Chapitre 2
Dans la rue Septentrionale d’illumis de la région de Kalos, deux hommes en costume cravate et aux lunettes noires interrogent les clients des cafés des environs en leur montrant différentes photos.
- Où peut-il bien être ? Nous avons fait tous les établissements du coin et nous ne sommes pas beaucoup plus avancés, s’exaspéra l’un d’eux.
- J’ai peut-être une dernière piste, s’exclama son compère. Un vieil homme que j’ai interrogé tout à l’heure m’a parlé d’un café en haut d’un immeuble non répertorié par les taxis de la ville. Il s’agit d’un lieu appelé le café du Bureau. « Les malheureux qui n'ont trouvé de place dans aucun café trouvent refuge à cet étage » m’a-t-il dit. Au point où nous en sommes, nous n’avons plus rien à perdre, allons y jeter un œil.
Quelques minutes plus tard, les deux hommes arrivèrent à destination.
Le fameux café du Bureau était bondé de fêtards. Ces derniers s’étaient regroupés au centre de la pièce afin d’écouter le discours d’un individu légèrement éméché qui semblait les faire bien rire ! L’orateur avait un Capidextre sur l’épaule et titubait légèrement.
- Les hommes… Les Pokémon… Sommes-nous vraiment fait pour vivre ensemble ? Hic. Je n’en suis plus si sûr aujourd’hui, énonça-t-il de manière très théâtrale. Après tout, un simulabre gêné à la logique… Donc nous sommes tous des fils ! Des descendants de la même vie… Humain comme Pokémon, Hic. Et ne me parler pas de cette supercherie d’ADN de Mew que tous les Pokémon partagent, c’est un grossier mensonge, qui n’a ni ralenti-queue ni tête de roc… Hic.
L’ensemble des fêtards rigolaient à nouveau en cœur de l’homme qui se donnait en spectacle.
-D’ailleurs, mon verre est vide… Capidextre, va me chercher quelque chose à boire qui n’est pas une eau fraiche ou du lait Meumeu, s’il te plait. Tiens quelques Pokédollar, prends toi aussi une boisson au passage mais sois raisonnable, tu n’es pas au Café Pokémon Mix, ici…
Une fois son discours hautement philosophique terminé, le dresseur au Capidextre entama une discussion avec la seule jeune fille qui s’était abstenu de se moquer de lui.
- Ça me fait plaisir de rencontrer quelqu’un comme toi, qui me prend au sérieux. Dès que je t’ai vu, j’ai été envouté tel un Pokémon sous l’emprise de l’attaque Charme d’un Lovedisc. Si cela te dit, j’ai une chambre à l’hôtel de luxe, le Crésus, qui se trouve a quelques rues d’ici et il est poss…
- Dresseur Skaip, l’interrompt l’un des deux hommes en costard. Veuillez nous suivre immédiatement.
- Qui êtes-vous ? Demanda Skaip d’un air étonné. Je ne sais pas qui vous êtes et ce que vous me voulez mais je suis occupé, là… ajouta-t-il d’un ton contrarié.
- Vous allez nous suivre sans faire d’histoires, ordonna le second homme en costume qui posa sa main sur l’épaule du dresseur.
- Malheureusement pour vous, j’ai d’autres projets pour la soirée… mais si voulez vraiment m’embarquer, il vous faudra venir d’abord venir à bout de mon équipe ! s’exclama-t-il.
Skaip saisit alors cinq pokéball dans sa poche et, au moment de les jeter pour libérer ses Pokémon, il les laissa malencontreusement tomber sur le sol. Il se pencha en avant pour les ramasser mais l’une d’elles avait roulé et s’était logée sous son pied, ce qui le fit trébucher. Dans sa chute, sa tête cogna le sol et il perdit connaissance…
Lorsqu’il ouvrit les yeux le lendemain matin, il compris rapidement qu’il n’était pas dans le lit de sa chambre d’hôtel du Crésus. La pièce, pourtant décorée luxueusement, ne disposait ni de fenêtre ni de meuble. Il y’avait juste un lit, de nombreuses peintures, statues, plantes et … une porte !
Il se leva difficilement du lit dans lequel il se trouvait car sa tête le faisait encore atrocement souffrir. Cette douleur était-elle due à sa chute ou aux nombreux abus de la soirée précédente ? Lui-même ne le savait pas vraiment…
Une fois debout, il s’appuya et longea le mur jusqu’à l’unique sortie possible. Il colla son oreille contre la porte et entendit des personnes discuter entre elles. Les mots étaient à peine perceptibles. Ou était-il ? De toute manière, il n’avait pas le choix. Il saisit la poignée et ouvrit la porte.
