Sur les terres d'Hoenn de Pokeclement

Origins of Goinfrex


Nous nous étions arrêtés, une fois de plus. Jérémie et Brice dormaient, et nous, nous discutions au coin du feu.
-Pas mal Capumain. Et toi Arcko ? C'est quoi ton histoire ? Demanda Groret.
-Bof, en fait j'étais prédestiné à devenir un starter chez le prof Seko, mais un jour où je me promenais dans le parc, je fus enlevé par un Helledelle. Il m'a emmené dans un arbre, où un Jungko était en train de mourir. Il a dit : « Voici votre gourou ». En me pointant du doigt, puis il est mort. Helledelle m'a présenté aux Chenipotte, et j'ai été le nouveau gourou de la secte.
-Drôle d'histoire, dit Groret, moi je suis né près d'une ferme, je n'ai pas eu une enfance très palpitante, j'aimais bien persécuter les Ecremeuh. Puis un jour, il y a Jérémie qui est arrivé, il m'a enlevé à mes parents en me capturant, mais franchement, ça ne me dérange vraiment plus.
-Pff, c'est marrent, moi j'ai été blessé par un Carvanah et j'ai dérivé jusqu'à l'endroit où Jérémie m'a capturé. C'est tout, dit Lanturn. Et toi Goinfrex ?
Je levai la tête et resta silencieux.
-Bah alors ? T'as honte ? Dit Capumain. Tes parents fumaient ?
-TA GUEULE !
Je frappai violemment Capumain et partit. Je me mit au bord de la falaise, et restai debout, interdit devant le paysage.
-Qu'est-ce qu'il a ? Demanda Kirlia.
-Laisse tomber, dit Kraknoix, laisse le tranquille. Il y a des choses du passé qui ne peuvent être changé.
-Qu'est-ce que tu veux dire ? Demanda Zigzaton.
Kraknoix ne répondit pas, tout le monde se tourna vers moi. J'étais à quelques mètres, ce paysage me rappelle un peu ma jeunesse… Oh non, une larme, pourquoi. Oh passé rejeté, pourquoi reviens tu ? Pourquoi…

La lumière venue du ciel
Quand je t'ai vu pour la première fois
Je me suis demandé si tu étais réelle.
Maintenant j'y crois.

La lumière est là
Chassant les ténèbres de la terre.
Il suffit d'avoir la fois
Regarder la mer.

-Regarde chéri comme il dort.
-Oui, il est si mignon notre Goinfrex d'amour.
Des petits bruits. Des gens qui parlent. J'ouvre les yeux, il y a deux Goinfrex qui me regardent tendrement.
-Pa…Pa. Ma…Man.
Mes premiers mots, ils étaient sortis tout seuls, je ne savais pas vraiment comment, mais voilà, mes parents me regardaient émerveillés.
-Oh mon Goinfrex chéri ! Dit maman en me prenant dans ses bras. Tes premiers mots, je suis fier de toi.
-C'est bien mon fils, dit papa. Déjà ses premiers mots. Ca veut dire qu'il a le droit de commencer sa vie.
-Oui. Mon Goinfrex chérie, tu vas aller voir avec papa. D'accord ?
-Pa… Pa !
Ma mère rayonna, mon père me prit des bras de maman et m'emmena. Il était très doux, il me susurrait des mots gentils à l'oreille. Au bout d'un moment, nous arrivâmes à l'entrée de notre grotte. Mon père me mit sur le sol.
-Ecoute moi bien fiston, tu va voir ce qui commence toujours la vie chez un Goinfrex ; les rayons du soleil. Il ne faut pas que tu ais peur d'accord ?
Mon papa gesticulait, je ne compris pratiquement aucun des mots qui sortaient de sa bouche. Il poussa un rocher, et… Rien ne se passait. C'était noir.
-AH ! Dit mon père, il fait nuit ! C'est bien la peine.
J'éclatais de rire, vu la tête de mon père. Il me regarda en souriant.
-On remet ça pour demain d'accord ?
Je sourit et ferma les yeux, j'avais encore sommeil, très sommeil.

La lumière est si éblouissante, oh là, là, je n'aurais jamais imaginé ça ! Mon père me pose par terre, et je marche. Là-bas, j'ai vu quelque chose ! Un truc vert ! Oh non, raté ! Il est parti !
-Regarde chéri, dit maman, il essaie de jouer avec un Chenipan.
Il est parti… Non, le revoilà ! Il avance vers moi, j'avance un bras, il repart. Ca y est, je pleure. La chenille revient vers moi, j'arrête, j'avance mon bras, elle ne s'en va pas cette fois ! Je la caresse, elle est contente.
-Eh bien, dit mon père, il s'est déjà fait son premier ami.

