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» Auteur : fan-à-tics - Voir le profil
» Créé le 07/09/2014 à 22:12
» Dernière mise à jour le 07/09/2014 à 22:12

» Mots-clés :   Présence de personnages de l'animé   Présence de poké-humains   Présence de shippings

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Bonus - Challenge - Voix/Sang/Regret/Miroir
Voix – 33 (Blake)

Il y avait des voix dans sa tête. Leurs mots résonnaient sous son crâne quand elles se manifestaient, occasionnellement, et Blake se révélait incapable de les oublier. Il pouvait se blottir sous sa couette, se boucher les oreilles, se cacher sous l'oreiller, ou mettre des écouteurs avec la musique à fond, il lui était impossible de les ignorer. Oh, elles n'étaient pas bien méchantes, ces voix, se disait-il, lorsque la lassitude le gagnait. Blake pouvait très bien s'y habituer. A vrai dire, il y était habitué.

Parfois, il se disait qu'elles n'étaient que l'écho de ses propres pensées, ce qu'il pensait tout bas mais ne pouvait prononcer tout haut sans risquer de se prendre un coup de sa mère.
Parfois, quand elles disparaissaient et le laissaient seul trop longtemps, en tête-à-tête avec la réalité, alors elles lui manquaient.
Parfois, en accompagnant son père et son oncle dans leur sortie, en admirant sa mère, le visage fou, en train de le battre, Blake comprenait qu'elles n'avaient rien de naturel. Qu'il les tenait d'eux. Et cela l'effrayait.

Puis une nuit, alors que la faim lui mitraillait le ventre, lui tordait les entrailles, elles lui susurrèrent quelques paroles étranges au creux de l'oreille.

« Tu n'as qu'à te débarrasser d'eux. »

Le préadolescent qu'il était n'avait rien répondu –à qui, de toute façon, aurait-il pu adresser la moindre protestation ?- mais une porte s'était alors ouverte en lui. Quelque part, au fond, dans un recoin sombre dans lequel il n'osait pas s'aventurer, par peur, il avait découvert une solution. Il avait réalisé qu'au fond…

Son problème était extrêmement simple à résoudre.

Blake ne parvint pas à dormir cette nuit-là. Occupé à écouter la respiration sifflante de sa sœur, dans le lit d'à côté, il avait attendu. Attendu que les voix continuent, lui expliquent leur plan ; le cœur battant la chamade. Mais les voix n'avaient plus rien dit.

-Mais qu'est-ce qu'on va devenir sans Papa et Maman ? Leur demanda-t-il, dans l'obscurité de la nuit, en désespoir de cause.

Et quelque part, Blake savait qu'il aurait dû être terrifié par cette simple possibilité, de cette idée même, mais cela ne lui fit ni chaud ni froid.

« Tu te débrouilleras, n'est-ce pas déjà ce que tu fais ici ? »
« Tu veilleras sur Sunny. »
« Tu n'auras plus jamais faim. »
« Personne ne te frappera, plus jamais. »

Blake se retourna dans son lit, incapable de savoir si le frisson qui lui remontait l'échine était dû à l'excitation ou à la peur.

Il en avait assez d'avoir faim, assez d'avoir mal, assez de pleurer et assez de ses parents. Mais être tout seul livré à lui-même ne l'enchantait pas. Et après ? Après, qu'est-ce qui se passerait pour lui et Sunny ? Songeait-il. Est-ce qu'on allait les laisser dehors à la rue, comme dans les dessins-animés de l'après-midi, où la petite fille mourait de froid en plein hiver après avoir craqué toutes ses allumettes ? Est-ce qu'il devrait faire les poubelles, comme les Pokémon ?

Blake n'avait pas de réponse à ces questions, ni les voix. Alors il demanda à sa maîtresse. Puis à son pion. De manière anodine, bien entendu : il ne faisait pas confiance aux adultes. Les adultes ne faisaient jamais rien pour lui ou Sunny.