Quelques instants plus tôt, de l’autre côté de la porte, cinq personnes avaient été invitées à prendre place autour d’une table ronde. Il y avait un homme avec une longue chevelure verte et une casquette, un adolescent portant un bandana et équipé de nombreux gadgets technologiques, un jeune couple proche de la quarantaine, et une jeune fille habillée en ninja. Quelques instants plus tard, un Gruikui prit également place à la table à la surprise de l’ensemble des invités.
Après s’être salué avec politesse, chaque membre du groupe s’observait sans dire un mot. Il faut dire qu’ils n’avaient aucune idée de la raison de leur convocation.
Après quelques minutes, l’adolescent impatient brisa le silence.
- Excusez-moi, avez-vous une idée de ce que nous faisons ici ? demanda-t-il.
- J’allais poser la même question, répondit la fille vêtit comme un ninja. Comme tous les jours, j’empruntais la route victoire pour aller porter un repas du soir à mon père, qui est un membre honoraire du conseil des 4 de Kanto, quand un hélicoptère a atterri devant moi. Des hommes de la police internationale m’ont demandé de les suivre et de monter à son bord car, soit disant, la « sécurité internationale » en dépendait. Durant le voyage, je les ai interrogé mais ils n’avaient pas l’air d’en savoir vraiment plus. Une fois arrivée ici, j’ai directement été conviée à rejoindre cette table. Je ne comprends absolument pas ce qu’il se passe…. Tout ce que j’espère c’est que je serai rentrée lundi pour mon rendez-vous hebdomadaire au Dojo de Safrania…
-Malheureusement, Jeannine, j’ai bien peur que votre agenda de la semaine soit légèrement chamboulé, annonça un homme portant un long imperméable brun et qui venait de faire une irruption soudaine dans la pièce.
- Béladonis !? s’exclama le groupe en cœur.
- Pouvez-vous nous dire ce que tout cela signifie, inspecteur ? Demanda N qui retira sa casquette par pour s’adresser à l’officier.
- Bien entendu, répondit Béladonis. Avant tout, je tiens à vous remercier pour votre présence à tous les sept, même si je sais que nous ne vous avons pas laissé vraiment le choix…
- Tous les sept ? l’interrompit la femme du couple qui tenait la main de son mari. Excusez-moi si je me trompe mais même en comptant le Gruikui nous ne sommes que six, inspecteur.
- En effet, le dernier membre convié n’est pas encore en état de…
Soudainement, une porte s’ouvrit et Skaip fit son apparition au milieu de tous. Ils le regardèrent avec stupeur et un silence gênant s’imposa au point qu’on aurait pu entendre un bombidou volé. Le dresseur, encore sonné de la veille, n’avait pas remarqué qu’il portait un ridicule pyjama, trop petit pour lui, aux motifs de Mélofée. Ainsi, le silence laissa vite sa place à quelques rires discrets.
- Quand on parle du Loupgaroc… reprit Beladonis qui tenta de mettre fin à la situation gênante. Voici le septième membre de notre équipe…
- Notre équipe ? retorqua le jeune adolescent intrigué.
- En effet, si je vous ai convoqué ici aujourd’hui, c’est parce que…
Beladonis n’eut pas le temps de finir sa phrase que Jeannine, la championne d’arène du type poison de la région de Kanto, se leva et s’apprêta à quitter la pièce.
-Jeannine, où allez-vous ? lui demanda Beladonis, surpris par l’attitude de la jeune femme. Je n’ai même pas commencé mes explications !
- Bien que vous n’ayez pas encore commencé, inspecteur, j’en ai déjà assez entendu ! répondit Jeannine qui semblait furieuse. Il est hors de question que je m’associe de près ou de loin à ce vagabond qui se prétend dresseur et encore moins que nous fassions équipe, ajouta-t-elle en lançant un regard noir, bien plus intimidant qu’un Noctali pigeant sa proie, à Skaip. Ce dernier prit place autour de la table comme si de rien n’était, puis rigola.
- Toujours aussi empoisonnante à ce que je vois, ma chère Jaja ! Ne me dis pas que tu m’en veux encore pour cette vieille histoire ? Demanda Skaip avec un sourire charmeur.
