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» Auteur : Serekai - Voir le profil
» Créé le 28/08/2020 à 01:07
» Dernière mise à jour le 09/09/2020 à 17:39

» Mots-clés :   Aventure   Présence de personnages du jeu vidéo   Sinnoh

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Chapitre 10 : Mon premier combat d'arène
Un très vieux proverbe dit qu'un immense voyage de plusieurs milliers de kilomètres commence toujours par un premier. Chaque voyage, avec ses joies et ses peines, était jalonné d'étapes et de péripéties.

Affronter les champions d'arènes faisait partie des incontournables étapes de mon voyage. Ils étaient huit, huit détenteurs des précieux badges, ces sésames nécessaires pour pouvoir prétendre au droit de défier le célèbre Conseil des Quatre, les Quatre Grands Gouverneurs de la Région, tous placés sous l'autorité du Maître.

J'avais envie de pouvoir affronter ces dresseurs d'exception, mais avant de pouvoir espérer franchir la Voie de la Victoire, je devrais faire mes preuves et huit personnes devaient jauger mes compétences.

Le premier était Pierrick, que j'avais rencontré l'avant-veille. Le chef de l'équipe de jour avait accepté mon défi, mais je n'avais pas non plus été jusqu'à m'imposer en me précipitant à l'arène dès le lendemain. J'avais passé beaucoup plus de temps que prévu dans cette mine, mais au moins, Amazonas avait pu affiner ses capacités contre les pokémon roche.

Après une bonne soirée d'analyse et de mise au point de ma stratégie, j'avais ébauché un plan. Tortipouss serait mon fer de lance dans le combat contre Pierrick. Il était peut-être lent, mais ses adversaires le seraient tout autant. Pour être honnête, ma stratégie reposait intégralement sur lui, puisque mes deux autres pokémon n'auraient quasiment aucune chance contre des pokémon de type roche et je ne comptais pas les exposer inutilement.

Cependant, je n'étais pas sûre que Amazonas puisse tenir durant tout le match. C'était un pari risqué, je misai gros sur mon compagnon. Si jamais il était vaincu, je n'aurais pas le choix que d'immédiatement déclarer forfait, pour épargner le reste de mon équipe.

Même en étant assez confiante, j'avais mené mon enquête en glanant quelques informations dans des revues locales et de vieux journaux people. Pierrick était champion depuis plus d'un an et demi et il était reconnu comme étant l'un des champions les plus adaptables, puisqu'il possédait cinq équipes principales.

Champion d'arène était un travail extrêmement délicat, nécessitant un investissement intensif et une maîtrise du dressage proche de la perfection. Il y a quelques années, j'avais un temps songé à devenir Championne d'arène, mais les lois vraiment complexes et trop contraignantes avaient refroidi mes ardeurs.

Etre champion n'était pas une sinécure, obligeant à entraîner de nombreuses équipes de combat. Les champions devaient disposer d'au moins trois équipes, qu'ils pouvaient employer à leur guise en fonction du niveau de leur adversaire, certaines étaient plus puissantes que d'autres. Charles de Joliberge était connu pour son Steelix, sa fierté personnelle qui était de presque tous ses matchs.

L'autre principe qui hantait l'esprit de chacun des champions, c'est qu'ils devaient maintenir une certaine image, tirant leur légitimité par leurs victoires. Trop de défaites signifiaient leur licenciement, en vertu d'une loi implacable, surnommée « three strikes and out. » Ce nom d'origine étrangère indiquait qu'à leur troisième défaite d'affilée, leur licence de champion était immédiatement révoquée. Ainsi, beaucoup de champions pratiquaient une autre activité, afin d'avoir une source de revenus en cas de perte de leur titre. Peu aimaient admettre qu'ils pourraient devoir faire face à cette situation, mais ils savaient que la victoire n'était jamais acquise.

