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Analyse de fanfic : "De feu et de glace" de Lacrima



Certains se souviennent peut-être du titre De feu et de glace, grande gagnante du concours de fanfics de 2014 à l’occasion de la sortie de Pokémon Rubis Oméga et Saphir Alpha. C’est cette victoire qui a poussé son auteure, Lacrima, à s’impliquer davantage sur Pokébip. Après s’être largement dépêchée pour terminer à temps son texte dans le cadre du concours, elle se penche pleinement sur une réécriture complète de celui-ci, afin de mieux développer ce qu’elle avait en tête. Ce qu’elle avait en tête : une fic offrant aux deux antagonistes de ROSA, Max et Arthur des Teams Magma et Aqua, de véritables objectifs et une réelle profondeur par rapport aux jeux, cela couplé à une exploitation Pokémonesque du mythe de l’Atlantide.

Dans sa première version, celle initialement écrite pour le concours, on remarque tout d’abord que le traitement de l’univers a été l’une des priorités de l’auteure. Elle retranscrit dans sa fiction un monde reprenant les jeux Pokémon Rubis et Saphir, mais semble vouloir l’approfondir et lui donner un aspect plus réaliste que celui qu’on nous propose habituellement. Cet effort se remarque au fil de la lecture dans l’utilisation que fait Lacrima de la région de Hoenn ; la prédominance de l’océan sert alors de support à des sujets comme la pollution maritime ou l’impact de l’industrialisation sur les côtes. Plus généralement, l’auteure joue sur la présence à la fois de villes continentales et de villes insulaires pour développer des rapports de force (via le village de Pacifiville).

Dans une moindre mesure, on retrouve ce travail d’approfondissement dans une série de petits détails narratifs, que ce soit par des expressions utilisées et remodelées à la sauce Pokémon, ou par des ajouts de situations de la vie de tous les jours : Max élaborant une thèse de géologie, les problèmes administratifs que rencontrent les protagonistes, la définition de Pacifiville en tant que village dérivant au gré des courants… Leur incorporation réussie offre alors à l’intrigue un contexte qui lui sert de base solide ; on aurait du mal à s’imaginer l’histoire si l’univers était aussi cohérent que le laisse paraître le monde classique de Pokémon, où un enfant de onze ans sert de livreur à une multinationale pour transporter l’équivalent d’un moteur nucléaire...

Le réalisme apporté par ces attentions, que ce soit dans la construction globale de Hoenn ou dans son fonctionnement, sert non seulement à faciliter l’immersion du lecteur dans la fiction, mais aussi à l’accompagner lors de sa progression. Car si la région en elle-même reste pratiquement inchangée au cours du récit, les deux groupes mis en avant sont sujets à un fort développement. Comme pour l’univers, le souhait principal de l’auteure était de donner une consistance et un réel support qui manquaient dans les jeux aux objectifs des Teams. Ainsi, on retrouve un traitement du monde empreint d’une dichotomie telle que celle du sujet principal “Team Aqua versus Team Magma”. Mais le souci de réalisme de l’auteure l’atténue pour laisser place à une toile de fond plus nuancée qui supporte la dualité initiale de la fiction : Max et Arthur.

L’opposition entre les deux antagonistes principaux de ROSA, ici personnages principaux, est la clé de voûte de De feu et de glace, malgré ce que le titre pourrait laisser penser (Lacrima avoue avoir manqué de temps pour y réfléchir). La narration même a été construite autour d’eux, alternant le point de vue de Max et celui d’Arthur de manière sensiblement équitable : 46% pour le premier et 53% pour le second. On observe néanmoins que cette mise en forme n’est pas restreinte qu’à un enchaînement de bouts de texte égaux qui se coupent les uns les autres, ce qui aurait pu rendre la lecture indigeste et brouillonne. La longueur des scènes est ici utilisée pour appuyer sur la confrontation entre les deux protagonistes au niveau de leurs actions — ce que l’on remarque de plus en plus en se rapprochant de la fin — mais aussi sur leur développement propre : un passage important pour l’évolution d’Arthur n’est pas interrompu par Max, et inversement.

