Fusion...
Après cette nuit mouvementée, Jace ordonna au commandant Vears de finir de ranger le camp et de partir vers le bâtiment secondaire de Vestigion. Au bout d'un moment, il rejoignit Kara qui était partie vérifier que la montagne ne faisait pas encore l'objet d'ascensions de curieux. Il l'a pris dans ses bras et lui murmura :
- Arrêtes de penser tout le temps à ton poste de sentinelle, tu m'inquiètes vraiment...
- Je sais mais je suis obligée maintenant, Caséo m'a demandé personnellement de renforcer la surveillance des lieus de recherches…
Jace semblait un peu énervé quand il lui répondit :
- Mais bon sang, ce n'est pas vrai, arrêtes de lui obéir tout le temps, tu sais très bien que nous n'en avons plus que pour quelques mois dans ses rangs. Notre contrat à son service viens sur sa fin et après on…
- On ? Lui répondit-elle avec un sourire amusé.
- On pourra enfin vivre ensemble ! Dit-il avec une certaine vibration dans la voix, comme de l'inquiétude par rapport à la réponse de sa compagne.
Elle se dégagea de ses bras et se retourna quelques secondes, avant de revenir s'enlacer avec Jace et de l'embrasser avec force et lui répondre :
- J'attendais que tu me le proposes ! Lui murmura-elle à l'oreille avec un petit rire.
Jace la regarda avant de l'embrasser à nouveau avec encore plus de passion qu'au précédent baiser.
Après ce moment si spécial, seulement partagé par les deux amoureux, Jace décida de descendre dans la ville la plus proche qu'était Unionpolis pour y prendre un hôtel et aller s'y reposer avec Kara.
Beaucoup plus loin à Voilaroc…
« Monsieur Caséo, m'entendez-vous ? » Demanda une voix de femme.
Dans une pièce qui ressemblait visiblement à un bloc opératoire. Une femme d'âge mûr qui portait des lunettes transparentes ressemblant à celles des coupeurs de bois, se tenait devant un corps attaché par les poings et les pieds à une table qui avait pivotée à la verticale.
- Oui, je vous entends docteur Kosama. Dit une voix saccadée semblant être couverte par quelque chose.
- Très bien Monsieur, vous avez reçu de violentes brûlures suite à une attaque d'un pokémon. Vos membres n'ont pus supporter de tels dégâts et nous avons dû avoir recourt à l'amputation. Vos deux jambes ont été remplacées par des membres robotiques réalisés dans un métal très particulier. Votre bras droit à subit le même sort ainsi que la partie droite de votre visage qui est recouverte par un masque métallique.
- Qu'avez-vous fait à mon corps ? Répondez ! Lui lança-t-il avec rage.
- Calmez vous Monsieur. Vous retrouverez peu à peu la vue et l'usage de vos membres. Cependant, il faudra attendre au moins un mois entier pour cette rééducation qui sera avancée grâce à nos moyens techniques exceptionnels.
- Hum…je vous fais confiance docteur, mais, quand est-il de ces gamins qui ont osés me faire ça à MOI ?
- Ils se sont échappés avec nos armes dernier cri que nous avons reçues il y a peu.
- Rah ! Ce n'est pas vrai, lancez l'ordre de les attraper tout de suite ! Et appelez le général Jace et ordonnez de venir me voir ici pour qu'il me face le rapport de ses recherches au Mont Couronné.
- Bien Monsieur, mais avant cela, je vais vous détachez de vos liens qui ont été dressés pour vous calmer à votre réveil qui c'est réalisé par une vive douleur.