En ce matin encore frais et humide, mes pas déterminés me menèrent à l'arène, située dans une aile du musée de la mine. Il n'y avait rien de surprenant à ce choix centenaire, puisque le charbon était l'identité de cette ville et que tous ses champions y étaient liés de près ou de loin. Mineurs et industriels représentaient les neuf-dizièmes des champions, depuis la fondation de l'arène par le bourgeois Winston Premm.

L'arêne était similaire à celles que j'avais déjà vues à de nombreuses reprises à la télévision. Un terrain aux contours délimités, cerné de gradins. C'était un spectacle très familier, mais qui prenait une toute nouvelle dimension lorsque je descendis dans la fosse et que je réalisai que cette fois-ci, j'étais le spectacle.

A l'intérieur de la pièce, Pierrick attendait mon défi ... et sans doute celui des autres aspirants au titre suprême. Assis sur une pierre, le jeune chef de chantier dressait son Racaillou nouvellement capturé. Il inculquait quelques commandes de bases à la géode flottante, qui l'observait encore avec une certaine méfiance.

J'avançai dans la grande pièce soigneusement aménagée, dont le terrain sablonneux était couvert de blocs de roche idéalement disposés pour servir d'abris. Le terrain était entouré de gradins mobiles, sur lesquels quelques spectateurs commençaient à montrer des signes d'impatience, attendant le prochain duel. Il s'agissait surtout de retraités, bien qu'il y ait des parents ayant emmenés des jeunes pour assister aux duels.

Je mis les pieds sur le terrain, à l'emplacement ou les candidats prenaient place, face à l'estrade ou le champion siégeait. L'ensemble était conçu pour me mettre en position d'infériorité contre le champion, jouant sur la psychologie.

- Euh … bonjour, je viens pour un combat, s'il-vous-plaît …

Mon ton était pathétique, alors que j'aurais souhaité être plus assurée.

Pierrick se redressa, descendant à son rythme pour me faire mijoter dans ma frousse, prenant finalement position sur la zone balisée.

- Bienvenue dresseuse ! m'accueillit-il avec un ton très formel, voire trop au vu de celui qu'il adoptait dans son autre relation professionnelle. Tu te trouves à l'arène de Charbourg ! Je suis Pierrick, le champion d'arène en titre. Confirmes-tu être venue ici pour que nous fassions un duel pour l'obtention d'un badge, en suivant les règles officielles de la Ligue Pokémon ?

Plus moyen de reculer. Je n'allais pas repartir maintenant et me couvrir d'opprobe.

- Oui, je suis venue pour vous défier.

Je fis un pas, plus affirmée, rejetant mes cheveux sombres en arrière d'un geste de la main.

Un des arbitres présents s'avança, prenant place sur le coté droit, face à la ligne centrale.

- Le combat a été accepté. Ceci est un match officiel, qui opposera le champion de Charbourg, contre son challenger, la dresseuse Elizabeth Noyer. Chaque dresseur utilisera 3 pokémon. Chaque dresseur aura droit à deux objets de soin. Il est interdit de faire un changement de pokémon moins d'une minute après un précédent changement. En cas de violation de cette règle, le pokémon serait d'office considéré comme vaincu.

Il toussota, se reprenant.

- En cas de victoire, le challenger remportera le badge Charbon. En cas de défaite, le challenger devra verser une amende de 800 pokédollars au Champion en titre et sera dans l'interdiction de concourir à tout autre duel contre le Champion avant un délai d'une semaine.

Pierrick avait perdu son expression sympathique, comme s'il ne voulait pas laisser cette qualité freiner son ardeur. Il était déterminé et n'allait pas me faire de cadeau.

Lorsque l'arbitre baissa le bras, nous lançâmes nos pokéball en même temps, libérant les deux pokémon.

Le Racaillou devant moi ne me surprit guère. On en trouvait partout dans la mine et Pierrick devait sans doute vouloir me jauger avec un spécimen assez commun.

