. Mais ceci est une autre histoire...

-Bon ben, profitons-en nous aussi pour visiter puisqu'on va être là pour un bout de temps ! dit Léo.
-Bonne idée ! Et toi ne fais pas des trucs indiscrets… dit-il à Yami.
-Quels trucs indiscrets ?
-Bon on va voir les danseuses ? proposa le jeune homme.
-Si tu veux allons-y !

Arno et ses compagnons se rendirent au salon de danse de la ville, c'était un mignon bâtiment de bois ou dansaient régulièrement des geishas pour le plaisir des spectateurs. Celles-ci étaient très admirés et il n'était pas rare de qu'elles reçoivent divers cadeau ou se retrouvèrent dans la couche d'un quelconque compagnon pour une nuit sans lendemain.
Arno pénétra à l'intérieur mais fut surprit de ne voir que des Japonaises en kimono exécuter du Théâtre kabuki.

-Mais ! C'est pas des danseuses du ventre ?!!
-Evidement on est au Japon, tu t'attendais à quoi ? demanda Léo.
-A des danseuses du ventre ou des strip-teaseuses ! Vu la taille de la baraque aussi… On peut s'imaginer des trucs.
-Et c'est moi qu'tu traites de pervers ! Tu sais, tu devrais t'imprégner des cultures locales.
-Oui mais j'ai pas envie. On pourrait pas aller manger un truc ? Il est midi et on a rien à faire ici.
-Oui bonne idée ! s'exclama Yami qui sentait son estomac crier famine.
-Bon on a qu'a manger ici, ce lieu sert aussi de restaurant.

Ils prirent une table pour trois devant les danseuses car Léo avait insisté, soit disant qu'il était myope. On leur servit après de délicieux mets. Il y avait sur la table des nems entreposé sur leur lit de verdure et à côté de leur sauce. Ils eurent un plat de sushis et plusieurs boulettes de riz, le plat principal était composé, de nouilles baignant dans une sauce dégageant un subtil arôme qui exalta leur sens de l'odorat. Et ayant assez attendu, ils se mirent à manger.

-J'suis pas à l'aise avec ces baguettes ! dit Arno qui essayait péniblement d'attraper du riz. Et bon pas grave je vais manger le tout d'un coup ! Aussitôt, il posa ses instruments et plongea avidement une boulette de riz dans sa bouche.
-Arrête de manger comme un porc ! Utilise tes baguettes ! le réprimanda Léo
-TU SAIS OU J'TE LES FOUS MES BAGUETTES !!!!

Ses mots résonnèrent à travers la salle, tout le monde se tût et le fixa les yeux remplis de surprise. Un silence glacial et pesant s'était installé dans l'assistance.
-Ah excuse moi. dit-il doucement, gêné. C'est que en ce moment je m'énerve pour un rien, et puis j'arrive pas à manger avec ces trucs, j'ai jamais été doué pour les maîtriser.
-Oui… Oui… C'est bon mais arrête de t'faire remarquer s'il te plaît ! le pria-t-il en faisant un signe de main disant qu'il fallait baisser d'un ton.
-Je peux en avoir encore ? demanda Yami en montrant son bol vide.
-T'as déjà fini ?!!! s'écria Arno
-Oui !
-Ben t'attendra parce que nous….
« Franchement je trouve que ça part au délire ce truc je vais juste chez un mec, j'me retrouve avec un tas d'emmerdes et j'ai une meuf qui me colle au cul, heureusement qu'elle est mignonne sinon elle ne serai pas venue avec moi. Mais bon une fois à Bourg Palette il faut que je me repose sinon j'vais devenir fou. » pensa-t-il.

Ils continuèrent à manger en silence, Arno répandant du riz et de la sauce partout et Léo observant le moindre pan de robe des Geishas qui se soulevait
-Aaaah… C'était bon ! dit Arno repu.
-Oui… Bon vous voulez faire quoi maintenant ? demanda Léo.
-Rentrez chez moi… répondit-il.
-Non mais sérieux là ! Bougez-vous sinon on ne fera rien. Ca vous dirait qu'on aille voir la tour Feraille ? C'est le monument fort de la ville.
-Si tu veux, ça te dis toi ? dit Arno à Yami.
-Oh oui !
-Bon ben allons-y !