La femme s'avança près de Caséo et ouvrit les menottes de métal qui retenait son bras meurtrit. Caséo, une fois libéré, serra ses doigts pour s'assurer qu'il avait encore le contrôle de sa main gauche. Puis, d'un seul coup, il ouvrit un œil, l'œil droit, celui qui était sous un fin masque de métal qui remplaçait la peau du visage qu'il possédait à présent. Cet œil n'était plus de la même couleur que l'autre. Sa couleur avait virée à un orange qui portait des teintes noires, avec une pupille verticale noir vif, ses cheveux aussi avaient changés. Ils étaient passés d'un turquoise léger à un noir sombre. Ce changement paraissait être dû à la colère que renfermait l'homme dans lui-même. Il dit d'une voix très grave :
- Ma vengeance sera sans limite, je vais tuer de mes propres mains celui qui m'a fait ça. Il va souffrir comme personne n'a jamais souffert.
Après une journée de repos, dans un hôtel de Voilaroc…
Max se tenait sur le rebord de la terrasse en bois de la chambre qu'il avait prise avec Marc et Sandra. Il se tenait devant un couché de soleil orangé, les nuages jouant un ballet avec les derniers rayons de solaires. Une larme coulait le long de son visage, Ses cheveux noirs s'amusaient à faire des passages devant ses yeux couleur noisette, bercés par une légère brise. Max scrutait l'horizon qui se montrait derrière les immeubles de la ville, il redoutait le moment où il devrait faire à nouveau face à Caséo. Au même moment, Max entendit un bruit de pas derrière lui, une démarche qu'il reconnaîtrait parmi mille : Sandra. Il ne se retourna même pas et lui demanda d'une voix vibrante :
- Qu'est ce que tu veux ?
Elle ne répondit même pas et se contenta de s'approcher de Max pour lui passer un bras sur l'épaule et poser se main sur sa joue. Elle lui murmura d'une voix aussi triste que lui :
- Te consoler…
Max se dégagea d'un seul coup et lança à Sandra :
- Ne recommence pas ! Tu m'as eu la dernière fois, tu ne recommenceras pas !!
- Nan ! Je suis désolée … mais tu ne m'a laissé le temps de t'expliquer !
- Arrêtes, tu m'a mentis sur toute la ligne ! Et tu sais que c'est vrai !!
*-- Flash Back --*
Drrriiiiing !
La sonnerie du collège venait de retentir lorsque, quelques secondes plus tard, elle se vit suivre par la sortie d'une horde d'adolescents. Un peu après cette cohue, un jeune garçon et une fille sortirent à leur tour de l'établissement pour aller se mettre à l'ombre d'un arbre, ce qui était judicieux avec le temps d'été qu'il y avait. Le jeune se mit à terre contre l'arbre, et, l'adolescente qui l'accompagnait fit de même mais alla se loger dans ses bras :
- Max, dis la jeune fille d'un ton doux, tu m'aimes ?
Le jeune homme se contenta de l'embrasser avec passion avant de lui répondre :
- Mais oui, bien sûr ! T'en as encore beaucoup des questions bêtes comme ça ?
La jeune fille pris un sourire malicieux tapa avec force sur le torse de son compagnon pour le taquiner…
*-- Fin Flash Back --*
- Tu te souviens encore de ce jour là ? Demanda Sandra avec un sourire triste en regardant Max qui était encore en rage après elle.
- Oui, je m'en souviendrais toujours, c'était le plus beau jour de ma vie.
Sandra resta émue devant cette phrase qui lui paraissait tellement belle. Peu à peu, elle se rapprocha de Max et finit dans ses bras. Ils se regardèrent dans les yeux, les mains de Sandra sur le torse de Max qui la regardait de sa grande taille. Puis, dans un élan qui les surprit tous les deux, ils s'embrassèrent avec fougue comme jamais ils ne l'avaient fais dans leur passé. Ce moment ne dura que quelques secondes avant qu'ils ne se détachent, gênés.
Au bout d'une bonne minute qui leur parue interminable, Max brisa le silence :
-C'était…en fait je… je ne sais plus quoi dire.
- Je suis désolée de ce qui c'est passé il y a si longtemps…
Max se contenta de la regarder dans les yeux avant de l'embrasser à nouveau le plus longtemps qu'il pouvait.
