Chapitre 4 : Les légendes vivantes
Ce Gouroutan possédait aussi la capacité Téléportation. Il les avait déposé sur une hauteur qui dominait l'île. Pekelo pouvait voir qu'ils n'étaient plus sur Ulaula. C'était une île beaucoup plus petite, et Pekelo ne voyait aucune habitation. Il était toujours dans l'archipel puisque la tempête faisait toujours rage. Il devait se mettre à l'abri avant de se faire emporter par le vent du sommet de cette montagne. En regardant ses pieds pour ne pas tomber il s’aperçut qu'il marchait sur un toit en pierre. Les mêmes pierres que le temple de la forêt. L'avantage c'est qu'il pourrait se mettre à l'abri quelques instants. Pour descendre, il emprunta un escalier qui semblait amener à l'intérieur de la bâtisse.
Les décorations à l'intérieur avaient le même style que le premier temple, mais l'histoire racontée tournait autour de Solgaleo. Globalement les gravures représentaient le lien que Solgaleo avait avec le soleil. La légende était assez connue et il y en avait une similaire avec Lunala et la lune. Solgaleo serait un ambassadeur de l'astre du jour. Ici il y avait des représentations du pokémon légendaire entrain de repousser la nuit et curieusement entrain de repousser une tempête. Il y avait une autre partie des gravures représentant l'harmonie avec d'autres pokémon. Pekelo n'avait jamais étudié les arts et l'histoire. Mais ceux qui avaient construit ces temples avaient fait beaucoup d'efforts pour que n'importe quelle personne soit capable d'interpréter ces gravures.
Le Gouroutan l'avait suivit à l'intérieur et l'observait comme s'il attendait un commentaire ou une question peut être. La perplexité pouvait se lire sur le visage de Pekelo. Il commençait à douter que tout ceci soit juste une coïncidence. Les Gouroutan étaient des pokémon catégorisés comme Grand Sage, et leur intelligence était aujourd'hui reconnue.
"- Pourquoi m'as-tu amener ici? s'interrogea Pekelo." A son grand étonnement, le Gouroutan lui désigna la gravure de Solgaleo chassant la tempête. Pekelo s'assit un moment pour prendre le temps de la réflexion.
Il n'était pas sûr de vouloir comprendre. Ce pokémon lui demandait de retrouver un pokémon légendaire que de nombreuses personnes et de nombreux spécialistes avaient déjà cherché sans succès. Comment lui même pouvait-il réussir? Ce qui semblait certain c'est que cette tempête s'éternisait de façon anormale. La vie de plusieurs pokémon était en danger et ses Ecremeuh en faisait partie. Quand sa première idée était de retrouver la fleur pour fabriquer le remède, une seconde solution semblait apparaître : mettre fin à la tempête en retrouvant Solgaleo. Dans les deux cas il devait mener des recherches.
Il releva la tête, le Gouroutan était repartit sans qu'il ne s'en aperçoive. Il était coincé sur cette île. Comment pouvait-il mener ses recherches, il n'avait aucun point de repère. Il se mit à tourner en rond dans la pièce, écartant un caillou du pied, et levant la poussière. Il se dévoila une nouvelle gravure à même le sol. Il se mit à genoux pour dégager le reste de poussière avec les mains. Une fois fait, il se releva pour mieux voir. C'était une carte montrant les rivières, les plages, et les points hauts de l'île. Sur une des hauteurs apparaissait une grotte avec une représentation de Solgaleo. Était-ce son antre? Le seul moyen de le savoir était de s'y rendre.
Il n'avait pas de temps à perdre. La journée n'était pas encore finie, il allait donc se mettre en route sans attendre. Son seul regret était que le Gouroutan ne l'accompagne pas. Par un temps aussi déchaîné aucun pokémon ne se montrait ce qui rendait la forêt encore plus lugubre. Alors la compagnie du Gouroutan aurait était rassurante.