Pour accéder à la tour Feraille, il fallait emprunter une maison à la lisière d'une forêt de chêne, car un tunnel permettait d'y accéder. Autrefois, à l'époque féodale, seuls les meilleurs samouraïs pouvaient y pénétrer, aujourd'hui c'était la caisse pour les touristes.
Ils arrivèrent devant le bâtiment caché dans l'ombre par les arbres.

-Ca doit être là ! dit Yami.
-Pour une fois tu sais utiliser ton esprit tu m'impressionnes ! lui dit Arno en applaudissant ironiquement.
-Ben c'était écrit sur le panneau : « vers la tour Feraille ». Je me suis trompée ?
-Ah parce que tu sais lire ? Au moins une bonne nouvelle.

A l'intérieur du chalet, il y avait de nombreux moines faisant zazen, reconnaissables facilement grâce à leurs mains au périnée. D'autres, beaucoup moins honnêtes, essayaient de revendre leurs « attrapes-couillons » aux diverses personnes qui venaient ça et là. Au bout d'un moment, ils virent un moine gardant l'entrée du tunnel menant à la tour. Arno l'accosta :

-Bonjour ! C'est combien pour visiter la tour Feraille ?
-La Tour Feraille est inaccessible à tous ceux qui n'ont pas le badge de Rosalia. Répondit-il d'une voix grave.
-Quoi !!!! Mais pourquoi vous faites ceci !!? Sur votre prospectus il est écrit qu'on peut la visiter !! répliqua-t-il en montrant un morceau de papier.
-Oui, mais on a retrouvé plusieurs enfants morts dans la tour, et leurs crânes avaient tous quatre grands trous sur le côté. C'est à cause de l'oiseau millénaire, il les a tué ; depuis on laisse entrer les gens ici à leurs risques et périls. Mais si vous voulez pour 1000 Pokédollard je vous raconte la Légende de Rosalia.
-Non mer… Arno ne put finir sa phrase car Léo lui arracha la lissade de billet des mains et la donna à l'homme.
-Enfl…
-Bon écoutez moi bien ! : Jadis, deux tours furent érigés dans la ville de Rosalia pour encourager l'amitié et l'espoir entre humains et Pokémon. Vers l'occident se trouvait la Tour de cuivre, vers l'orient se trouvait la Tour Ferraille. D'après la légende, il était dit que la Tour de cuivre était le lieu de repos des Pokémon légendaires et que la Tour Ferraille était le lieu de réveil de ces Pokémon. Selon elle, il était dit que l'oiseau de la mer séjournerait dans la Tour de cuivre et L'oiseau Millénaire dans la Tour Feraille.
Il y a plus d'un siècle, la foudre frappa la Tour de Cuivre et l'incendia. L'oiseau de la mer et L'oiseau millénaire se sont enfuis... Et au bout de trois jours, une soudaine averse mit fin à la flambée. Les 3 chiens légendaires auraient péris dans les flammes mais L'oiseau millénaire les aurait ressuscités. Aujourd'hui, nous appelons l'ancienne tour de Cuivre, tour Cendrée à cause de son état brûlé.

-Euh… Au lieu de nous dire « l'oiseau millénaire » , « l'oiseau de la mer » et les 3 chiens Légendaires vous ne pourriez pas dire plutôt leurs nom ? demanda Arno.
-Oui je peux, mais ça c'était la version censurée pour la version complète c'est 1000 Pokédollard de plus.
-Quoi !?
-Si vous voulez écoutez la version complète il faudra que vous me donniez 2000 Pokédollard car la maison ne rembourse pas.
-Gné….

[Système ALPHA_XG-982, planète Déviluke], des formes extraterrestres très évoluées essayaient de capter des signaux des galaxies d'Andromède ou de la voie- lactée pour trouver une forme de vie intelligente dans ces contrées reculés. Puis ils reçurent après 2 ans de dur labeur ( selon la révolution de la planète c'est-à-dire 785623 jours terriens, soit 2152 années terriennes ) un unique signal provenant d'une planète situé dans l'orbite d'une étoile de type moyenne à un milliard d'années lumière de leur position :
-MOTHERFUCKEEEEEEEEERRRRR !!!!

A l'écoute de ce terrifiant signal, ils se suicidèrent et le gouvernement de la planète décida d'envahir la terre dans 1 an (C'est-à-dire dans 1076 années terriennes).

