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Informations

» Auteur : Hikadey - Voir le profil
» Créé le 21/10/2009 à 17:52
» Dernière mise à jour le 15/10/2010 à 19:26

» Mots-clés :   Aventure   Humour   Présence d'armes   Présence de personnages du jeu vidéo

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08 : Yami
La nuit, ayant sauté à la gorge du soleil tel un chat sauvage, recouvrait à présent les cieux, éclairant le monde de ses innombrables étoiles.
Arno était allongé sur le trottoir, au bord de la route au milieu des passants qui l'enjambaient sans se soucier de lui. Peut-être étaient-ils occupés ? ou avaient-ils mauvais cœur ? quoi qu'il en soit, il s'éveilla tenant du creux de sa main la GS Ball.

-Oh non pas encore c'est la deuxième fois ! dit-il en se relevant. Depuis que j'ai eu cette foutue boule il ne m'arrive que des emmerdes !
Alors qu'il rangeait son objet, les paroles de la vieille dame d'Ecorcia résonnèrent dans sa tête.
-Non ça peut pas être ça, je ne crois pas à ces conneries. J'ai du vachement dormir, quand Gold et les autres sont partis il était le matin, et là il fait nuit.
Arno était à présent debout, observant les gens aller et venir, tous un téléphone dans la main.

-Oh j'me souviens ! J'étais venu ici pour voir un certain Léo. dit-il en frappant la paume de sa main.
Après toutes ces péripéties Arno en avait presque oublié la raison de sa venue ici.
-Bon ben en route ! dit-il en ajustant son sac sur son dos.

Après les moments d'angoisse de la veille, la ville était pleinement revenue à la vie et les passants vaquaient à leurs occupations habituelles à savoir :
Marcher sans raison, un téléphone à la main.
Essayer de refiler au premier couillon venu, un job pour une boutique de vélo.
-Et vendre des conneries aux touristes.
Les rues étaient pavées d'or, symbole de la puissance de la ville. D'immenses immeubles et maisons jonchaient les rues. Il n'y avait pas une once de végétation dans cette mégalopole brillant de milles feux.
Assis sur des journaux, les jambes croisées, un mendiant demandait l'aumône aux personnes qui daignaient bien passer.

-Vous n'auriez pas un petit billet Monsieur s'il vous plaît ? demanda-t-il poliment à un homme en costume lui.
-C'est ça, pour aller boire ? dit-il en s'éloignant.
-J'aurais pas 50 ans si j'avais fais que boire toute ma vie espèce de con !!
-Pas super sympathiques les gens dans cette ville. dit Arno en soupirant, tâtant dans sa poche un objet qui émettait une douce mélodie à ses oreilles : celle de l'argent. Il sortit alors de sa poche le porte monnaie qu'il avait dérobé au Karatéka. Il lança un coup d'œil à l'intérieur et fur prit d'une soudaine euphorie, il y avait devant ses yeux 20 000 Pokédollar.