Je me prépare à sortir de la grotte, mon père est là.
-Eh bien ? Où vas-tu ?
-Je voulais jouer avec Papilusion !
-Bien, soupira mon père, ne t'éloigne pas, c'est compris ?
-Oui papa, très bien compris, à tout à l'heure !
Je sors, mon ami m'attend, je souris, je le rejoins.
-Tu étais long.
-C'est papa qui m'a retenu.
-Tu viens ? On va regarder les Racaillou !
-OUAIS ! Répondis-je. J'ai hâte.
Nous nous précipitâmes vers une partie non éloignée de la montagne, là des Racaillou s'activaient.
-Ouah ! Dit Papilusion, tu les as vu, on ne travaille pas comme ça dans notre clan nous !
-Nous… J'en sais rien, j'ai souvent vu papa se disputer avec des Ronflex. Maman dit que c'est parce qu'on est encore Goinfrex.
-Et pourquoi tes parents n'ont pas évolués ?
-… Ils ne me l'ont jamais dit, et pourtant je leur ait demandé, crois moi !
-Je te crois, bon, on y va ?
-Oui, oui, j'arrive.

-Alors Goinfrex ? Ca va ?
-Dégagez, je ne vous ai pas invité !
Des Ronflex étaient entrés. Ils parlaient à mon père, ma mère était derrière. Moi je venais d'arriver, je me cachais.
-Pff, c'est comme ça qu'on accueille les amis ? Alors ? Où ils sont ?
Mon père montra une caisse.
-Tiens, tout est dedans.
Un des Ronflex prit la caisse.
-Ce n'est pas très lourd.
-Vous plaisantez ? Vous n'imaginez pas ce qu'il y a à l'intérieur ?!
-Zen Goinfrex, ça nous conviendra. Allez, salut.
Ils s'en allèrent, et me croisèrent. L'un d'eux dit :
-Tiens, vous avez un rejeton ? Amusant, j'espère que ton père t'apprendra à faire comme nous. Il faut que tu évolues, pas comme tes parents !
Ma mère se précipita vers moi, et me serra dans ses bras.
-NE LE TOUCHEZ PAS !
Les Ronflex sourirent, puis partirent.