Mais revenons sur notre planète bleue...
Après avoir littéralement défoncé les tympans du vieil homme et effrayé dans une certaine mesure la plupart des personnes présentes, Arno décida de voir cette fameuse tour cendrée en espérant que l'entrée était gratuite.
Ils arrivèrent à l'ouest de la ville devant la ruine de ce vestige du passé, on distinguait encore les fondations de la tour, elle qui devait être aussi grande que la tour Feraille ne possédait guère plus qu'un étage. Une odeur de bois brûlé flottait dans l'air, peut-être cet endroit avait gardé, les malheurs du passé quoiqu'il en fut la tour était bien devant eux, de sa couleur sombre.

-Plutôt ancien ! dit Léo sarcastique.
-Ouais ! Bon on va pas attendre qu'il neige on entre ?
-Oui on y va !

L'intérieur, y respirait la crasse et la poussière, voilà ce qu'était cet endroit, plus personne ne semblait y avoir mit les pieds depuis des lustres. De nombreux trous noirs parsemaient le plancher moisi sous leur pieds, craquant au moindre pas.

-Ben sympa… Voilà Léo, tu voulais visiter cette tour ne te gènes pas pour nous va y ! dit Arno, non rassuré d'être ici.
-Mais allez, viens Arno ! fit Yami en lui attrapant le bras et en l'entraînant plus loin dans la pénombre.
-Eh oh arrête ! Mais trop tard, le plancher miteux, se fendit sous leur poids et ils sombrèrent dans les profondeurs de la tour.
Ils se trouvèrent à présent sous un sol de pierre froid, enfin c'était l'impression qu'ils semblaient avoir, ils étaient dans une ancienne pièce, un lieu de culte éclairé par la pâle lueur du trou qu'ils avaient fais au bois.
Debout ne disant un mot, se tenait un homme, il était grand et élancé il possédait de long cheveux blond au vent et des yeux bleu tel le ciel, il était tel la description de l'Aryen, autrefois décrit par Hitler. Il était vêtu de bleu et portait sur la tête un étrange diadème d'or ornée d'un œil.
-Euh qui êtes vous ? demanda Yami sans recevoir de réponse.
-Répondez ! s'écria Arno, mais dit point mot.
-Allez !!!!!
-Mon nom est Mortimer… dit-il enfin d'une voix calme. Je suis venu ici pour exercer mes pouvoirs de divinations et pouvoir peut-être rencontrer un Pokémon Légendaire ! Mais qui–es tu toi ? s'adressa-t-il à Arno
-Euh moi ? C'est Arno…
-Et moi Yami ! répondit-elle avant de recevoir une expression de dégout de la part de Mortimer.
-Ici était la demeure des 3 chiens légendaires. reprit-il. Ils avaient été ressuscité par l'oiseau millénaire mais se sont retrouvé à l'état de pierre car leurs pouvoirs étaient incontrôlables.
-Oui je le sais, un vieux con me l'a dit. Mais, c'est un lieu de culte ici ?
-Non, cette salle est restée impénétrable durant des siècles, moi seul et quelques sages seulement en connaissent l'existence.
-Ben maintenant que j'ai démolis le plafond il y en aura vont en connaître l'existence ria-t-il.
-Bien maintenant, tais-toi et observe ! Puis, éclairant de son diadème le fond de la pièce d'une lumière dorée, il leur désigna trois statues de Pokémon.

C'était 3 canidés, ils se tenaient là, féroces, prêt à bondir au moindre mouvement. A droite en position d'attaque, un Pokémon s'apparentant plus à un jaguar ouvrait la gueule, dévoilant des crocs, il se dégageait de cette statue une certaine vie on eu cru percevoir le son de ses hurlements. A gauche, il y avait un Pokémon plus gracieux et élancé, une longue trainée d'eau semblait se mouvoir derrière lui avant d'avoir été figée, un étrange symbole s'ornait sur sa tête, l'on aurait dit une espèce d'instrument à percussions ressemblant au triangle.
Entre eux, fier et montrant son torse velu, le dernier des Pokémon dégageait une ardeur naturelle deux crocs sortaient de sa gueule, aiguisés.

