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Calypso... et Mélody!(Fanfic collective) de Mélody



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Informations

» Auteur : Mélody - Voir le profil
» Créé le 24/09/2008 à 16:33
» Dernière mise à jour le 24/09/2008 à 16:33

» Mots-clés :   Cross over   Fanfic collective   Humour   Suspense

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La fierté de l'Amazone (Dracaufeu)
Il en aura fallut du temps à nos dresseuses pour se décider à écouter le boulet à la broche ambulant qui savait par où il fallait passé... Et sur le chemin du retour vers le centre pokémon, ma douce et agréable sœur et le jeunot en couche culotte eurent de magnifiques discussions philosophiques sur les différentes manières de se battre tout en continuant d'avancer...
Mais au bout d'une bonne heure de marche (et de bousculades en tout genre), je pris Greuillif dans mes pattes. Pas par amour ! Et puis quoi encore ? Non... C'est parce que Calypso me regardait méchamment parce que je rigolais à chaque fois que le machin se casser la gueule en trébuchant pour me rattraper.
Tandis que la lapine me regardait bizarre, un boum. Tout le monde dirigea son regard vers l'arrière, lieu de bataille entre les deux cadets... Je vis d'abord Mathias en train de s'excuser puis je vis ma sœur, allongée dans une flaque d'eau... Mon sang ne fit qu'un tour : ce dixième de portion de Salamèche avait poussé ma sœur dans une flaque d'eau !
Je posais Greuillif à terre et aidais Firera à se relever tandis que Calypso lui demandait si ça allait. L'eau, dans sa moindre forme, est toujours douloureuse pour l'épiderme d'un pokémon feu. Et courte-patte semblait l'avoir oublié !
« Mathias ! T'as pas honte ? Pousser Firera dans l'eau !! s'exclama Mélody.
- Mais j'ai pas vu l'eau !! Sinon je l'aurais pas poussée ! »
Firera me repoussa brutalement et avança, sous les yeux étonnés de tous. Je ne savais pas ce qu'elle avait... D'habitude, elle m'aurait, 1) poussé, 2) frappé Mathias et 3) aurait gueulé comme Calypso un jour de grosse colère... Mais là, rien, pas un mot...
La jolie rousse se dépêcha de se mettre au même niveau que ma sœur... Tout comme Mélody et Mathias. Sérieux... Les jeunes... Ca a trois défauts : c'est bête, c'est dangereux à cause de la bêtise et ça se voile la face ! Suffit de regarder les deux mini-dragons !
Greuillif l'attrapa la patte avant que j'ai pu esquisser le moindre geste... Si un jour, on retrouve un écureuil grillé, faudra pas s'étonner !

La nuit était douce et Greuillif était couché... J'allais enfin être tranquille ! Je suis sorti très discrètement du centre pokémon. Galifeu me regarda bizarre tandis qu'il apprenait les règles du poker à Mattiméo.
« Cherche pas à passer inaperçu, ça marchera jamais, t'es trop gros. »
Le poulet sur patte faillit se prendre un coup d'aile dans le bec mais un bruit dehors retint mon attention. Je passais la porte du centre et cherchais la provenance du bruit. Il ne fallut pas longtemps pour trouver Firera en train de sangloter...
« Eh ! Fifi ! Qu'est-ce que t'as ?
- Arrête de m'appeler comme ça... J'ai plus 5 ans ! dit-elle en essuyant rapidement ses larmes.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Qu'est-ce qui se passe ? Tu l'as bien vu : j'ai atterri dans une flaque d'eau comme une pauvre Salamèche inoffensive !
- Quoi ? C'est juste pour ça ? J'aurais parier autre chose moi...
- J'ai l'honneur de la famille à défendre !
- Je suis de la même famille je te signale !
- Oui mais toi t'es hyper-sensible ! Alors pour l'honneur et la fierté, tu repasseras !
- Oui... Bon... On va pas tergiverser des heures là-dessus...
- J'aurais du lui flanquer une belle rouste mais j'ai rien fait...
- Une petite baisse de régime, ça arrive de temps en temps... »
Soudain, Firera se releva, déterminée, avec son petit air qui lui valait le surnom de « l'Amazone » de la part du poulet et du flan sur pattes. Elle se dirigea avec une allure fière vers le centre où tout le monde dormait et y entra avec un suprême dédain...
Je ne savais pas ce qui la prenait... Mais je me doutais que ça allait faire très mal !

« Maman ! Maman ! J'ai fait ! »
Je grommelais mais gardais obstinément les yeux fermés. Je sentis un truc me grimper sur le ventre et me donner des petits coups de poing... Dé-ses-pé-rante cette bestiole ! J'entendis Calypso dire « Debout tout le monde ! » et j'obéis aussi sec, faisant tomber accidentellement Greuillif au sol.
« Ai mal maman ! Veux un bisou ! »
Le jeunot, qui était sur ma gauche, ricana mais il cessa presque aussitôt car il fut bousculer par Firera qui ne dit pas un « pardon » ni rien d'autre, ignorant royalement, et encore, le mot est faible, le gringalet.
Les dresseuses se regardèrent, inquiètes : si Firera et Mathias se menaient une guerre ouverte, la suite de la chasse au trésor risquait de virer en sanglante bataille !
« Et 'pardon' ? C'est pour les caninos ? râla le dragonnet.
- Les caninos, eux, méritent qu'on s'excuse quand on les bouscule. »
Galifeu s'éloigna prudemment du chemin de ma sœur au cas où... Mélody prit alors la parole, essayant de détendre l'atmosphère :
« Et si on allait manger ? Rien ne vaut un bon repas pour guérir les malheurs ! »
Calypso hocha la tête en signe d'accord et « poussa » tout le monde dans la salle à manger du centre. Nous nous installâmes autour d'une grand table et le malheur voulut que je me retrouve entre Firera et Mathias, et face à moi, les deux anti-Dracaufeu de la bande. Sans oublier Greuillif sur mes genoux !
« Le chocolat s'te plaît.
-Où est le lait ?
-Chouette ! Des crêpes !
-Beurk ! Du bacon !
-Tu veux pas du bacon ? Passe-le moi alors !
-Je pourrais avoir les biscuits ? » demanda Mathias.
Instant de flottement où rien ne bougeât... Je regardais la boîte de biscuits : seule Firera pouvait l'atteindre et elle n'avait pas fait mine d'avoir entendu la demande de Mathias...
« Firera ! Les biscuits s'il te plaît ! »
Pas de réponse...
« Tu gaves ! Ca va pas te tuer de me passer une boîte de biscuits ! »
Firera se contenta d'attraper le bacon que Galifeu ne voulait pas manger, alors que tout le monde la regardait...
« Mais c'est quoi ton problème ? » hurla le gamin, me détruisant un tympan au passage.
Firera se leva de sa chaise, fit craquer les jointures de ses mains et dit sur un ton à te glacer le sang :
« Je veux un match. Pas dans une semaine, ni dans deux heures... Je le veux maintenant ! »