Jeannine, prête à exploser, se retourna, fit un bon vif sur la table et saisit Skaip par le col de son pyjama.
- Ose encore une fois m’appeler une fois « JaJa » et je te piétinerai tellement fort que quand j’en aurais fini avec toi, tu ressembleras à un Limonde desséché !
- Tes douces paroles me transpercent l’écaille cœur… Cruelle, comme à ton habitude, Jaja !
- Pardon !? Répète un peu pour voir ? Dresseur du dimanche !
L’ensemble des invités, abasourdis, observèrent les deux dresseurs se disputer pendant quelques instants. Finalement, N essaya désespérément d’interrompre la chamaillerie.
- La communication est l’essence même d’une relation saine, vous devriez essayer de vous calmer…
- Toi, on t’a rien demandé ! répondirent Skaip et Jeannine d’une seule voix.
- Haha, ils n’ont pas tout à fait tort, ajouta Florent, le jeune adolescent, tout en tapant amicalement avec son bras bionique sur l’épaule de N un peu vexé. Laisse-les continuer c’est trop drôle ! ajouta-t-il en rigolant.
- Tu trouves ça marrant ? retorqua Leila.
- Tu devrais laisser les adultes parler entre eux, petit ! ajouta d’un ton autoritaire, Targos, son mari.
- Sérieusement ? Vous vous prenez pour mes parents ? répondit, le jeune garçon qui était à son tour vexé.
-Gruikguik !
En quelques minutes, la dispute devint générale et tous les invités s’en donnaient à cœur joie et se critiquèrent ouvertement les uns les autres. Beladonis n’en croyait pas ses yeux. Parmi les dirigeants de la police internationale, aucun n’avait foi dans le projet « éveil ». Finalement, ils avaient peut-être raison après tout… La plus grande organisation criminelle n’ayant jamais existé menace l’ensemble des régions et, sans avoir conscience des enjeux de ce rassemblement, chacune des personnes sur lesquelles il avait misé étaient occupées à annihiler tout espoir possible avant même le commencement de la phase 1 ! Il se devait d’agir au plus vite pour rectifier le tir.
-Arrêtez ! Hurla Béladonis.
Rien à faire. Son cri de désespoir se perdit dans le brouhaha généralisé.
Tout à coup, une idée lui traversa l’esprit. Beladonis sorti de sa poche son moti-projecteur (un projecteur dans lequel un Motisma s’était logé) et l’enclencha. Une image fut projetée sur le mur et, en un coup, tous les participants de la réunion arrêtèrent de se chamailler pour contempler la photo affichée. Ils purent apercevoir sur le cliché un homme en mauvais état qui était allongé dans un lit d’hôpital. A son chevet, il y avait un autre homme ainsi qu’un Machopeur.
-Qui est-ce ? demanda timidement la femme du couple.
-C’est mon pote, Bob… que lui est-il arrivé ? demanda Skaip attristé.
-Il y a de cela deux jours, la Team Rocket, que nous pensions dissoute, a resurgi à Carma sur mer. Nous avons réussi à stopper la majorité d’entre eux mais quelques-uns ont réussi à filer par le tunnel Taupikeur. Le Major Bob s’est opposé à l’un de leur chef mais, malheureusement, il a été gravement blessé. Rassurez-vous, d’après les médecins, ses jours ne sont pas en danger mais il est encore inconscient à l’heure où nous parlons.
-Juste avant de partir rendre visite à papa et d’être interpellé par vos agents, la rumeur avait gagné Parmanie, ajouta Jeannine. Je croyais qu’il s’agissait d’une fausse information et je n’y ai pas trop prêté attention, je m’en veux tellement…
-L’hospitalisation de Major ainsi que la fuite de certains membres de la Team Rocket sont des informations classifiées secret défense. Nous avons fait un communiqué à Carma sur mer en prétextant que la Major allait bien et que l’ensemble des malfrats avaient été arrêtés et qu’il n’y avait plus rien à craindre… Mais il n’en n’est rien !
Beladonis changea de diaporama pour afficher la photo de Giovanni, l’incontestable leader de la Team Rocket.
-Vous avez déjà tous entendu parler de cet homme, non ? Il s’agit de Giovanni, l’ancien champion d’arène de type sol de Kanto. Il s’est servi longuement de sa casquette de champion pour dissimuler ses activités criminels qu’il menait en parallèle. Cette situation éclata cependant au grand jour lorsqu’il fut vaincu par un jeune dresseur ambition du nom de Red.