Cette confrontation se renforce dans l’évolution des protagonistes par la formation de deux groupes distincts, qui finiront par se polariser autour de, vous l’aurez deviné, nos deux héros.

Ces derniers ne sont cependant pas définis seulement par rapport à l’intrigue principale. Encore une fois pour pallier les lacunes de la version vidéoludique, Lacrima a d’abord voulu les étoffer en leur accordant un passé riche : elle nous lâche dès les premiers chapitres face à un Arthur fuyant une enfance difficile et à un Max meurtri par la perte de sa famille dans un naufrage. On remarque quand même que certains éléments de background se font vite oublier au détriment d’autres plus utiles à l’histoire. Encore une fois, le souhait d’approfondir et la recherche de réalisme visent principalement le noyau dur de la fiction, délaissant quelques fois les personnages secondaires.

Comme le veut la fiction, la totalité des autres personnages gravite autour de Max et Arthur. Manque de temps oblige, la plupart des personnages secondaires sont peu exploités, simples tremplins au scénario. On déplorera surtout la discrétion des lieutenants, peu présents comparés à des personnages spécialement créés pour la fiction. Cependant, malgré leur temps d’apparition réduit, la transparence de leur personnalité, qui reprend pour le coup celles des jeux, n’en reste pas moins efficace grâce à l’utilisation judicieuse des dialogues.

Là où la narration se concentrait de moins en moins sur Max et Arthur au fur à mesure que l’intrigue se complexifiait, les dialogues justement suivent le procédé inverse : leurs participations orales et, dans une moindre mesure, leurs réactions ont du mal à retranscrire leur caractère au début de la fiction. Ils sont très souvent sujets à des changements soudains de niveau de langage (absence de négation, contractions) et de façon de parler, ce qui peut gêner la représentation que le lecteur se fait d’eux.

Ce problème se dissipe avec le temps, laissant place à des dialogues bien sentis qui passent du sérieux à la légèreté sans problème de rupture. Cette fluidité rend alors les personnages plus faciles à cerner et permet de suivre leur avancement sans avoir à chercher activement les informations. Les dialogues deviennent l’un des meilleurs moyens de développer les protagonistes dans le format court imposé par le concours ; chose utile vu le point d’honneur mis par l’auteure sur l’explication de l’origine des Teams.

Car oui, voici l’idée : tout au long du récit, on suit l’histoire de deux hommes face à leurs problèmes, qui engendreront les deux organisations rivales de ROSA. Le premier, un pêcheur du village flottant de Pacifiville, cherche à sauver le peuple qui l’a recueilli après son naufrage de la menace économique et écologique que représente le continent. Le second, un doctorant en géologie, essaie de boucler sa thèse sur le volcan du Mont Chimnée tout en subissant la hantise de la perte de sa famille. Face à l’appauvrissement des solutions, leurs choix se trouvent de plus en plus contraints et leurs actions deviendront de plus en plus risquées pour espérer atteindre leur but. On est bien loin des militants écologistes aveuglés par leurs pseudo-idéaux, n’est-ce pas ?

Le thème du naufrage est traité comme une sorte d’écho dans l’intrigue : le lecteur est dès le prologue plongé dedans, vingt ans avant les événements principaux de l’histoire. Les premiers paragraphes dépeignent un adolescent fugueur à bord d’un bateau, sans informations sur son identité ou sur ses origines, seulement sur son objectif et sa tendance à la paranoïa. Le début se veut être une présentation, allant des réactions névrosées du personnage à une scène plus comique en passant par une description de son lourd passé. Mais là où on s’attend progressivement à assister au début d’une nouvelle vie meilleure, la deuxième partie (celle du naufrage) remet tout en doute. Ce début démontre parfaitement la capacité de l’auteure à jouer habilement sur le décalage d’ambiance pour prendre le lecteur à revers et imposer un élément tout aussi bien à lui qu’aux personnages de la fiction : le naufrage.