- Tranch'Herbe ! criais-je à l'adresse d'Amazonas, qui obéit en projetant plusieurs lames vertes scintillantes depuis sa fleur ouverte.

Pierrick sursauta légèrement, de même que quelques spectateurs. Leurs murmures semblèrent n'être qu'un écho parasite, tant je me concentrai sur le combat et non sur ce que disait la foule. Je ne pouvais pas me permettre d'être distraite, je me concentrai sur le Racaillou qui leva une main, se protégeant vainement de l'onde végétale.

Les feuilles entaillèrent profondément la pierre composant l'organisme, lui brisant deux des doigts au passage. La roche s'effritait facilement, laissant penser que ce golem ne s'était nourri que de roches à faible dureté.

La série de coups fut si violente, qu'elle repoussa le petit golem, qui finit sa chute au milieu du terrain.

Pierrick rappela le pokémon, tandis que l'arbitre me concéda le premier point. Le champion observa sa ceinture, comme s'il était hésitant.

- Pas mal, même plus que ce que j'imaginais de la part d'une novice, me félicita le champion. Mais je vais devoir pousser les limites de ton pokémon plus loin.

Il claqua des doigts et le sol sablonneux se souleva, révélant un immense lombric de granit. Le rocher que Pierrick utilisait pour s'asseoir avant le combat ne constituait que l'un des segments proches de l'extrémité de l'immense pokémon. Celui-ci s'agita en poussant un grondement caverneux, projetant des pierres saillantes autour de lui, qui retombèrent au sol.

Les éclats acérés étaient difficilement visibles, émergeant comme de petites mines. Les pointes de ce piège de roche seraient visiblement un danger en cas de mouvement rapide de la part d'Amazonas. Je me doutai bien que ses pokémon ne seraient pas gênés pour se déplacer dans un environnement miné d'éclats d'obsidienne, mais je n'avais pas prévu de compter sur la mobilité.

Sur mon ordre, Tortipouss projeta une autre volée verdoyante, très prévisible. J'avais misé sur la taille colossale de l'Onix, comptant sur la loi des grands nombres pour qu'une au moins puisse l'atteindre, mais l'énorme cible se baissa brusquement. En laissant choir son corps massif, le serpent de pierre projeta de larges masses de sable qui formèrent un rideau de poussière, neutralisant l'attaque d'Amazonas.

- Eteinte ! ordonna le champion à son serpent.

La vitesse de son Onix était surprenante, alors qu'il fit onduler son corps composé de nombreuses sections de granite, dont les inclusions de mica reflétaient la lumière. Sa force et sa vitesse semblaient ne laisser aucune chance à mon Tortipouss, mais je savais que faire. La taille n'importait que peu dans ce cas, me répétais-je en serrant mes mains moites de sueur chaude. Même si le serpent de pierre rampait à vive allure, son attaque était prévisible.

- Amazonas, comme la dernière fois ! criais-je en espérant qu'il se souvenait du duel contre l'Onix que j'avais capturé.

Il poussa un petit coassement, avant de sautiller. La tortue attendit l'attaque, sans bouger, tandis que les spectateurs murmuraient entre eux. Ne pouvaient-ils pas la fermer avec leurs commentaires ?

Non, je n'allais pas perdre et non, mon pokémon ne se ferait pas écraser.

Le gros serpent s'enroula et Amazonas se replia dans sa coquille. La coquille glissa entre les anfractuosités du corps massif, se logeant entre les larges segments de sa longue silhouette.

Tortipouss était trop petit pour être écrasé et dès qu'il put, il sortit son bec, le plantant dans la gangue grise. Le bec de corne durcie atteignit les fines nervures de métal mêlées au feldspath, suçant lentement l'énergie qui pulsait dans les gisements composant ce corps massif.

- Ecrase-le ! ordonna Pierrick, ne semblant pas se rendre compte que Amazonas était hors d'atteinte. Paradoxalement, Amazonas n'avait jamais été autant en sécurité qu'en ce moment.