Marc avait assisté de loin à la scène car de l'endroit où il était, il pouvait voir la terrasse de la chambre de Max. Il eu un sourire en les voyants puis se dit simplement qu'il fallait qu'il se fasse discret ce soir. Il partit donc dans sa chambre qui était de l'autre côté de l'hôtel, un coin plus isolé de la rue qui était plutôt animée à cette heure ci. Max pris Sandra dans ses bras et la regarda longuement, avant de partir dans sa chambre avec elle… Ils se jetèrent sur le lit mais Sandra eu un petit mouvement de recul qui n'échappa pas à Max. Elle lui dit alors :
- Tu es sûr de vouloir qu'on…
- Oui, lui répondit-il simplement avec un sourire.
Les deux se regardèrent une dernière fois et s'embrassèrent à nouveau pour laisser leurs mains se balader sur leurs corps et finir par se retrouver sans leurs vêtements… Max ferma les yeux et se rendit compte qu'il n'y avait plus d'espace entre son corps et celui de Sandra. Il la regarda et au même moment, une vive douleur se fit sentir sur son poignet. Sandra regarda Max qui c'était arrêté dans son acte et vit que son poignet était devenu noir. Il dit juste :
- Je ne sais pas ce que c'est…enfin bref, ce n'est pas grave.
Sandra sembla inquiète mais faisait confiance à son compagnon, et ne s'occupa plus de ce problème…
Bien plus loin…
Une ombre cachée dans le recoin d'une grotte ouvrit les yeux. Deux yeux noirs s'ouvrirent. Le pokémon sortit de sa cachette et avança un peu jusqu'à un endroit que la lune éclairait de toute sa lumière pâle. Le pokémon se révéla doucement, un corps violet et bleu, avec des sillons gris. Deux cornes longues prolongeaient sa tête. Le Maître du Temps pensa dans sa tête qu'il était temps de réfléchir :
Je n'ai plus beaucoup de temps, mon signe étant maintenant attribué à une jeune personne, je dois au plus vite mener MA bataille, avant que la sienne ne sois plus meurtrière que toutes celles que le monde ai connu…
Au même moment, un bruit de caillou roulé se fit entendre au fond de la grotte. Une petit pierre roula jusqu'aux pieds de Dialga, et bientôt, la lumière de la pleine lune qui passait par un trou du plafond de la grotte se voila derrière de gros nuages noirs. Quelques cris qui paraissaient lointains se faisaient entendre dans les recoins de la grotte et bientôt, devant le pokémon Temps, dans l'obscurité, deux yeux rouges s'ouvrirent. Et un cri immense déchira l'ambiance lourde qui régnait, la créature cria encore plus fort avant de faire trembler le sol de s'envoler en défonçant littéralement le plafond de la grotte. Dialga pareil avant de se retrouver en l'air, face à un ennemi pour le moins redoutable, il possédait deux grandes ailes noires qui se terminaient « griffes ». Son corps était d'une couleur grise et rouge, avec du noir, comme pour montrer que c'était un pokémon Ténèbre. Sur les côtés, des « pointes » étaient situées sur les flancs de la créature. Sa tête semblait porter un « masque » naturel d'une couleur or. Le pokémon se redressa dans les airs et déployât ses ailes avant de crier encore une fois.
Le ciel était devenu orageux et des éclairs d'un blanc éclatant déchiraient ce dernier. Les deux pokémon se fixaient, Dialga sembla se calmer et ses yeux passèrent d'un noir profond à un rouge foncé.
Il est plus fort qu'avant... Se dit Dialga avant de se mettre en position d'attaque.
Notre combat va sûrement alerter les deux autres, tant mieux, ça ne sera que plus sanguinaire ! Se dit l'autre pokémon.
Dialga poussa un cri immense avant de se lancer contre son ennemi à coup d'attaques meurtrières, rendant la forêt au-dessus de laquelle ils se trouvaient, complètement carbonisée. L'autre pokémon répondit avec une attaque encore plus puissante en disparaissant du champ de vision de son adversaire pour réapparaître derrière et lui envoyer une immense vague d'ondes noires qui le frappa dans le mille. Mais Dialga ne semblait pas frémir face à ce redoutable ennemi.