-Raikou , Suicune et Entei ! dit Mortimer. Respectivement les chiens de la foudre de l'eau et du feu.
-Ouais et alors ?
-Un peu de respect, s'il te plaît ! Ces Pokémon sont d'une… Il ne finit pas sa phrase, son diadème se mit à s'illuminer sa voix devint alors tremblante :
-Ton… T… Ton sac…. Donne !
-Hein… Arno n'eut pas le temps de dire un mot que Mortimer lui arracha son sac, le fouilla et prit la GS Ball au creux de sa main.
-C'est c'est… Impossible ! Un gamin en possession de ce…
-Eh ! Donne moi ça ! s'exclama Arno en reprenant son bien. Tu vois ce truc ? Il vaut un paquet d'fric alors compte pas sur moi pour te le filer !
-Tu ne comprends donc pas… Ce… En tant que voyant, je ne peux pas laisser un gamin en possession d'un artéfact aussi puissant.
-Non désolé, je ne peux pas vous donner ceci. Yami qui commençait à s'ennuyer marcha un peu, elle frôla alors la GS Ball, l'objet se mit alors à scintiller, un rayon sortit de son centre et vint frapper les trois Pokémon. Aussitôt, le décor changea, les murs semblaient retrouver leur splendeur d'antan, des troches illuminèrent la pièce et le piédestal sur lequel se tenaient les statues luisaient à présent d'une couleur dorée
-Où on est passé ? demanda Yami.
-J'en sais rien !
Les trois pokémon pétrifié revinrent à la vie, ils étaient grand et les muscles saillants de leurs pattes faisaient frémir en les voyant, de longues griffes sortaient de leurs pattes, on aurait dit qu'elles pourraient fendre de la roche. Leurs yeux luisaient d'une aura malveillante. Raikou, apercevant Yami, prit alors des traits plus doux et parla dans un Japonais qu'Arno ne comprenait pas, mais il tint à peu près ce langage :
- ***********************(princesse c'est vous) !?
-Non désolé je ne m'appelle pas princesse. Répondit-elle nullement effrayé.
-*********************** (Je suis heureux je vous revoir) ! dit à son tour le Pokémon azur.
-Nous ne nous sommes jamais vu, vous devez vous trompez.
-N'essaie pas de discuter avec eux ! Ils veulent sûrement te tuer. dit Arno en lança sa Pokéball libérant Draco.
-*************(Qui es-tu pour oser me parler sur ce ton ?! Tu ne mérite même pas de poser les yeux sur Pokemon-Hime) Raikou, rapide comme l'éclair frappa Draco d'un coup de griffe si terrible qu'il s'en évanouit le coup en sang.
-N'essaie pas de tenir tête aux pokémon légendaires c'est peine perdue ! cria Mortimer.
-*******************(Tu devrais écouter, les sages conseils de ce mortel, cela fait longtemps que je n'ai eu chair à me mettre sous la dent, laisse nous la princesse et nous te laisserons t'en aller) dit la voix rauque d'Entei.

Arno ne les comprenait pas, et croyant qu'ils voulaient les dévorer il envoya Feunard en ultime espoir, le Kitsune fit forte impression parmi les légendaires.
-************(comment fait-il pour invoquer des Pokémon à sa guise ? Et pourquoi lui obéissent-ils ?) demanda Suicune.
-*****************(C'est un esprit démoniaque nous devons en finir) !

Aussitôt Entei, sauta sur le goupil, abaissa sa lourde et puissante patte sur son omoplate et l'envoya contre le mur. Feunard, se releva malgré tout, mais était tout de même déconcerté par une telle force. Il fonça sur le Pokémon, essaya de le morde, Entei si rapide, couru et laissa son image sur la rétine du Pokémon à la manière d'une attaque reflet. Il enfonça aussitôt ses crocs dans le dos du renard, se trouvant à présent derrière lui, le gout de la chair et la moelle qu'il n'avait point goûté depuis des siècles réveilla en lui son instinct de combattant. Feunard, s'aidant d'une de ses queues réussit à se libérer et lança des flammes sur le Pokémon, mais cela n'eut peu d'effet et il semblait avoir regagné de la vitalité.
-*****************(Vous les kitsunes, esprits de la montagne, pourquoi vous oiguez vous contre nous ? Pourquoi êtes vous avec les humains ? ) lança Entei au Pokémon du dresseur. Mais Feunard, ne répondit point voulant conserver ses forces, mais ne pouvant tenir il s'écroula sous le poids de son propre corps.
-Feunard… dit tristement Arno en le faisant revenir.

