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» Auteur : Hikadey - Voir le profil
» Créé le 13/10/2009 à 23:51
» Dernière mise à jour le 11/02/2010 à 18:33

» Mots-clés :   Aventure   Humour   Présence d'armes   Présence de personnages du jeu vidéo

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04 : La GS Ball
Cela faisait maintenant trois jours qu'Arno était à Ecorcia, la vie n'était pas de tout repos car les habitants, toujours dépendant de la drogue attaquaient sans raison les passants pour combler leur manque. Heureusement une escouade de la police "Sexy girls" de Jotho, uniquement composée de filles était arrivée et les avait emmené au centre de désintoxication Betty Ford, tellement leur cas était grave.
Le police Sexy Girls, ou plus communément appelée : «les agents Jenny» était une escouade qui avait la particularité de n'accepter que les filles s'appelant Jenny, et il fallait qu'elles soient Punk avec des cheveux bleus, car comme le chef de la police disait : «Plus t'as d'meufs sexys dans la police et plus les criminels viennent dans le panier à salade».
Arno avait justement eu la chance de rencontrer un membre de cette escouade en plein action, cela s'était produit lors de son deuxième jour, il marchait tranquillement dans les rues lorsqu'il eut aperçu une agent Jenny en train de passer les menottes à trois hommes.
Curieux de nature Arno lui avait demandé :
-Qu'est-ce que vous faites ?
-Ces trois hommes sont des drogués, je vais les coffrer, et garder la marchandise pour moi. lui souffla-t-elle alors.
Ce jour là Arno était sortit de la ville. Un peu au nord d'Ecorcia, dans la montagne, se trouvait une source dont les eaux si claires et pures attiraient de nombreux touristes, ses bords étaient tapissés de gazon, et la forêt qui l'entourait la protégeait de l'ardeur du soleil. Ce fut au bord de cette source qu'Arno était partit faire trempette une petite heure.

-Aaaah ! Ca fait du bien ! dit-il en sortant de l'eau. Puis il alla près de son sac, sortit ses vêtements, se rhabilla, se mit à l'ombre d'un arbre et fixa d'un air pensif la rivière.
L'eau était limpide et sortait fraîchement d'un énorme rocher. Dedans, de minuscules Ptitards qui ne devaient pas être nés depuis longtemps nageaient en agitant frénétiquement leur flagelle.
Une petite brise passait se qui agitait légèrement les feuilles des arbres, c'était agréable.
Profitant de cet instant de plénitude Arno regarda plus en détail le cours de la rivière descendre dans la vallée. Il vit alors, sortant de sous un rocher une longue silhouette.
- Que ?! s'exclama-t-il.
On aurait dit un serpent, il était bleu et blanc, avec deux yeux brillants, un cou d'ivoire et le corps qui semblait doux et soyeux rien qu'a vue d'œil. Cet être aquatique nageait gracieusement au milieu des Ptitards.
- Mhh. J'ai déjà vu ce Pokémon quelque part mais où ? Je crois que c'est un Minidraco ! J'en ai vu un dans un livre. Ces Pokémon sont très rares, je me demande comment peut-il y en avoir un ici ?
Arno se leva, retroussa son pantalon jusqu'à ses genoux et alla dans l'eau près du rocher. Il plongea la tête sous l'eau et vit une petite cavité, qui semblait continuer au loin, ce Minidraco ne pouvait provenir que de là.
- Bon ben voila, y a un Minidraco et après ? Je pourrais éventuellement l'attraper parce que j'vais pas passer ma vie avec un seul Pokémon ! En plus y a trois jours de cela, je me suis fais exploser par le communiste. Peut-être qu'il m'en reste une dans mon sac.
Arno retourna vers son sac, en fouilla un peu le contenu et en sortit une unique Pokéball.
- Bon à nous deux ! dit-il une étincelle dans les yeux.
Arno resta néanmoins plusieurs secondes sans bouger, car tout dresseur avertit sait qu'il vaut mieux affaiblir le Pokémon désiré avant de le séquestrer à jamais dans sa Pokéball.
-Ouais mais j'ai pas pensé à faire soigner mon Feunard… Eh merde ! Bon comme on dit, on est jamais mieux servit que par soi même.

Arno s'approcha alors du Minidraco, l'empoigna de ses deux mains rapidement pour éviter qu'il ne s'échappe et lui frappa violement sa tête contre le rocher, c'était difficile car sa peau visqueuse glissait.

