Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

La Naissance de Reyginea [Pokémon A/I] de Milocéane



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Milocéane - Voir le profil
» Créé le 03/07/2008 à 10:04
» Dernière mise à jour le 03/07/2008 à 10:04

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Une plume s'envole
Le Pokémon libellule fonça sur son dresseur, et faillit le faire tomber de la barque.
« Justin ! Tu peux pas savoir comme je suis content de te revoir ! fit le garçon en caressant la chitine du Pokémon.
— Bzzz zbzbzbzbz bzz bz zzz. »
Le Pokémon tournoyait, heureux d'avoir retrouvé son maître, autour des deux dresseurs. Raymond, intéressé par le navire, remarqua une fillette sur le pont. Il en fit part à Mathieu. Celui-ci, plissant les yeux, crut distinguer son amie.
« Je crois que c'est Léa. Ça ne serait pas étonnant, si Justin était dans ce bateau. S'il te plait pépé, je peux aller voir ?
— D'accord, ça ne me pose pas de problème, à condition qu'on fasse vite. Ta mère doit être vraiment inquiète. »
Ils s'approchèrent du bateau, suivis par le Wailmer de Lana qui ne les avait pas quittés. D'ailleurs, Lana n'était pas sur le pont, elle. Mathieu espéra qu'il ne lui était rien arrivé. Ils arrivèrent près du bord du bateau. Il paraissait beaucoup plus grand, vu de près. Mathieu commença à agripper l'échelle, et Azurill sauta sur son épaule. Raymond resta dans la barque.
« Je reste ici, on ne sait jamais. Dépêche-toi, par contre.
— Oui, ne t'inquiète pas ! »
Mathieu était soulagé qu'il ne soit rien arrivé à Léa, il espéra qu'il en était de même pour la fille du Professeur Seko. Lorsqu'il posa le pied sur le pont, Azurill reconnut immédiatement sa dresseuse, et sauta vers elle. Elle ne l'avait pas vu sur la barque, et paraissait énormément soulagée de le revoir.
« Zhuria ! Enfin te voilà ! Goutte était très inquiète à ton sujet, tu sais ! »
Mathieu s'approcha, le sourire aux lèvres lui aussi. Elle releva son regard lorsqu'il arriva près d'elle.
« Léa ! Je suis contente de te revoir, j'ai eu peur pour Lana et toi. D'ailleurs, j'ai son Wailmer en bas, près de la barque. Elle est avec toi je suppose ?
— Salut Mathieu, moi aussi je suis contente de te voir... »
Elle semblait à la fois soulagée et triste. Mathieu s'inquiéta : « Quelque chose ne va pas ? Où est Lana ?
— Là. »
Du doigt, elle lui montra l'intérieur du vaisseau. Derrière un hublot embué, Lana était assise sur le sol. Elle tenait une Poké ball dans ses mains et pleurait. Mathieu, n'y comprenant rien, regarda Léa, éberlué.
« Mais qu'est-ce qu'elle a ?
— En fait, tu sais, juste avant que la vague nous submerge, vous étiez en combat... Elle n'a pas eu le temps de rentrer son Poussifeu dans sa Poké Ball... La vague s'est effondrée sur nous et... Il n'a pas survécu. »

Cela faisait presque une heure qu'ils combattaient, mais c'était pour les deux ennemis une éternité. Kaïmorse s'épuisait à attaquer, tandis que Rayquaza parvenait à esquiver chaque coup, malgré sa faiblesse. Il faut dire que les attaques du Pokémon de Giovanni étaient toujours imprécises.
« Kaïmorse, attaque Glaciation ! »
Un rayon de glace traversa le ciel, et le dragon, comme toujours, l'évita.
« Je n'en peux plus ! Fit Giovanni, Sirus ! Viens m'aider !
— Je... Non. Vous avez volé les Pokémon de Susan, vous en avez suffisamment. Je ne vous aiderai pas.
— Imbécile ! hurla le chef de l'équipe. Tu n'auras pas ta part de trésor ! »
Mais Sirus l'ignora. Autre chose avait attiré son attention. Quelque chose brillait derrière un rocher, au bout de la pièce. Quelque chose de bleu, vraisemblablement... Rayquaza ayant remarqué le regard de Sirus, il le fixa. Lorsque le dresseur s'en rendit compte, il fit un bond en arrière. Qu'il était effrayant de se faire fixer par un animal bien plus puissant que soi. Encore une fois, le dragon s'était déconcentré.
« Attaque Blizzard ! »
Une tempête glaciale traversa le terrain. Rayquaza ne fut pas assez rapide pour l'éviter. Touché de plein fouet, il se laissa tomber sur le sol. De la glace recouvrait une partie de son corps. Il ne bougeait plus, semblait KO. Kaïmorse le frappa de ses palmes. Aucune réaction.
« Kaïmorse, reviens. Merci. »