Pekelo s'engagea sur un vieux sentier qui descendait vers la forêt. Il avait mémorisé les principaux point de repères qui le mèneraient vers la grotte. Son avancée était difficile. En plus du vent et de la pluie, la boue et la végétation abondante l'empêchaient de progresser rapidement. Quand il arriva à la rivière qu'il devait traverser, Pekelo eu un moment de découragement. La rivière avait énormément grossit et ressemblait plus à un torrent en colère. La solution pour la traverser apparut un peu plus en amont. Le vent avait déraciné un arbre qui enjambait désormais la rivière. L'écorce glissante lui fit perdre son équilibre à plusieurs reprises mais il tint bon. La grotte n'était plus très loin mais il allait falloir grimper une falaise. Et si la côte cassée ne l'empêchait pas trop de marcher, grimper allait s'avérer quasi impossible. Il essaya de faire le tour de l'aiguillon rocheux pour trouver un meilleur accès. De l'autre côté, la paroi était moins lisse. De gros rochers formaient comme un escalier géant.
Son ascension était douloureuse et le vent le déséquilibrait trop souvent. Mais il devait arriver dans la grotte avant la tombée de la nuit. Sinon ce serait plus qu'une côte cassée qui le ferait souffrir. Enfin il posa les pieds sur la corniche à l'entrée de la grotte. Pekelo retint son souffle avant d'entrer dans la cavité. Il n'avait aucun moyen de s'éclairer, il attendit donc que ses yeux s'habituent à la pénombre. Le vent s'engouffrait dans la grotte en sifflant rendant encore plus angoissant ce moment. Pekelo voulait croire qu'il trouverait le pokémon légendaire mais si ce n'était pas lui qu'il découvrait? Pekelo avançait prudemment quand un bruit sourd se fit entendre dans le fond de la grotte. Pekelo se figea, inquiet.
C'est alors que s'approcha en grondant un pokémon imposant de plus de trois mètres de haut. Il était menaçant les babines retroussées montrant les crocs. Sa crinière dressée en avant évoquait le soleil brûlant avec des mèches jaunes et feux au milieu du pelage blanc. La puissance de ce pokémon ne faisait aucun doute. Son corps de lion était très musclé. Sa queue battait l'air à la manière d'un félin furieux. Face à cette apparition, Pekelo se sentit tétanisé. Que faire? Il ne pouvait pas s'enfuir en courant, qu'aurait-il fait une fois au bord de la falaise? Puis une image lui traversa l'esprit : la gravure de l'homme dans le temple d'Ulaula se prosternant devant les légendaires! C'était peut-être la seule chose à faire. Alors, doucement Pekelo se prosterna devant Solgaleo et attendit.
Un cri puissant rebondit contre les parois de la caverne. Le cœur de Pekelo voulait sortir de sa poitrine, comme pour s'enfuir. Un souffle brûlant passa dans sa nuque, puis plus rien. Pekelo risqua un œil prudent vers Solgaleo. Il s'était assis et attendait que Pekelo se redresse. C'est ce que fit Pekelo lentement. Il régnait dans la caverne un état de mutuel respect. Maintenant comment faire comprendre à ce légendaire qu'il souhaitait son aide? Il ne voyait pas comment alors il se mit simplement à lui parler : "- Je te salue légendaire Solgaleo, commença maladroitement Pekelo. J'ai besoin...Nous avons besoin de ton aide. La tempête dure depuis trop longtemps. Beaucoup de pokémon sont en danger. Le Fièvre du Typhon est arrivée avec la tempête et si elle ne s'arrête pas nous ne pourrons pas avoir des médicaments à temps pour sauver les pokémon malades."
Solgaleo sembla analyser la question. Après un cours instant, le pokémon se dirigea vers l'extérieur. Pekelo le suivit jusqu'au bord de la corniche. Solgaleo s'élança en haut de l'aiguillon rocheux et s'y campa fermement. L'instant d'après il rayonnait d'une lumière blanche intense et une vague de chaleur arriva jusqu'à Pekelo. La pluie semblait diminuer et le vent se calmer un peu. Solgaleo redoubla d'effort pour étendre son rayon d'action. Malgré ses efforts, la pluie et le vent revinrent quand il cessa d'utiliser son pouvoir. Le désespoir commençait à envahir les pensées de Pekelo. Quelles étaient donc les forces qui avaient formées cette tempête? Maintenant il était certain que cette tempête avait une cause artificielle. Il ne restait plus qu'à découvrir qui et pourquoi?