-Putain j'suis riche !!!!!!!! Je vais lui en donner volontier de l'argent à ce vieil homme, j'ai tellement de fric maintenant…
-Tenez ! dit-il en tendant un billet de 50 Pokédollar au pauvre homme.
-Tu t'moques de moi, avec ça j'peux rien acheter !! lui cracha-t-il à la figure. Quoi que peut-être un chewing-gum, mais d'quoi payer à bouffer.
-Comment ça ?!! s'exclama Arno. En France quand t'as un billet de 50, c'est un paquet d'fric.
-Tu viens d'la France toi ? Eh bien laisse moi t'dire un truc. Tu vois au Japon 100 Pokédollar ça équivaut à 1 euros chez toi, ça vaut rien…
-Quoi…. Comment !? bégaya-t-il en comprenant que ses 20 000Pdollar ne valaient guère plus que 200 euros.
-Eh oui mon p'tit… fit-il tristement.
-Bon tenez prenez ces 2000 Pokédollar. Se résigna-t-il en lui donnant une liasse de billet.
-Merci ! j'vais pouvoir bouffer ce soir. dit-il joyeusement avant de laisser derrière lui sa vieille pile de journaux.
Mélancolique, Arno baissa tristement la tête et observa les journaux, l'un deux attira son attention. C'était un journal qui parlait du sauvetage de Doublonville par un groupe de personnes.
-Hé on parle de moi ! dit Arno en prenant l'article, et il le lut en diagonale et sa mine devint effarée, le journal datait d'il y a quatre ans.
D'un bond Arno se tourna vers la tour radio. Elle était là, flambant neuve, brillant au dessus des habitations.
-Mais j'ai fumé ou quoi hier soir !? Elle… Elle avait été détruite !
A présent seul, sur le trottoir et seul dans sa tête il se remit en route plein de questions en tête.
-Il faut qu'je trouve la maison de Léo il se fait tard et j'ai la dalle…
Voyant qu'il s'était perdu, il demanda à deux jeunes garçon son chemin :
-Euh… Bonjour ! Pourriez-vous m'indiquer la direction du…
-Hé mais qu'est-ce qu'il veut l'bouffon ? dit l'un des deux garçons avec une voix d'enfant de banlieue.
-Ouais va mourir ! renchérit l'autre.
-Mais je eux… Je…
-Hé tes vêtements ils puent le Feunard !
-Bon ben je vais trouver tout seul.
-Ouais va mourir ! cria l'autre.
-C'est à croire que les habitants de cette ville sont tous des crétins.
Maintenant énervé et glacé jusqu'au coup, il se remit à marcher mais du se résigner à redemander son chemin à une vieille dame :
-Bonjour pouvez-vous me dire où habite un certain Léo ?
-Il serait plus soigneux de me dire son nom de famille, répondit-elle. Mais je pense que tu fais allusion au Poképhile, il se trouve dans une petite ruelle près du centre Pokémon.
- Ah parce que mon hébergeur nique avec des Pokémon ?!! Ca commence bien…

Au détour du Centre Pokémon, il remarqua que celui était trois fois plus imposant que celui de la veille, maintenant une affiche aux néons affichait : Centre Pokémon/Temporel.
-J'ai vraiment du fumer c'est sûr ! dit-il en s'engageant dans une rue plongeant dans les ténèbres.
Après quelques minutes de marche, il fit face à une grande demeure blanche au toit jaune. De petits conifères et haies parsemaient la route de granit qui conduisait à la porte d'entrée. Arno s'en approcha et sonna à la porte.
-Ca doit être ça !
Un jeune homme aux cheveux bruns en bataille sortit, il avait le regard injecté de sang et le visage mal lavé. Il portait un pyjama bleu affichant fièrement une multitude de Pokéball et portait dans sa main de nombreuses feuilles.

-Oh salut c'est toi Léo le poképhile ? demanda Arno.
-POKEMANIAC !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! hurla-t-il en s'en péter le larynx.
J'en ai ras le bol de cette ville !! : Ici, on me traite de Poképhile car j'étudie beaucoup les Pokémon, les gens ne sont pas accueillants, j'ai bien essayé d'appeler un ami pour qu'il vienne m'aider dans ce cauchemar il n'est toujours pas venu et…
- Ta gueule ! J'ai un truc à te dire.
-J't'écoute.
-1) je suis soulagé de savoir que tu n'es pas un Poképhile, je vois mal une personne baiser avec ces bestioles.
-2) Tu m'as appelé pour que je vienne passer quelques jours avec toi, je suis Arno.
-Arno ? dit-il la mine étonnée. Tu as changé, tu t'es teint les cheveux en noir ? Je me souviens t'avoir vu avec des cheveux blonds.
-J'crois qu't'as fais un mauvais numéro c'est moi que t'as appelé.
-Ah ben désolé mec de t'avoir fait venir jusqu'ici, bonne chance pour rentrer chez toi. Puis il claqua la porte.
- EEEEHHHHH !!!!! Tu vas pas m'laisser dehors, non sérieux arrête ! T'as pas d'cœur ou quoi !!!??
Alors qu'il allait se résigner à repartir, il eu, dans un éclair de lucidité, une idée.