« Débarrasse-toi d'eux. » Murmuraient les voix. Mais comment ? leur demandait-il.

Un jour, Blake sécha les cours pour aller prévenir les policiers de sa ville. Mais les gendarmes le raccompagnèrent directement chez lui et si Maman s'excusa et sourit aux hommes de loi, elle ne se montra pas aussi agréable avec lui après.

« Débarrasse-toi d'eux ! » Répétaient les voix. –J'essaye, leur chuchotait-il.

Blake, un matin, entendit parler des assistantes sociales, et il chercha dans l'annuaire le numéro pour les contacter et les supplier de venir les sauver. Elles vinrent, quelques mois plus tard, pour repartir aussitôt, les abandonnant avec ses parents furieux.

« Débarrasse-toi d'eux ! » Hurlaient les voix. – Je n'y arrive pas ! Sanglotait-il.

Un soir, alors que Maman les avait envoyé dormir sans manger, Blake redescendit au salon dans l'espoir de voler quelque chose dans le frigo. Et c'est là qu'il les entendit, sa mère et son père, parler de voyage initiatique. De son voyage initiatique à lui.

Ils voulaient l'envoyer loin. Très loin. Se débarrasser de lui.

« Débarrasse-toi d'eux, avant. »

-Dis, Sunny…

Sa petite sœur leva les yeux vers lui, de grands yeux humides et boursoufflés. Assise dans le placard, serrée contre lui, à attendre que Maman vienne leur ouvrir, lever la punition, elle attendait. Blake n'y trouva qu'un vague réconfort et son cœur se serra, alors qu'il lui demandait :

-S'il n'y avait plus que toi et moi…Sans papa et maman…S'il n'y avait que moi qui t'aimait ici…Tu serais malheureuse ?

Sunny avait haussé un sourcil, perplexe, puis elle avait souri en se blottissant contre lui.

-Je serai la plus heureuse du monde. Lui murmura-t-elle.

Blake passa ses bras autour d'elle.

Cette nuit-là, il n'y eut pas de voix, pas vraiment de plan non plus. Blake se leva simplement, et sortit de son lit. Il descendit les escaliers à pas légers. Il n'alluma pas les lumières. Il erra de pièce en pièce, indécis.

Son regard se posa sur les couteaux de cuisine.
Sa main caressa le bouton de la gazinière.
Ses jambes le portèrent jusqu'au garage.

Et là, face à cette voiture à la forme fantomatique dans le noir, il comprit. Il comprit avec une clarté effrayante ce qu'il avait à faire.

Blake ignorait comment fonctionnait un moteur, et n'avait que des connaissances rudimentaires en mécaniques. Mais ce n'était pas bien grave après tout. Cela ne devait pas être très compliqué.

-Il doit y avoir une autre solution. Songea-t-il, dans le silence de la nuit.
« Tu as déjà tout essayé. »

Alors Blake se dirigea vers le placard où Papa rangeait le jerricane plein d'essence. Le bidon se révéla lourd et ses bras lui faisaient un mal de chien. Il n'arrêtait pas de se le cogner contre les jambes et de trébucher.

-Je ne vais pas y arriver. Se lamentait-il, empli de honte.

C'était si simple pourtant, de se débarrasser d'eux, d'une simplicité enfantine. Mais ses forces l'abandonnait sur le chemin, comme un ballon percé, elle s'écoulait, fuyait un peu plus à chaque pas. Comment pouvait-il espérer réussir ? Avec ses petits bras rabougris et ses muscles racornis ? Un gamin comme lui n'était pas fait pour ça !

-Je ne peux pas le faire tout seul…Bafouilla-t-il, le gosier obstrué par les larmes menaçant de s'écouler.

Ce fardeau était bien trop lourd à porter !