- Sérieusement ? Red existe !? trop cool ! Je pensais que ce n’était qu’un mythe, annonça le jeune adolescent.
- Non, Red existe bien, répondit Jeannine. Il a affronté mon père lorsque ce dernier n’était encore que champion d’arène. J’étais jeune mais je me rappelle qu’il est incroyable ! Il y a d’ailleurs une trace de son passage au Panthéon de la ligue Pokémon.
- Je ne vois pas ce qu’il a de si exceptionnel, dit Skaip d’un ton désinvolte. Je l’ai affronté, il y’a quelques années, dans un match au sommet du Mont argenté à Johto. Il n’est vraiment pas si redoutable que ça…
- Quoi, tu l’as battu ? demanda Florent, tout excité par cette révélation.
- Pas vraiment… Mais j’ai perdu de peu ! Je suis persuadé que si je prenais ma revanche aujourd’hui, il ne ferait pas long feu !
Florent ne put cacher sa déception. Cela fit cependant sourire le groupe qui avait bien du mal à s’imaginer le dresseur en pyjama de Mélofée battre l’homme légendaire de Kanto dans un combat à la loyale. Comprenant qu’il n’était pas pris au sérieux, Skaip poursuivit ;
- L’homme n’est pas à la hauteur du mythe. Ce dernier m’a d’ailleurs confié, après notre combat, qu’il faisait d’étranger rêve qui, sans être un Pokémon Psy, me font dire que ce garçon à un léger manque de confiance en lui !
- Mais qu’est que tu racontes ? demanda Jeannine qui était de nouveau à deux doigt d’exploser. Tu n’as rien trouvé de mieux pour entacher sa réputation ?
- Je te promet que je n’invente rien ! Apparemment, il ferait un rêve récurent et assez farfelu dans lequel une autre version de lui-même parcourt le monde pour faire l’ensemble des ligues Pokémon de chaque région mais il échoue lamentablement à chaque fois. Cela serait dû au fait que son principal Pokémon est Pikachu qui refuse de rentrer dans sa Pokéball ou même d’évoluer, et je ne vous raconte pas l’ensemble des choses qu’il m’a dévoilé à ce sujet ! Croyez-moi, il est loin d’être net ce mec-là !
- Parce que tu crois que tu es net, toi ? Dresseur au rabais !
- Recentrons-nous, vous voulez bien ? interrompus Beladonis qui avait peur que la situation dégénère à nouveau. Ou en étais-je ? Ah, Oui ! Red vaincu Giovanni. Ensuite ce dernier s’exila, la Team Rocket tenta de mettre au point une renaissance de leur organisation à Johto pour faire revenir Giovanni mais ils furent également vaincu par l’axe de bien. Par la suite Giovanni a attaqué la fondation Aether à Alola et a acquis la technologie liée au Ultra-Brèche, ce qui lui permet désormais de voyager entre les univers. Il fonda pour l’occasion la Team Rainbow Rocket composée de versions alternatives d’anciens leaders d’organisations criminelles. Bien qu’ils furent aussi arrêtés, Giovanni réussit encore une fois à fuir. Grace à sa maitrise de l’Ultra-Brèche, il attaqua une dimension parallèle avec, comme toujours, une nouvelle version de son organisation : La Team GO Rocket.
- Les dimensions parallèles, les utra-brèches… Cela me dépasse complétement, répondit Targos désorienté par ce trop-plein d’informations.
-Depuis hier, Giovanni est revenu dans notre dimension avec, d’après nos services de renseignement, un nouveau plan machiavélique.
Béladonis changea à nouveau de diaporama pour afficher la photo d’un des chef de la Team Rocket actuelle.
-Voici, Cliff. Il s’agit d’un leader de la Team GO Rocket arrivé depuis peu dans notre monde. Il est l’un des principaux dirigeants de l’attaque sur Carma sur mer et c’est en le combattant que le Major Bob a fini dans ce piètre état…
Skaip grinça des dents et serra les deux poings. Le Major Bob et lui étaient de vieux amis et il ne supportait pas l’idée qu’on ait pu faire du mal à l’un de ses proches.
- L’homme que nous avons vu au pied du lit sur le premier cliché avec son Machopeur est le seul témoin du combat en état de nous raconter ce qu’il s’est passé. D’après lui, le Chef Rocket aurait fait usage d’un Dracolosse particulier. Il le décrit comme Pokémon aux yeux rouge sang qui était particulièrement fort et agressif et qui n’aurait pas hésiter à attaquer directement les humains.