Solgaleo était redescendu du rocher, et il semblait désorienté. A croire que lui aussi craignait le pire. Il fit quelques pas vers Pekelo et inclina l’avant de son corps pour l’inviter à grimper sur son dos. Avec un peu d’hésitation, Pekelo empoigna le garrot du pokémon pour le chevaucher. Une douleur aiguë lui traversa les côtes le rappelant à l’ordre. Les fruits n’avait plus d’effet. Il reprit son souffle tout en demandant à son nouvel ami de ne pas trop le secouer. La descente de la montagne fut la plus compliquée. Ensuite le trajet a travers la forêt paru assez simple. Ils allaient vers le temple.
Une fois là bas ils retrouvèrent le Gouroutan qui attendait avec de nouveaux fruits. Pekelo remercia son ami et attendit voyant que les deux pokémon essayaient de communiquer. Après leur échange, le Gouroutan les téléporta tous les trois sur Ulaula. A la réaction de Solgaleo, quelque chose n'allait pas. Il y avait quelque chose d'invisible pour Pekelo qui perturbait le légendaire. Il cherchait une direction à prendre. Les gestes de Solgaleo firent comprendre au Gouroutan et à Pekelo qu'il fallait aller ailleurs. Une téléportation supplémentaire les conduisit dans les ruines du volcan de l'île.
Le décors noir de suie ajouté à la violence des éléments rendait l'endroit sinistre. L'ancien volcan avait plusieurs cratères, dont un plus grand que les autres. Ils se tenaient juste au pied de celui-ci. En observant les alentours, Pekelo ressentit comme une gène. Il y avait comme un léger bourdonnement dans ses oreilles. Les deux pokémon qui l'accompagnaient semblaient eux aussi dérangés. Ils secouaient la tête comme pour chasser quelque chose. Solgaleo s'élança vers le cratère. Pekelo voulut le suivre, mais il ne courrait pas aussi vite. La fatigue le ralentissait si bien que bientôt il perdit de vue Solgaleo.
En gravissant la pente, il avait vu des marques de pneus qui allaient vers le cratère. C'était plutôt étrange, les géologues n'étaient pas autorisés à venir sur le cratère à cause des dangereux éboulements qu'il pouvait y avoir à cause de l'érosion. Et sur ces terres hostiles, il n'y avait aucun pokémon à sa connaissance. Il suivit les marques et arriva jusqu'à un véhicule camouflé par une bâche noire solidement attachée. La ou les personnes en question ne voulaient pas être découvertes.
Pekelo était a présent au sommet du cratère. Le vent lui jetait la pluie au visage. Il avait du mal à voir ce qu'il y avait en bas. En se protégeant de son bras il réussit à distinguer quelque chose. Il y avait une construction au milieu du cratère. C'est de la que venait le bourdonnement. Solgaleo était déjà devant la bâtisse. Il en fit le tour battant furieusement de la queue. Il cherchait le moyen d'entrer. Pekelo se mit à descendre dans le cratère afin d'aider le légendaire. Une fois près du bâtiment, il en fit le tour et observa la structure. Tout était blanc alors être placé au centre du volcan évitait un camouflage laborieux. Il n'y avait aucune fenêtre, personne n'avait pu les voir. Il y avait deux portes, une immense et une porte de taille plus raisonnable. Solgaleo l'avait rejoint pour entrer. Pekelo n'avait aucun moyen de savoir s'il y avait une alarme branchée. Il pria intérieurement à qui voulait l'entendre, puis il tourna la poignée.
A travers l’entrebâillement de la porte, il s'assura qu'il n'y avait personne dans le couloir. Ils entrèrent en silence dans le couloir aussi blanc que les murs extérieurs. Le bourdonnement était très intense, il semblait venir d'une pièce proche. Il y avait cinq portes dont une au bout du couloir. Il y avait une vitre en haut de cette porte. Ils s'approchèrent de la porte et entendirent des voix. Pekelo risqua un œil par la fenêtre. La pièce était immense. C'est dans cette pièce que débouchait la grande porte qu'il avait vu à l'extérieur. Mais rien dans la salle ne semblait avoir eu besoin d'une aussi grande porte pour y rentrer. Il y avait des tables, des ordinateurs et différents appareils. C'était un laboratoire. Il vit un homme traverser la pièce pour se rendre près d'une cage de verre. Il ne voyait pas très bien, mais il avait une substance verte à l'intérieur. Il colla son oreille contre la porte pour entendre ce qu'il se passait dans le laboratoire. Il y avait deux hommes qui parlaient: " - ...s'adapte à nouveau. Modifie encore le réglage.