« Mais tu n'es pas seul. »

Blake avait alors entendu un sanglot, provenant du placard. Là où Maman avait enfermé Sunny durant le repas. Sa sœur y était toujours. Sa sœur serait toujours là.

Et face à ce constat, la peur de Blake, ses doutes, ses regrets, ses peurs, tout s'évapora.

Il n'était pas tout seul, c'était vrai. Et il ne le serait jamais, car après tout, il avait les voix.

Sang – 34 (Claude)

Claude avait déjà vu du sang avant. Des coupures, des éraflures, une élève de sa classe avait même saigné du nez une fois. Mais lorsque le stade de Jadielle avait été attaqué par les Team, il y avait eu plus de sang que jamais il n'en avait vu auparavant.

Sur le coup, Claude n'avait pas fait très attention, Papa avait tout de suite pris sa main et celle de Maman, il l'avait plaqué contre le sol et tenu contre lui pour le rassurer. Claude n'avait pas eu à s'inquiéter à propos du sang, il n'y avait pas vraiment pensé. A cet instant là son cœur battait trop fort, trop vite, pour qu'une pensée cohérente se démarque des autres. Alors songer à de l'hémoglobine au milieu de ce tumulte ? Pas vraiment le temps. Il fallait d'abord sortir d'ici, s'échapper, fuir, ne pas se faire attraper.

Claude se souvenait de la main de Papa dans la sienne quand ils s'étaient mis à courir. Mais il ne se rappelait pas bien de celle de Maman. Il s'en voulait de ne pas bien se rappeler quand il avait lâché sa main. Parce qu'il avait bien dû la lâcher, non ? Ils ne seraient pas partis sans elle après tout, non ?

Papa avait découvert que Maman n'était pas avec eux avant lui. Cela aussi il s'en voulait. Papa s'inquiétait plus pour Maman que lui. Lui il s'était contenté de se faire porter et de serrer fort les bras autour du cou de Papa pour qu'ils ne disparaissent pas lui aussi. Ils avaient cherché : ils ne pouvaient pas partir sans elle, après tout, non ? Mais un membre de la Team Opale les avait trouvés avant qu'ils ne trouvent Maman. Puis il les avait traînés jusqu'au stade en les menaçant de ses pokémon.

Claude ne pensait pas que les Pokémon pouvaient se montrer méchants avant ce jour-là.

Sur le terrain, il y avait eu beaucoup de gens comme eux. D'autres spectateurs réunis, couverts de sang. Cette fois, Claude l'avait bien vu. Papa et lui avaient scruté la foule à sa recherche, en espérant ne pas la voir du côté de ceux qui ne bougeaient plus, mais Maman n'était nulle part. Le petit garçon aurait presque préféré qu'elle soit avec ceux qui saignaient. Après tout, Samantha devait être parmi eux, et elle, elle savait soigner les gens. Elle soignait toujours chenipan quand il était blessé. Elle était magique et forte, alors si Maman était malade, il suffisait de la montrer à Sam ou à L'infirmière Joëlle et tout irait mieux… !

On lui avait pris ses deux pokéballs, il avait eu beau dire que ses pokémon ne savaient pas se battre, les sbires n'en avaient rien eu à faire. Ils avaient fait ça à tout le monde, et bientôt il y eu un gros tas de sphères rouges et argentés. Claude ne savait pas comment il allait faire pour retrouver les siennes dans le tas. Et cela l'effrayait.

Le type en costume avait traîné le professeur de Samantha devant tout le monde pour hurler des choses. La Maman de Samantha aussi était là, et elle avait hurlé aussi. Les types des Teams avaient traînés les amis de Samantha dans une autre pièce et eux aussi ils avaient hurlés.

Claude ne l'avait jamais entendu hurler avant. Il ne l'avait jamais vu pleurer aussi.

Ce fut peut-être l'adition de toutes ces premières fois, qui le fit sangloter lui aussi.