-Avec la réputation que t'as déjà ici, qu'est ce que ça vas être quand on va apprendre que tu m'as laissé dehors ? dit-il avec un ton dégagé.
A l'écoute de ces mots, Léo ouvrit doucement la porte et dit :
-C'est bon tu peux rentrer. Mais fais pas d'conneries, ma mère est assez maniaque on a tous une manie dans la famille.
-Merci !

Arno pénétra dans le hall d'entrée éclairé par un magnifique lustre au plafond. Son salon redoublait de beauté, les murs étaient blanc comme neige et pas un gramme de poussière flottait dans l'air. La pièce était somptueusement décorée, divers tableaux et objets de valeurs la parsemaient De beaux tapis pourpres s'étalaient sur le sol et une délicieuse odeur s'échappait de la cuisine.
- Tu te refuses rien chez toi ! dit Arno émerveillé par tant de luxe.
-J'habite pas ici c'est chez ma mère, si tu voyais ma maison…
-Qui est ce garçon, Léo ?! demanda une forte femme brune qui descendait les escaliers.
-Oh maman ! C'est un… Un… Un ami, Arno, comme je te l'ai déjà dit.
- Oh oui bonjour ! Je suis content de voir que mon fils à un ami. Lui qui est tout le temps fourré sur ses Pokémon.
-Euh oui bonjour… dit timidement Arno.
-Ben Léo, occupe toi de notre invité moi je retourne me coucher. Elle remonta alors en direction de sa chambre pour sombrer au pays des rêves.
-Pourquoi t'as menti ?
-Si elle avait su la vérité elle t'aurait foutue à la porte.
-Ok, bon t'aurais pas un truc à manger s'te plaît j'ai faim ?
-Il doit bien y avoir quelques restes dans la cuisine. dit-il en l'entrainant dans cette dernière.
Léo lui servit des saucisses qui restaient le tout accompagné d'un peu de riz, l'odeur provenait de ce met qui, même étant un reste, était délicieux. Arno avala son repas goulûment tellement sa faim était grande.
-Ouahh… Ben t'avais faim…
-J'ai rien bouffé depuis deux jours. dit-il repu.
-Ouais ben tu t'es pas lavé non plus, va prendre un bain pendant que je prépare ta chambre !
-D'accord elle est où ?
-Au premier au fond à gauche. répondit-il.
Leur salle de bain était d'une blancheur déconcertante, un peu partout des fleurs de lotus trempaient dans des coupes en verre.
Leur baignoire était de la taille d'un jacuzzi, Arno fit couler de l'eau chaude, y mit des essences de sources chaudes. Rapidement tous ses muscles se détendirent et il plongea dans un état de plénitude absolu avant de s'assoupir.
Les minutes passèrent dans le plus grand silence et la vapeur d'eau enveloppait à présent la pièce dans un brouillard. Arno, en train de rêver à des rêves plutôt agités, se réveilla lorsqu'il entendit un bruit.
-C'était quoi ça !? s'exclama-t-il. Je n'y vois rien avec cette vapeur.
Arno ayant la visibilité réduite, tendit les mains en avant pour s'agripper à quelque chose, il sentit toucha alors quelque chose de doux et chaud comme la chaleur d'un être humain.
-Ya…. Ya quelqu'un ?
-Oui ! répondit une voix féminine.
-Aaah ! Arno venait à présent de voir un étrange paradoxe, quelque chose de magnifique et d'horrible à la fois. Devant lui, se tenait la fille qu'il avait rencontré tant de fois en tenue d'Eve.
Une poitrine généreuse, un visage mignon, des courbes parfaites et de magnifiques jambes composaient son corps. Ses long cheveux dorés tombaient sur ses hanches et cachant même par moment son jardin secret. Ses yeux d'un éternel rouge scintillaient joyeusement à la lumière du lustre. Elle était couverte de mousse et de savon, faisant briller son corps et donnant l'impression que son corps était trempé d'huile, le rendant encore plus magnifique.
-Qu'est-ce que tu fous dans mon bain ?! hurla-t-il à la jeune fille.
-Moi ? J'avais envie de venir ! dit-elle en affichant un grand sourire.
-Ouais… Envie de venir… A poil, dans mon bain…
Arno possédait une schizophrénie sexuelle, il n'était pas forcement pervers mais comme tous les garçons de son âge, il ne pouvait résister à l'envie de s'initier aux plaisirs de la chair. Malgré cela, son bon sens résistait, car Arno détestait les pervers et ne pouvait pas imaginer une seconde qu'il pouvait profiter d'une fille innocente.
Le petit diable et ange apparurent dans un éclair de lumière blanc sur son épaule.