- Nous y sommes presque. Il semble s'adapter de moins en moins vite."
Le bourdonnement semblait avoir changé de façon imperceptible, mais Solgaleo y fut sensible. Il alla à la seconde porte à droite montrant qu'il voulait entrer. Pekelo ouvrit la porte et découvrit une étrange machine avec des hauts parleurs dans toutes les directions et un tuyau qui traversait le mur pour aller dans le laboratoire. Après un court instant Solgaleo se mit à arracher les câbles de l'engin. Puis il se mit à rayonner et chargea l'appareil avec la technique Choc Météore. Un bruit atroce retentit entre les murs, et l'odeur de plastique brûlé emplit la pièce. Solgaleo venait de détruire la machine. Après un instant d'étonnement, les scientifiques arrivèrent avec des armes à la main. Ils étaient pris au piège!
Pekelo eu le réflexe de se cacher derrière une grande caisse pour se protéger Avant de réaliser que les armes pointées vers lui et Solgaleo étaient des tasers. Ils voulaient les garder en vie. Solgaleo était furieux, le rayonnement qui se dégageait de son corps s'intensifiait. Il poussa un hurlement puissant qui déstabilisa les assaillants. D'un bond il bouscula les deux hommes les faisant tomber à terre. L'un d'eux fut assommé contre le mur, tandis que le second cherchait son taser en se relevant. Pekelo courut vers l'arme pour s'en emparer et la pointa vers le scientifique. "- Ne bougez plus ! hurla en tremblant Pekelo. " Le scientifique voulu s'enfuir et Pekelo appuya sur la détente. La décharge électrique le stoppa net, l'assommant sur le coup.
Solgaleo enjamba l'homme pour se rendre devant la porte du laboratoire. Pekelo le suivit pour ouvrir la porte et entra dans la pièce. Des alarmes d'erreur retentissaient dans la grande pièce. Le légendaire avançait vers la cage de verre. A l'intérieur la substance verte s'agitait. En s'approchant Pekelo put voir qu'il y avait une multitude d'organismes dans la cage. Ces organismes avait une forme de grosse cellule verte. Quelques uns d'entre eux possédaient comme des yeux et un centre rouge. Solgaleo faisait les cent pas devant la cage. Il voulait l'ouvrir, alors Pekelo chercha le moyen d'y parvenir. Il y avait sur un côté deux cadenas. Il lui fallait trouver les clefs car sa condition physique ne lui permettait pas de les briser à main nue. Il y avait des clefs suspendues à l'autre bout de la pièce. Il alla les chercher et les essaya. La quatrième et cinquième furent les bonnes.
Pekelo ouvrit la porte de la cage, laissant glisser vers l'extérieur les cellules qui s'agitaient. Le verre de la cage était très épais et avait été conçu pour qu'une fois fermée aucune lumière ne puisse s'infiltrer. Le tuyau qu'il avait vu dans l'autre pièce débouchait en fait dans la cage, amenant ainsi une bonne partie des ondes produites par la machine. La cage avait du isoler parfaitement du monde les petits êtres, tout en les bombardant d'ondes. Les deux scientifiques s'étaient donnés du mal mais dans quel but ? La réponse était peut être dans les ordinateurs.