Le grognement d'Onyx fut le seul son qui résonna dans l'arène, alors qu'il formait un amas chaotique au milieu du terrain.

J'étais suspendue à ce son, attendant avec crainte le dénouement. C'était pire que tout ce que j'avais vécu. J'étais désormais impuissante, sans plus aucune prise sur le combat car ma stratégie était déclenchée et je ne pouvais plus qu'attendre le résultat en espérant qu'il serait conforme à mes prévisions.

Après de longues minutes d'angoisse, durant lesquelles je n'entendis aucun son de la part de mon compagnon, je vis avec soulagement le grand mastodonte s'effondrer, épuisé. Sa tête massive s'écroula sur un pic rocheux, le réduisant à l'état de gravats, soulevant une masse de poussière ocre. Le corps allongé se détendit et révéla Tortipouss, toujours replié dans une section. La carapace glissa sur le côté du mastodonte, tombant dans le sable. Ma petite tortue sortir alors ses membres, parfaitement placide, observant son ennemi en penchant légèrement la tête, comme s'il n'avait pas assez mangé.

- Surprenant, murmura un spectateur. Pierrick n'est pas si facilement mis en difficulté d'habitude, même par une novice. Elle doit avoir au moins six mois d'expérience ...

Cela faisait à peine un mois et demi en fait, mais je n'allais pas me vanter, ni perdre ma concentration.

Le roux essuya ses lunettes avant de faire appel à son dernier pokémon. Amazonas était toujours frais et dispos, mais je ne voulais pas crier victoire trop vite.

Sa dernière créature était une curiosité. Mon pokédex, que je sortis pour disposer de quelques informations, était très peu renseigné sur cet être, ne me présentant que des fossiles. Ce pokémon semblait surgir de l'aube des temps, il ressemblait à un dinosaure bipède et vu les crocs saillants qui dépassaient de sa gueule, il n'était visiblement pas végétarien.

Le Kranidos, un pokémon dont je ne connaissais absolument rien, gratta le sol de sa patte postérieure droite. Il semblait impatient, retenu uniquement par la commande de son dresseur.

Je filmais la scène avec attention, pour donner au professeur Sorbier un aperçu de ce pokémon qui ne m'évoquait rien de connu.

- Allez, Amazonas ! Sature le terrain ! décidais-je après quelques secondes, rompant la tension.

Il projeta des petites rafales de six à huit feuilles en direction du reptile bipède, ainsi que deux volées sur les cotés, anticipant le pas à droite du dinosaure.

Kranidos grogna en recevant la volée végétale qui le blessa à la paupière, laissant des sillons parallèles dans sa peau. Il chargea brusquement, son crâne massif percutant le flanc d'Amazonas.

L'impact fut terrible, mais le dinosaure ne sembla même pas sonné par le choc. Un schéma apparut sur le pokédex, présentant un modèle du squelette du pokémon. Sa colonne vertébrale était ancrée au dessous de son crâne, plutôt qu'à l'extrémité, faisait que la masse osseuse était parfaitement alignée avec le rachis, ce qui permettait d'encaisser le choc sans le moindre problème en redirigeant les forces fers la queue.

Mais à ce moment, je n'avais pas l'occasion de lire toute la description physique de ce squelette. J'étais préoccupée par la coquille marron qui avait été projetée en l'air.

- Reprends l'attaque ! criais-je, étranglée par l'angoisse.

Amazonas était encore en train de retomber, faisant un arc de cercle. Dès qu'il entendit mon instruction, il sortit sa tête, projetant d'autres feuilles en direction du Kranidos.

Alors que les feuilles touchaient leur cible, la carapace retomba sur le terrain en produisant un chuintement, le sable remué par l'Onix ayant amorti la chute.

Amazonas éternua, donnant signe de vie, ce qui me soulagea durant un bref instant.

Kranidos chargea sans attendre, ouvrant la gueule pour abattre ses crocs sur la carapace.