Le bruit créé par le combat qui se déroulait à quelques centaines de mètres de Voilaroc alerta les habitants de la ville qui sortirent de leurs maisons en pleine nuit pour voir ce qui se passait. Max qui dormait dans sa chambre avec Sandra fut réveillé par le bruit des conversations qui se déroulaient à l'extérieur de l'hôtel. Il se leva pour s'habiller et sortir mais il entendit une petite voix lui dire :
- Où vas-tu ?
C'était Sandra qui s'était réveillée en voyant Max qui s'apprêtait à partir.
- Dehors, il y a l'air d'avoir de l'agitation en ville, je vais juste voir je reviens après, ne t'inquiètes pas.
- Okay, mais…tu n'y vas pas tout seul alors ! Lui répondit Sandra avec un sourire malin.
- Nan, reste dormir ici, il est tard, regardes l'heure ! Tu penses que c'est le moment de sortir à 3H du mat' toi ?
- Alors qu'est ce que tu vas faire dehors ?
- T'es terrible toi tu sais ? Dit-il avec un petit rire.
- C'est pour ça que tu m'aimes nan ?
Max parût gêné mais en guise de réponse, sauta sur le lit pour embrasser Sandra. Les deux rire aux éclats pendant quelques secondes mais Max reprit :
- Allez habilles toi, je sors, tu me rejoindras devant l'hôtel.
- Okay.
Max sortit de la chambre et courut dans le couloir pour déboucher dans le hall luxurieux de l'hôtel. Les petits salons de chaque côté de la grande pièce étaient vides. Les grandes colonnes blanches du hall faisaient office d'ombres immenses, comme pour montrer que le lieu était gardé. Max sortit et vis tous les clients de l'hôtel, sois habillés pour certains, ou en rob de chambre pour d'autres. Ils avaient tous la tête en l'air dans la même direction, ce qui étonna Max. Au même moment, Marc arriva et lui demanda ce qui c'était passé. Max répondit qu'il ne savait pas et qu'il attendait Sandra. Marc lui dit alors avec un sourire amusé :
- Pas trop courte cette nuit ?
- Eh ! Ca te regarde ? Lui répondit Max avec le même rire.
- J'te taquines c'es tout ! Lui répondit Marc.
Sandra arriva au même moment et courut dans les bras de Max qui manqua alors de tomber au milieu des gens. Il dit alors :
- Ah Sandra…
- Quoi ? Lui répondit-elle avec un ton susceptible, tu ne voulais pas que je vienne ?
- Si…si, mais regarde.
Il montra du doigt le ciel déchiré d'éclairs avec des nuages d'un noir éclatant, et, juste en dessous de ce plafond nuageux, deux pokémon qui se battaient. Le combat était terrifiant, tantôt l'un qui mettait presque à terre l'autre, tantôt l'autre qui faisait mordre sérieusement la poussière à son adversaire. Une voix se fit alors entendre, celle d'un vieillard qui regardait le spectacle à côté de Max, Sandra et Marc :
- Ce sont….hem, si ma vieille mémoire est bonne, ce serait Dialga le maître du Temps, et heu… un autre pokémon de sa puissance, Giratina je crois, ou quelque chose comme ça…
- Hein ? Dit subitement Max qui avait tout écouté.
- Oui, ce sont bien eux, mais, je ne reconnais pas Giratina, on dirait qu'il n'a pas la même forme !
- Quoi ? Cette fois, c'était Sandra qui lâcha cette exclamation.
- Ah ouii, c'est vrai, selon ma femme, il possède deux formes. Une forme pour son voyage entre les dimensions dont il est le maître et une autre forme, quand il est dans cette dimension.
- Et le combat qui se déroule ici, est-il grave ou non ? Demanda Marc.
- Très grave, très grave...
Les deux pokémon continuait sans cesse leur ballai meurtrier dans des flots de lumière immenses, le tout sous un temps lourd et orageux, ce qui semblait leur plaire car la puissance de leurs attaques augmentait sans arrêt…