Dans l'ordinateur le plus proche il y avait pleins de graphiques qu'il ne pouvait pas comprendre. Puis Pekelo tomba sur un journal de bord. Il était question d'expériences sur un pokémon dénommé Zygarde. Les scientifiques avait commencé leurs expériences le premier jour de la tempête. Il était décrit les différents réglages d'ondes et les résultats observés. Les conclusions qui en ressortait étaient les suivantes : ce pokémon inconnu de Pékélo avait une très forte influence sur l'environnement des îles, son isolation et la perturbation de son état cellulaire par les ondes permettait de prolonger la tempête indéfiniment. Mais l'adaptation du pokémon était extraordinaire. Au début des expériences, ils avaient été obligé de régler la fréquence toutes les heures, alors que les derniers jours seul un réglage toutes les six heures avait était nécessaire. Pekelo réalisa, horrifié, qu'ils avaient torturé un pokémon pour en apprendre plus à son sujet.
Un bruit de moteur attira l'attention de Pekelo. Il sortit de la pièce et s'aperçut que les deux hommes s'étaient enfuit. Il courut à l'extérieur et vu que les malfaiteurs avait prit la voiture qui était à côté du bâtiment pour partir. Il n'avait aucune chance de les rattraper à pied. Il nota tout de même que la tempête faiblissait. Il retourna à l'intérieur du bâtiment pour chercher des indices sur qui étaient ces personnes. Il se remit à chercher dans l'ordinateur quand un bruit d'explosion se fit entendre et une décharge électrique parcouru les câbles jusqu'aux ordinateurs. La surtension les avait tous grillés. Les deux hommes avaient tout prévus pour couvrir leurs traces. Découragé, Pekelo se tourna vers Solgaleo et assista à quelque chose d'étonnant.
Les étranges cellules se rassemblait les unes vers les autres. Elles grouillaient comme cherchant leur place, formant un petit monticule d'abord, puis quelque chose de plus distinct apparut. Quelque chose ressemblant à un grand chien d'un peu plus d'un mètre de couleur noire se tenait au milieu de la pièce. Il avait les yeux blancs, les babines, le cou, et une patte avant verte. Juste une petite partie des cellules s'étaient rassemblée mais les autres cellules continuaient leur étrange ballet. Une seconde créature était entrain de se former. Elle était beaucoup plus grande, environ cinq mètres de haut. Elle possédait une queue comme un serpent, verte à la pointe et dessous, et sur le dessus elle était noire. La tête triangulaire avait elle aussi des yeux blanc avec la peau noire. Seul le dessous des yeux était vert. Derrière sa tête, il y avait comme des plumes partant de la base du cou vers le ciel. Les plus grandes étaient noires et les plus petites sur les côtés étaient vertes. Le pokémon poussa un cri et le rassemblement s'accéléra. Le reste des cellules s’agglutinèrent à la forme serpent, et la forme de chien se précipita pour fusionner avec les autres. Maintenant se dressait devant eux le pokémon des gravures du temple. Pekelo avait devant lui Zygarde, protecteur des écosystèmes. Zygarde fit comme une révérence pour remercier Pekelo et Solgaleo, puis il fit un trou dans le toit et s'envola.
Pekelo et Solgaleo sortirent du bâtiment. Il faisait nuit à présent. La pluie et le vent avaient cessés. Il restait encore les nuages gris dans le ciel. Solgaleo grimpa au sommet du cratère pour observer l'île. Il se mit à rayonner comme lorsqu'ils étaient sur l'île de Solgaleo. Cette fois-ci son intervention chassa les nuages pour faire apparaître la pleine lune. Pekelo le rejoignit. La clarté de la lune lui permit de voir le paysage chaotique qui s'étalait devant eux. Des coulées de boues avaient dévasté les cultures et beaucoup d'arbres étaient déracinés ou très abîmés. En bas du volcan, le Gouroutan les attendait pour les ramener chacun chez eux. Pekelo avait été téléporté au pied de la montagne assez proche de chez lui.
Une fois chez lui, Pekelo fut soulagé de voir que son Bourrinos avait retrouvé le chemin du ranch. Il boitait un peu. Il avait dû se tordre légèrement une patte. Pekelo lui appliqua quelques soins. Dans un jour ou deux il n'y paraîtrait plus. L'éleveur était épuisé. Il rentra chez lui et prit le temps d'appeler le Centre Pokémon. L'infirmière le rassura en lui disant que ses Ecreumeuh étaient stables. Le lendemain le Centre serait réapprovisionné en médicament, et tout rentrait dans l'ordre. Rassuré, Pekelo prit des antidouleurs et alla se coucher.