-Hé, Arno ! Tu vois cette belle meuf ? On voit pas ça tous les jours allez viole la ! dit le diable en ricanant.
-D'habitude tu es toujours de bon conseils, mais la je ne peux pas…
-Et toc ! fit le séraphin.
-L'eau est tellement bonne ! dit la jeune fille en se trempant dedans.
-Oui ce serait dommage de ne pas en profiter. renchérit subitement le démon.
-C'est beau d'offrir son corps à la nature ! fit-elle en caressant ses cheveux.
-Moi je serai plutôt de nature à m'offrir son corps... pensa Arno.
-Ben tu vois ! dit rapidement le diable. Avant de disparaître avec l'ange.
-Hum… Je te conseille de te casser d'ici avant que je ne te saute dessus. conseilla Arno à la jeune fille.
- Pourquoi me sauterais-tu dessus ?
-Vite casse toi ! lui cria-t-il en s'efforçant de contrôler ses pulsions salaces.
-Mais pourquoi ?
-AHHHH !!! cria-t-il avant de prendre sa serviette et de s'enfuir de la salle de bain. Devant lui se trouvait Léo.
-Tu fais quoi là à crier comme ça. ?
-Il y a... Avait une meuf dans la baignoire… A… A poil…
-Arrête tes conneries !
-Mais si regarde ! lui dit-il en ouvrant la porte dévoilant la salle de bain vide.
Léo fit un mine énervée et dit calmement à Arno :
-Ecoute, je suis déjà sympa de t'héberger alors je voudrais bien que tu fasses la différence entre tes fantasmes d'adolescent et la réalité, ok ?
-Mais…
-Y a pas de mais qui tienne, t'arrêtes c'est tout ! Bon je vais m'coucher rejoins moi quand t'auras fini.
-Pourtant je n'ai pas rêvé, je l'ai bien vu. Bon je vais me coucher. Arno monta dans la chambre de Léo. Dans celle-ci se trouvait plusieurs ordinateurs sur des bureaux jonchés de feuilles en désordre. Vers la fenêtre montrant la belle pleine lune, était dressé un lit de camp.
Arno s'y coucha, tout en pensant à la fille qu'il avait vue, et s'endormit dans la chaleur douillette de ses draps, sous le son de la pluie tombante.

Le lendemain, Arno se leva vers neuf heures. Il aurait bien aimé dormir plus, mais son hôte devait travailler sur ses recherches. Il prit donc un petit déjeuné frugal : un œuf au plat et quelques morceaux de poissons. Voulant sortir, il s'habilla, il mit un jean noir et un T-shirt rouge qu'il surmonta d'une chemise couleur d'ébène.
-Bon je sors ! dit-il à Léo.
-C'est ça va-y ! répondit-il le nez dans son travail.
-Euh… Tu fais quoi. Demanda Arno en regardant l'écran de l'ordinateur.
-Je fais des recherches sur les Pokémon.
-Moi l'étude des Pokémon, c'est pas mon truc, je préfère la physique.
-Si tu les étudiais d'un tant soit près, tu verrais que l'on retrouve beaucoup de notions de physique dedans.
-Ah bon… Ouais c'est pas tout ça mais il faut que j'aille me dégourdir les jambes.
-Ok rentre pour le diner.

Arno sortit de la demeure de Léo et se mit à marcher pour visiter la ville, le ciel ayant séché ses larmes après avoir abreuvé la nature de ses bienfaits, et rendu à la végétation sa belle couleur émeraude. Les rayons du soleil, pointant à travers les nuages gonflaient les cœurs des hommes et les corps sages des oiseaux s'épanouissaient dans un soupir d'extase.
Les rues dorées de Doublonville brillaient de milles éclats avec le soleil. C'est alors qu'Arno aperçut, au coin d'une rue, un groupe de jeunes garçons portant des montres similaires à celles de Gold et Crystal.