- Tu vas crever oui ! lui cria-t-il le frappant à nouveaux contre le roc.
Une série de coups plus tard, le Minidraco avait cessé de bouger, Arno le lâcha donc, laissant son corps inanimé flotter sur les eaux.
- Il est pas mort au moins ?!
Inquiet il posa sa main sur son corps et vit que son poul battait, faiblement, mais battait.
-Parfait ! Bin fait ton boulot la Pokéball.
Arno, prit la pose commune à tous les dresseurs de Pokémon, car les concepteurs de la Pokéball l'avaient conçu de tel sorte qu'il fallait crier une phrase débile pour qu'elle s'ouvre et la lancer d'une manière énergétique.
-POKEBALL GO ! cria-t-il en l'envoyant d'un mouvement ferme tel un joueur de Base Ball
La boule aux couleurs rouges et blanches rebondit sur le pauvre Pokémon inerte, s'ouvrit et le happa dans son contenu. Presqu'aussitôt en revint sur la rive et bougea pendant trois secondes. Ces secondes, aussi petites soit-elles furent néanmoins énormes dans l'esprit d'Arno. Mais elle finit tout de même par s'arrêter, montrant son travail achevé par un petit bruit.
- Gotcha !! Super j'ai un Minidraco !! fit Arno en montrant le V de la victoire. Bon il faudrait mieux que je rentre c'est l'heure de bouffer et je vais être en retard.

Puis observant lentement la Pokéball de son nouveau Pokémon Arno prit le sentier en direction du village sous les rayons pesants du soleil.
Lorsqu'il fût à nouveau dans la ville désertée par tous les habitants, un petit garçon d'âgé peut-être de sept ans l'interpella.
-Eh ! Toi tu vas pas au centre pokémon ?! lui demanda-t-il
- Pour faire quoi ?
- Eh bien pour soigner tes Pokémon et aussi pour mater les infirmières, 'tain elles sont bonnes! dit-il en bavant.
- Ah c'est ça ! Ce bâtiment où tous les jours, je vois des centaines de personnes entrer en pleurant la mort de leur progéniture, maudissant la vie d'un autre dresseur, merci de l'information. Eh t'es pas un peu jeune pour avoir des propos pareils au sujet des infirmières !?
Mais il était déjà partit.
Arno fit un détour par le centre Pokémon avant de rentrer histoire de soigner les siens, au passage il vit le petit garçon qui observait à travers la fenêtre, la salle de bain du bâtiment. Après lui avoir fait la morale, et regardé aussi un petit peu, il retourna chez Fargas.
Une fois à l'intérieur celui-ci l'accueillit avec le sourire et ils mangèrent le repas préparé par sa fille : des nouilles au Miso.
Tandis qu'il remplissait sa bouche d'une grande fourchette de nouilles il prit la parole :

-Bon écoute, c'est sympa ici mais je dois aller à Doublonville moi !
-Tu nous quittes déjà ?
- Je sais, je comprends, vous vous faites chier dans ce bled, c'est vrai qu'il y a pas beaucoup d'action et vous voudriez que je mette de l'ambiance c'est normal.
- Non en fait on est content que tu partes. dit-il en souriant.
- Whatever the fuck ?!
- Non c'était bien sympa, de t'avoir avec nous pendant ces quelques jours, allez tiens un petit souvenir de nous.

Il se leva de table, alla chercher un objet dans un de ses tiroirs et revint une balle à la main.
On aurait dit une Pokéball sauf que la partie supérieure de la capsule était d'une belle couleur dorée et le bas d'un gris argentée, en son milieu était gravées les lettres : GS.

- C'est la GS Ball, une balle unique en son genre que l'on m'a confié il y a longtemps, je n'ai jamais réussi à percer son secret, elle et à toi je tiens à te prévenir ça vaut son pesant d'or.
- Je peux pas avoir son pesant d'or en liquide ?
- Non !
-Bon pas grave, ça se vend peut-être sur E-bay…
Une fois qu'Arno eut fini son paquetage, Fargas l'accompagna aux portes de la ville pour les au revoir.
-C'est le grand départ je tiens à te dire…
- Ouais bye, a+, tchao etc…
Après avoir fait un bref signe de la main Arno entra dans le bâtiment qui symbolisait la frontière.
-Je prends ceci pour marque d'affection, venant de sa part rien ne m'étonne. dit Fargas en prenant le chemin du retour.

A l'intérieur du bâtiment se trouvait une très vieille dame au visage ridé et au corps meurtrit par le temps qui prononçait des mots bizarres, semblant faire des rituels, Arno préféra économiser sa salive et ne s'en occupa pas, mais au moment où il allait franchir la porte elle l'arrêta.