Cet événement nous poursuit dès les premiers chapitres et reste par la suite le fil rouge liant les deux protagonistes principaux. Il se mêle progressivement à l’histoire en même temps que les chemins de Max et d’Arthur commencent à converger, utilisant l’intrigue principale et les relations entre les personnages pour se donner de plus en plus d’importance. Lacrima tend à manipuler tous les éléments pour les développer et ainsi créer une synergie entre eux, amoindrissant petit à petit l’impact de la dualité sur laquelle le récit est censé se reposer.

Malheureusement, le format imposé restreint l’effet voulu. Plus l’intrigue évolue, plus le manque de temps et de moyens se fait ressentir au niveau de la narration. Les derniers chapitres, voués à préparer et exposer le dénouement final, sont écrits dans la précipitation et souffrent de lacunes. Outre l’utilisation d’ellipses qui passent sous silence certaines parties trop peu cruciales, la scène finale rompt avec le standard que suivait l’auteure jusque-là. L’enchaînement des actions en lui-même est accéléré et quelques-unes semblent avoir sauté, ce qui les rend plus difficiles à suivre. De plus, les mêmes problèmes de dialogues du début ressurgissent ; au moment où on s'attendrait à un ton sérieux, voire épique au vu des forces en présence, les traits d’humour et le vocabulaire présents ont tendance à provoquer un décalage avec le naturel des personnages.

La conséquence la plus dommageable de cet empressement se retrouve dans la dernière scène de la fiction. Jusqu’à l’épilogue, le dénouement s’imbriquait bien dans la suite des événements et amenait à un climax appelant à être résolu. Mais le dernier chapitre nous laisse plus sur notre faim qu’autre chose ; la résolution tant attendue est finalement passée sous ellipse et, même si les différentes intrigues installées dans l’histoire trouvent une fin, aucun élément n’est lâché sur ce qui pourrait se passer après. Le lecteur est laissé sur un statu quo qui semble essayer de masquer le manque de conclusions satisfaisantes avec une couche de flou.

Le fond de De feu et de glace est ainsi soumis au syndrome de la date limite et du rush final. Lacrima se débrouille néanmoins à nous offrir un contenu intéressant, que ce soit dans la progression des protagonistes ou dans le traitement de l’histoire. Et malgré la qualité instable de la narration, le tout reste facilement lisible grâce à l’effort fait sur la forme pour la subordonner au fond.

Le style, globalement, suit les mêmes fluctuations de qualité que le reste de la fic, bon au début, moins travaillé sur la fin. On entre dans l’histoire par une scène d’action qui semble le meilleur exemple des capacités d’écriture de Lacrima sur ce genre de passages tendus. La narration est très fluide, bien équilibrée entre description d’actions pures et dures et de réflexions du personnage, de façon à ce qu’on puisse se représenter exactement la scène tout en calculant naturellement les implications pour le protagoniste (Arthur). Le tout est rythmé de façon habile, avec une alternance de longs paragraphes et de phrases courtes et frappantes qui détonnent par leur isolement dans la mise en page. Ce procédé apporte un suspense bienvenu, d’autant que de nombreux rebondissements sont à noter dans cette simple scène : ceux-ci sont assez bien dosés pour maintenir le lecteur en haleine sans le perdre.

Mais malgré le fait que la fic soit pour beaucoup composée d’action (ou au moins, cela correspond aux scènes les plus importantes, qui prennent le plus de place), Lacrima a aussi montré bien gérer les passages plus calmes, comme le tout début de la fic ou quelques scènes intermédiaires entrecoupées de dialogues. Une ambiance agréable y est souvent installée de façon assez subtile pour que le lecteur arrive à s’imaginer le cadre sans avoir à vraiment y réfléchir.