- Draine-le ! répliquais-je en réalisant l'ironie de la situation.

La carapace était coincée entre les deux mâchoires du théropode, alors qu'un craquement inquiétant résonna. Amazonas ressortit sa petite tête et mordit la langue qui s'agitait pour glisser dans l'orifice céphalique. Le bec cornu cisailla violemment la masse de chair, faisant hurler Kranidos.

Le dinosaure libéra mon compagnon, agitant sa tête massive dans différentes directions, voulant se libérer.

Dès que la pression cessa, Amazonas libéra brusquement sa prise, repliant sa tête par réflexe, avant que les crocs de Kranidos ne se referment sur son cou. Tortipouss libéra le carnivore, dont la gueule s'emplissait de son propre sang, l'excitant, alors qu'il était à la fois fou de rage et de douleur. Les flots de salive rouge qu'il crachait en mugissant étaient des plus inquiétants.

Pierrick rappela alors son pokémon, une expression inquiète déformant son visage. Il fit un geste vers l'arbitre, qui leva le bras gauche.

- Le Champion n'a plus de pokémon en forme, annonça l'homme en dossard vert. Elizabeth Noyer est déclarée vainqueur !

Je sautai de joie, courant sur la piste sablonneuse pour attraper mon champion. Dès que je l'eus dans les bras, je pus constater les impressionnantes marques triangulaires marquées dans sa coquille.

- Tu as été fantastique, lui murmurais-je, le nez collé contre son visage.

Un petit coup de langue de sa part me chatouilla, m'arrachant un rire spontané.

- Allez, je te rentre. Je vais t'emmener pour te faire soigner.

Le champion s'avança sur le terrain, pour se mettre à une distance d'échange polie.

- Je dois admettre que c'est embarrassant, avoua le roux en remettant ses lunettes qui glissaient sur son nez à cause de la sueur. Cette équipe était jeune et inexpérimentée, mais je pensais qu'elle te mettrait davantage en difficulté. Cependant, contre une dresseuse ayant près de six mois d'entraînement, mon groupe de rang supérieur n'aurait pas pu encaisser longtemps les attaques de ton Tortipouss. J'admets la défaite, j'ai été trop doux sur ce coup.

- Merci beaucoup de compliment. Cependant … je dois vous admettre que je ne suis dresseuse que depuis moins de deux mois.

Le choc fut lisible dans les yeux de tous les auditeurs, me faisant doucement rougir.

- Encore plus impressionnant, murmura t-il, admiratif. Je n'imaginais pas que tu aurais tant d'énergie en toi.

Pierrick me serra la main et je sentis alors un objet froid dans ma paume.

- D'après le règlement officiel de la Ligue Pokémon, je dois te remettre le badge de notre arène. Je te décerne donc officiellement le badge Charbon !

Le badge brun, semblable à une pokéball écrasée, brillait dans ma paume. Il était merveilleusement bien ciselé, reflétant la lumière des spots de l'éclairage.

- Merci, bégayais-je, émue. C'est mon premier ... ça me fait tout ...

Je déglutis, ne voulant pas me rendre plus ridicule par mon manque d'éloquence.

Pierrick me sourit, me donnant une belle récompense financière, ainsi qu'une CT. Elle était soigneusement enveloppée et numérotée dans son emballage d'origine. C'était la capsule n°76 : Piège de roc.

- C'est un mouvement indispensable en stratégie, expliqua t-il. Piège de roc permet d'user l'équipe ennemie en blessant leurs pokémon qui se déplaceraient sur le terrain. Tu n'as pas pu constater sa puissance, étant donné que ton Tortipouss n'as pas eu besoin de beaucoup bouger.

- J'essayerais de l'utiliser à bon escient, promis-je avant de repartir vers le centre pokémon.

Durant tout le trajet, je pus sentir le poids de mon étui à badges conservé dans ma poche, que je caressais avec insistance.