- Prends garrrrrrrrrde jeune homme ! dit-elle en raclant sa gorge. Les esprits de la forêt sont agités, un grand malheur s'abattra sur toi si tu pénètres dedans, ce sera la fin du monde.
- Super les témoins de Jéhovat ont même touché le Japon ? C'est grave, j'ai encore le souvenir de mes longs dimanches matin troublés par leur présence. Mémé n'essaie pas de me convertir le diable c'est mon beau frère. dit-il avec un rictus malsain.
-Je suis juste venu vous apporter la paix ! répondit-elle en abandonnant sa voix de folle.
-Hé bien je ne savais pas madame, que l'on pouvait faire chier le monde pour leur sacrer la paix !
-Je parlais de la paix intérieure.
-Oui ben, j'vais avoir la paix intérieure, si tu vas faire un tour à l'extérieur. Puis ne voulant pas gaspiller sa salive pour rien il s'en alla.
- Je t'aurais prévenu, malheur sur toi et ta famille prends garde… Prend garrrde. dit-elle en agitant les bras.

Entre Doublonville et Ecorcia se trouvait une forêt énorme nommée le bois aux chênes, car elle abritait une multitude de chênes allant du gland au centenaire, certains shintoïstes disaient même qu'elle abritait un gardien qui veillait sur la forêt.
Les grands arbres touffus dont la cime était si haute qu'elle cachait le soleil dominaient le bois. Les Pokémon ne craignaient absolument pas les humains et se promenaient en toute liberté dans ce havre de paix, lieu propice pour des créatures comme elles. Quelques rares endroits filtraient les rayons mielleux de l'astre solaire qui faisaient se refléter de magnifiques reflets argentés, donnant ainsi une atmosphère douce.

Arno marchait tranquillement sur un petit chemin fleuri en repensant aux paroles de la vieille dame :
Prends garde, prends garrrrrde ! Ces mots résonnaient continuellement dans sa tête.
-C'est bon arrête, tu n'as jamais été superstitieux c'est pas maintenant que ça va commencer. se rassura-t-il
Il marcha encore un petit moment et vit un homme et un gamin qui respirait et reniflait bruyemment .
- Que ce passe-t-il ? leur demanda-t-il.
-Il se passe que notre Canarticho s'est encore échappé et qu'on arrive pas à l'attraper.
-Oui il est trop rapide ! renchérit l'enfant.
- Un Canarticho ? pensa-t-il. Mhh que dirait ma conscience ?
Aussitôt un petit diable et un petit ange au visage d'Arno apparurent uniquement vus par ce dernier.
-Alors les mecs ! Qu'est-ce que je dois faire ? demanda-t-il.
-Pfff les aider à reprendre leur Canarticho, t'as pas des trucs plus urgents ? Moi à ta place je tuerai l'homme et le gamin et j'les dépouillerai. dit le diable s'adossant sur l'épaule d'Arno armé de son trident.
-Non, ce n'est pas gentil, tu devrais aider ses braves gens.
-Et qu'est-ce que j'y gagnerai ?
-Eh bien… Le plus beau cadeau que l'on puisse faire à un homme, c'est un beau sourire et un remerciement.
-C'est du foutage de gueule !! Allez ! Tue-les quoi, t'y gagnerais plus ! reprit alors le diable.
-Mhh… fit Arno en cogitant. Je t'ai déjà écouté la semaine dernière, aujourd'hui j'écoute l'ange.
-J'ai gagné ! dit l'ange en tirant la langue avant de disparaître.
- Bon j'ai décidé de vous aider !
-C'est vrai ?! Merci !
-Feunard tu va m'aider à chercher un Canarticho. Cria-t-il en lançant sa Pokéball avant de se mettre en quête du volatile fuyard.

Alors qu'Arno était déjà partit le petit garçon demanda à l'homme.
-Papa pourquoi il parlait tout seul le monsieur ?
- Il est maboul…
-Alors toi t'es maboul Papa, parfois je t'entends pousser des «Oh oui» dans ta chambre.
En entendant ceci, le père du garçon lui donna une baffe.
Au bout d'un moment Arno le trouva, dans une clairière abritant un petit étang, le Canarticho, au bord de l'eau, se désaltérait et avait prit soin de poser son artichaut à côté de lui. Arno, saisissant l'occasion s'approcha à pas de velours, sauta sur sa proie tel un aigle et retomba lourdement sur le sol car le volatile s'était enfuit.
- Je te préviens avec moi t'as intérêt à te mettre à table.