Il avait peur, il était terrifié. Et pleurer ne servait à rien, même les bras de Papa ne le calmait pas, la situation ne prenait pas fin. D'habitude quand il pleurait, cela s'arrangeait toujours. Il ne comprenait pas pourquoi aujourd'hui tout était différent. Il avait honte de pleurer alors que ça n'arrangeait rien.

Même quand des champions avec des Pokémon étaient venus les sauver, et qu'on les avait téléportés dehors avec les policiers, cela ne s'était pas vraiment arrangé. Ils avaient passés des heures dehors, assis sur des planches de bois couvertes de boues. Au milieu d'autres gens, qui pleuraient, qui criaient, qui appelaient. Papa avait crié lui aussi, il avait appelé Maman dans la foule. Laissant Claude avec les policiers, il était parti pour la trouver.

Mais il revint sans Maman.

Maman ne reviendrait jamais du stade, lui expliqua-t-il.

Papa aussi avait pleuré. Mais Claude ne s'était pas senti mieux pour autant. Il passa ses petits bras autour du cou de son papa et lui tapota le dos pour faire passer les hoquets. Il sentait les larmes qui lui coulaient sur la peau, sur son dos, sur ses joues à lui. Et il essayait de se souvenir où et quand il avait lâché la main de maman.

Et si le sang qu'il avait vu partout dans les couloirs du stade était celui d'inconnus ou le sien. Mais il ne savait pas. Il n'arrivait pas à faire la différence.

Claude avait vu trop de sang aujourd'hui pour s'en souvenir.


Regret – 35 (Cristal)


Cristal essayait de n'avoir aucun regret dans la vie. Les regrets ça puait, ça encombrait, ça assombrissait l'existence. Donc le plus simple restait de ne pas en avoir : sa logique était imparable. Du moins en théorie. La pratique lui posait quelques problèmes encore.

La jeune femme impulsive avait beau se dire que la prochaine fois elle y réfléchirait à deux fois avant d'agir, elle oubliait toutes ses bonnes résolutions aussitôt face à un imprévu. Ou pire, son corps agissait plus rapidement que son cerveau.

Néanmoins elle n'avait à faire qu'à des petits regrets minimes. Taper trop fort Lucas dans le dos pour lui dire bonjour –ce qui l'envoyait immédiatement embrasser le mur- elle pouvait vivre avec. Lucas un peu moins –il commençait à collectionner les bleus – mais cela ne la…

Bon si, ça la travaillait, tous les jours à chaque instant, dès qu'elle voyait le garçon en question. Mais bon, cela relevait d'un problème personnel. Elle pouvait surmonter cette mauvaise habitude, elle pouvait se forcer, s'entraîner, avec beaucoup, beaucoup d'entraînement –disait son idiot de frère- se débarrasser de cette mauvaise habitude. Ce regret n'était que temporaire et ne dépendait que d'elle.

En revanche, certains regrets, elle ne pouvait rien faire contre eux. Parce qu'ils venaient d'autres personnes. Même en se battant, même en travaillant, rien ne changerait jamais.

Cristal pouvait dire qu'elle regrettait les sentiments de son frère pour le roux, après tout, ils le faisaient beaucoup souffrir. Mais Gold aimait. Et si Silver avait quelque chose qui ressemblait à un cœur dans la poitrine, alors il finirait bien par l'aimer en retour.

Il y avait une chose en revanche, pour laquelle Cristal n'avait aucune certitude et beaucoup de regrets.

Sa mère.

Oh, elle ne doutait pas que sa mère l'aimait énormément. Cela, ne faisait aucun doute, après tout, elles se ressemblaient énormément sur ce point. Elles criaient quand elles aimaient. Sa mère lui criait beaucoup dessus. Cristal savait que chaque hurlement dénonçait une inquiétude pour elle, une anxiété, beaucoup d'amour.

L'ennui c'est que Cristal ne voyait aucune fierté dans son regard.