Ce genre de passages parviennent à intéresser le lecteur tout autant que les autres : notamment par l’insertion de dialogues, ceux-ci déjà évoqués, et des pensées du personnage mis en scène : celles-ci donnent un sens à ces séquences peu actives en apportant des informations sur la situation (à ce niveau, on peut citer les très immersifs premiers paragraphes de la fic), et leur dosage est suffisamment bon là aussi pour que ces pensées restent naturelles et ne prennent pas non plus trop de place sur le fond du décor. Il est seulement dommage de rencontrer si peu de descriptions, dont l’auteure prouve la maîtrise à une ou deux occasions seulement : alors que les événements s’accélèrent, elle prend moins le temps de poser le cadre de l’action.

Un dernier point pourra déplaire aux Grammar Nazis assidus : il y a beaucoup de fautes dans cette première version... Notamment dans la seconde moitié de la fic, et ça peut se comprendre au vu du rush que Lacrima a dû effectuer pour terminer à temps.

On l’aura compris, ce rapide jet de concours a de nombreuses qualités et un grand potentiel, cependant les contraintes de temps ont forcé Lacrima à bâcler sensiblement sa fin, tant au niveau du style que du scénario. Là où tout s’arrange, c’est qu’une fois délivrée du contexte du concours, et encouragée par sa première place, elle a décidé de se lancer dans une grande réécriture de son idée de base. Le résultat (bien qu’incomplet, malheureusement, l’auteure ayant visiblement quitté le site au milieu de sa publication) offre une version à tel point enrichie qu’il est difficile d’y reconnaître le premier jet, et est, assurément, d’une qualité bien supérieure.

On notera au premier abord que cette nouvelle version est bien plus slice of life que celle, riche en action, du concours. Cela arriverait logiquement avec la suite, mais pour le moment, tout le début de l’histoire réécrite est vouée à combler les ellipses faites sur l’adolescence des deux protagonistes. Ainsi, Lacrima leur donne bien davantage le temps de se construire, de façon à ce que leurs objectifs naissent d’un contexte plus posé et développé. Cela permet aussi d’apprendre à mieux les connaître et s’y attacher, en plus d’amener du réalisme dans cette histoire grâce à de nombreux détails inédits.

L’univers aussi en bénéficie particulièrement : l’auteure ne manque pas cette occasion pour préciser les notions d’écologie vagues qu’elle abordait pour la forme dans la première version, notamment en parlant plus rigoureusement de là d’où vient la pollution. Les lieux des jeux et la vie qui s’y déroule (notamment Pacifiville) sont décrits plus en profondeur. Et de plus, l’ensemble accueille des Pokémon qui vont faire partie du décor de la fic, plutôt qu’un cantonnement aux légendaires importants et aux Pokémon totems des deux protagonistes. Avec cela, on garde bien sûr le réalisme instauré par l’auteure dans le jet du concours, lui aussi développé et plus présent.

Par cet étalement dans le temps, l’histoire perd cet aspect ramassé, parsemée d’ellipses pour en venir aux moments les plus cruciaux, qui résultait en un concentré de scènes pratiques et donc d’action pour une grosse partie de la fic. Maintenant, le temps passé sur chaque aspect de l’histoire permet non seulement plus de cohérence et de réalisme, mais également une lecture plus agréable et fluide.

Dès le début de son projet de réécriture, Lacrima n’hésite pas à solliciter sur son blog ses (nombreux) lecteurs afin de leur exposer ce qu’elle trouve à améliorer dans son texte d’origine, et leur en demander leur avis. Ils s’accordent sur de nombreux points pertinents, dont l’auteure a pris bonne note lors de l’écriture de sa deuxième version.

L’une des choses les plus mises en avant par ces avis divers était les personnages secondaires de l’histoire, qu’on aurait aimés voir plus développés. Ainsi, le second jet, en plus de travailler davantage les protagonistes principaux, essaie au mieux d’accorder une place plus importante à quelques autres personnages. C’est réussi, notamment du côté d’Arthur : un plus long passage sur son adolescence laisse toute la place à sa mère et sa sœur adoptives de s’affirmer, par exemple. Elles ont même parfois le droit de narrer certaines scènes. On voit également l’ajout de personnages gravitant autour des deux futurs chefs de Teams durant cette période : parents, amis, collègues, voisins. Et de plus, outre les personnages importants, certains figurants ont même le droit à leur temps de parole : Lacrima ne se cantonne plus à Arthur et Max pour gagner un point de vue plus large et ainsi mieux détailler les événements.