Il fit une nouvelle tentative et essuya un nouvel échec et ainsi de suite. Il essaya la technique de la femelle en imitant la marche nuptiale des Canarticho, il avait essayé de le tromper en imitant le cri du Canarticho, mais rien n'y faisait, Carnarticho lui échappait toujours.

Alors qu'Arno concoctait un nouveau plan Feunard s'approcha du Canarticho et se mit à lui parler, bien sûr leurs paroles sont traduites :
-Alors, ça va ? lui dit-il.
-Oui, ton dresseur m'amuse, mais il me prend vraiment pour un con ?
- Je crois plutôt que c'est toi qui le prends pour un con.
-Oui, bon tu m'excuse il revient à la charge. Puis rapidement il s'envola et se posa sur une branche.
-T'es un dur à cuire, déglutit Arno en se relevant.
-Ca tu peux le dire. Lui dit-il bien qu'Arno ne le comprenait pas.
-Feunard, lance Flamme ! cria-t-il en lui montrant le Pokémon.
-Hé, tu ne vas quand même pas lui obéir ?!
-Désolé, mais si je veux ne pas me faire séquestrer dans cette foutue boule, j'ai tout intérêt à te cramer la gueule.
-Enflu… beugla le Pokémon oiseau avant de recevoir une salve de feu envoyé par Feunard.

Arno, caressa son Feunard pour le récompenser et ils retournèrent auprès de l'homme et du garçon.
- Alors !? demandèrent-ils en le voyant.
- Eh bien… Arno leur montra le Carnarticho, il ressemblait à présent à un Galifeu rôti et une exquise odeur s'éleva dans les airs.
- Il… Il… Il… Est mort ? demanda le garçon en proie à la crise de larmes.
- Voit le bon côté des choses, il est succulent ! dit Arno en mordant dans la cuise du Pokémon.
Le garçon se mit à pleurer toutes les larmes de son corps. L'homme le prit en lui disant qu'ils achèteront un nouveau Canarticho.
-Chi vous voulez che peux partager avec vous. dit-il la bouche pleine.
-Sors de ma vue, esprit du démon !
Alors, tout en pleurant ils s'éloignèrent, lorsqu'ils furent à une distance convenable de lui, l'homme se retourna et fit un geste obscène à Arno, puis ils disparurent à l'horizon.

- Pourquoi à chaque fois que j'aide les gens ils me disent pas merci ?! Je comprends pas.

Après avoir grandement discuté avec lui-même, il décida de continuer sa route. A un moment, devant un grand chêne, le garçon aux cheveux rouges qu'il avait aperçut à son arrivé à Ecorcia était là.
Il semblait lire quelque chose car il semblait qu'il marmonnait en notant quelque chose sur un morceau de papier. Arno resta la à l'observer pendant un moment, ne voulant rien dire, puis lorsque le mystérieux garçon eut finit son affaire il s'en alla.
Curieux, Arno accouru voir ce qu'il regardait avec tant d'attention, il se retrouva alors devant un autel taillé dans du bois, cela semblait désigner une chapelle abritant une petite statue de Célébi, sur cet autel en Japonais de petites écritures étaient gravées :
«Autel du bois aux chênes, en l'honneur des protecteurs de la forêt…»
Arno lui aussi resta là à regarder sans raison cet autel, une force mystérieuse semblait l'inciter à rester, puis, un petit bruit se fit entendre aux alentours.
-Qu'est-ce que c'était ?
Une silhouette familière à Arno se dessina, c'était la fille qu'il avait aperçut dans la forêt du Bourg-Palette, ses yeux, rouges comme le sang brillait dans la pénombre, mais sa tenue d'Eve était toujours caché derrière les buissons.
-Q-Qu'est-ce que tu me veux ? dit Arno de moins en moins rassuré.
Elle ne répondit pas, elle semblait captivé par quelque chose dans son sac. Arno s'apprêtait à lui poser à nouveau une question lorsqu'il sentit une sensation bizarre dans son paquetage.
Il déposa alors son sac à terre, il brillait, effrayé il l'ouvrit. C'était la GS Ball, elle luisait comme une multitude d'étoiles, illuminant la forêt. La jeune fille, elle, s'approcha de lui lentement avec toujours cette expression : elle avait les yeux rivés sur la GS Ball.
Puis sans que personne ne s'y attende, elle brilla de plus belle rendant le paysage blanc comme neige.


A suivre…