Le GS Ball finit se scintiller et le décor redevint sombre, froid et sale.
-************(Que s'est-il passé ? Qu'est-il advenu de la tour ?)
-************************(Je ne sais pas mais il se passe des choses à l'extérieur) dit Raikou.
Aussitôt Entei et Raikou bondir avec l'agilité d'un félin et sortirent hors du gouffre.

- ********************(Nous nous reverrons) dit Suicune avant de rejoindre les autres.
-Eh ben… fit Arno déconcerté.
Encore choqué par ce qui venait d'arriver, Mortimer cru bon de sortir de cet endroit lugubre il les guida dehors grâce à un passage secret incrusté dans les murs. Dehors, au pied d'un hêtre Léo les attendait.
-Vous n'avez rien ? demanda-t-il en les voyant arriver.
-Non mais il c'est passé un truc « de ouf » à l'intérieur, mais tu ne me croiras pas
-Raconte toujours !

Arno lui conta alors toute l'histoire, de la chute jusqu'à la bataille de la GS Ball.
-Effectivement je ne te crois pas !
-J't'ai pas demandé ton avis !
-Ecoute Arno… dit Mortimer. Je ne pense pas que tu sois digne de maîtriser les pouvoir de la GS Ball, il en revient à quelqu'un comme moi de la posséder.
-Ecoute… Ce truc là vaut un paquet d'fric t'entends !? Un paquet !! Et je compte bien le revendre sur E-bay une fois au Bourg-Palette, concernant les pouvoirs j'admet que c'est bizarre mais en ce moment je ne crois plus ce que je vois donc… Désolé mais c'est non….
-Ben je comprends… Mais au moins j'aurais réalisé mon rêve voir un Pokémon légendaire. Il ne me reste plus qu'a partir, au revoir ! dit-il en s'éloignant d'un pas rapide.
-Au revoir ! cria Yami en faisant de longs signes de bras.
-S'il croient que je vais abandonner si facilement... pensa-t-il sur le chemin du retour.

La journée continua dans la gaieté, mais Arno pensait toujours à ce qu'il s'était passé dans la tour. Lorsque vint le crépuscule et que de longues ombres se dessinaient dans les rues. Ils reprirent la route vers Oliville. Ville portuaire de Johto, Oliville était, à l'instar de Carmin sur mer à Kanto, destinée à recevoir d'immenses paquebots et de nombreuses cargaisons. La particularité de son port où s'échangeaient diverses odeurs exotiques venaient du fait que le phare était éclairé par un Pharamp et non par une lampe. Cela avait justement causé des problèmes il y a quelques années lorsqu'il tomba malade, heureusement un jeune dresseur avait été querir un médicament de fabrication artisanale sur le grande île de Shikoku et le phare avait reprit sa fonction.

Ils arrivèrent dans la ville vers 10 heures du soir, la pleine lune éclairait d'une lumière froide les rues de la ville, le doux son des vagues sur la côte venait aux oreilles d'Arno comme une douce mélopée, car il savait apprécier les belles choses.
Exténués, ils prirent congé dans un hôtel miteux pour la nuit, leur couche se résumait à une salle de bains et une chambre où se trouvaient trois lits.

- Ca fait longtemps que je n'ai pas dormit avec quelqu'un ! dit Yami en sortant de la salle de bain nue comme un Aspicot.
La mère de Léo lança un regard furieux à son fils qui se tassa sous ses couvertures.
-Ah non !! Tu dormiras par terre. lui dit-elle.
-Par terre ?
-Quand même pas, je veux bien partager mon lit si elle veut. Proposa Arno
-Ah merci beaucoup !
-Tu es sûr jeune homme !? Je ne veux pas entendre de gémissements durant la nuit.
-Ne vous inquiétez pas ! Je ne suis pas de ce genre.
-Au fait tes parents ils sont où ? demanda Léo à Yami qui se glissait sous les draps avec Arno
-Je ne sais pas , je n'ai aucun souvenir de mon enfance.
-Mouuaiss « de plus en plus flippant c't'histoire » pensa Arno.
-Bon eh ben j'éteins les lumières, on doit se lever tôt demain ! dit la femme en appuyant sur l'interrupteur.
Ce fut en un petit clic que la piètre ampoule qui éclairait faiblement la pièce s'éteignit.
Arno, avait une étrange sensation de joie dans son corps et le corps chaud de Yami compensait le froid qui régnait dans la pièce, et se fut paisiblement, le cœur léger qu'il s'endormit.

Mais dans la nuit noire une ombre se rapprochait...

A suivre……………