-Non ? Tu rigoles ? Dit Papilusion.
-C'est vrai, ils sont venus, je ne sais pas ce qu'ils voulaient, mais ils sont repartis avec une grosse caisse.
-Oh… Tu sais où ils habitent les Ronflex ?
-Oui, sur le flanc Sud de la montagne.
-Et si on allait les voir ? Juste pour les espionner ?
-Papilusion, je n'ai pas le droit !
-T'es pas marrent Goinfrex. Allez, on file, on revient, ni vu ni connu, j't'embrouille !
-Bon, O.K, mais vite fait alors !
Nous allâmes donc vers ce flan Sud de la montagne, nous évitions les Racaillou qui étaient assez hostiles aux étrangers. Au bout d'un quart d'heure, nous arrivâmes. Les grottes avaient des entrées immenses.
-WOAH ! Dit Papilusion, c'est trop fort ! Alors c'est ici qu'ils vivent ? Bon, on entre ou pas Goinfrex ?
-NON ! Surtout pas ! C'est trop dangereux.
-O.K, bon, on fait demi tour, mais ça valait le coup d'oeil quand même.
Nous faisions donc demi-tour, c'est là que nous vîmes un Ronflex qui se dirigeait vers nous. Nous nous cachâmes donc dans un coin.
-Oh non, dit Papilusion, on va faire quoi maintenant ?
-Je ne sais pas. Pourquoi je t'ai suivit, ooooh, maman m'avait dit que c'était dangereux ! J'aurais du l'écouter !
-Oui, je sais, c'est ma faute, excuses moi. On trouve une solution maintenant ?
-Ah ça, j'aimerai bien.
Une main attrapa nos jambes, et nous attira vers le sol, il y avait une fissure, et nous étions assez petits pour passer. Nous atterrîmes sur le sol. Le choc fut assez violent, car les mains nous avaient attirées avec force.
-Aïe, dit Papilusion, je me suis froissé l'aile !
-Je me suis cogné le dos ! Qui est là ?
Nous vîmes des Racaillou. Ils nous entourèrent, l'un d'eux s'avança.
-Un Papilusion ! A MORT !
-NON ! Dis-je ! Pourquoi ?
-Les Papilusion sont des ennemis héréditaires des Racaillou, nous DEVONS les éliminer !
-Mais je… Je ne sais pas, je n'ai jamais rien fait contre vous moi ? Au contraire, je vous aime bien, je vous observe souvent.
-Vous nous espionnez ! Encore une raison de vous éliminer !
-NON ! Je vous en supplie, laissez le.
-Silence Goinfrex, tu devrais t'estimer heureux qu'on ne te fasse pas de mal !
Un Racaillou prit Papilusion. Il le plaqua contre le mur. Il prépara son poing, prêt à frapper, quand il le balança, je mit ma main et l'arrêta.
-Non, arrêtez !
Je repoussai le Racaillou, et ce dernier s'écrasa contre le mur. Ses congénères se précipitèrent vers moi. Mais Papilusion les arrêta avec para-spore.
-Vite Goinfrex partons !
Un Racaillou m'attrapa la jambe et me fit tomber. Les autres recommencèrent à bouger. L'effet du para spore n'agissait plus.
-Tuez le Goinfrex !
Ils lancèrent des rochers, je fus touché dans le ventre, un Racaillou me balança un coup de poing dans la tête, je m'écroulai par terre, du sang coulant de ma bouche. Un Racaillou prit un énorme rocher, il s'avança vers moi.
-C'est fini, dit-il.
Tout à coup Papilusion se précipita, vers Racaillou, et lui fonça dedans, il fit tomber le rocher qui l'écrasa, les Racaillou voulaient riposter, mais le sol tremblait. La caverne commença à s'écrouler.
-Goinfrex, monte ! Cria Papilusion.
Etant un Goinfrex très léger, je pus monter sur Papilusion sans problème, il évita les rochers, les Racaillou furent écrasés.
-Papilusion, plus vite, on ne a pas y arriver !
Un énorme morceau du plafond s'écroula, il se dirigeait vers nous, Papilusion, vif, se balança, et m'envoya balader dans un endroit en sécurité. Le morceau toucha son aile. Papilusion s'écroula sur le sol.
-NON ! Papilusion, j'arrive !
-Adieu Goinfrex, merci pour tout.
-NE DIT PAS CA ! J'ARRIVE !
Un rocher me barra la route, je le détournai, mais c'était trop tard, un autre morceau de plafond qui était au dessus de Papilusion s'écroula. J'entendis juste :
-Goinfrex… Bonne chance, prends soin de toi.
Et Papilusion fut violemment écrasé. Les rochers tombèrent partout, et la caverne s'écroula. Mit sur le côté par Papilusion, je fut sauvé, quelques Racaillou s'étaient échappés, mais Papilusion était… Mort. Sous ces tonnes de rochers, je sentis quelque chose d'humide couler le long de mes joues. Je pleurais, je pleurais très fort, mon meilleur et seul ami était sous ces rochers. Mort, pour toujours.

Je sortit et revint à l'air libre. J'aperçus quelques Racaillou qui s'affairaient à déblayer tous ça. Je décidai de retourner chez moi. De toute façons, je n'avais pas trop le choix. Mais sur le chemin, malheureusement, et pour la deuxième fois de la journée, une main m'attrapa. Mais elle était grande. Je regardais. Je poussai un cri. C'était le pokémon que je redoutais le plus, c'était un Ronflex.
-Oh, bonjour petit Goinfrex ? Que fais-tu seul ici ?
-Euh je… Je…
-Tu sais, c'est très dangereux, il peut t'arriver malheur !
Et il éclata d'un rire sardonique. Un rire horrible qui me fit très peur. Un rire qui glacerait le sang de tout le monde ? Mais qu'est-ce qu'il allait me faire ?

Prochainement :

Kraknoix : OUIIINNN ! C'est trop triste.
Massko : Ah les filles.
Kirlia : Quel horrible passé, je compatit Goinfrex.
Goinfrex : …
Groret : Je ne savais pas que ton passé c'était ça, quelle horreur !
Lanturn : Bon, le prochain épisode marquera la suite de ce récit du passé.
Zigzaton : Il s'appellera…
Charmillon : « Origins of Goinfrex(2) »
Capumain : Comme c'est original !