-Excusez moi mais qu'est ce que vous portez ? demanda-t-il poliment.
-Putain ! OMGWTF !!! Mattez ça les mecs, il a pas de Poké-matos ! T'es vraiment qu'une grosse merde mon gars. Lui lança l'individu.
-Euh excuse… Poké-matos ? dit Arno l'air surpris car il venait pour la première fois d'entendre ce nom.
- T'es qu'un pov' gland si t'en as pas, regarde ! dit-il en lui montrant la montre accroché à son poignet.
-Ouais mais bon c'est la première fois que j'en vois et…
-Ca existe encore des cons pareils qui connaissent pas ça…
-Oui mais….
- Clodo va !
-Mais ta gueule !!! cria Arno avant d'asséner un violent coup de pied au visage du garçon, qui laissa tomber son Poké-matos.
-Barrons nous !! crièrent les autres laissant leur camarade à terre.
Arno quand à lui se baissa pour ramasser son bien.
-Font chier les gens dans cette ville ! Venir emmerder les passant parce qu'ils ne connaissent pas un produit local, ils ne manquent pas de ressources ici. Bon mais ça m'a fait gagner un Poké-matos. pensa-t-il en l'accrochant à son bras. Toi t'as d'la chance que je me sois contrôlé ou tu s'rais mort !! lança-t-il au gamin avant de continuer son chemin.
Maintenant qu'ils m'ont énervé je ne vais pouvoir m'empêcher d'être désagréable avec les gens.

Après avoir rapidement observé les fonctions de son nouvel objet Arno entra dans un parc et prit place sur un banc.
-Pff finalement il n'y a pas grand-chose à faire dans cette ville… soupira-t-il
Cependant, un étrange homme c'était approché de lui.
-Bonjour mon petit ! dit-il à l'encontre du jeune homme. Ca te dirais de faire de la pub pour ma boutique de Vélo ?
-NAN ! lui dit-il sur un ton direct mais efficace.
-Tu es sûr ? Tu sais je t'offre un vélo gratos si tu fais de la pub pour moi. expliqua-t-il en lui montrant un tricycle rouge.
-J'ai dis « NAN» ! Et puis j'aurai l'air d'un con si je me baladais avec ça dans la rue.
-Bon écoute moi petit c… Euh... Garçon, si tu veux on peut y réfléchir, on a tout le temps, viens dans ma boutique je te donnerai des sucettes.
-Mais c'est quoi ces propositions ? On peut pas être tranquille. Faut que je me trouve un coin tout seul. dit-il en s'éloignant rapidement de l'individu.

Doublonville était peut-être belle extérieurement, mais intérieurement elle ne volait pas haut, tant ses habitants étaient désagréables. Après quelques minutes de marche rapide, Arno trouva une ruelle isolée et s'assit sur un banc.
-Ici au moins il n'y aura personne…
-Salut ! dit une voix familière.
-Ahhhh ! cria Arno en se retournant apercevant la fille d'hier, acrochée nue à un mur.
-Encore toi !! Mais qu'est-ce que tu as à me suivre ?
-Oh rien, Tu me sembles sympathique, je ne sais pas comment l'expliquer, c'est comme s'il y avait une force mystérieuse qui m'attirait.
-Une force mystérieuse… J'ai compris ce que tu veux ! Tu es une petite maligne ! Hé ! Hé ! fit Arno en plissant ses yeux.
-Tu veux sortir avec moi !!!! C'est ça !! s'exclama-t-il.
-Non. Pourquoi ?
-Ah ben… désolé alors. dit-il en s'essuyant le front. Mais c'est quoi ton nom ?
-Mon nom ? Ben… j'en ai pas…
-T'as pas de nom ?!
-Je ne me suis jamais demandé.
-Bon je vais t'appeler Yami, (Yami= Ombre) car t'arrêtes pas de me suivre comme mon ombre justement.
-Mais pourquoi m'en donnes-tu un ?
-Parce que j'ai pas envie de dire : "encore toi" ou bien "la fille". Et puis parce que tout le monde à un nom.
-Ca me plaît bien. C'est la première fois que l'on m'en donne un ! fit-elle en souriant.
-Ben content pour toi… Moi c'est Arno.
Sans faire faire exprès, Arno fit tomber la GS Ball par terre, soudainement la mine de Yami prit un air sans expression tandis qu'elle fixait l'objet gisant sur le sol.
-T'es bizarre toi. lui dit-il, malgré le fait qu'elle ne l'écoutait pas.
-Hé ! Ho !
-ah euh oui… fit-elle comme si elle venait de se réveiller.
-Bon tu vas quand même pas rester nue comme ça ? Dans cette ville de pervers aussi...
-Moi ça me gène pas !
-Tu pourrais être plus pudique… Attends ! j'vais te chercher des vêtements. Attend moi !