Toujours grâce au retrait des contraintes de taille du concours et au développement qui en résulte, on trouve davantage de passages détaillant l’état d’esprit de différents personnages en fonction de la situation qu’ils traversent. Ainsi, de nombreuses scènes sont ajoutées qui permettent au protagoniste de faire le point sur ce qu’il vit, profitant de moments calmes qui n’avaient pas tellement leur place dans une intrigue plus condensée où il fallait en priorité faire avancer l’histoire. C’est à la fois un moyen de “pauser” l’action, de résumer les principaux enjeux actuels, et de mieux visualiser l’état mental des personnages — et sur le long terme, leur personnalité. On peut citer en exemple le début du prologue, où, en l’occurrence, une séquence de réflexion introduit le cadre de l’histoire, l’un des personnages et ses motivations du moment.

Avec ce type de scènes, on peut remarquer que l’auteure équilibre mieux dialogues et simple narration. Que cette dernière consiste en réflexions ou description (de paysages ou d’action), elle vient contrebalancer les nombreuses discussions présentes dans la première version dans le but d’apporter des informations plus rapidement.

Et donc en plus des ajouts de scènes de réflexion, une bonne dose de description a été additionnée à l’ensemble au cours de la réécriture : Lacrima prend bien davantage le temps de poser décors et ambiances de cette manière. Comme dit plus haut, des descriptions étaient présentes au début du premier jet, mais se raréfiaient considérablement par la suite ; le cadre de l’action est bien plus mis en avant dans la nouvelle version. On sent ainsi que l’auteure a passé plus de temps à écrire, et de façon plus posée. Plus encore que dans le première version, les décors de ses scènes ont cette faculté rare de se matérialiser dans l’esprit du lecteur sans même que celui-ci ait à y penser, grâce à des éléments disséminés au fil de la narration (on retiendra ainsi le doux balancement des maisons de bois clair de Pacifiville, ainsi que l’air saturé de chaleur autour du Mont Chimnée) ; et on trouve également des passages descriptifs nets témoignant d’une jolie plume qui agence les mots avec soin (le début du chapitre 1 en est un excellent exemple).

Quant aux passages d’action, ils bénéficient eux aussi d’une hausse de qualité du style. Si le prologue déjà très bon de la version 1 est à peine réécrit, quelques autres scènes par la suite viennent montrer au lecteur les progrès à ce niveau. L’action met un moment à arriver, le temps de poser vraiment comme il se doit personnages et situation ; mais elle n’en gagne que plus d’intensité. Sa gravité tranche résolument avec l’ambiance calme voire bon enfant des chapitres précédents, et sa description, effectuée sur plus de longueur que l’action finale du premier jet, a un impact inédit et captive vraiment le lecteur.

Malgré tout cela, rappelons au lecteur potentiel que cette réécriture est loin d’être terminée — et l’on ne sait pas si elle sera reprise un jour. Pour l’instant, la quinzaine de chapitres en ligne aborde tout juste l’histoire du premier jet, l’auteure ayant préféré les consacrer à une “introduction” très complète de celle-ci. On ne peut donc pas s’avancer sur de probables améliorations au niveau de la fin du scénario, si rapidement traité dans la version du concours.

Finalement, avec cette fic, nous avons affaire à une excellente image des bienfaits de la réécriture. Déjà assez bonne au départ pour lui permettre de remporter un concours sur le site, la reprise de l’histoire a permis à l’auteure d’effacer définitivement ses dernières faiblesses, comme l’accélération sensible sur la fin ; au niveau du travail d’écriture, elle a ainsi pu profiter d’une nouvelle liberté, sans les contraintes du concours, pour développer réellement une histoire qui lui plaisait en la rapprochant de l’effet qu’elle voulait lui donner. Et le résultat est réussi !



Par LunElf et Skyzoguy - Poképhilosophe

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