Quand maman regardait Gold, elle le couvait de son amour : elle était fier de ce qu'il était devenu, retrouvait les traits de son mari disparu, et vantait ses mérites à ses voisines.

« Saviez-vous qu'il a été eu tous ses badges ? Il est même allé jusqu'à la ligue ! Le champion Lance l'a pris sous son aile et l'entraîne au mont Argenté ! »

Quand maman la regardait elle, c'était toujours pour lui rappeler qu'elle devait se bouger un peu, ne plus suivre son frère comme son ombre. Lui répéter qu'elle devrait changer d'avis quant à son futur, après tout elle n'était pas assez intelligente pour être médecin Pokémon. Face aux voisins, elle mentait sur ce qu'elle faisait :

« Cristal est en train d'étudier, elle voyage pour chercher sa voie. Je pense qu'elle commence enfin à grandir. Saviez-vous qu'elle étudie les pokémons pour devenir assistante du prof Orme ? »

Non, elle voyageait pour rendre le monde meilleur, elle avait déjà grandi, elle étudiait les Pokémon pour devenir médecin, pas assistante.

Pourquoi imagines-tu celle que je suis, maman ? Je ne te conviens pas ?

Cristal n'était pas intelligente comme sa mère, elle n'avait pas eu des bulletins frôlant l'excellence durant toute sa scolarité. Elle avait fui avant son diplôme pour faire son voyage initiatique et suivre son frère. Elle n'avait jamais travaillé durement pour subvenir à ses besoins comme elle, elle l'avait fait à la mort de son mari. Elle n'avait jamais eu autant d'amis que sa mère, ni autant de réparti qu'elle.

Cristal aimait sa mère. Et Sa mère aimait Cristal. Mais si Cristal admirait sa mère, était fière de sin intelligence, son courage, et ce qu'elle avait accompli pour ses enfants, sa génitrice, elle, ne semblait concevoir que du regret à son égard.

Et ça, cela la faisait affreusement souffrir.

Miroir - 36 (Salomée)

La ligne de sa mâchoire est fine, élégante, soulignant ses traits gracieux et la courbe blafarde de son cou. Personne ne sait, personne ne se doute qu'autrefois elle se parait de bleus comme d'autres femmes arborent fièrement leurs bijoux. Il n'y a plus aucune trace de tout cela. Aujourd'hui, elle porte de l'or et pas des coups.

Mais Salomée a toujours mal.

Elle caresse le collier qui lui perfore la peau, lui vrille les veines, lui brûle la gorge, presque avec amour. Elle regarde son pitoyable reflet sur un cristal ornant la grotte devenue son refuge. Les cheveux auburn symboles de fierté pour sa famille sont ternis par l'éclat vert d'une seule et unique mèche endeuillée. De ses yeux aux reflets d'argent, il n'en reste qu'un, où l'on lit une folie latente.

Salomée effleure du bout des doigts les contours incertains de ce qu'elle est aujourd'hui, cet être aux limites flous. Et un sourire effleure ses lèvres.

Elle est toujours là. Holly est toujours là. Derrière chacune des cicatrices, derrière chaque pensée égarée, de l'autre côté de ce miroir, piégé dans la glace. Et elle ne sortira jamais. Jamais. Elle sera toujours là.

Quelque part, au fond d'elle, dans les tréfonds de son âme et les ruines de ce qu'elle a un jour été, Salomée se réjouit de ce fait. Le monstre qu'elle a elle-même crée savoure sadiquement son emprise sur sa proie. Alors Salomée frappe son propre reflet en ricanant, ravie de l'expression de peine que lui renvoie le miroir. Ses beaux trauts déformés par la douleur, par les larmes, par l'incompréhension. Par la folie.

La douleur du corps a peut-être cessé pour Holly, mais celle de l'esprit ne fait que commencer. Elle doit souffrir au moins autant qu'elle.C'est tout ce qu'elle mérite pour avoir fait le mauvais choix.