-Un Pokémon obscur ! hurla Florent qui en avait rencontré un grand nombre par le passé. Dans ma région de Rhode, j’ai combattu le Groupe Ombre qui avait obscurci de nombreux Pokémon dont le Légendaire Lugia, rebaptisé XD001 pour l’occasion, par Malafid leur leader. Le scientifique de ma région, le Professeur Syrus, a travaillé sur la purification et m’a donné un détecteur de Pokémon obscur. Nous avons réussi à les neutraliser et à purifier l’ensemble des Pokémon détenus par le Groupe Ombre !
- En effet, confirma Béladonis. Cependant, le laboratoire du Professeur Syrus a curieusement subit, il y’a quelques jours, un incendie et sa machine à purifier est depuis hors-service…
- Tout ses Pokémon détenus par la Team Rocket doivent extrêmement souffrir, dit N. avec empathie. Malheureusement, il ne suffit pas de donner un bonbon et d’avoir de la poussière d’étoile dans les yeux pour purifier un Pokémon. Que comptez-vous faire, inspecteur ?
- Vous avez raison cher N., Nous ne pouvons-nous contenter d’arrêter Giovanni, nous devrons également purifier et relâcher tous les Pokémon détenus...
- Nous ? l’interrompu Jeannine un peu sceptique. Pourquoi ne faites-vous pas appel aux maitres, élites et champions des Ligues Pokémon pour vous aider ?
- Parce que Giovanni est bien trop puissant… Ayant appris de ses échecs passés, il a décidé cette fois-ci de marier le meilleur de ces deux derniers plans ; Il a recruter les « originaux » de notre monde de la Team Ranbow Rocket ainsi les commandants de la Team GO Rocket, et pour être sûr de réussir cette fois, il a fourni à ses puissants chefs de nombreux Pokémon obscurs ce qui les rend redoutable! Face à eux, les chances de victoire des Maitres de Ligue sont maigres... De plus, si nous devions faire appel à l’ensemble des élites et champons, la vérité finirait par éclater au grand jour et l’ensemble des populations des régions menacées risquent d’être apeurées par la situation. Nous voulons éviter une panique généralisée qui pousserait les habitants à dévaliser les Pokéshop pour se clouer chez eux en attendant la fin de la crise. Le monde ne doit se douter de rien ! C’est pourquoi nous avons décidé de mettre en place le projet « éveil ». Ce projet a pour but de recruter des personnes aux facultés uniques pourrait être mis à profit de la cause commune. Dans les moments difficiles, ces personnes pourraient nous soutenir pour protéger le monde des menaces nouvelles grandissantes. La Police Internationale a alors sélectionnée, sur base de ses fiches de renseignements, des personnes disposant de capacités, de potentiels particuliers éveillés, pour former un groupe d’intervention de première classe.
Beladonis marqua l’arrêt un instant avant de reprendre.
-Sur base des centaines de profiles analysés, vous avez, tous les sept, été sélectionnés pour former la première version de cette équipe de héros en devenir. Félicitation ! Vous êtes le dernier espoir de notre monde…
Bonus de fin de Chapitre 2 : Feuille de renseignement du projet « éveil », 1er candidat retenu
Nom : Jeannine
Profession : Championne d’arène de Parmanie
Lieux de naissance : Kanto
Singularité éveillée : PokéNunjitsu
Description de la singularité : Capacité à disparaitre, à créer des clones d’elle-même, à rendre des murs invisibles et à prendre rapidement l’apparence d’autrui. Elle est également très agile et capable de s’infiltrer dans un lieu sans que ses pats n’émettent le moindre bruit.
Origine de la singularité : Non-identifiée. L’entrainement à la manipulation rapide d’équipements et d’accessoires pour créer des illusions optiques est la théorie privilégiée. Cependant, il est possible qu’elle use des spores hallucinogènes de ses Pokémon poissons pour l’aider à générer ces puissantes illusions visuelles.
Personnalité : forte et persévérante.
Equipe Pokémon actuelles : Aéromite, Roserade, Smogogo, Nidoqueen, Tentacruel et Nostenfer.
Autres informations utiles : En plus de sa singularité éveillée, Jeannine est, en tant que championne d’arène de type poison, une excellente dresseuse. Elle est également la fille de Koga, le membre de l’élite des 4 de Kanto.