Rapidement, Arno se rendit à la boutique de vêtements la plus proche et y acheta des habits féminins, ensuite il courut à toute vitesse pour ne pas supporter les quolibets d'éventuels enfants.

-Voilà c'est pas grand-chose mais ça t'iras ! dit-il en lui montrant les vêtements qu'il avait acheté. J'ai pris du bas de gamme, déjà que tout coute cher dans ce pays 5000 Pokédollard ces fringues.
- Merci ! répondit-elle en s'habillant sous les yeux d'Arno qui se mettait à baver.
-Ca ne va pas ?
-Si… Si… Bon ben qu'est-ce que tu vas faire maintenant ?
-Je veux rester avec toi ! s'exclama-t-elle en s'accrochant à son bras.
-Oui…« Dès que je rougis ça se voit à 2 kilomètres, mais ça va un peu trop vite tout ça, je viens de la connaître et déjà tout part tout cuit ». pensa-t-il.
-Alors ?
-Euh… ben là je me promenais un peu fait.

La journée continua tranquillement, ils ne passèrent évidemment pas inaperçu car se balader avec une jolie fille autour du bras, c'est flagrant. Lorsque sonna les huits heures, ils se décidèrent à rentrer.
Ils furent rapidement devant la porte de Léo, mais celui-ci les accueillit d'une manière quelque peu... Spéciale.

-Quoi une autre personne en plus de toi ?! Je dis non ! Non ! Et non !!! Tu vas pas ramener toutes les filles que tu trouves moi j'dis nonnnnn ! cria-t-il avant de leur claquer la porte au nez.

-Alors Arno… lui demanda-t-elle en souriant.
-T'aurais peut-être dû enlever ton T-shirt ça l'aurait sûrement convaincu.
-Tu crois ?
-Sûr !
-Je vais essayer. dit-elle avant de sonner à la porte
-J'ai dis… WOW !! Léo, en un instant s'était écroulé à terre, du sang giclant de son nez.
-Hé ho ! Réveille-toi ! lui cria Arno en lui donnant des baffes.
-Ah…. Euh… T'es fou t'as failli vidé d'mon sang !
-C'est marrant parce que vous les Japonais, quand vous êtes sous le choc d'une forte excitation sexuelle vous crachez du sang par le nez alors que nous…
-Oui c'est bon… Tu peux venir finalement. dit Léo en les invitant à entrer.
-Ne tente pas de trucs pervers dans la nuit… Aussi il en faut peu pour te mettre sous le choc.
-J'ai dit : c'est bon !!
« je pensais pas qu'elle le ferait » pensa Arno.

Ils mangèrent donc dans le calme, la mère de Léo posait de temps à autres des questions indiscrètes sinon tout ce déroulait bien, on pourrait noter aussi le fait que Yami se délectait d'un repas tout ce qu'il y a de plus normal : poisson et riz en disant que c'était la meilleure chose qu'elle n'ai jamais mangé.

Puis étant rassasié et exténué ils partirent se coucher pour profiter d'une bonne nuit de sommeil. Arno qui pensait que cette journée lui aurait permit de se reposer s'était bien trompé.

A suivre………